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Chapitre 51 - les démons du passé

PDV Alex

De retour à la maison, après avoir prévenu nos collègues de boulot respectifs de notre absence pour l'après-midi, nous nous installons autour de la table de la pièce de vie. Thibault réchauffe le Hachi Parmentier pendant que je fais une salade verte express.

- Vous n'avez pas mangé? demande Lola

- On allait chercher des sandwichs quand le lycée a appelé. dit mon homme me sauvant la mise alors que je ne savais que répondre.

- Ah ok.

- Par contre, le repas est un peu gros pour nous deux, il va falloir que tu nous donne un petit coup de main.

- Oui...j'ai tellement faim...c'était idiot ce que j'ai fait...j'ai préféré croire les méchancetés de trois filles alors que mon copain me dit tous le temps que je suis jolie...

- Les jeunes de cet âge peuvent être très cruels et persuasifs. Dis-je

- Et moi je suis faible et manipulable...

- Non ce sont elles les faibles, s'attaquer à une personne dans le but de lui faire du mal, ça c'est lâche et minable. Aucune adolescente ne devrait avoir à subir ce que tu as vécu. Le harcèlement scolaire est un acte odieux et petit commis par des personnes qui souvent sont fragiles et cherchent à camoufler leur mal-être ou reproduise les mauvais exemples qu'ils ont à la maison. Tu n'as aucunement à avoir honte d'avoir été fragilisé par leur propos et leur violence, tu n'es pas faible. Tu es une fille au contraire très intelligente et forte parce que tu as défendu une camarade qui se faisait harceler. Même si celle-ci t'as tourné le dos, tu nous montre une fois de plus en défendant cette fille, que tu es mature et nous sommes très fier de toi. dit Thibault

Elle se lève de sa chaise et vient aussitôt lui faire un gros câlin.

- C'était grandiose quand tu leur as cloué le bec tout à l'heure, t'es mon héros dit-elle lui faisant un énorme bisou.

- Si c'est pas mignon ça dis-je en immortalisant la scène avec mon téléphone.

- T'es adorable chérie, mais je suis loin d'être un héros...

- Pour moi si, et c'est pareil pour toi Daddy dit-elle venant m'enlacer à mon tour.

- On t'aime ma puce.

- Moi aussi, on devrait manger ça va être froid.

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On mange tranquillement, surveillant du coin de l'œil que Lola mange bien, puis après avoir débarrassé et lavé la vaisselle, on s'assoit tous les trois dans le canapé devant la télévision, notre fille entre nous. Elle finit par s'endormir et nous la réveillons pour l'accompagner jusqu'à sa chambre. Thibault ayant mal à la tête m'informe après avoir pris un cachet, qu'il va aller lui aussi se reposer auprès d'elle, comme ça il pourra la surveiller. J'acquiesce et lui demande:

- T'es sûr que ça va? Tu m'a l'air un peu absent depuis qu'on a terminé le repas.

- C'est juste que j'ai mal au crâne, t'en fais pas.

- Va te reposer mon amour dis-je lui donnant un tendre baiser.

- Il faut prévenir qu'elle n'ira pas au cours de danse cet après-midi.

- Je m'en occupe. Je pense qu'on devrait la garder un peu à la maison au moins jusqu'à la fin de la semaine, qu'elle reprenne du poil de la bête.

- Oui, je pense aussi. Steph pourra gérer la boutique sans moi et si Noah peut t'accorder un jour, l'un de nous sera à la maison, demain et vendredi.

- Oui on va s'arranger t'inquiète pas.

- A tout à l'heure chéri.

