Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 28 - Beaucoup de rigolade et quelques larmes.

Désolé pour le temps que ce chapitre a mis a venir, il a été assez compliqué a écrire, j'ai quelque peu bloqué mais toutefois je l'ai termné. Je m'excuse s'il y a des fautes et vous souhaite une bonne lecture. ( la bande annonce vidéo a été modifié)

Samedi 30 mai 2015

 Après une longue semaine de boulot, le weekend a fini par pointer le bout de son nez. Et nous avons bien profité de notre première grasse matinée. On est samedi il est 10h30 et on se lave les dents après avoir petit déjeuner. Nous allons retrouver Lola à 14h, finalement, on s'est débrouillé pour qu'elle sorte. Habituellement le samedi, elle voit un psychologue qui n'est autre que le père de Crystal, il m'a appris ça quand je lui ai parlé d'elle et de l'accident en séance. Il est allé voir la directrice du foyer et lui a expliqué à quel point ça pourrait lui faire du bien de passer du temps avec nous, de voir qu'on ne lui en voulait pas et lui a dit aussi que ça l'aiderait à faire sortir ce sentiment de culpabilité qui la rongeait. La directrice a pris en compte l'avis du médecin et lui a autorisé sa sortie après avoir eu un entretien avec nous.

Quand la petite l'a su, elle en était ravie. Elle est venue me voir tous les jours de la semaine au magasin et j'en ai appris plus sur elle.

 A part la danse, comme beaucoup de fillette de son âge, elle adorerait pouvoir de temps en temps faire du shopping, aller au cinéma, manger au fast food et plus que tout avoir des parents. Elle a rencontré sa future famille et elle m'a dit qu'ils avaient l'air très gentils, mais qu'ils devaient d'abord faire connaissance.

 ****************************

Avec mon homme, on est en train de préparer l'après-midi, on va d'abord l'emmener sur la grande roue, pour qu'elle voie la ville de haut, puis nous irons à la plage pour respirer l'air marin mais vu qu'il est pas encore, trop la saison pour se baigner, on a pensé l'emmener à la piscine. On prépare donc, les sacs avec maillot de bain et serviettes. Comme ça s'est décidé à la dernière minute et qu'on a pas pu la prévenir, Thibault lui a choisi un maillot dans son magasin, vert, je me suis souvenu que c'était sa couleur préférée. La même que mon chéri.

 Les affaires prêtes, on part se laver et s'habiller. Fin prêt, on prend le sac et on quitte l'appart pour regagner la voiture. Nous sommes invités chez mes parents à midi. On aurait bien pris avec nous mon adorable petit frère mais il est invité à passer l'après-midi chez un de ses copains. Un petit quart d'heure plus tard, on se gare contre le trottoir juste devant la maison aux volets anis.

 On sort du véhicule et un petit blond jouant dans le jardin, sous le regard attentif de son père à la fenêtre, nous court dans les bras. Je l'attrape m'accroupissant quand il arrive à ma hauteur et le soulève en l'air. Il rigole alors que je tourne sur moi-même, lui faisant faire un tour complet dans les airs avant de le poser au sol.

 - Et bien tu m'as l'air très en forme dis-je à mon petit frère qui salue mon chéri

 Ils ont inventé un petit code pour se dire bonjour, un peu comme les jeunes de nos jours qui se "Check" pour se saluer.  Ils ont réussi à construire une belle relation tous les deux et j'en suis très heureux.

 - J'ai trop la pêche! me répond-il souriant

 - Ton frère est une vrai pile électrique me lance mon père.

 - Comme toujours,  une tornade. Renchérit Thibault.

 On rentre avec le petit à l'intérieur puis nous saluons mon père et ma mère, qui en cuisine, finit de mettre la table. On s'installe tous les cinq autour de la table ronde et ma maman demande aussitôt alors qu'elle sert tout le monde en salade.

 - Alors ce petit weekend en amoureux?

