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Chapitre 6 - Je refuse de te perdre aussi...

Tout le long du trajet, Aurélien resta silencieux. Cela ne dérangeait pas Claude. Il pouvait le comprendre après ce qu'il y avait vu. Mais il le sentit jetter quelques coups d'œil vers lui de temps en temps. Comme si il était nerveux... mais pour autre chose.

Ça le démangeait. Il avait vraiment envie de lui parler et lui demander si il y avait autre chose. Mais il se retint, par peur d'empirer la chose.

" Claude... ? "

" Mh ? "

" Je te vois depuis tout à l'heure entrain de me fusiller du regard. Qu'est-ce qui se passe ? "

" ....rien... "

" Tu ne sais pas mentir, toi non plus... "

" ... "

" Qu'est-ce que tu as à me dire ? "

" Rien. Je m'inquiète pour toi, c'est tout. "

" ...tu ne devrais pas. "

À cette réponse, Claude tourna sa tête brusquement vers le plus jeune. Ce dernier sursauta à ce geste.

" Quoi ? "

" Quoi ? QUOI ?! Non mais tu t'es entendu ?! Comment ça je ne devrais pas m'inquièter pour toi ?! Tu me prends pour qui ?! "

" Claude... " - soupira-t-il avant de se faire couper.

" Non, cette fois-ci tu vas m'écouter ! " - commença-t-il en essayant de ne pas trop lever sa voix. Le stress était déjà assez présent comme ça - " Quand tu m'as menti en me disant que tu n'avais pas croisé Guillaume l'autre fois je n'ai rien dit car tu étais rentré saint et sauf. Quand je suis venu te chercher à la chapelle non plus. Mais là ce n'est même pas un avertissement. C'est une menace ! Une menace de mort, Aurélien ! Et tu me dis de ne pas m'inquièter pour toi ?! "

Ledit ne répondit pas. Ses yeux étaient toujours rivés sur la route et ses mains aggripaient fortement le volant. À tel point que ses mains devinrent pâles.

Comme si ça ne suffisait pas, Musashi grogna et souffla agressivement à Claude en le voyant hausser la voix sur son maître adoré.

" ET TOI TU FERMES TA GROSSE GUEULE, COMPRIS ?! T'AS PAS TON MOT À DIRE, GROS LARD !"

Musashi se calma immédiatement avant de se cacher sous le siège conducteur, effrayé par le ton du plus vieux qui continua son sermon.

" Et toi alors !? Est-ce que tu accepterai que je te demande de ne pas t'inquiéter pour moi ?! "

" Bien sûr de non... " - répondit-il instinctivement.

" Alors ne me demande pas de t'ignorer ! "

Le silence envahi à nouveau la caisse.

Ils arrivèrent une heure plus tard en face d'une vieille maison.

Aurélien éteignit le moteur mais ne sortit pas de la voiture tout de suite.

" ...Aurélien ? "

" ...*soupire* "

Claude posa sa main sur son dos.

" Aurél... ? "

" Je ne te demande pas de m'ignorer... je veux juste que tu te protège et que tu reste loin de tout ça. "

Claude ouvrit sa bouche rien que pour la refermer aussitôt. Aurélien n'en prit pas compte et sortit du véhicule sans attendre le plus vieux.
Il retira de sa poche un trousseau de clefs qu'il n'avait jamais vu auparavant.

Il ouvrit la porte et lui fit signe de le suivre. Il obéit sans trop de commentaires.

Il manqua presque de claquer la portière au museau de l'animal. Il en oubliait sa présence. La boule de poils roux courru en direction de la porte. Pas parce qu'il faisait froid... enfin si, il faisait très froid... mais pas plus que le regard que Claude lui jetait.

" Bon. Ici on devra être en sécurité. Guillaume ne connaît pas cet endroit. "

" Tu en es sûr ? "

" Ouais... aller rentre... "

Claude mourrait d'envie de lui répondre, ou tout simplement lui parler de n'importe quoi juste pour le distraire de tout ce qu'il avait pu voir cette nuit. Mais il ne savait pas comment s'y prendre. En le prenant dans ses bras ? En le tenant par la taille ? Ou juste en restant silencieux ? Il ne savait pas. Alors il décida d'opter pour la réponse C.

Mais Aurélien en décida tout autrement. Claude lâcha un petit bruit de surprise en le voyant se jetter dans ses bras et en le serrant fort comme jamais auparavant.

Malgré la surprise, cela ne l'empêcha pas de faire même. Il l'entoura de ses bras musclés et posa son menton sur sa tête et tapota légèrement son dos.

" Tout va bien se passer, Aurélien. "

" ...j'ai peur... "

" Qu'est-ce que tu as dis ? "

" J'ai peur, Claude. "

" ...moi aussi, Aurélien. Moi aussi... "

" J'ai peur de perdre encore. J'ai peur de... "

Il ne pu finir sa phrase. Il sanglota plus fort qu'avant et trembla contre le torse de son amant.

