Chapitre 17 - Réconciliation sur l'oreiller
PDV Alex
A peine est-on installé dans la voiture que Thibault me demande, alors qu'on commence à prendre la route
- Alors c'est quoi ma surprise?
- Tu sais chéri, le but d'une surprise c'est de ne pas savoir ce que c'est.
- Allez, je ferais le mec surpris.
- Non je dirais rien.
- Un indice? S'il te plait...
- Tout ce que je peux te dire, c'est qu'on passera pas la nuit à la maison.
- Oh tu nous as pris une chambre d'hôtel?
- Un seul indice mon ange.
- Dommage que tu sois au volant, sinon j'aurais pu te faire craquer et tu m'aurais tout dit.
- Non je suis sûr que j'aurais pas lâché le morceau
- Et moi je suis sûr que si. C'était vraiment trop mignon ce que tu as fait ce soir mon amour, c'était un très beau geste de me faire une déclaration devant tout le monde, ça m'a beaucoup touché.
- J'aurais tout aussi bien pu te dire tout ça en face à face mais l'impact aurait été moins fort. Je voulais vraiment que tu sentes que je t'aime à la folie.
- Je le savais mais ça fait toujours du bien de l'entendre. Il me tarde de savoir où tu m'emmène.
- Tu vas t'en douter sur le trajet.
- Bah alors si tu me le dis, ça ne changera pas grand-chose.
- C'est pas faux mais je veux garder le secret jusqu'au bout.
- Alex, je te propose un truc, on tire un trait définitif sur ce qui s'est passé, cette histoire est finie, on oublie. Je t'ai pardonné et même s'il se peut que par moment ça me revienne en mémoire et que je fasse un peu la gueule, ça changera rien au fait que je t'en veux plus et que je t'aime.
- J'aimerais que ça soit si simple mais, y'a l'histoire de mon test de dépistage, on sera obligé d'y penser...même dans les moments intime.
- Tu parles du fait de devoir se protéger ?
- Oui à chaque fois tu t'en rappelleras et ça te fera du mal.
- Chéri, si je pensais ne pas pouvoir passer au-dessus de ça, je ne t'aurais pas donné mon pardon. Puis avec ton corps de rêve sous mes yeux, j'aurais d'autre chose à penser. Et franchement pour que tu ais oublié ta nuit avec ce type, c'est que ça devait être un tellement mauvais coup que ta mémoire s'est dit "on efface". Parce que je me souviens de soirées ou tous les deux on était ivre mort, les souvenirs de nos nuits revenaient vite. Là tu les as oublié à cause de ton amnésie mais celle que t'as passé avec ce mec, tu l'oublie avec juste quelque boissons de trop, alors j'ai aucun doute sur le fait que c'est bien mieux avec moi.
- J'ai tout de même hâte d'avoir ce résultat qu'on puisse se reconstruire.
- T'en fais mon petit cœur, je suis sûr que tu n'as rien. Allez on oublie toute cette histoire et tu me donne un petit détail sur la surprise que tu m'as préparé.
- Ok, regarde les vêtements que je porte, ça te rappelle rien?
- Hum pantalon blanc, chemise noir galbant ton torse à la perfection, tu les as porté plus d'une fois ensemble alors c'est difficile...de savoir.
- C'était une soirée particulière.
- Donc, tu veux me rappeler une soirée spéciale ou tu portais cette tenue?
- Quelle déduction.
- Te moque pas de moi, c'est pas facile.
- Toi tu portais, un pantalon noir, une chemise à la couleur de tes yeux et une veste en jean un peu plus clair que ton haut. Je te sentais stressé et tu m'as dit que y'a rien qui pouvait te rendre anxieux.
- Je sais! A New York, le soir de ma demande en mariage.
- Bingo!
- Tu t'en souviens?
- Je m'en suis souvenu hier soir, tu dormais déjà, j'ai eu un étourdissement après avoir fixé la bague de fiançailles a ton doigt. Je t'en ai pas parlé parce que c'était tellement romantique ce moment et je me sentais en même temps tellement mal avec ce que j'ai fait, que j'avais qu'une idée en tête te prouver que je t'aime et c'est pour ça le message que je t'ai dédié ce soir.
- Oh, je suis tellement heureux que tu te rappelles, ça doit te faire du bien.
- Oui, beaucoup.
- Je déteste tellement te voir malheureux, je suis content que le psy t'aide à supporter cette souffrance, même si j'aurais voulu y arriver moi-même.
