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Chapitre 8 - L'affrontement

Claude était déjà à mi-chemin, la tête dans les nuages et les pensées ne tournaient qu'autour d'Aurélien.

" PUTAIN ! " - cria-t-il en donnant des coups sur le volant, frustré par toute cette merde qui les hantait et gêné de devoir arriver jusque là pour s'assurer que sa moitié ne se mette pas en danger.

Il tourna le rétroviseur central vers lui et constata que ses yeux étaient rouges dû à sa colère.

" Toi t'as intérêt à revenir en un seul morceau. T'as PUTAIN d'intérêt à ne pas crever... ! Tu vas lui casser la gueule à cet enfoiré de première, compris ?! ET T'AS PAS INTÉRÊT À TE FOIRER, CLAUDE ! "

*Miaou*

" FILS DE... ! Oh bordel, mais qu'est-ce que tu fous là, toi ?! "

Musashi sortit de sa cachette, derrière son siège et s'installa sur le tableau de bord avec quelque chose dans sa gueule.

" ...eh ! C'est une de mes photos ! Donnes-moi ça, saloperie ! "

L'animal, bien qu'il ne parlait pas l'humain, semblait lui faire comprendre qu'il avait les mêmes idées que lui. La photo qu'il tenait entre ses canines était un de ces nombreux clichés qu'il avait pris de son copain.

" ... quoi ? C'est aussi pour lui que tu me suis ? "

Sa réponse: un ronronnement avant de venir se frotter contre son bras.

" OK d'accord... on est tout les deux fous alliés de cet homme... "

Il passa inconsciemment sa main sur le poil tout doux de la bestiole qu'il s'efforçait de dire qu'il détestait.

" De toute manière, même si je le voulais, je ne peux pas te ramener à la maison maintenant. Mais bon... je ne crois pas que tu vas être très utile, gros tas. "

*Grognements*

" Oh ça va, la ramène pas. Tu bouffes trois gamelles par jour alors que ton maître mange à peine de quoi tenir la journée. "

* 1 heure plus tard *

Claude et Musashi arrivèrent près d'une côte déserte, pile à côté d'une forêt et de la mer.

" Bon... toi tu restes dans la bagnole. De toute manière tu ne vas pas apprécier le vent dehors. "

Il ouvrit la portière et l'animal, n'ayant rien compris (bien sûre), s'apprêta à le suivre.

" Putain de... ! Restes, je t'ai dis ! " - et il claqua la porte dans son museau.

Bon.... il était dehors. Ce n'était plus qu'une question de temps pour que Guillaume se décide enfin à se montrer.

Bizarrement, Claude se dit qu'il serait plus rassurer de le voir que pas du tout.

Il y avait de quoi être parano:

La nuit froide, accompagnée par le bruit des vagues qui frappaient contre la roche, les gouttelettes qui humidifiait l'air et le léger brouillard qui n'aidait pas plus que ça.

" Tu m'étonnes qu'il ai choisi ce point de rencontre... espèce de lâche... "

" Oh je suis bien des choses... mais pas un lâche... "

" PUTAIN ! " - Il se retourna brusquement en entendant sa voix. Il ne l'avait pas entendu depuis des années mais il l'a reconnaîtrait parmi des millions. Tout comme sa silhouette dissimulée dans la brume.

Son premier réflexe: lui pointer son arme.

" Ne bouge pas ! " - ordonna-t-il.

Le grand brun ricana en s'avançant tranquillement vers lui, les bras légèrement levés.

" Je t'ai dis de rester où tu es ! " - répéta-t-il en retirant le cran de sécurité de son pistolet.

" Du calme. Il n'est pas nécessaire d'arriver à ces extrémités. "

Claude tint avec ses deux mains son arme, plus concentré sur son ennemi en le voyant faire un mouvement vers ses bouton de manteau.

" Ne t'en fais pas, je ne vais pas sortir un arme. Je sais être courtois contrairement à certains... "

Il ouvrit délicatement son manteau, en levant bien sur les côtés ses bras, comme si il tentait de l'inviter dans sa prise. Piège à cons...

" Comme tu peux le constater je n'ai pas d'armes dans mes poches. " - pour appuyer ses propos il jeta son manteau au sol.

Son sourire malsain chatouilla son doigt sur la détente.