Il part vers la chambre de notre fille et je redescends au niveau inférieur. J'appelle l'école de danse ou elle à ses cours le mercredi après-midi, puis ensuite, je téléphone à Noah, qui m'accorde la journée de Vendredi comprenant tout à fait, le besoin de rester auprès de ma fille. Je joins aussi Stéphanie et elle n'hésite pas une seconde à libérer Thibault demain. Ceci réglé, je laisse un mot bien en vue sur la table et part faire des courses. D'habitude c'est le samedi, mais bon autant que j'y aille, ça nous laissera plus de temps à passer en famille ce weekend, enfin pour faire des choses plus intéressantes qu'une heure dans un supermarché.

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Quand, je reviens mes deux amours ne sont toujours pas réveillés. Je rempli tranquillement, les placards et le frigo en essayant de faire le moins de bruit possible. Puis je fais un brin de ménage, astiquant le sol de couleur crème, de la pièce de vie mixant cuisine et salon. Je suis loin d'adorer faire le ménage mais bon on se réparti les tâches avec mon homme donc ça va, c'est pas non plus hyper pénible. Mon nettoyage terminé, j'ouvre la fenêtre derrière le sofa pour faire sécher plus vite, et m'assoit dans celui-ci pour éviter de marcher partout. Je bouquine en attendant, c'est un livre que m'a conseillé Fred, une romance entre hommes, je lis aussi de la SF mais les livres d'amour ont ma préférence. Celui-ci raconte l'histoire d'un quarantenaire, père de trois enfants et marié depuis quinze ans à une sublime femme. Il mène une vie des plus parfaite jusqu'à ce qu'il retombe par hasard sur une connaissance, qui date de ces études universitaires. Le personnage principal, Matthias se souvient très bien de ce Sébastien qui pendant un temps avait partagé sa chambre étudiante et qui un soir, à partager avec lui quelques caresses un peu trop poussé. Dès lors, Matt qui avait une petite amie qui n'est autre que son épouse actuelle, à couper les ponts avec ce jeune homme, s'étant persuadé que ce n'était qu'un moment d'égarement. Mais le revoir chamboule sa vie, si bien ordonné.

Là j'en suis qu'au début, et Sébastien n'ayant jamais pu oublier son Matthias, use de ses charmes pour le séduire. Et Matt ne peut pas le sortir de sa vie car celui-ci n'est autre que le nouvel ami de sa femme et qu'elle l'adore. Je suis presque à la fin du quatrième chapitre quand des coups frappent à la porte.

Je me lève donc et quitte la pièce de vie pour déboucher dans l'entrée. J'ouvre la porte et n'ai pas le temps de dire quoi que soit, qu'un homme que je ne connais pas m'attrape par mon t-shirt et me plaque assez rudement contre le mur. Il s'apprête à dire quelque chose quand une voix que je connais trop bien fait irruption:

- Un conseil, lâchez mon mari tout de suite. Qui êtes-vous et qu'est-ce que vous voulez?

- Je cherche le sale pd qui s'est permis d'intimider ma fille Solène, en la menaçant de l'envoyer devant un juge. dit-il me relâchant

- Vous vous trompez de mec, c'est moi qui ai fait un discours à votre progéniture, je n'ai pas parlé de juge, j'ai juste dit que si elle s'en prenait à nouveau à ma fille, qu'elle s'expliquerait devant la justice parce que nous déposerions plainte. répond Thibault

- Vous croyez pas que vous y allez un peu fort la, avec cette histoire...c'est comme ça dans les lycées, y'a des insultes, mais ce ne sont que des ados, elles réfléchissent pas, c'est pas bien méchant.

- Je crois que vous êtes pas conscient de la situation, avez-vous vu le proviseur et l'infirmière?

- Non, je les vois demain, j'ai juste eu les dire de ma fille comme quoi un des pères de sa camarade avait voulu lui faire peur, pour quelques petites moqueries insignifiante qu'elle avait faite sur une de ces camarades et qu'elle était renvoyée.

- Je vois...elle a bien étoffé l'histoire...

- Vous traitez ma fille de menteuse?

- Je dis juste qu'elle a bien minimisé les faits

- Je suis sûr que non, c'est votre gosse qui en rajoute. Vous faites toujours tout un plat de tout, vous les gays, elle doit suivre votre exemple.

- 'Pa, Daddy, vous parlez avec qui? demande notre Lola qui vient d'émergé de son sommeil et de descendre de l'étage.

- Approche, chérie, tu tombes très bien. C'est le père de Solène, je voudrais juste que tu m'aide à lui montrer la gravité de ce qu'a fait sa fille.

- Je vais chercher mon portable dit-elle

- Pas besoin dit Thib, la ramenant vers lui.

Il soulève son haut dévoilant son ventre couvert de bleu et poursuit.

- Regardez, ça c'est l'œuvre de votre chère fille et de ses amies, alors vous pensez toujours qu'on dramatise?

L'homme ne dit rien et s'en va aussi vite qu'il est arrivé. Il a, à peine pris la porte que mon mari lance:

- Connard.

- Mon amour, je dis déjà a Lola d'y aller doucement, niveau gros mots, alors si t'en dit toi aussi ça va pas le faire.

- Oui désolé, pardon, il m'a mis sur les nerfs.

Des coups frappent une nouvelle fois à la porte, j'ouvre et cette fois-, c'est Valentin qui apparait, je le salue et le laisse entrer. Il s'empresse de venir prendre Lola dans ses bras, la serrant fort contre lui. Je veux lui présenter Thibault mais il s'est déjà volatilisé.

- Je crois qu'il est parti en haut, me dit Lola.

- Je vais le voir, donne donc de quoi goûter à ton copain, il y a plein de trucs dans les placards vous trouverez votre bonheur.

- Ça marche me répond-elle toujours accroché à son chéri.

Je les laisse tous deux et monte à l'étage. Je vérifie toutes les pièces et trouve mon homme au bout du couloir, dans notre chambre. Il est assis en bout du lit, la tête dans les mains.

- Mon cœur, ça va?

- Avec toute cette histoire, je viens de repartir 12 ans arrière...ma fille me voit comme un héros alors qu'au final, j'étais comme ces filles...Je te détruisais de jour en jour pour faire bonne impression à mes parents parce-qu' ils n'aimaient pas les gays.

Je viens m'assoir à ses côtés et décolle ses mains, découvrant ses yeux humides.

- Oh chéri, je croyais qu'on avait fait table rase du passé dis-je caressant sa joue.

- Ce qui s'est passé pour Lola, a tout fait ressortir...j'ai revu mes vieux démons...le mal que je t'ai fait, la souffrance que tu as enduré à cause de moi...Et puis l'autre connard de père qui dit que c'est pas méchant...que c'est des conneries d'ado...

- C'est qu'un inconscient qui ne sait pas ce qu'il dit, faut pas que tu fasses attention à lui.

- C'est clair, il sait rien...

- Mon amour, faut pas te mettre dans des états pareils à cause de lui...

- C'est pas à cause de lui, je sais que c'est qu'un con, c'est à cause de moi Alex...parce que j'ai été comme sa fille, pire que sa fille...je lui donne des leçons mais je t'ai poussé à envisager le pire...c'est allé tellement loin que j'aurais pu te perdre pour toujours...si y'avait pas eu Crystal, t'aurais surement sauté...Ça me rend malade de t'avoir fait subir ça et de voir qu'au jour d'aujourd'hui, ce genre de choses arrivent encore...ça me tue...Je me suis pardonné, mais c'est dur de me souvenir de ce dont j'ai été responsable...ma vie aurait été horrible sans toi.

Je viens m'asseoir sur ses genoux en travers et enroule mes bras autour de son cou.

- Tu sais bien qu'il n'y avait pas que ça, je venais d'être agressé par trois petits cons qui m'avaient frappé, je me sentais pas aimé par mes parents, je pensais que personne ne tenait à moi, c'était beaucoup de chose. Mais regarde ou en est maintenant, marié, heureux en couple, et parents d'une ado formidable. Ils ont fait du chemin les deux gamins qu'ont étaient.

- Ouais c'est vrai...

- La vie, y'a des hauts et des bas, on a fait des choses dont on est plus ou moins fier, mais les erreurs ça se réparent et on en sort grandi. Tu en es la preuve formelle. Lola ne peut pas avoir un meilleur modèle que toi pour lui montrer qu'on peut réparer ses erreurs ou en sortir encore plus fort.

- T'as toujours les mots qu'il faut, comment j'ai fait pour avoir l'honneur de partager la vie d'un être aussi adorable que toi...Je t'aime...

- Je t'aime aussi répondais-je déposant un bisou sur ses lèvres.

- Tu es vraiment le mari que tout homme romantique rêverait d'avoir, et sans aucun doute, un excellent père.

- Je crois pas...

- Pourquoi tu dis ça chéri?

- Pendant que notre fille est au plus mal, je joue les obsédé à t'exciter par texto.

- Déjà premièrement t'es pas un obsédé, t'es juste un homme qui a une sexualité épanouie et qui aime jouer avec son chéri et deuxièmement, ni toi, ni moi n'aurions pu deviner ce qu'il se passait pour Lola. Moi aussi je m'en veux de n'avoir rien vu, mais elle le cachait très bien, ce qu'il faut maintenant, c'est qu'on soit plus vigilant. Aucun parent n'est parfait, nous avons eu la chance que ça se sache très vite, beaucoup de parents l'apprennent tard et dans les deux cas ça ne veut pas dire, que nous ou les autres familles qui rencontrent ce genre de problèmes sont de mauvais parents. On va continuer à prendre soin d'elle comme on le fait depuis le début, et bien surveiller à ce qu'elle s'alimente bien.

- Toi aussi tu as toujours les paroles qu'il faut et si j'ai craqué pour toi c'est parce que je savais que tu étais quelqu'un de bon, et je ne veux plus que tu en doute, oui par le passé tu m'as fait souffrir, t'as été idiot, mais tout le monde a le droit à une seconde chance et je suis content de te l'avoir donné parce qu'aujourd'hui, je suis l'homme le plus heureux du monde à tes côtés.

Il me sourit, dépose un bisou dans mon cou et dit.

- On devrait descendre et rejoindre les deux ados en bas.

- Oui, deux seconde, faut que je réponde à un texto de Jonas, il nous invite à diner Vendredi soir, je lui dis juste que c'est Ok. Merde, plus de batterie.

- Hey les gros mots!

- Désolé, tu peux me prêter ton portable?

Il l'attrape sur le lit et me le tend

- Merci.

- Tu devrais songer à changer ton phone, c'est pas normal, qu'il se décharge si rapidement, à deux reprises dans la journée.

Je pianote le SMS a Jo, les yeux rivés sur l'écran et répond d'une voix calme et arborant un sourire.

- Non t'inquiète, il fonctionne très bien, je te faisais marcher à midi, j'avais encore deux barre de batterie.

- Oh le vilain garçon! S'exclame-t-il se levant d'un bond, m'allongeant sur le lit et se penchant au-dessus de moi.

- La tête de frustré que tu as pris en découvrant le dernier sexto, c'était trop drôle...

- Humm toi...dit-il en se mordant la lèvre.

Sa main droite se pose sur ma joue et il l'a fait descendre le long de mon torse, s'arrêtant à la limite de ma ceinture.

- Ça va être ta fête ce soir.

- Avec plaisir, mais d'abord on descend au salon, retrouver les jeunes, on va pouvoir faire connaissance avec Valentin.

Il m'aide à me lever et nous descendons tous deux au niveau inférieur, retrouvant le petit couple d'amoureux lové dans le canapé. Ils sont tellement mignons. On s'installe en face d'eux, dans les fauteuils chocolat et entamons un début de conversation.

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