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Chapitre 3 - PDV Thibault - Un petit dîné amoureux dans une ambiance taquine

Jeudi 19 Mars 2015

A prés une nuit ou je me suis réveillé a plusieurs reprises vérifiant à chaque fois qu'Alex allait bien, je dois me lever même si je dormirais bien une heure de plus. C'est à l' instant où je me dis ça, que je sens les doigts intact de mon chéri se glisser sous mon t-shirt et ses lèvres se déposer sur mon ventre.

- Bonjour mon amour murmurais-je

Il remonte à hauteur de mon visage et m'embrasse tendrement.

- Bonjour chéri souffle-t-il en continuant l'ascension de sa main sur mon torse tout en dévorant mon cou de baiser.

-Humm.... Mon cœur, il faut que je me lève, je dois aller bosser.

- Tu peux arriver en retard, tu diras que tu t'occupais de ton petit mari..

- J'aimerais bien mais c'est pas possible, ma collègue et en vacances et je suis chargé de l'ouverture du magasin.

- Ton patron n'est pas là?

- Non il est très rarement au magasin, il vient à chaque fin de mois c'est tout. Et puis je lui ai dit que je reviendrais une fois que tu serais sorti de l'hôpital et même Stéphanie ( la collègue) a accepté de décalé ces congés pour moi, tu comprends je peux pas abuser.

- Oui bien sûr que je comprends dit-il en me laissant me lever.

Il s'étend au milieu du lit, les cheveux en bataille et ses habituels petits yeux du matin sortant tout juste du sommeil. Et le voir me déshabiller du regard tout en se mordant la lèvre me déstabilise, il le remarque, me fait un clin d'œil et ajoute.

- T'es sur que t'as pas le temps même pour un petit câlin vite fait...

- Si je fais un câlin, c'est jamais vite fait mon amour, j'aime prendre le temps et si je viens dans le lit, je sais que j'y passerais la matinée.

- Ça me déplairait pas mais je vais être raisonnable. Allez va déjeuner, tu vas finir par te mettre en retard.

Je lui souris et me rend à la cuisine. Je me sers un verre de jus de fruits et grignote quelques biscuit avec mon, habituel verre de lait. J'y peux rien je ne me fait pas au café. Une fois mon estomac bien rempli, je retourne à la chambre. Alex est toujours emmitouflé sous la couette. Il me regarde amoureusement alors que j'attrape dans notre commode, une de mes tenues de travail. Chemise blanche que j'accompagne avec un pantalon et des chaussures noires légèrement pointues de même teinte.

- Je vais à la douche et j'y vais après. Je viendrais te dire au revoir.

- J'espère bien!

Je me rends à la salle de bain et laisse l'eau chaude couler sur ma peau avant de me savonner et de me rincer. Puis je me sèche et m'habille. Je vais chercher ma veste, l'enfile et attrape mes clés de voiture sur le meuble à l'entrée avant d'aller embrasser mon chéri.

- Tu es vraiment canon, mon Thibault.

- Merci mon amour dis-je en me penchant sur lui pour lui donner un baiser.

- Je suis fou de te laisser sortir comme ça, tu vas ameuter tous le quartier...

- Je m'en fou des autres, seul ton regard sur moi m'intéresse.  Je t'aime

- Je t'aime aussi, passe une bonne journée mon cœur.

- De même et je t'appellerais a ma pause déjeuner rajoutais-je couvrant ses lèvres d'un dernier bisou

- T'as intérêt me lance-t-il alors que je quitte la chambre.

Je quitte l'appartement, monte dans ma 106 et prend la direction de mon boulot. La circulation est dense et les piétons commencent à s'agglutiner. Il est près de huit heure la ville s'éveille tranquillement. Après 15 minutes de trajet, je me gare enfin devant le magasin de sport. Une fois sorti de mon véhicule, j'ouvre la grosse grille métallique puis ouvre ensuite la serrure de la porte vitrée avant d'actionner la poignée transversale pour enfin me trouver dans la boutique. Je referme une fois à l'intérieur, avant d'ouvrir aux nouveaux clients. Je dois installer les nouveaux équipements reçu. Principalement des combinaisons de cycliste casques et gourdes. On est qu'au début du mois de mars mais le printemps se fait déjà ressentir. Les températures sont de plus en plus douces et les sportifs commencent donc à en profiter.

8h00, J'ouvre les lieux, attendant de possibles clients tout en rangeant les rayons. La pluparts des gens ne remettent pas en place les choses qu'il regarde, alors chaque jour, il faut ranger. Malgré que je sois concentré sur mes diverses tâches, je ne cesse de penser à Alex. J'ai beau me dire que tout va bien et qu'il commence à retrouver ses souvenirs, je ne peux m'empêcher de m'inquiéter.

Cependant dans la matinée, après quelque client, une visite vient me rassurer.

- Bonjour belle-maman

- Bonjour Thibault, comment ça va?

- Ça va mais je suis un peu angoissé d'avoir laissé seul Alex.

- Je comprends mais t'en fais pas, je viens de passer le voir et il va très bien. Il m'a dit qu'il commençait à se souvenir.

- Oui, c'est un petit pas mais tout va lui revenir, comme je lui ai dit il faut être patient.

- C'est ce que je pense aussi. Dis-moi je passais te voir parce que je cherche un ensemble de sport pour Timéo.

- Oui bien sûr je vais te trouver ça.

Elle me suit au rayon textile et on s'arrête à hauteur des vêtements.

- Du 6 ans?

- Oui c'est ça.

- Bon alors, j'ai trois modèles pour cette taille. Tu as cet ensemble jogging- sweat gris, celui-ci plus style survêt, moins chaud avec veste zippée et enfin le dernier, c'est pareil survêt mais c'est une marque populaire de bonne qualité.

- Je vais te prendre ce dernier alors, en espérant qu'il lui fasse l'année.

- Ça marche dis-je alors qu'on se dirige vers la caisse.

- Je range les achats dans un sac après les avoir scanné et rajoute une paire de basket pour compléter la tenue, cadeau de Bobo dis-je a sa maman.

- Tu es vraiment le gendre idéal.

- Et toi la belle-mère la plus charmante qui doit exister sur terre.

- Bon, c'est pas que je n'aime pas les compliments mais je dois aller chercher Tim à l'école.

- Bonne journée Ellen

- Toi aussi dit-elle en ressortant du magasin.

Je verrouille la porte derrière elle. C'est l'heure de ma pause repas, je pars donc m'installer dans une arrière salle prévue à cet effet. Il y'a une table des chaises, une cafetière et une télé.

Depuis quelques temps, le patron a décidé de raccourcir le temps du déjeuner. J'ai donc une heure pour manger ce qui est trop court pour que je puisse retrouver mon chéri. Je déguste vite fait ma salade de pâtes au saumon et m'empresse d'appeler mon homme.

- Alors  beau blond comment s'est passé ta matinée?

- Ça va, c'était calme, j'ai vu ta maman mais tu dois le savoir.

- Oui elle est venue me faire un petit coucou.

- Et toi ça va mon amour?

- Oui mon cœur, t'as pas à t'en faire.

- T'as pas eu des maux de tête, des vertiges, la vue trouble...

- Et stop, je vais très bien, j'ai pris un petit déj copieux, j'ai été à la douche après j'ai lancé une machine parce que j'ai vu qu'il y avait du linge dans le bac, d'ailleurs au passage très sexy ton caleçon léopard.

- Un petit cadeau que tu m'as offert.

- Je devais certainement vouloir que tu sois ma panthère.

- Surement, la nuit qui a suivi a été très torride.

- Content de t'avoir laissé de bons souvenirs. Rien que de t'imaginer dedans ça me rend dingue...vivement que tu rentres, j'ai follement envie de toi...

-...Alex faut pas me dire des trucs comme ça

-  Quoi j'ai pas le droit d'avoir envie de mon homme?

- Bien sûr que si...Mais tu vas finir par me troubler plus que je ne le suis déjà.

- Oh...je vois, je vais te laisser alors. A très bientôt

- A ce soir mon chéri, je t'aime.

- Je t'aime aussi bisou

Il raccroche et je reprends mes esprits en allant jeter l'emballage de mon repas puis je me prépare un chocolat chaud avec la cafetière multifonction. Après ça je joue un temps à un jeu sur mon portable avant de repartir dans la partie magasin pour commencer l'après-midi. C'est  un peu moins calme que ce matin. Les clients s'enchaînent les uns après les autres. Les ventes d'équipements sportifs aussi. La plupart c'est des parents d'ado qui veulent acheter des trottinettes freestyle, c'est la mode du moment. Vers 16h deux heures avant que je ne termine ma journée, une jeune femme entre dans la boutique. Elle me dit qu'elle vient chercher un colis, depuis quelques temps on fait aussi point relais. Je cherche le nom qu'elle m'indique sur la liste et retrouve la référence avant d'aller le récupérer. Je le lui donne et elle me fait une signature pour montrer qu'il a bien été reçu. En reposant le stylo elle commence à me caresser la main. Je la retire aussitôt.

- Excusez- moi, je ne voulais pas vous brusquer, mais je vous trouve vraiment beau. Ça vous dit  d'aller boire un verre avec moi, ça n'engage à rien.

- C'est flatteur mais je suis marié dis-je alors qu'au même moment mon homme débarque dans la boutique à mon grand étonnement.

Il vient s'accouder au comptoir derrière lequel je me trouve, se positionnant juste à côté de ma cliente. Je suis sûr qu'il a entendu qu'elle me draguait. Il joue avec un bâton de sucette entre ses dents. Elle ne fait même pas attention à lui et continue de me parler sous les yeux amusé d'Alex.

- Moi aussi, je suis marié, mais rassurez-vous, votre femme en saura rien. C'est juste une petite aventure sans lendemain. J'aime mon mari mais je m'autorise de temps en temps des petits plaisir.

- C'est bien pour vous mais je ne suis pas intéressé et je suis certain que vous trouverez un autre homme qui sera ravi d'être votre amant.

- Dommage, vous étiez de loin le mec le plus sexy que j'aurais pu avoir mais vraiment vous ne savez pas ce que vous ratez...

Voyant que je commence à être légèrement agacé par l'acharnement de cette fille, mon chéri prend la parole.

- Excusez-moi mais je crois que vous commencez à agacer le vendeur.

- Je vous ai pas demandé votre avis de quoi vous vous mêlez? Oh mon dieu mais c'est le défilé des beaux mecs aujourd'hui!!! dit-elle en reluquant mon chéri de la tête au pied.

Je rigole et dit;

- Je crains que lui non plus n'accepte pas votre proposition.

- Qu'est-ce que vous en savez, il est peut-être plus ouvert que vous.

- Oh juste une petite intuition...

- Un verre avec moi et plus si affinité, ça vous tente? dit-elle à mon chéri.

- Non merci, vous êtes très charmante, mais je préfère la gente masculine et j'ai des vue sur le vendeur voyez-vous.

- Génial, et vous je suis sûr que vous le saviez que je draguais un gay et vous m'avez laissé me ridiculiser? demande-t-elle en me regardant

- Juste un petit peu répondais-je

- Et bien, je doute que vous ayez plus de chance avec lui que moi bon courage ajoute-elle a l'intention d'Alex.

- Juste pour info, le beau vendeur, c'est mon mari.

- Vous et lui...? Super maintenant je me sens complétement cruche, je ne sais plus ou me mettre. Je suis désolé

- Oh c'est pas grave, c'était plutôt comique et puis se faire draguer, c'est toujours agréable dis-je.

- Merci pour le colis et bonne journée.

- A vous aussi lançais-je alors qu'elle quitte la boutique.  - Je comprendrais jamais les personne qui dise aimer leur femme ou leur mari et qui vont voir ailleurs ça me dépasse...

- Peut-être que son mec est l'homme idéal partout sauf dans la chambre.

- Ouais mais ça me dépasse quand même, y'a toujours des solutions mais bon c'est sa vie. - Alors comme ça, on a des vues sur le vendeur?

- Oui j'avais quelques courses à faire dans le secteur alors je me suis dit que j'allais passer voir mon cher et tendre.

- Je suis content de te voir, j'étais pas serein quand je t'ai laissé ce matin.

- Je sais mais tout va bien, je suis en pleine forme même si j'ai pas encore toute ma tête et puis je suis extrêmement prudent quand je sors bien plus qu'avant. Tu finis bien à 18h?