" Je suis étonné de voir que tu sois venu tout seul... "

" Il était hors de question que je le ramène vers toi. "

" Oh...comme c'est touchant. Tu serais prêt à sacrifier ta vie pour un gars qui n'a jamais pu faire de même pour toi. "

" Fermes-la ! Il m'a protégé de toi ! Toujours ! Maintenant c'est à mon tour ! "

Guillaume ricana silencieusement.

" On dirait que tu n'as pas su l'empêcher de venir en fin de compte... "

Les yeux de Claude s'écarquillèrent.

" ...quoi ? "

Le plus grand fit un léger mouvement avec sa main pour lui indiquer quelque chose derrière lui.

Claude se retourna brusquement.

Il vit...

... rien.

C'est là qu'il sentit son poing se faire saisir brutalement et tordre, le faisant lâcher son arme. Guillaume la balança loin d'eux avec son pied.

" Je n'arrives pas à y croire. Tu es tomber dans le piège le plus vieux de toute l'histoire. Nous ne sommes pas dans une fiction, mon ami. Aurélien ne viendra pas pour toi. Ce n'est que toi et moi, ce soir. Et sans armes. Battons-nous comme des hommes. "

Claude se crispa sous la douleur avant de foutre un coup de poing dans l'estomac du brun.

" Très bien. Tu veux un combat ? Je vais te le donner, ton combat. "

* quelques minutes plus tard *

Les deux hommes étaient en sueur. Leurs vêtements étaient déchirés et ensanglantés à certains endroits.

Claude boitait déjà et Guillaume, lui, son épaule avait salement été disloquée.

Les deux se regardèrent avec colère, la respiration saccadée et leurs poings endoloris.

" ...t'en... t'en veux encore ? "

" ...eheh... jusqu'à la fin... "

" Comme tu voudras. "

Il lui colla une droite tellement forte que l'homme aux cheveux gris tomba contre sa voiture.

Il ne réfléchit pas deux fois et ouvrit la portière pour y chercher de quoi mieux se défendre.

" Oh que non ! N'y pense même pas ! "

Guillaume donna un coup pied dans la portière qui la fit se refermer sur la jambe déjà endolorie de son ennemi, le faisant crier de douleur.

" Sale fils de... " - il ne pu finir sa phrase. Il sentit ses deux mains attraper son cou et serrer de toute ses forces.

" Ça te rappelle des souvenirs ? Hein ? Aurélien n'a pas eu le privilège de quitter ce fichu monde avant toi. Alors je vais me faire un plaisir de finir ce que j'ai commencer avec lui... mais d'abord, je vais m'assurer que tu ne te mêles plus de nos affaires ! "

Claude sentit sa trachée se refermer progressivement, l'oxygène disparaître petit à petit.

Putain! Il avait de la force, cet enfoiré...

Non... non... c'est pas le moment Claude. Ressaisis-toi ! Défends-toi ! Ne laisse pas cet enfant de catin gagner... ! Aurélien ! Fais-le pour Aurélien !

Fais-le... !

Fais-le...

Guillaume lui afficha un sourire victorieux.

" Vas-y... voilà... c'est ça... Fermes les, tes yeux... ne t'inquiète pas. Je vais faire en sorte que vous vous retrouviez dans l'haut de là le plus tôt possible. "

Claude n'arriva pas à se débattre. Entre la jambe coincée entre la portière et la voiture et ses mains ouvertes et pleines de sang des plusieurs coups qu'il avait pu recevoir et donner, il était affaibli...

Sa vision s'appauvrit en même temps que son ouïe se transformait en rien d'autre qu'un faible acouphène.

Il eu un dernière pensée pour Aurélien qui, encore à cette heure, au moins, devait dormir paisiblement... sans la moindre préoccupation du monde.

Au moins ça... au moins un semblable de paix et de calme avant la tempête...

" Aurélien... pardonnes-moi... "

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Soudain un cri se fit entendre.

" AH BORDEL ! SALOPERIE ! "

De l'air... il respirait à nouveau !

Il posa sa paume contre sa nuque pour se rendre compte, avec joie, que les mains de son assaillant l'avaient lâché.

" Mais qu'est-ce que... qu... LE CHAT ?! "

Musashi s'était interposé entre eux et grogna contre Guillaume. Ce dernier venait de se prendre un sacré coup de griffe sur son œil.

L'animal ne se limita pas aux grognements: il se jeta sur la jambe de sa proie et commença à la mordiller et sauvagement la griffer.