 - C'était vraiment très bien, on a fait halte dans une belle maison d'hôtes et on a été accueillis par un couple très charmant. Vous devriez vous faire un petit weekend vous aussi, on garderait Timéo. 

 - Oui pourquoi pas, on est jamais vraiment partis rien que tous les deux, qu'est-ce que tu en pense ma chérie? Et toi mon Titi, ça te plairais de passer tout un weekend avec Alex et Thibault?

 - Oh oui!!! S'exclame-t-il joyeux

 - Et bien, on se calera une date et puis on vous avertira alors répond ma mère

 - Trop cool!

 - Doucement loulou, ça veut pas dire que tu vas pouvoir faire le filou avec ton frère avertit-elle

 - Il est toujours sage comme une image, maman, ne t'en fais pas.

 -  C'est plutôt toi qui es trop gentil avec lui, je sais très bien que quand il te réclame des bonbons ou des glaces, tu lui cède ou que quand il fait une bêtise, tu l'excuse comme la fois ou le ballon avec lequel il jouait à casser la vitre de la fenêtre de ton salon. En plus je vous ai toujours dit à tous les deux...

 - Qu'on joue pas au ballon dans une maison...Mais il pleuvait ce jour-là. Dis-je

 - Et puis la balle, c'était un tout nouveau cadeau de Bobo, je voulais l'essayer. Renchérit mon petit frère

 - Ahlala mes petit gars ont toujours le chic pour trouver réponse à tout.

 - Nananère...chantonne Timmy

 - Et oui maman, la solidarité fraternel, c'est une arme redoutable.

 Le reste du repas se passe dans la bonne humeur, alors qu'on déguste du poulet rôti accompagné de frites et pour le dessert, une bonne tarte à la fraise faites maison. Un régal, tellement que j'en reprends, comme mon petit frère. On est tous les deux, de grands gourmands.

 On reste auprès de notre famille, jusqu'à 13h30, puis nous repartons, direction le foyer pour rejoindre Lola qui nous attend là-bas pour 14h00.

 ***********************************************

Comme c'était prévu, on la récupère devant le foyer. Elle a le sourire, ça me fait vraiment chaud au cœur de lui offrir un peu de bonheur. On monte dans la voiture direction, la grande roue. Elle se situe sur une grande place de la ville et ni Thibault, ni moi, n'avons eu l'occasion de faire un tour dessus, alors ça sera une première pour nous aussi. Mais la première chose à faire, c'est trouver une place pas très loin du manège et ça c'est quelque peu galère. Toutefois nous arrivons après avoir tourné un petit moment autour de la place, à nous garer.

 Une fois devant l'attraction, on fait un peu la queue puis venu notre tour on paye trois entrées. Une nacelle rouge arrive à notre hauteur, à vitesse très réduite et nous montons dedans. L'ascension commence, et nous montons peu à peu, on découvre au fur et à mesure la ville de haut, dont le port qui occupe une bonne partie du panorama. Lola a les yeux émerveillés et ça fait chaud au cœur de la voir comme ça. Thibault propose qu'on fasse des photos souvenirs tous les trois et sur l'une d'entre elles, on s'amuse à faire des grimaces. Le cliché pris, on rigole de bon cœur en découvrant nos têtes.  Puis nous nous reconcentrons à nouveau sur ce qui nous entourent. Enfin surtout Thib et Lola, moi le vide, j'aime pas trop ça, alors je suis mieux assis. Pour mon grand bonheur, on repose les pieds au sol. La plage n'étant pas très loin, on s'y rend à pied et après dix petites minutes de marche, on emprunte le petit chemin, menant au sable fin. La température n'est pas très chaude mais il y' a quand même des personnes qui se relaxent sur des serviettes et deux trois courageux a l'eau.

 - Je peux aller tremper mes pieds? demande la jeune adolescente

 - Mais bien sûr, fais tout ce dont tu as envie lui répondais-je.

 Elle sourit, s'assoit dans le sable pour se déchausser et cours jusque au bord de l'eau. Ses longs cheveux châtain, tirant vers le brun virevolte au gré du vent qui souffle légèrement. Elle retrousse quelques peu sa robe corail, alors qu'elle s'approche rapidement des vagues. On l'entend peu après dire " oh c'est froid" ce qui nous fait sourire alors qu'elle nous interpelle:

 - Vous venez?

 Thib pose le sac avec nos affaires pas très loin du bord et on se sépare de nos chaussures et chaussettes avant de la rejoindre. Timidement, on laisse la mer mouiller nos orteils.

 - Elle est sacrément fraîche quand même dit mon chéri

 - C'est parce qu'il faut t'habituer, moi maintenant ça va dit Lola trempé presque jusqu'aux genoux

 - Il a toujours été frileux expliquais-je alors que j'avance aux côté de la fillette.

 - Peut-être que si on l'aidait un peu, ça irait mieux me lance-elle en souriant.

 - Alex, tu fais ça gare à toi...

Je me penche près de l'oreille de l'adolescente et lui murmure quelque. Une fois mon message terminé, elle acquiesce et comme prévue on fait le décompte dans trop tête jusqu'à trois et on saisit chacun un bras de mon mari pour le tirer à l'eau. Il sautille aussitôt sur place répétant, " c'est froid, c'est froid, c'est froid" pendant qu'on se moque gentiment de lui.

 - Et ça vous fais rire...soupire-t-il alors ses lèvres s'étendent sur son visage en un sourire

 - Oui, c'est très drôle dit la jeune fille.

Mon homme remonte son pantacourt et sans prévenir soulève Lola en l'attrapant par la taille et il s'avance dans l'eau avec elle.

 - Et si moi je te lâche dit-il quelques pas plus loin, alors qu'il se penche avec elle sur la surface mouvante.

 Elle s'agrippe à son cou et lui dit:

 - Non, non me lâche pas, ma robe va être trempée, s'il te plait...

 - Oh alors c'est Alex que je dois mettre à l'eau? rétorque-t-il alors qu'il me regarde

 - Oui voilà, lui tu peux mais pas moi...

Entendant leur conversation, je me dépêche de sortir et attrape une serviette pour me sécher les chevilles. Ils ressortent à leur tour et il la pose à terre après lui avoir sorti un drap de bain du sac pour éviter qu'elle ait les pieds plein de sable.

 - T'as de la chance mon amour, je suis gentil, je te mettrais pas dans l'eau salé.

 - Merci de ta clémence chéri.

 On se rechausse, on range nos affaires et on reprend le chemin en sens inverse pour regagner la voiture.

 - Alors Lola que dirais-tu d'aller à la piscine vu que la mer est bien trop glacé? dit Thib

 - Ça me plairait bien mais j'ai pas pris mon maillot

 - Ah bon pourtant il me semblerait bien que celui qui se trouve dans le sac rouge à tes côtés, t'appartiennes.

 Elle nous regarde quelques secondes ne comprenant pas, alors qu'on la regarde nous aussi, tourné de façon à la voir sur la banquette arrière.

 - Ouvre-le lui dis-je

 Elle attrape le paquet et l'ouvre en sortant un haut de maillot et un bas style minishort, tous deux de couleur verte.

 - C'est...c'est pour moi?

 - Et bien, je doute qu'Alex et moi, on rentre dedans...Comme on a eu cette idée de piscine un peu tard et qu'on pouvait pas te prévenir, et bien on t'a trouvé ce qu'il fallait.

 Voyant qu'elle ne répond pas, on commence tout deux à s'inquiéter surtout quand elle s'essuie les yeux d'un revers de main.

 - Hey, qu'est-ce qui se passe?

 - C'est juste que c'est la première fois qu'on m'offre un cadeau en dehors des gens du foyer...

 - Il te plait?

 - Oui, je le trouve très joli...Merci beaucoup...je ne sais que dire d'autre, c'est tellement gentil...

 - De rien, ça nous fait plaisir de te l'offrir. J'espère qu'il sera à ta taille. répond Thibault

 - Il est parfait.

 - Bon et bien, si tout est au top, on peut y aller affirme mon chéri alors qu'il démarre.

 On s'éloigne peu à peu du centre de la ville dans une circulation dense puis on sort des rues marchandes moins il y a d'automobiliste. Sur le trajet, on écoute de la musique provenant d'une de nos compilations personnelles. Un titre du chanteur James Blunt  passe et on ne peut s'empêcher de chanter. Enfin, pour mon homme c'est plutôt du yaourt mais il a tellement une jolie voix que je fonds. Nous sommes surpris d'entendre Lola chantonner avec nous,  la si belle chanson You're Beautiful.

 - Tu connais? L'interrogeais-je

 - Mais oui, bien sûr que je connais, j'adore, dès que j'entends cette chanson sur ma radio au foyer, je chante à tue-tête.

 - Et sinon tu aimes quoi d'autres? Vu ta tranche d'âge, je dirais le plus célèbre boysband du monde

 - Ouais, j'écoute un peu quelques chansons mais sans plus, j'aime plus Katy Perry par exemple et je suis trop fan de Mika, sa voix est juste trop parfaite

 - On aime bien aussi avec Thibault, même si on est plus musique pop-rock. En tous cas, tu as de bons gouts musicaux.

 - Merci, mais le truc c'est que je chante horriblement faux

 - T'inquiète pas, moi aussi.

 On continue à chantonner jusqu'à notre arrivé sur le parking de la piscine et on entre dans le bâtiment d'aspect moderne, en empruntant la double porte vitrée. On paye pour deux petites heures et nous nous rendons tous les trois vers les cabines pour se changer. Une fois sortie, vêtue de nos maillots, on passe sous les douches puis on traverse une sorte de pataugeoire. Toutes ces étapes, terminé on accède enfin aux bassins. Il y en a un de forme ronde pour les enfants et un plus grand rectangulaire pour les plus âgés. Nous contournons le petit avant de trouver une place sur des gradins pour poser nos affaires. Une quinzaine de personne se baignent déjà. Je vais m'assoir sur le bord pour tester la température de l'eau en trempant mes pieds, très vite suivit de Lola et de mon mari. C'est elle qui rentre la première d'un coup. Lorsque sa tête émerge à la surface, ses longs cheveux mouillés lui camouflent le visage. Elle les repousse et s'essuie les yeux la seconde d'après avant de nous demander

 - Vous venez pas?

 - Si on arrive, c'est qu'on est un peu plus frileux que toi même si c'est chauffé, on y va petit à petit, il nous faut un temps d'acclimatation. Dis-je

 - Dans ce cas je vais vous aider dit-elle avec un sourire malicieux          avant de nous asperger bien comme il faut.

 On ne peut s'empêcher de pousser des cris légèrement aigus quand l'eau vient éclabousser notre peau, sentant la différence de chaleur de notre corps et des gouttes qui nous ont fraichement arrosés.

 - Ah lala, on dit des filles mais les mecs sont de vraies chochottes.

 - Non mais oh Mademoiselle Lola! Tu devrais vite commencer à nager parce que si je t'attrape, ça sera ta fête dit mon chéri en se laissant tomber à son tour dans le bassin.

 - Je suis sûr que je nage plus vite que toi.

- Tu crois ça? Très bien, on va se faire une course jusqu'à l'autre bout de la piscine et si tu arrives avant moi, j'oublie le chochotte.

 - Ça marche, mais ne fais pas exprès de me laisser gagner.

 - D'accord promis. Mon amour tu nous donne le top départ ? dit-il alors que tous deux se mettent en place en évitant d'avoir dans leur sillage les autres baigneurs.

 - Attention, à vos marques, prêt, nagez!

 Ils se lancent en synchronisation parfaite, nageant vers leur objectif en crawl. Je les regarde fendre la masse bleue et m'étonne légèrement de voir la jeune fille prendre une courte tête pour arriver première au bout. Ils ressortent de l'eau, en empruntant l'échelle. De mon côté, je m'acclimate, me soulevant avec mes bras pour peu à peu trempés mes chevilles, mes genoux, descendant mon corps dans la flotte centimètre par centimètres. J'arrive à mi-cuisses, quand je sens des bras puissant me prendre par la taille et me soulever avant de me lâcher tandis que je m'exclame:

 - Si tu fais ça je.....

Je ne finis pas ma phrase atterrissant comme un sac dans l'eau et remonte a l'air libre toussotant après avoir bu la tasse.

 - Idiot lançais-je à l'individu que je découvre tout sourire sur le pourtour du bassin aux côté d'une jeune ado qui se marre bien aussi.

 - Mon amour c'était trop tentant, j'ai pas pu m'en empêcher.

 - Et puis c'était mon idée, maintenant t'es à l'eau lance la fillette.

 - Ouais et toi tu vas m'y rejoindre bientôt dis-je à l' instant où mon homme l'attrape et qu'ils sautent tous deux pas loin de moi m'éclaboussant au passage.

 Ils réapparaissent tous deux légèrement éloignés l'un de l'autre et me rejoignent alors que je n'ai toujours pas bougé depuis que mon cher mari m'a mis à l'eau.

 - Je t'avais dit petite que ce serait ta fête! lance mon homme fier de lui

 - T'avais aussi dit que si je gagnais la course, tu oubliais que j'avais dit que vous étiez des chocottes et que tu me laissais tranquille.

 - J'ai pas pu te jeter dans l'eau salée tout à l'heure ça me démangeais.

 - Moi je vais te couler ça me démange aussi dit-elle en essayant en vain de le faire plier mettant tout son poids sur ses épaules.

 - Cherche pas, tu y arriveras pas, je suis trop lourd pour toi, tu peux me battre à la course mais là c'est pas possible...

 - Sauf-ci je l'aide dis-je alors que je me jette sur lui tellement rapidement qu'il n'a pas le temps de réagir et disparait.

 Il ressort  et se jette sur moi me coulant à mon tour, puis c'est au tour de Lola de se retrouver sous la surface. Après ça s'ensuit des batailles d'eau, des batailles de frites, puis la petite nous montre comment, elle fait l'homme droit sous l'eau. On essaye de faire pareil, mais c'est pas très concluant, nous on est plus doué pour la faire rire aux éclats, en la pourchassant pour ensuite, la jeter dans la flotte.

 Viens l'heure de rentrer et je sors de la piscine alors que Thibault me suit et que la fillette émerge une nouvelle fois hors de la surface, elle adore nager sous l'étendue bleuté.

 - Il va être l'heure de sortir Mademoiselle! lui lance Thibault.

 - J'arrive je regagne l'échelle, j'arrive jamais à remonter par le bord.

 - Approche, je vais t'aider.

 Il s'accroupit légèrement, passe les mains sous les bras de la jeune fille, prend un bon appuie et la hisse hors de l'eau sans problème.

 - Ce que tu es fort ! dit-elle alors qu'il la repose.

 - Je suis pas si fort que ça, tu es juste aussi légère qu'une plume, c'est normal.

 - Je te trouve très fort quand même, c'est pas des muscles de fillette ça, dit-elle en appuyant sur mes biceps. Tu fais de la musculation?

 - Non, juste du snowboard quand c'est la saison.

 - Ça doit être vraiment cool, je ne suis jamais allé au sport d'hiver de ma vie.

 - Si tes futurs parents acceptent qu'on t'emmène un weekend avec nous, on te le fera découvrir avec grand plaisir.

 - C'est vrai? Ça serait vraiment génial!

 - Bon allez cette fois, on y va, on a dit 18h à la directrice du foyer.

 On récupère nos affaires puis on passe sous la douche puis aux cabines pour se changer. On se sèche aussi les cheveux sous le souffleur chauffant, puis on regagne le véhicule sur le parking. 25 minutes plus tard, on arrive devant le lieu de vie de notre jeune passagère et je lui ouvre la porte arrière.

 - Merci c'était super cette journée avec vous deux.

 - Nous aussi on a adoré, tu passes me faire coucou au magasin quand tu veux lui dis-je

 - Aussi souvent que je pourrais. Merci encore pour aujourd'hui et pour le cadeau, vous êtes trop gentil.

 - De rien, ça a était plaisir dit Thibault en souriant.

 Sans qu'on ne s'y attende, elle vient nous encercler par la taille, avant de se reculer puis elle nous dit

 - Je sais qu'on se connait pas trop mais, je vous adore déjà. Bon, je dois y aller dit-elle alors qu'elle pousse la porte en bois, nous faisant un dernier sourire avant de disparaitre.

 De notre côté après lui avoir rendu son sourire, on remonte en voiture direction la maison.

 - Cette petite est vraiment une perle, ça m'étonne que personne ne l'ait encore adopté...dis-je

 - Oui ça m'étonne aussi mais bon, peut-être que ceux qui l'ont rencontrés vont finaliser leur démarches.

 - J'espère pour elle. C'est une chouette gamine.

 - Nous faut qu'on finisse notre lettre.

 - Et peut-être que d'ici deux, trois ans, on aura un petit bout.

 - Oui mais faut pas s'affoler, ça peut-être plus long que ça.

 - Je sais, mais rien nous empêche de rêver à notre futur bonheur.

 - Ouais tu as raison, il faut positiver.

On continue tout le long du trajet à discuter paternité et à songer à déménager car à trois, l'appartement risque d'être un peu petit. On pense déjà à aller vivre dans notre maison de vacances, elle est grande, y'a un jardin et une cabane qu'on pourra réaménager, un endroit parfait pour un enfant. Et on se dit qu'on devrait le faire au plus vite si jamais les services sociaux viennent inspecter notre lieu de vie. Bon c'est vrai que c'est plus loin de notre boulot et de nos amis mais c'est qu'a une demi-heure au lieu de 15 minutes, c'est pas si énorme que ça.

 Arrivé à la maison, on se met tout deux à préparer le dîner, puis nous mettons la table. Je prétexte aller me laver les mains pour en fait, partir à la salle de bain et prendre mes comprimés. J'ai deux médocs, un à prendre une fois, et l'autre deux fois par jour, les deux étant destiné à attaquer les diverses maladies que j'aurais pu contracter. Quand j'ai commencé à les prendre, j'ai eu le droit aux effets secondaires, nausées et diarrhées mais maintenant ça va mieux, du moins physiquement. Je rempli le gobelet d'eau et tient ces deux petites pilules orange dans ma main tremblante. Mes yeux commencent à me piquer et des larmes s'échappent de mes paupières. C'est pareil tous les soirs et tous les matins, ces petits moments de la journée ou je regarde ces cachets, ou je suis mort de peur ou  je repense à la connerie que j'ai faite et au mal que j'ai fait à mon chéri. Mes pleurs s'écoulent de plus en plus sur mes joues quand j'entends.

 - Alex, tu viens c'est prêt

 - Oui j'arrive lançais-je

 Mais contrairement aux autres jours ce soir, j'ai plus de mal, a me reprendre et je craque, j'en peux plus de ces pilules, j'en peux plus de cette peur qui me tord le ventre, j'en peux plus d'attendre de pouvoir faire cette putain de prise de sang, j'en peux plus de toute cette angoisse...

 Mes doigts se crispent sur le gobelet, tandis que je sers le poing contenant mon traitement, tellement fort que mes ongles me font mal appuyant contre ma paume. Un sanglot m'échappe en même temps que l'eau, sort du verre en plastique et que les médicaments atterrissent eux aussi dans l'évier alors que je lâche tout pour m'agripper au lavabo. Je tremble, je pleure, j'essaie de me reprendre mais j'y arrive pas.