- Tu m'aide beaucoup toi aussi. Dis-je en prenant sa main sans lâcher la route des yeux, la lui caressant tendrement, tant que je n'ai pas besoin de changer de vitesse. - Ça y est, on est sur le point d'arriver.
- Oh, on va à notre maison de vacances?
- Je dis plus rien j'en ai déjà trop dit.
- Tu vois que j'ai quand même réussi à te soutirer des infos.
- Oui, je suis totalement incapable de te résister.
Je quitte la route, principale tournant sur ma droite, sur une voie étroite avant de tourner à nouveau pour emprunter une petite allée graveleuse qui mène à une grande bâtisse. La fameuse maison dont Thibault a hérité de sa tante et qu'on a complétement redécoré à notre gout, mais je ne m'en souviens guère je sais juste que mon homme a voulu effacer les traces de sa famille avec qui il n'a plus de lien, mis à part avec sa cousine Rose. Je coupe le moteur et nous sortons du véhicule. Alors que mon chéri commence à se diriger vers la demeure impatient apparemment, je le rattrape par la main:
- C'est pas par ici, suis moi dis-je en l'entraînant à ma suite.
On fait le tour de la baraque pour accéder à l'immense jardin, derrière celle-ci ou devrais-je dire plutôt champs vu la taille. Je sais d'ores et déjà qu'il a compris qu'on dormirait dans la cabane, mais ce qu'il ne sait pas, c'est les petits aménagements que j'y ai apporté. Arrivé devant la petite maison de bois, je lui demande de patienter quelques secondes et d'attendre que je lui dise de monter. Une fois en haut, j'ouvre la serrure, heureusement que j'ai mon portable parce qu'il fait nuit noire. Je rentre à l'intérieur, pénètre dans la partie chambre et allume quelques bougies dispersé un peu partout dans la pièce, pour créer une ambiance tamisée. Je ressors et lance à mon amoureux, toujours en bas de l'échelle.
- C'est bon chéri, tu peux venir.
*****************************************************
PDV Thibault
Il ne faut pas qu'il me le dise deux fois, je grimpe en vitesse, me retrouvant très vite sur la terrasse à ses côtés. Il me laisse rentrer en premier et ferme la porte derrière nous. La première chose que je vois, c'est un grand rideau rouge et j'entends aussi une chanson, le volume est faible mais suffisamment fort pour que j'entende qu'il s'agit de " Unchained Melody"
- J'avais envie de séparer le coin chambre, de la cuisine et du mini salon, c'est plus sympa, ça fait cocon. M'informe-t-il
- C'est une excellente idée dis-je alors que j'ouvre très lentement les rideaux carmin pour le taquiner.
Mais je brûle vite d'impatience, alors je finis par les ouvrir entièrement. C'est juste trop beau. Il y a sur le mur en bois, une toile, représentant la photo qu'on a faite, juste après qu'il m'ait dit oui, sur le toit du célèbre building de Manhattan. Des bougies dispersés un peu partout, diffusent une délicieuse odeur de vanille et éclairent la pièce d'une douce lumière orangée. Le lit est tout de blanc immaculé et des pétales de roses rouges et blanches sont parsemés dessus. C'est encore plus romantique que la chambre de notre nuit de noce. Un vrai petit nid d'amour. Je me retourne face à lui, prend ses mains et les déposent autour de ma taille, alors que l'instant d'après j'enroule mes bras autour de son cou. Je lui chuchote a quelques centimètre de ses lèvres " C'est trop mignon" avant de poser mon visage contre son épaule, il fait de même alors que je l'entraine dans un slow. On tourne comme ça, l'un contre l'autre le temps que la mélodie se termine et je l'embrasse tendrement.
- La chambre est vraiment belle mon amour
- Merci, j'avais peur d'en faire trop.
Attention scène a caractère érotique
- C'est absolument parfait, mais je crois tout de même qu'il manque un petit détail.
- Lequel?
Je le fait reculer légèrement jusqu'a qu'il tombe en douceur sur le lit. Il se glisse un peu plus en arrière pour se retrouver la tête posée sur les oreillers. Je grimpe à mon tour sur le lit après avoir quitté chaussures et chaussettes ce qu'il a fait aussi précédemment. Il m'interroge du regard attendant une réponse à sa question. Je la lui donne sans plus attendre, accompagné d'un bisou.
- Il manque l'essentiel, un couple d'amoureux, complétement nu entre ses draps.
Ses joues s'empourprent légèrement à l'entente de cette phrase, ce que j'adore. J'adore voir qu'après tant de temps ensemble, je parviens toujours à le faire rougir. Mes doigts se glissent dans sa nuque, totalement dénudé, ses cheveux étant retenu en un petit chignon. Avec mon pouce et mon index, je viens défaire l'élastique et libère sa chevelure douce et soyeuses.