" Saleté de... " - il se défendit en secouant sa jambe et lui mit un coup violent sur sa tête le faisant lâcher prise - " C'est bon ! Tu fais moins le malin maintenant, hein ! "

Il n'eut pas le temps de se réjouir de cette petite victoire. Claude lui foutu un coup de poing à l'arrière de sa tête.

" Personne n'a le droit de mal traiter ce chat à part moi ! " - déclara-t-il d'un ton ferme avant de répéter son geste. Mais cette fois-ci il esquiva et se pris un coup dans le ventre.

" Quand est-ce que tu vas te décider à crever, bordel ?! "

" Quand tu te seras décidé à partir avant moi... "

Soudain, Claude lui attrapa sa tête avant de l'écraser d'abord contre la vitre, la brisant au passage, puis à plusieurs reprises sur le capot. Il la fracassa au moins 5 fois avant de le jeter au sol.

Il se tint au dessus de lui, le fixant dans les yeux, son pied pile par dessus sa tête.

" Tes dernières volontés ? "

L'homme à terre avec un œil manquant resta quelque secondes sans rien dire avant de lui sourire...

C'était pas bon ça...

Il lui attrapa la jambe, le faisant tomber au sol à son tour et se mis à califourchon sur son dos.

" Imbécile... tu es venu ici en croyant que tu pouvais me vaincre... au lieu de ça tu vas faire souffrir ton petit ami. Tu vas crever ici et lui faire perdre une énième personne qu'il aime. Vous êtes ridicules... surtout toi... même pas capable de faire les bons choix pour celui que tu aimes... "

Et il fracassa sa tête contre le sol, l'assommant sur le coup.

" Bande d'imbéciles... "

Il se releva péniblement, gémissant de douleur sous les bleus que cet affrontement lui avait causé.

" C'est peut être pas plus mal que tu sois là... après tout, c'est pour Thibault que je fais ça... "

Il s'avança lentement vers la voiture de son ennemi, s'installa sur le siège conducteur et actionna le moteur.

" Tu m'as demandé mes dernières volontés ? Les voici:  va saluer mon petit frère de ma part... "

Puis il appuya sur la pédale d'accélérateur.

Un énorme sourire se dessina sur son visage au fur et à mesure que le corps inanimé de son ennemi apparaissait de plus en plus dans le feu des phares. Mais une situation vint tout gâcher...

Il entendit un grognement derrière lui avant de sentit des pattes griffer son visage.

Il cria de douleur et en levant sa main du volant il dévia la trajectoire vers la côte.

" SALETÉ DE CHAT DE MERDE ! "

Ledit grogna et souffla de plus en plus fort, ne lâchant pas sa proie si vite.

" Oh non... " - murmura Guillaume - " SALOPERIE DÉGAGE ! " - il attrapa l'animal par la peau de son cou, l'arrachant de force de son visage et le balança par la fenêtre briser.

Il appuya fort sur le frein mais... quelque chose bloqua la pédale.

" PUTAIN DE... ! "

Une pile de photos de polaroid éparpillé sous le tapis s'était formée... il ne s'était pas rendu compte en se battant contre ce chat qu'elles avaient glissé sous ses pieds, puis sous les deux pédales de gauche.

Dans un réflexe désespéré, il tira sur le frein à main mais... les roues avant ne touchaient déjà plus le sol.

Les roues arrière les suivirent dans le vide...

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La voiture tomba contre les roches humidifiées par les vagues, pile sur le nez du véhicule, tuant le moteur et son conducteur avec.

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Claude se réveilla quelques minutes plus tard, en sentant quelque chose de sec et rugueux contre son visage. C'était Musashi qui essaya du mieux qu'il pu pour le réanimer en le léchant.

" ...ah salut toi... t'es mort, toi aussi ? "

* Miaou *

" Oh ta gueule ! Je ne parles pas le chat... "

Il s'assit en tenant sa tête endolorie.

" Où... où est... "

Soudain, une explosion se fit entendre. Ça venait du fond de la côte.

En se rapprochant du rebord, il se rendit compte que sa voiture avait explosé et il pu voir un bras dépasser de la vitre...

C'était fini... c'était enfin fini...

" ...va saluer ton frère, toi même... "

Puis il se retourna sans regarder derrière lui à nouveau. Guillaume n'était plus que de l'histoire ancienne. Un élément du passé qui devait y rester...

" Allez viens, saleté de chat. On va faire une promenade... une très longue promenade... jusqu'à ton maître... "

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