Chapitre 32 - PDV Thibault - Surprenantes révélations
- Thibault...?!
- Alors comme ça mon petit mari fugue?
Il se rend à la fenêtre à ma gauche, opposé à la salle d'eau et dis faiblement en regardant dehors:
- Ne m'appelle pas comme ça, je le mérite pas...
- Chéri...dis-je en me levant, le rejoignant et entourant mes bras autour de sa taille, collant mon torse a son dos.
- Je suis pas digne de toi...
- Alex...
- Au début, je m'en voulais, mais encore plus maintenant que je me suis souvenu de notre union, ce jour-là j'ai dit oui, je t'ai promis fidélité...c'était pas des paroles en l'air...
- Je le sais très bien.
- La tu dis m'avoir pardonné, mais jusqu'à quand. La plupart des personnes trompé par leur conjoint disent pardonner et au final quelques mois plus tard, c'est le divorce. Je veux pas avoir à subir cette épreuve, c'est aussi pour ça que je voulais partir...si tu me retrouverais pas, tu n'aurais jamais pu annuler notre union...même si je mérite pas ton amour, l'idée de ne plus être ton mari me brise le cœur...
- Mon amour, ça va pas la tête, je veux pas divorcer, ni aujourd'hui, ni demain, ni dans six mois, ni dans 4 ans, je veux rester ton époux toute ma vie. Et puis si tu repars, je te retrouverais encore et encore, t'es mon homme et je t'aime.
- Tu peux pas savoir comme cette erreur stupide me bouffe de l'intérieur...t'avoir fait souffrir me rend malade...je me déteste...je me dégoute...je peux plus me regarder en face...j'aurais dû mourir dans cet accident...dit-il sa voix s'abimant et les larmes ruisselant abondamment sur ses joues.
- Alex je peux pas te laisser dire des conneries pareille dis-je alors que je le lâche pour me placer devant lui, mes mains autour de son visage.
- Excuse-moi mais je m'en veux tellement...
Il s'effondre et je le serre immédiatement dans mes bras, alors qu'il pose sa tête dans mon cou humidifiant ma chemise.
- Quoi que tu fasses, quoi qu'il arrive je t'aimerais toujours.
A ces mots sa peine s'intensifie, le voir souffrir, devient insupportable pour moi.
- Chut, calme toi, mon amour, viens par la, il faut que je te parle.
J'essuie ses larmes et l'entraine vers le lit où on s'installe en bout.
- Aujourd'hui, au magasin, je suis tombé sur le mec avec qui justement tu as passé la nuit.
- Oh non, je suis vraiment navré...dit-il baissant la tête
Je relève son menton et poursuit:
- J'avais l'intention de lui exploser la gueule mais au final, on a beaucoup parlé.
- T'as parlé avec lui? Je suppose que tu voulais savoir les détails de ce que j'avais fait avec lui...
- Non, c'est lui qui a pris les devants avant que je ne l'encastre dans le mur, il s'est rien passé entre vous deux cette nuit-là...rien du tout.
- Je comprends pas...
- Effectivement, il t'a dragué dans cette boite. Tu as bu et dansé avec lui. Il t'a fait des avances mais tu lui répétais sans cesse que t'étais marié et fidèle. A un moment donné, assez tard vers trois heures du matin, t'as voulu rentrer à la maison. Mais tu tenais plus debout et tu parlais d'aller reprendre ta voiture. Lui étant moins éméché, voulait te ramener chez nous mais t'étais incapable de lui donner ton adresse. Alors il t'a conduit chez lui, tu as vomi sur son paillasson, puis il t'a transporté jusqu'à sa chambre pour la nuit. Il ne t'a pas touché et toi non plus.
- Il était nu à mes côtés et moi en caleçon...
- Il t'a déshabillé pour que tu sois plus à l'aise et lui, il dort toujours nu. Y'a jamais rien eu, même pas un bisou. Il m'a expliqué qu'il respectait les couples et qu'il était pas du genre à coucher avec mecs casé ou pire marié...à moins que le couple batte de l'aile. Il m'a dit qu'il était pas près de t'oublier, t'étais dans un état pas possible ce soir-là, on pouvait rien faire de toi. Il aurait bien voulu que tu sois libre ,il te trouvait vraiment à son gout mais il m'a juré qu'il ne t'avait pas touché. Il t'a à peine mis dans le lit que tu t'es endormi comme une souche, ce qui explique que tu te souviennes de rien. Quand il s'est réveillé le lendemain, t'étais déjà parti, il t'aurait rassuré sinon.
- Alors je t'ai fait souffrir pour rien...
- C'est pas grave ça Alex, tu pouvais pas savoir. Et puis toi aussi t'as souffert avec le traitement et le stress du dépistage. Je voulais tout te raconter en rentrant mais t'étais parti...
- Je suis désolé, vraiment désolé...
- Non c'est moi, j'aurais jamais du douter de toi...
- Comment t'aurais pu deviner, si t'étais pas tombé sur ce type, on aurait surement jamais su ce qui s'était réellement passé.
- Oui, mais je veux que tu saches que si tu l'avais fait, je t'avais vraiment pardonné et le résultat de cette tromperie n'aurait jamais été le divorce...
Je prends sa main gauche et sort l'anneau de ma poche de jean.
- Parce-qu'une promesse et une promesse, je t'ai promis pour toujours dis-je en glissant l'alliance a son doigt.
- Dans ma tête c'est comme si je m'étais marié hier dit-il ému
- Ne l'enlève plus promis?
- Je te le promets, je suis désolé. Comment t'as fait pour me trouver?
- Lola m'attendait devant notre porte et m'a dit que t'étais parti, j'ai trouvé ton mot, j'ai essayé de te joindre. Je me suis à moitié assis sur l'ordi et en voyant que tu avais laissé la fenêtre du site de la gare ouvert, elle m'a conseillé de fouiller dans l'historique. La prochaine fois que tu veux fuguer, soit plus malin.
- J'ai pas l'intention de recommencer
- De toute façon, je te retrouverais toujours.
Il me sourit, m'embrasse tendrement et me serre fort dans ses bras alors que je fais de même. On relâche notre étreinte quelques temps plus tard, et il me demande.
- Bon, on fait quoi maintenant on rentre?
- Tu as payé la chambre, autant qu'on reste ici, puis demain, c'est samedi on bosse pas. Tu veux qu'on aille manger dehors? Je commence à avoir un petit creux.
- Pourquoi ne pas se faire livrer dans la chambre?
- Ça me va, ok dis-je en retirant mes chaussures pour traverser le lit et attraper le livre peu épais sur la table de nuit.
Je m'adosse contre la tête de lit et Alex me rejoint, on feuillette les pages ensemble jetant un œil au règlement avant de regarder ce qui nous intéresse, les repas en chambre.
- Tu devrais commander plusieurs plat, on les partagera, en fait, je suis rentré en douce dans ta chambre, j'ai pas vraiment le droit d'être là, c'est une fille de l'accueil qui m'a fait rentrer par derrière après que j'ai insisté. Si tu commandes pour deux personnes, ils vont se poser des questions.
- Ah bah c'est du joli ça, délinquant! Tu te cacheras dans la salle de bain, quand il viendra.
- Bon alors qu'est-ce qu'on choisit, j'ai faim moi!
- Prend ce dont tu as envie, moi ça m'ira.
- Ok alors pour l'entrée, assortiments d'amuse bouches, pour le plat, une bonne assiette de tagliatelles de la mer et pas de dessert...puisque c'est toi que j'ai l'intention de croquer.
- J'approuve, juste peut-être prendre des boissons?
- Evidemment, je m'occupe de ça tout de suite, j'appelle la réception.
- Si c'est le mec qui m'a amené à ma chambre tout à l'heure, il pourrait reconnaître que c'est pas ma voix.
- Le téléphone ça déforme toujours les voix.
Je prends l'appareil mis à disposition et compose le numéro avant de le porter à mon oreille. J'explique à mon interlocuteur ce que je désire et j'informe mon homme après avoir raccroché, qu'on sera servi dans une vingtaine de minutes.
- Alors comme ça, tu t'es souvenu de notre mariage?
- Oui et pas que de ça, la nuit de noce, notre lune de miel au canada, c'était vraiment merveilleux. Je suis tellement heureux de n'avoir rien fait avec ce mec, j'avais vraiment l'impression d'avoir brisé quelque chose entre nous.
- Le seul truc qui aurait été brisé c'est sa gueule, s'il t'avait touché, mais c'est évident que ça me fait énormément plaisir de savoir qu'au final il n'y a rien eu. T'es mon homme rien qu'à moi.
- Je suis vraiment désolé, t'as du avoir peur quand tu as vu que j'étais parti.
- Oui j'ai eu peur, je suis incapable de vivre sans toi. Mais maintenant que tout est derrière nous et définitivement, on y pense plus. Je veux plus jamais entendre parler de cette histoire. Maintenant on va être heureux comme on avait recommencé à l'être mais la ça sera encore plus.
- Je t'aime mon chéri
- Moi aussi je t'aime mon amour répondais-je en lui donnant un petit bisou.
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Quelques minutes après ou nous avons passé tout notre temps à s'embrasser, on cogne à notre porte. Je vais me planquer comme prévu et mon homme réceptionne le repas qui arrive sur une table roulante. On met une chaise de chaque côté, en face à face et on partage les préparations commandées.
- Humm, eh bien c'était délicieux
- J'aurais pas dit mieux. Me répond-t-il s'essuyant avec une serviette.
- Si la literie est aussi confortable que la cuisine est bonne, cet hôtel sera une perfection.
- La meilleure façon de savoir c'est de tester dit-il déjà debout me tendant la main.
- Tu vas pas le regretter répondais-je en me levant à mon tour, avant de le soulever du sol, alors que ses jambes s'enroulent automatiquement autour de ma taille.
Je le pose délicatement sur le lit et m'assoit sur ses hanches. Je déboutonne ma chemise et l'enlève alors que les mains de mon homme parcourent déjà mon torse. Je les saisi et les relève au-dessus de sa tête avant de les attacher ensemble avec le tissu que je portais auparavant, puis ensuite au barreau du lit.
- C'est pour éviter que tu ais dans l'idée de partir, et puis j'ai envie de m'occuper de toi, rien que de ton plaisir.
- Je sens que pas te toucher va me rendre dingue.
- Je veux te rendre dingue comme jamais...
Le prochain chapitre sera uniquement une scène érotique donc ceux qui ne veulent pas la lire, il suffira de lire le chapitre d'encore après :)
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