- Ça te va très bien, mais j'aime tellement entrelacer mes doigts dedans quand on fait l'amour.
- Je sais bien...tu sais j'ai pas fait tout ça pour ça, faut pas que tu sentes obligé de...
Je le coupe rapidement, posant mon index sur sa bouche l'empêchant de terminer sa phrase. Assis sur ses hanches, je donne un léger coup de bassin contre le sien et vient lui susurrer a l'oreille " J'ai terriblement envie de te faire l'amour chéri, en plus il y a des huiles de massage dans cette chambre, ça me donne pleins d'idées. Ton corps me manque tant". Je souris sentant sa respiration s'affoler sous ses paroles que je lui ai soufflé sensuellement. Mes lèvres et ma langue viennent embraser chaque parcelle de son cou, alors que je le mordille, l'embrasse ou aspire sa peau sucrée laissant de petites traces de mon passage. Je sens ses mains se faufiler timidement sous mon t-shirt, je frissonne à ce simple contact, sentant mon torse devenir chair de poule. Alors que je me délecte encore de sa nuque, je l'entends me demander;
- Tu as froid?
Je me redresse, retire mon haut et lui dit:
- Non, ça c'est l'effet que tu me fais...
Il esquisse un sourire satisfait et me mord la lèvre alors que je reviens l'embrasser. Un faible soupir m'échappe, ce qui lui fait encore plus plaisir. Je déboutonne sa chemise à une vitesse vertigineuse, dévoilant son torse et lui susurre.
- T'es d'humeur joueuse...très bien, je vais te rendre fou...
- Je le suis déjà...
Je l'enivre dans un baiser fougueux, et follement passionné avant de le laisser reprendre son souffle. Lentement sans le quitter des yeux, je descends sur son buste mes lèvre se déposant sur son ventre, juste au-dessus de son nombril. Zone très sensible chez mon homme, je sais qu'il va vite devenir dingue si je fais ça, alors, je le fait languir, embrassant le contour sans jamais l'atteindre puis remonte lentement entre ses pectoraux, puis a sa bouche. Sans que je m'y attende comme pour manifester son impatience, il redessine les lignes de mes abdos et emprisonne entre ses doigts un de mes mamelons m'envoyant une décharge dans tous le corps, y compris à ma virilité qui prend de la vigueur contre la sienne à travers nos pantalons.
- Si tu veux me rendre ivre de plaisir, il m'en faudra bien plus que ça, petit joueur. Dis-je le taquinant
- Tu vas voir si je suis un petit joueur...
Aussitôt dit, aussitôt fait, il prend l'ascendant sur moi, se retrouvant à califourchon sur ma taille. Il en profite pour retirer complétement sa chemise et commence à se déhancher sur mon bassin. Je me mords la lèvre sans arrêt, je suis tellement dressé que ça en devient douloureux mais tellement agréable à la fois. La chaleur de ses lèvres vient de déposer sur mes tablettes de chocolat, légèrement sculpté, à peine visible et il continue son exploration, jusqu'à enivrer mon cou de baiser et de morsures ardentes. Je commence à suffoquer et il me glisse:
- Petit joueur c'est ça...je te fais perdre la tête beau blond.
Il a raison, il m'excite tellement, mais c'est ce que je voulais. Je l'ai senti réticent à me toucher au début à cause de son dérapage alors je l'ai un peu cherché pour qu'il me saute dessus. Ça a marché du tonnerre. Mon corps est chaud comme la braise. Alors qu'il défait ma braguette, je sens ses dents mordre tendrement l'un après l'autre mes petits bout de peau orange. Je lui offre mon premier gémissement. Sa satisfaction est telle qu'il continue avec plus d'ardeur, me faisant haleter entre deux soupirs incontrôlés. Dans les secondes d'après, je n'ai plus aucun vêtement sur moi. Il s'abaisse à hauteur de mes cuisses et commence à les caresser, a les embrasser, s'approchant dangereusement de mon intimité mais il ne la frôle même pas. Il sait que j'en veux plus, que j'attends que ça et il s'en amuse.
- Alors t'es sur que je suis un petit joueur?
- Fais-moi perdre pied mon amour, s'il te plait.
- Si c'est si gentiment demandé.
Enfin sa main s'enroule autour de moi effectuant des mouvements de haut en bas, ses lèvres se rajoutent m'extirpant un cri. Il fait ça tellement bien...Après sa paume et ses doigts, sa bouche vient m'ensevelir. Je m'agrippe à ses cheveux suivant ses descentes enflammées sur mon membre.