- Ouais c'est ça plus qu'une heure et demie et je suis à toi.

- Génial... dit-il en posant un regard sur moi qui veut tout dire.

- Alex a quoi tu penses?

- Je vais pas te répondre, tu m'as dit de ne pas te dire des choses comme ça répond-t-il en s'amusant toujours avec son bâton de sucette.

- Dis quand même je veux savoir...

- J'hésite entre fermer ton magasin quelques minutes et t'emmener dans une des cabines d'essayage ... ou attendre ce soir à la maison pour te sauter dessus...mais je vais être raisonnable et attendre surtout que j'ai encore des achats à faire.

- Mais dis-moi tu es très coquin aujourd'hui...

- C'est surement le coup que j'ai pris sur la tête et le fait que j'ai du m'abstenir ses derniers jours. Pourquoi avant j'étais pas comme ça?

- Si mais c'est toujours agréablement troublant. Crois-moi, ce soir, ton fauve sera la...dis-je en retirant son bâton pour l'embrasser avec gourmandise avant de lui mordiller la lèvre.

 - Hummm, je vais y aller sinon les choses vont déraper.

- Carrément dis-je en lui donnant un tendre bisou.

- Ça me rappelle quand on était ados et qu'on s'amusait à s'allumer avant noël, tu voulais que je craque et que je t'avoue ton cadeau

- Oui je m'en rappelle très bien...

- On pourrait recommencer...y'a rien de spécial a gagné, mais c'est juste pour... jouer.

- L'idée me plait beaucoup.

- Tu craqueras le premier mon amour...dit-il en s'éloignant vers la sortie

- C'est ce qu'on verra chéri.

Je passe la fin de la journée à regarder ma montre toutes les trente seconde pendant les cours instant ou je n'ai pas de clients à conseiller ou encaisser. Je sors et ferme vers 18h15 puis je me glisse vite dans ma voiture. Je suis prudent sur la route. L'accident d'Alex m'a fait réfléchir sur la sécurité en tant que piéton et conducteur. J'arrive devant notre immeuble un quart d'heure plus tard. Je franchis deux par deux les marches qui mènent au premier étage avant d'ouvrir la porte de notre appart et de m'exclamer:

- Mon cœur c'est moi je suis rentré.

Il arrive aussitôt et m'embrasse tendrement.

- Bonsoir mon amour ça a été ton après-midi?

- Bien et toi?

- Tu m'as manqué évidemment, mais ça va, j'avais pas mal de truc à faire donc, j'ai pas eu le temps de m'ennuyer.

Je jette un coup d'œil par inadvertance derrière son épaule et aperçois la table de la cuisine dressé dans le salon.

- Oh tu nous as préparé un petit dîner en amoureux. En plus avec ton atèle a la main gauche, t'es un amour.

- Je t'avais dit qu'on fêterait nos six mois de mariage, bon ça a quelques jours de retard mais on s'en moque.

- Je suis entièrement de ton avis. Je vais aller me faire beau alors.

- Tu l'es déjà.

- Merci dis-je en lui donnant un petit baiser. Je reviens vite.

- Prends tout ton temps, y'a pas de souci mon chéri.

Je reviens vers lui après une bonne douche et un changement vestimentaire. J'ai troqué ma tenue de boulot pour une chemise en soie bordeaux et un pantalon noir, simple mais élégant. Il est en train de dresser sur un plat, les amuses bouches de l'entrée. J'attrape une tomate cerise garni de fromage frais et la porte à ma bouche.

- Tu peux pas attendre grand gourmand!

- Non répondais-je en posant mes mains sur sa taille tout en collant mon torse contre son dos alors que mes lèvres caressent et embrassent sa nuque.

Je le sens frissonner à mon contact ce qui me fait sourire.

- C'est bon au moins? me demande-t-il

- Délicieux...comme toi soufflais-je près de son oreille.

- Bon, si tu veux bien je vais te servir notre boisson apéritive.

- Pourquoi, tu es déjà troublé?

- Non, il m'en faut bien plus que des bisous dans le cou pour craquer et les cocktails que j'ai préparés doivent se boire frais.

- D'accord chef répondais-je m'écartant de lui pour qu'il puisse aller récupérer nos flûtes dans le frigo.

Il les dépose sur la table et me tire une chaise pour que je m'y asseye.

- Quel gentleman, merci mon amour.

- Mais de rien répond-il en s'installant en face de moi.

Durant quelques minutes, on ne fait que se sourire et se regarder, puis je finis par briser le silence.

- Et bien à nos six mois et à mon époux qui me comble de bonheur. Dis-je en levant ma coupe

- A notre mariage, a notre amour et à  toi qui fais de chaque jour de ma vie, un paradis dit-il en joignant son verre au mien les faisant tinter.

Je porte mon verre à mes lèvres et avale une gorgée, il fait de même me fixant de son regard charmeur.

- Alors tu aimes?

- Hum, y'a du champagne et un autre ingrédient mais je sais pas ce que c'est.

- Ah ça c'est un secret.

- Et le fruit au fond c'est un litchi?

- Tout à fait.

- Ça me rappelle un bon souvenir, très, très bon...

- Raconte-moi tout.

- Après la demande en mariage que je t'ai faite, on est rentré à l'hôtel, et tu as été quelque peu coquin, t'as eu envie de jouer, alors t'as commandé des fruits, tu m'as bandé les yeux, mis en caleçon et tu me les as fait deviner. Dès que j'en trouvais un, j'avais le droit à un bisou à l'endroit que tu choisissais et le litchi faisait partie des gourmandises à découvrir.

- Ça devait être chaud bouillant...

- Ça l'était...ba alors mon chéri, on rougit?

- Mais non c'est l'effet de l'alcool. répond-il en se levant pour attraper les petites boules rouges semblable à celle que j'ai piqué tout à l'heure.

- Mais bien sur dis-je en dégustant une mini-tomate tout en lui faisant un clin d'œil.

Une fois l'entrée terminé, il me demande de patienter quelques minutes. Mais je ne peux m'empêcher de le suivre à la cuisine. J'observe ce qu'il fait en tentant de temps  à autre de le perturber et d'essayer de le faire craquer  pour qu'il me saute dessus avant que ce ne soit moi qui le fasse, il est tellement sexy...Mais je veux tenir au maximum j'aime ces petits jeu de séduction. Ces préparations finies, je le précède pour retourner à table et il me suit avec les assiettes fumantes.

- Noix de Saint-Jacques, sauce miel et safran accompagné de riz annonce-t-il

- Ça a l'air très bon.

- J'espère, bon appétit mon chéri.

- A toi aussi, répondais-je. Hum c'est excellent...Excellent et épicé...

- Les épices ont des vertus aphrodisiaque ajoute-t-il d'une voix suave.

- Je ne savais pas que le safran en faisait partie

- Et bien si.

- On verra bien si ça fait effet sur nous.

- C'est le but...

Il se lève légèrement de sa chaise et se penche au-dessus des plats pour m'embrasser. Sans faire exprès, avec son bras il fait basculer mon verre et le contenu se retrouve sur ma chemise.

- Oh mince quel tâche je suis, Je suis navré chéri. Viens je vais te nettoyer dit-il en m'entraînant a la cuisine ou il attrape un torchon, qu'il humidifie pour frotter mon vêtement.

- Laisse tomber mon cœur, on s'en fiche, je vais l'enlever et on l'a lavera plus tard rétorquais-je en défaisant un par un les boutons du tissu qui me recouvre avant de l'enlever.

Mon homme me dévore des yeux, j'ai bien l'impression que les épices font effet et je m'amuse de la situation. Je me colle à lui alors qu'il est contre l'évier et me glisse dans son cou aspirant sa peau laissant une jolie marque rouge avant de lui susurrer:

- Alors beau-goss toujours pas troublé?

- Légèrement j'avoue mais je vais pas craquer si facilement. Allez on retourne au salon.

On repart s'installer et on termine nos assiettes non sans s'attiser du regard. Je sais pas si c'est ce qu'il a mis dans le plat mais je commence à avoir chaud, très chaud...mon bas-ventre s'enflamme de plus en plus.

- Bon et bien, on va passer au dessert, je reviens vite.

- Je t'attends patiemment mon cœur

Il revient même pas deux minutes après et je reste bouche bée. Non pas sur les deux petites assiettes contenant un gâteau, mais sur lui. Il est torse nu. Un tablier plié, est attaché autour de sa taille et mon nœud papillon caramel entoure son  cou. Il pose les muffins sur la table et je ne peux m'empêcher de demander:

- Tu portes quelque chose dessous?

- Vicieux, telle est la question répond-il en relevant les sourcils et en s'asseyant. - Moi aussi je peux te troubler mon amour.

- Oui même beaucoup, c'est pour ça que je vais rapporter mon attention sur ce délicieux gâteau que tu m'a amoureusement préparé.

- Si tu devines l'ingrédient mystère, j'enlève le tablier...

Joueur, je prends une bouchée de mon gâteau mais à part le chocolat et un arrière-gout de citron je ne sens rien.

- Allez dis-moi...

- Non réfléchis...

- Si tu me dis pas...je fais ça dis-je en glissant mon pied sur sa jambe, remontant sur sa cuisse m'apercevant au passage qu'il porte un caleçon.

Il soupire de plaisir et se recule rapidement, apparemment lui aussi est bien excité.

- Allez dis-moi sinon je recommence. Dis-je avant de reprendre une autre bouchée

- Ça va booster ton envie de moi...

- T'as pas mis un truc illégal dedans, de l'herbe ou tu truc comme ça?

- Ça va pas! Pas du tout...

- Alors c'est une sorte de plante bizarre qui agit comme une drogue, oui c'est ça tu me drogues pour mieux abuser de moi après...

Il rit et me répond

- Mais non idiot, c'est juste du gingembre

- Ouais et bien ton gingembre et ton corps de rêve devant moi ça commence à me rendre fou de désir.

- Moi aussi...

!! Attention courte scène a caractère érotique!!

Je le regarde, il me regarde, on se regarde et au même moment on se lève pour se jeter l'un sur l'autre, s'embrassant à perdre haleine. On quitte le salon se dirigeant dans le couloir. Je le plaque contre celui-ci, l'embrasse passionnément et décroche son tablier que je laisse tomber par terre. Il me pousse à son tour sur le mur d'en face, relève mes bras au-dessus de ma tête et s'attaque à mon cou, mordillant, aspirant, m'arrachant de nombreux soupirs. Je le repousse contre la cloison de l'autre côté avant de le soulever du sol et de l'emmener dans notre chambre. Je le dépose délicatement sur le lit et m'empresse de retirer mes vêtements alors qu'il fait de même. Je m'allonge sur lui frottant au passage mon intimé contre la sienne. Il gémit dans un petit soupir très sexy alors que je me mords la lèvre au même instant.

- Je vais pas tenir longtemps souffle-t-il contre mes lèvres.

- Moi non plus chéri...

- Montre-moi le fauve en toi...je te veux...maintenant...

Je lui souris et l'embrasse tendrement tout en caressant son antre, l'habituant tout d'abord à la présence de mes doigts en lui, mais rapidement il réclame qu'on ne fasse qu'un. Il enroule ses jambes autour de ma taille et je m'enlise en lui, laissant échapper un cri de plaisir. On se laisse emporter par le désir qui brûle en nous et j'accélère peu à peu mes coups de bassin, me retirant parfois légèrement pour revenir un peu plus sauvagement. J'heurte son point sensible à plusieurs reprises, provocant dès son rauque et profond, si sensuel. Il se contracte autour de moi pour en avoir encore plus, se délectant de mes gémissements. Fusionner avec lui est un délice. Je cogne à nouveau cet endroit si chatouilleux et il hurle littéralement, secoué de spasme durant quelques secondes alors que je continue de pousser en lui. Mes muscles se contracte à leur tour, je convulse, tremblant de tout mon être, je lâche à l'ultime instant décisif, dans un soupir rugissant, au creux de son oreille:

- Oh Alex, je t'aime...

Il dépose ses lèvres dans ma nuque et me souffle à son tour.

- Je t'aime... j'adore quand tu me fais l'amour mon petit mari.


Je souris contre son épaule et blotti ma tête dans son cou. Épuisé, on s'endort rapidement enlacé l'un contre l'autre.

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