" Chuuuut... ne parle pas... laisse-toi aller... je suis là... "

" J'ai peur... de te perdre aussi... "

" ...Oh Aurélien... "

" Je ne peux pas... je ne peux plus... je ne suis pas assez fort... je n'ai jamais réussi à protéger mes amis... mes collègues... je ne supporterai pas d'avoir ta perte sur la conscience... "

" Arrête... chuuuut... rien ne nous arrivera. Tu verras... on va y arriver... jamais je ne te laisserai... jamais. Tu m'entends ? "

" ... "

" Aurél ? "

Le susnommé releva la tête et son amant vit les larmes qui ravageaient son visage. Il ne répondit pas mais secoua la tête en signe de faiblesse et de fatigue avant de replonger contre son torse.

Mais Claude l'arrêta en attrapant délicatement son menton pour redresser son regard vers le sien.

Il savait que le moment était probablement pas le bienvenu mais il ne pu résister: il déposa ses lèvres sur les siennes. Goûtant le sel de ses larmes au passage.

" Jamais je ne te laisserai tomber... je te le jure sur notre couple. "

Ils restèrent immobiles. L'un contre l'autre pendant de longues minutes qui, pour eux, leurs semblaient être des courtes secondes.

Ils s'assirent sur le canapé, toujours aussi enlacés. Leur câlin de réconfort changea en quelques instants quand Aurélien commença à déposer des baisers sur son épaule, vers sa nuque, jusqu'à arriver à ses lèvres.

" J'ai besoin de toi... "

Avant que Claude ne puisse lui répondre, le plus jeune s'acharna sur lui. Le recouvrant de baisers encore plus bouillants et le découvrant de sa veste.

" Aurélien... attends... tu n'es pas... "

" Claude... prends soin de moi... et je ferais de même... "

Le susnommé secoua légèrement la tête avant de rétorquer.

" Chéri. Je ne veux pas que tu fasse ça juste pour me rendre la pareille... "

" Moi non plus... j'en ai vraiment envie, Claude. Et toi ? Tu le veux ? "

Le barbu observa avec amour tous les détails de son visage à cette demande. Sûrement pour s'assurer qu'il disait vrai parce que... bordel, lui aussi il le voulait.

Il lui donna sa réponse en enfermant le (putain de) chat dans le placard avant de tenir délicatement son visage entre ses mains et joindre leurs bouches dans un baiser humide.

Claude l'allongea lentement sur le dos, tout en carréssant son corps et en le defaisant de ses vêtements.

Il pourrait s'y faire à cette vue: Aurélien, torse nu, les cheveux en bataille, en dessous de lui, les yeux remplis de désir... mais aussi d'inquiétude. Gemissant son prénom à chaque coup de hanches contre les siennes, griffant son dos à multiples reprises pour intensifier le plaisir mais aussi pour extérioriser toute sa frustration, les deux amants donnèrent tout se qu'ils avaient de plus beau l'un a l'autre.

Les deux finirent presque en même temps. Leurs corps recouverts de sueur et d'autres fluides corporels ne laissèrent qu'un bref souvenir de leurs acte terminé bien trop vite à leurs goûts. Ils auraient souhaité que ça dure toute la nuit.

" Je t'aime... " - souffla le plus jeune.

" Je t'aime aussi... "

Ils restèrent allongés pendant quelque temps dans la même position en ne pensant à rien d'autres qu'à eux mêmes.

Aurélien fut le premier à se lever, en enroulant autour de lui une petite couverture qui se trouvait sur le canapé.

" Je vais dans le lit. Tu me suis ? "

" J'arrive dans quelques minutes. Tu m'as vidé de toute mon énergie... "

Aurélien sourit à cette dernière phrase.

" Voilà. C'est ça ce que j'aime... " - déclara Claude.

" De quoi ? "

" Te voir sourire... "

Le plus jeune rougit avant de se retourner vers la porte de la chambre, embarrassé.

La porte se ferma, laissant Claude seul dans la pièce.

Seul...

... avec le manteau de son amant.

Il se leva discrètement et se dirigea vers ce dernier. Il ne perdit pas de temps et fouilla les poches de son manteau, tout en lançant des petits coups d'œil à la porte de la chambre, s'assurant qu'il ne débarquerait pas à l'improviste.

Sa main arrêta de trifouiller les poches quand il sentit un bout de papier contre ses doigts.

" Te voilà... "

Il pris la lettre qu'Aurélien lui avait caché chez Mathieu et la lu avec toute l'attention possible, toujours en s'assurant que le plus jeune ne revenait pas dans la pièce.

Puis il remis la lettre là où il l'avait trouvé et rejoignit son amant dans la chambre pour venir s'allonger à ses côtés.

C'est au moment où sa tête toucha l'oreiller qu'Aurélien lui demanda:

" T'as sorti Musashi du placard ? "

" ....et merde. "

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