- Bordel qu'est-ce que c'est bon...lâchais-je emporté par le désir grandissant
Il accélère la cadence, augmentant la température à chaque geste et je gémis sans retenue, plus je montre mon plaisir plus il va vite. Je pourrais le laisser faire jusqu'à l'extase mais j'ai trop envie de m'occuper de lui, trop envie de mon homme.
- ...Chéri...mmm...oh...Alex...c'est divin...laisse-moi te rendre dingue à mon tour...
Il s'arrête dans une dernière remonté très appuyé sur le sommet me faisant geindre encore une fois et revient coller ses lèvres au miennes. Il m'emmène dans un baiser langoureux et brulant pendant que je défais son jean qu'il m'aide à lui enlever. Il gémit contre mes lèvres quand j'entre à l'intérieur de son boxer et que je commence à le toucher. Nos bouches se séparent pour reprendre l'air et nos regards s'aimantent. Ses lèvres sont entrouvertes, il mord celle du bas de temps à autre inspirant et expirant de manière saccadée, je peux lire dans ses yeux le délice que je lui procure. Le voir dans cet état-là est un régal pour moi et je ne me gêne pas pour lui en donner encore plus. Je sors de son sous-vêtement avant d'attraper de l'huile essentiel et en applique sur ma main droite, qui retourne au chaud caresser l'intimité de mon homme avec des gestes un peu plus rapide. Ça a pour effet de le faire soupirer intensément ce qui ne fait qu'accentuer mon excitation. Voyant que je devrais ralentir pour retarder au maximum le moment fatidique, je le libère de mon emprise.
- C'est hallucinant comment tu peux me rendre fou rien qu'avec tes mains.
- J'adore te faire du bien.
- Tu m'en fais beaucoup.
- Je vais t'en faire encore plus dis-je en prenant une voix suave.
Je le saisi par la nuque l'embrassant tendrement avant de le faire basculer sur le côté, de le placer sur le ventre et de m'installer au niveau de son fessier
- Y'a des préservatifs dans la table de chevet.
- Humm, je vois qu'on est pressé mon chéri, pas tout de suite.
Je me penche sur lui pour lui glisser au creux de l'oreille
- Je vais d'abord te faire un petit massage coquin, c'est sympa l'huile est comestible, je vais pouvoir te dévorer.
Mes paroles et mes léger mouvement le font frémir, c'est qu'il est sensible mon petit mari. Je me redresse et laisse couler un peu de baume sur sa peau. Je l'étale sur ses épaules, sur ses omoplates, le long de son échine m'arrêtant à l'élastique de son caleçon, puis descend sur ses cuisses, ses mollets. J'évite les pieds, il est très chatouilleux. Je me déplace à nouveau sur ses jambes et retire avec son aide, le dernier bout de tissu qui le recouvre. Je me place entre ses jambes et dépose un baiser sur le tatouage dans sa nuque et très lentement, je commence à descendre avec ma langue suivant la ligne de son dos, plus bas, toujours plus bas. Il soupire bruyamment martyrisant déjà les draps et un couinement lui échappe quand je touche cette zone si réactive.
J'attrape une protection dans la table de chevet, l'enfile et refait le chemin en sens inverse sur sa colonne avant de poser mes lèvres dans son cou, puis contre les siennes alors qu'il tourne la tête pour m'embrasser. Ma main droite glisse sur son corps avant de venir caresser son antre et lentement et tendrement je l'habitue entrant mes doigts, puis sentant rapidement son impatience, je m'uni a lui. Il cri de plaisir, très vite rejoint par mes propres rugissement alors que je commence à bouger en lui. Chaque coup de reins et pour lui et moi absolument fantastique. Très vite je sens que l'apothéose va bientôt se déclarer pour nous deux. J'entrelace mes main avec les siennes, l'embrasse à perdre haleine et me pousse en lui encore et encore. Peu à peu la chaleur s'intensifie, les cris se font plus sauvage, un incendie traverse mon corps, je tremble de tout mon être, me laissant envahir par l'extase. C'est tellement intense que je le termine en mordant légèrement son épaule, ce qui déclenche son orgasme, je sens son corps se secouer sous moi et un dernier profond râle divinement viril, met fin à nos ébats sulfureux et passionnés.
Je me sépare de lui seulement quelques secondes et revient m'allonger dans le lit. Il vient se blottir dans mes bras exténué, on se dit je t'aime et on s'embrasse longuement avant de trouver le sommeil.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro