Petit mot au début parce que j'ai besoin de me justifier sur ce chapitre (ne me demandez pas pourquoi, juste, j'ai besoin). Je ne voulais pas le publier de suite mais j'ai manqué de temps (surtout d'organisation et de volonté pour être honnête) cette semaine pour en faire un autre. J'avais donc deux choix : vous parler de Call me by your name ou vous parler de The Grand Budapest Hôtel. Comme je veux pas vous saouler avec Wes Anderson, je vous présente Call me by your name. Voilà. Des bisous partout.

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Ou comment j'ai été influencée par le fangirlage.

C'EST QUOI ?

Call me by your name est une romance dramatique réalisée par Luca Guadagnino et sortie en 2017.
On y retrouve Thimothée Chalamet (certainement l'atout charme de ce film) et Harmie Hammer (qui n'est pas mal non plus, on va se l'avouer).

RÉSUMÉ

Elio passe ses vacances en Italie, avec son père, archéologue, et sa mère, traductrice.
Un jour, le nouvel assistant de son père, un américain nommé Oliver, débarque et va chambouler le cours des vacances d'Elio. Les deux jeunes hommes vont "bientôt découvrir l'éveil du désir" (selon allociné, parce que je savais pas comment formuler ça).

POURQUOI TU DOIS LE VOIR

Il faut tout d'abord que tu saches que je n'ai pas vraiment aimé ce film. Je ne le déteste pas mais je ne le vénère pas comme certains. En fait, je crois que j'ai été déçue : j'ai vu tellement d'engouement autour de ce film que j'ai dû me monter la tête. Mais je ne m'étalerai pas sur ça, ça serait long et périlleux, peut-être que certains comprendront pourquoi.

Ce film tourne autour de "l'éveil du désir", il faut que tu le saches. Donc, à part si tu aimes ce sentiment de gêne qui s'installe quand tu regardes une scène olé-olé à côté de tes parents, regarde le tout seul ou choisis bien tes coéquipiers. Tu es prévenu. Parce que moi, je n'étais pas prévenue et, même si j'étais seule à le regarder (Dieu merci) j'ai vécu, sur le moment, quelques scènes comme une agression (surtout une qui est genre WTF, j'ai pas compris. Mais avec le recul, ça devient drôle). Mais c'était parce que je n'étais pas prête.

Mais n'aie pas peur, ce film reste une jolie histoire d'amour qui pourrait en toucher plus d'un, pour peu que vous soyiez sensibles aux histoires d'amour gays. Après, est-ce que ça méritait un film de plus de deux heures, je ne sais pas. Est-ce que ça méritait des nominations et des prix dans plusieurs festivals, je ne sais pas non plus.

J'avoue que ce qui m'a fait rester, c'est la photo. Rien qu'à l'affiche du film, que j'ai mise en média, on voit que ça va être beau à regarder. La lumière est très belle, de même pour les décors.

Je pense que pour vraiment aimer ce film, il faut avoir une certaine sensibilité (que je n'ai pas, apparemment). Contrairement aux films précédents que j'ai vraiment beaucoup aimé, je suis plus mitigée sur celui-ci. Je ne vous le présente donc pas en tant que coup de cœur mais en tant "qu'oeuvre-débat". Regardez le si cela vous tente et faites vous votre propre avis, ne faites pas comme moi en partant avec une idée pré-conçue.

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J'attends vos retours sur le film ou sur le chapitre avec impatience,

Héléna.