 La porte s'ouvre, je sais que c'est Thibault mais je ne bouge pas, toujours fixé à ce vasque, les yeux fermés, pleurant à chaude larmes.

 - Hey mon amour, qu'est-ce qui se passe...dit-il aussitôt en passant sa main dans mon dos.

 - Rien, ça va, ne t'en fais pas.

 - Lâche ça dit-il gentiment alors qu'il me force à me séparer de l'évier.

Je lâche prise et trouve le courage de rouvrir les yeux, c'est à ce moment qu'il remarque les cachets et qu'il me demande:

- C'est quoi?

 - Un traitement d'urgence qu'on m'a donné à l'hôpital...quand je suis venu prendre rendez-vous pour le dépistage...je te l'ai pas dit parce que je voulais pas que tu ais à repenser a tout ça...

 Il se place face à moi dos au lavabo et prend mon visage entre ses mains essuyant mes larmes

 - Mon chéri, je suis ton mari, c'est mon rôle de t'épauler dans ces moments-là, regarde comme t'es en souffrance là...oui ton infidélité m'a fait mal, mais je t'assure que te voir dans cet état me fais encore plus mal...Ça fait combien de temps que tu prends ça?

 - Environ un mois...c'est juste pour commencer à lutter au cas où que j'ai choppé un virus, dans deux semaines, je saurais vraiment si j'ai quelques chose

 - Et tu supportes ça tous seul...

 - J'en parlais au père de Cryss...ça m'aidait un peu.

 - Ok, à compter d'aujourd'hui, je veux plus de secret entre nous, je veux que tu me dises tout, sauf si c'est pour me faire des surprise bien entendu. C'est pas à lui que tu dois te confier en premier lieu, c'est à moi, quoi qu'il se passe, je veux savoir. On est d'accord?

 - Oui...Je suis désolé...

Mes larmes recommencent leur dégringolade et les bras de mon époux viennent aussitôt me serrer contre lui. Je m'effondre littéralement dans ses bras alors qui m'enlacent fort.

 - J'ai peur, tellement peur, peur d'être malade, peur que tu me quitte si je le suis...

 - T'es fou, mon cœur, enlève toi ça de la tête, je t'aime plus que tout au monde et quoi qu'il se passe, je serais toujours là. Je t'aimerais toute ma vie.

 Je me serre encore plus fort contre lui et relâche notre étreinte quelques minutes après, j'avais tellement besoin de ce câlin, de ces paroles rassurante. Il m'embrasse avec tendresse me susurrant une nouvelle fois qu'il m'aime puis me remplit à nouveau le gobelet, récupérant les cachets intact puis me tend le tout. Je prends ce qu'il me donne et avale vite les comprimés qui me font horreur.

 - Bon, maintenant, on va avaler notre bonne quiche au saumon fumé, qui nous attends dans la cuisine et passer une bonne fin de soirée.

 - Oui, en plus j'ai faim et j'ai de la réserve, ces fichus médocs m'ont fait perdre trois kilos au moins.

 - Je me disais bien que tes pantalons avaient tendance à moins bien tenir malgré tes ceintures que tu serrais à fond.

 - Tu fais attention à ça toi? A croire que t'es toujours en train de me mater.

 - C'est une de mes occupations favorites. Répond-t-il alors qu'il m'embrasse à nouveau.

 Il m'entraîne dans la cuisine ou nous dinons tranquillement, il me raconte des blagues toutes plus idiotes les unes que les autres pour me faire rire mais elles sont tellement nulles que ça marche pas vraiment, c'est lui qui me fait rire et non ses blagues. Après ça, on part se glisser dans les draps devant une comédie qu'il sait que j'adore et qui me redonne le sourire. Je m'assoupis, tout contre son torse avant la fin du visionnage épuisé par l'aprèm piscine et les larmes que j'ai versé.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro