Chapitre 23 - Une fin de semaine bien sympatique
Vendredi 22 Mai
Ce chapitre contient de " légers" passage érotique au début et a la fin, c'est vraiment peu détaillé mais je préviens tout de même :)
PDV Thibault
Je sens que je sors lentement du sommeil et un sourire s'étire sur mon visage, aujourd'hui on est vendredi et dès ce soir avec mon homme, on part à l'aventure. Mes paupières s'ouvrent entièrement et je pose mes pupilles sur le réveil qui m'informe que je n'ai plus qu'une demi-heure pour dormir. Etant couché dos à mon chéri ,à gauche du lit, je me retourne et viens me coucher contre lui, un de mes bras posé sur son ventre. Je referme les yeux quand j'entends:
- Thibault...
Je me redresse ,ma tête auparavant poser contre son torse et répond
- Oui mon amour?
Mais je comprends très vite qu'il dort encore et qu'il doit rêver. J'en suis persuadé quand je perçois " Huummm Thibault" sortir sensuellement de ses lèvres. Visiblement ce songe à l'air très intéressant me dis-je alors que je lève la couette qui nous recouvre, et que je découvre mon homme très en " forme".
Sa peau frissonne, il mord sa lèvre, se tortille dans tous les sens et me réclame sans arrêt. Je peux pas le laisser comme ça. Je me faufile donc...sous les draps, pour quelques caresses passionnés. Il ne lui faut pas longtemps pour perdre pied et je remonte lentement sur son ventre, captant son regard écarquillé, m'arrêtant quand mon visage plane juste au-dessus du sien.
- Bonjour beau rêveur...on a bien dormi?
- Très bien et le réveil fut plus qu'agréable...
- J'imagine, alors on fait des rêves coquins?
- Oui, je sais plus du tout le lieu où le contexte, mais on faisait l'amour.
- Je m'en serais pas douté une seule seconde quand tu gémissais mon nom.
- Je me sens trop gêné...maintenant
- Y'a pas de quoi mon amour, j'adore quand tu rêves de moi avec tant de...passion.
- Disons que tu as apporté un peu de réel à mon fantasme alors c'était encore mieux, et si on faisait un petit câlin dit-il en glissant ses mains dans mon dos avant de les faufiler dans mon boxer.
- J'aurais adoré mais il faut qu'on se lève. Ça attendra ce soir.
- Dommage mais ce soir, je m'occupe de toi...me susurre-t-il d'une voix mielleuse.
- J'ai hâte dis-je en lui donnant un smack avant de sortir du lit.
PDV Alex
Je le regarde jusqu'a qu'il sorte de la chambre, me remettant encore de mon extase matinale et après quelques minutes, je quitte à mon tour les draps. Un petit passage à la douche, un petit déj en compagnie de mon homme puis nous partons ensemble pour notre dernière journée avant le weekend.
Une fois que j'ai déposé mon chéri, je file vers le magasin de musique. Quand j'arrive Noah est en train d'ouvrir la grille. Je sors de ma voiture et vais lui donner un coup de main.
- La petite Lola est passée, mais elle m'a dit qu'elle n'avait pas trop le temps.
- Oh mince, et qu'est-ce qu'elle t'a dit?
- Elle m'a donné ça pour toi dit-il en me tendant un paquet transparent, fermé par un nœud, contenant des caramels.
Je l'attrape et décroche la petite carte avant de lire ce qu'il y est écrit dessus: " Un petit présent, ce n'est pas grand-chose je sais, mais c'est pour vous remercier, d'avoir été si compréhensif avec Mathieu et moi. J'aurais aimé passer une journée avec vous pour faire les trucs que Matt avait prévus, mais la directrice du foyer ne veut pas. Mais c'est gentil d'avoir voulu m'y emmener. "
- Et merde...
- Qu'est-ce qu'il y a ? Un problème? Me demande le jamaïcain alors qu'on entre dans le magasin.
Noah est au courant de toute l'histoire de mon accident, je lui en ai parlé le lendemain de la confrontation au commissariat c'est à dire avant hier Mercredi.
- Tu sais qu'avec Thib, on devait emmener la petite faire un tour a plusieurs endroit de la ville, et bien la directrice est contre.
- C'est évident, ils peuvent pas se permettre de laisser une petite entre les mains d'inconnus, la fillette est sous sa responsabilité.
- Ouais je sais mais c'est tellement triste, tous ces enfants qui sont privés de petit bonheur comme ça. Ils ont le droit de sortir uniquement pour aller en cours et aux activités, il passe la plupart de leur temps libre enfermé dans leur foyer.
- Ouais c'est tellement glauque...pauvre gamine.
- En plus comme elle est petite et frêle, les autres filles lui font la misère.
- Malheureusement c'est comme ça depuis la nuit des temps.
- La semaine prochaine, dès lundi, j'irais voir la responsable du foyer, pour qu'elle fasse quelque chose de concret pour que ces filles arrêtent de la martyriser.
- C'est une bonne idée.
- Mais bon, ça devrait aller pour elle, apparemment, des personnes veulent l'adopter.
- Ah et bien voilà, au moins cette petite aura une vie meilleure.
- Je l'espère.
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Suite à cette brève conversation, on se met au boulot. Pour mon plus grand bonheur la matinée est passée à vitesse grand V. Je ne rejoins pas mon homme pour la pause déj mais la partage avec mon rasta préféré. Thibault travaille un peu sur son temps de repas pour pouvoir s'en aller une petite heure plus tôt. Du coup c'est Noah qui me raconte sa vie avec sa petite princesse Savannah, elle n'a que deux mois mais elle change à une vitesse phénoménale. Voir des photos de cette petite famille me donne encore plus envie de devenir Papa.
Après avoir engloutis notre sandwich, on s'y remet, accueillant les clients, les renseignant sur les instruments et autre disques, vinyles et accessoire vendu en magasin. Je répare un certain nombre de cordes et l'heure de filer arrive enfin.
17h00 je quitte Noah et part récupéré l'homme de ma vie à sa boutique de sport. On rentre à la maison pour changer de voiture et on prend sa 106 après avoir charger tous nos bagages dedans. Avant de partir à l'aventure, on passe quand même chez mes parents pour leur faire un petit coucou et les prévenir qu'on part ce weekend. C'est ma mère qui nous ouvre en compagnie de Timéo qui nous saute dessus à peine a-t-on passé le pas de la porte. On lui fait un gros câlin chacun notre tour, puis je monte à l'étage voir mon père qui se trouve dans la chambre de mon petit frère, pendant que Thib reste en bas.
- Salut papa dis-je alors que je pousse la porte entrouverte sur lequel sont fixés des lettres formant Timeo.
- Hey mon grand, comment ça va ? me dit-il en se relevant alors qu'il était en train si je ne trompe pas de monter un bureau.
- Ça va plutôt bien. On va partir ce weekend avec Thibault, se ressourcer un peu ailleurs qu'ici. On venait vous prévenir et vous dire bonjour aussi.
- Je suis content de vous voir à nouveau réunis tous les deux. Ta mère m'a appris que tu avais revu ton père biologique, comment tu te sens?
- Oh, je me sens bien, rien n'a vraiment changé par rapport à il y a 10 ans. Il me regarde de cet supérieur comme si j'étais un moins que rien, il me fait bien sentir à quel point ça le répugne d'avoir pu engendrer une progéniture pareil. Il ne m'avait même reconnu et il me parlait comme un étranger...il m'a même pas dit merci d'avoir emmené sa nouvelle femme à l'hôpital.
- Je suis désolé pour toi...Ça me fait vraiment mal au cœur qu'il te traite comme ça, cet homme est vraiment dénué d'humanité, je l'avais bien senti, la seul fois ou je l'ai rencontré.
- J'aimerais tellement être ton fils... biologiquement...je voudrais n'avoir aucun lien avec cet homme.
- C'est qu'une question de biologie, il a aidé ta conception, c'est tout. La personne que tu es devenu en grandissant, ça vient pas de lui. Ça vient de toi, de l'éducation et de l'amour que te porte ta mère et même si je suis arrivé tard dans ta vie, de moi aussi. Ton père c'est celui qui t'aime, qui partage des choses avec toi, qui te regarde t'épanouir et non pas celui qui ne transmet que son ADN. T'es mon fils Alex, et oui c'est pas écrit dans nos gênes mais dans nos cœurs et y'a rien de plus important que ça.
- Bon, on va s'arrêter là parce qu'émotif comme je suis, je risque de verser ma petite larme.
- Oui, tu tiens cette sensibilité de ta mère.
- Ça c'est sûr c'est pas l'autre connard qui me l'a transmise.
- Non, mais tu vois mon grand, tu as bien appris de ton père, comment on fait pour bien se raser la barbe, je me rappelle encore de ta fierté quand tu as commencé à avoir quelque poils.
- C'était normal, ils sont apparus j'avais 20 ans!
- Tout ça pour te dire, que même si j'étais pas la dès le jour de ta venue au monde, les moments que vivent un père et son fils, on les a vécus ensemble, certes tardivement, mais une chose est sûre, c'est que t'es mon fils et que je suis ton père.
Je me mords la lèvre pour retenir mon émotion et serre mon papa dans mes bras. J'ai beau être grand parfois ça fait du bien.
- Oh quelle scène adorable et touchante. Lance la voix de mon homme alors que je relâche mon père.
- Bonjour mon gendre, comment vas-tu?
- Très bien, merci beau-papa, je viens t'enlever ton fils, on va partir tous les deux.
- Oui il me l'a dit, et bien je vous souhaite un très bon weekend. Faites attention à vous.
- Oui ne t'en fait pas. Dis-je alors que je prends la main de mon chéri et qu'on descend en bas.
J'embrasse à nouveau ma mère et Timmy, puis nous regagnons la voiture. On démarre et on s'en va, on ne sait où.
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Nous avons avalé quelques kilomètres d'autoroutes et de nationales avant d'arriver sur Poitier, ça fait bien, une heure et demie qu'on roule sans aucune idée de notre destination, j'aime bien cette idée d'aller ou l'envie nous porteras. Après un peu plus de deux heures de routes, on s'arrête un peu après la ville de tours, sur le bas-côté d'une route campagnarde et calme pour manger un bout. Et pour faire une pause, c'est important, toutes les deux heures. Je sors de la voiture pour attraper des sandwichs, et des bouteilles de soda à l'orange, dans la glacière qui se trouve dans le coffre et revient m'installer côté passager.
Mon chéri, mord dans son pain, remplie de rosette et d'emmental et me dit, après avoir fini sa bouchée.
- Je pense qu'on fait encore une petite heure de route et après on cherche un endroit pour passer la nuit.
- Ouais, parce qu'a une certaine heure, les hôtels ou auberge nous accepterons plus et on devra dormir dans la bagnole.
- Oui et c'est pas comme ça que j'imagine notre weekend.
- Oh et tu l'imagines comment? Dis-je alors qu'on continue à manger.
- Déjà, deux nuits dans un bon lit bien moelleux et confortable, après des grasse matinées jusqu'a au moins 11h00, peut-être des balades là où on aura atterrit, des repas divinement délicieux, voilà après c'est difficile de projeter.
- Ça me parait être un programme très sympathique, on verra bien ce qu'on fera.
- Bon j'espère qu'il va pas pleuvoir tout le weekend comme maintenant
- C'est pas si grave même quand il pleut, on peut toujours trouver un truc à faire.
- Ah oui est à quoi tu penses?
- Des câlins.
- Hum tu sais ça moi qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, je t'en ferais.
- Ouais sinon, on peut faire un bon petit jeu de société comme un vieux couple.
- Plutôt un streap poker
- Bonne idée mais on sait pas y jouer.
- Pas faux mais c'est dommage, cette idée me plaisait bien.
- Donc si je récapitule, ce weekend on doit faire l'amour dans un champ et faire un streap.
- Ces deux jours s'annoncent palpitants.
- Peut-être qu'ils pourraient commencer... maintenant
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PDV Thibault
Il dit cette phrase en me lançant un regard qui en dit long.
- Alex....
- Oui mon chéri...
- C'est quoi ce regard, je te sens venir.
Il récupère le papier d'aluminium dans mes mains qui renfermait mon sandwich que je viens de terminer et le met de côté pour le jeter plus tard. Il se penche vers moi et me saisit par la nuque, pour atteindre mes lèvres. Il m'embrasse tendrement et je me laisse faire, appréciant ses baisers gourmands. Je sens soudainement, le dossier de mon siège s'abaisser et le corps de mon homme m'enjamber pour venir s'installer à califourchon face à moi, le dos au volant. J'entrouvre mes lèvres le laissant approfondir le baiser alors que mes mains se posent sur ses cuisses. Sa bouche quitte la mienne et part se déposer dans mon cou, au même instant ou ses doigts débouclent la ceinture de mon jean.
- Mon amour qu'est-ce que tu fais? Répondais alors qu'il cesse de m'embrasser
- Je t'offre un petit aperçu des nuits qu'on va passer ce weekend. dit-il alors qu'il quitte son t-shirt
- Ici, dans la voiture...
- On est sur le bas-côté d'une route tranquille, tu as des vitres teintées et puis c'est excitant tu trouves pas ? dit-il alors qu'il glisse ses doigts sur mon torse, ma chemise venant d'être déboutonné.
- Si, c'est une situation plus que torride lui répondais-je en défaisant le bouton de son pantalon. - Et puis, c'est sympa de temps en temps de donner un peu de piment à notre couple.
- Tu veux du piment, je vais t'en donner à profusion chéri. Depuis ce matin, j'attends de te combler.
A peine a-t-il fini sa phrase que ses lèvres viennent s'entrechoquer contre les miennes. Il m'embrasse, me mordille, avant de m'entraîner dans un ballet langoureux. La chaleur augmentant, il s'attaque à ma nuque alors que je fais pareil de mon côté, puis nos bouches se retrouvent, plus fougueuses a chaque secondes qui passent. Nos langues se lient alors que nos mains s'aventurent sur le corps de l'autre, caressant les torses et ouvrant les braguettes. Nos gémissements se perdent dans nos baisers passionnés alors que les paumes et les doigts passent à l'étape supérieurs se faufilant dans les sous-vêtements. Durant quelques minutes brulante et intense, on se procure un plaisir ardent ponctué par des plaintes sauvage, nous emportant dans une valse de sensations diaboliquement érotique qui se terminent dans un cri de jouissance absolu.
Front contre front, nos yeux se regardant, on reprend peu à peu notre respiration. Notre rythme cardiaque s'apaise et je finis par dire, la voix encore essoufflé
- On devrait peut-être se rhabiller et reprendre la route.
- Oui bonne idée. Ceci n'était qu'un avant-gout de ce que je vais te faire cette nuit beau blond.
- J'ai hâte alors, je t'aime éperdumment mon amour.
- Moi aussi je t'aime chéri répond-t-il en m'embrassant tendrement
Il regagne sa place passagère et nous remettons nos vêtements correctement avant de reprendre la route, pour trouver un coin sympa ou passé la nuit.
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