Chapitre 3 : l'infirmier
Coucou tout le monde ! Attention, présence de yaoi ! Niveau : faible. (C'est-à-dire que ça ne dépasse pas le bisou !) Donc tout le monde peut le lire ! Homophobes s'abstenir par contre...
Bonne lecture :D !!
"- Allô ?
-Salut Sasuke ! Tu reconnais ma voix ? Juste pour te dire qu'on vient de buter ton oncle et que tu es le prochain sur la liste. Bisou mon chou <3 !"
Bip ! Bip ! Bip !
Ce sale traître de Kabuto vient de me raccrocher au nez et pourtant, je ne réagis même pas. Je laisse ma tête retomber sur l'oreiller, puis je me roule en boule sous les draps, en position fœtale. Les larmes se mettent à couler toutes seules. en quelques secondes, je pleure à chaudes larmes, secoué de sanglots.
Mon oncle. Ils ont tué mon oncle. La seule personne au monde qui me restait, qui voulait encore bien de moi.
Mon oncle, tellement bordélique, flemmard et désorganisé qu'il était incapable de s'occuper de moi correctement, mais tellement adorable, drôle, généreux...
Quand Ruki revient, il me trouve sous la forme d'uns espèce de loque, recroquevillé dans les draps, absolument pas en état de parler, juste de pleurer. J'ai envie de hurler ; je n'y arrive même pas. Je sens que je suis en train de perdre conscience mais je m'en fous. Mes phéromones de détresse envahissent toute la pièce.
Soudain, les draps sont relevés et je suis soulevé. Des bras chauds m'entourent, me réveillant un peu.
-Ru...ki ?
- Chhhuuut, ne parle pas. tu m'expliqueras tout après. Pour l'instant, lâche-toi.
Ah ? Pas de soucis, c'était mon intention. Je m'accroche à lui comme un petit enfant et me remets à pleurer. "Mon... oncle... Ils l'ont t-..."
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase. De lèvre fraiches me la ferment. Hein ? C'est pas désagréable mais... Pourquoi il fait ça ?
L'infirmier se détche doucement en lâchant des phéromones de tranquillité et d'apaisement.
- Je t'ai dit de ne pas parler et toi, qu'est-ce que tu fais ? Le contraire. Tais-toi ou je recommence.
- Mais...
Il pose un doigt sur mes lèvres.
-Tu veux vraiment que je recommence, en fait...
Je rougis. C'était vraiment pas désagréable, alors pourquoi pas ? Ça fait du bien, ça me calme. Je hoche la tête. Il sourit, se penche vers moi et m'embrasse tout doucement, puis un peu plus fort. Je lui réponds. Sa langue cherche la mienne. Je ne m'étais jamais vraiment posé la question, mais il semblerait que je ne déteste pas la compagnie " rapprochée" des hommes... Même si là, je ne suis clairement pas amoureux de lui. Par contre, c'est quand même vraiment agréable... Je lâche une bouffé de phéromones de plaisir er de confort. Il fait de même.
Je me sépare doucement, le regarde attentivement. Avec ses yeux bruns-verts et ses cheveux blonds dorés, il doit être métis ou d'origine étrangère. Traits fins et réguliers, il est plutôt beau gosse. Beau, gentil, drôle... Je suis sûr qu'il ferait un excellent petit ami...
Je l'embrasse à nouveau. Oui, décidément, c'est très agréable. Soudain, je me rends compte que je suis en train d'embrasser un garçon que je connais depuis même pas quatre jours, alors je m'éloigne.
-Tu embrasses bien. Ça va mieux ?
- Oui. Toi aussi tu embrasses bien. Par contre... Tu ne l'as fait que pour me calmer ?
- Pas seulement.
Il rigole un peu.
- Pour être honnête, je te trouve franchement mignon et très sympa.
- Oh... Merci. Toi aussi tu es mignon. et drôle, aussi.
Il me sourit adorablement.
- Merci. Et maintenant que ça va mieux, tu me racontes ce qui se passe ?
Mon humeur redevient aussitôt sombre comme la nuit. Les larmes me montent aux yeux, alors je m'allonge et enfouis ma tête dans l'oreiller. Je me retourne au bout de quelques secondes.
- En fait... Quand tu es parti, j'ai observé la chambre par réflexe et j'ai trouvé un petit papier avec un numéro de téléphone écrit dessus. J'ai appelé pour voir et...
Ma voix se brise un instant. Je tousse, puis je reprends.
- Je suis tombé sur un gars qui faisait partie de notre camp, et qui était mon meilleur ami. Enfin, ça, c'est ce que je croyais... Jusqu'à ce qu'il mène le clan ennemi jusqu'à notre base, cause la mort d'une trentaine de personnes et me plante un couteau dans le bide. Enfin bref... Il m'a balancé qu'ils venaient de tuer mon oncle, le dernier membre de ma famille connue qui me restait, et que j'étais le prochain sur la liste.
Je me remets à pleurer. Ruki s'allonge à côté de moi et me caresse le dos.
- Là, là, respire, je suis là.
Soudain, il fronce les sourcils.
- Attends une minute...
- Quoi ?
- Le papier ! Il venait d'où ?
- Je sais pas, je l'ai trouvé là...
Il se redresse d'un coup et jaillit hors du lit. Je me redresse à mon tour.
- Ruki, quelle mouche t'a piqué ?
- Il a bien dit que tu étais le prochain sur la liste, non ? Et pour te tuer, soit il faut que quelqu'un vienne, soit... que quelque chose soit apporté. En même temps qu'un petit papier, par exemple.
Oh putain... Je viens de comprendre. Je me jette à terre pour regarder sous le lit. Un petit appareil est posé à terre. Un timer indique 00 : 00 : 06. "BOMBE !!!!"
J'attrape le blond par le bras et commence à courir vers la porte. Trop tard... Une explosion retentit derrière nous. Le souffle brûlant nous projette contre le mur. J'arrive à amortir avec mon bras mais pas Ruki, qui n'a pas d'entrainement.
- Ruki !!
Pas de réponse.
Je me laisse tomber par terre à côté de lui, écoute sa respiration. Aucun bruit ne me parvient, alors je vérifie le coeur. Rien non plus... Je commence à paniquer sérieusement. La porte s'ouvre d'un coup, laissant entrer plusieurs hommes. Je hurle : "BOMBE !!!! SOUS LE LIT !!!!" ! Avant de me rendre compte qu'il N'Y A PLUS de lit. Ils se dirigent vers moi. Je leur balance que l'infirmier ne respire plus, puis je reporte mon attention vers le blond. Démerdez-vous les gars, c'est votre boulot, me cassez pas les couilles !!
Je revérifie son pouls. Toujours rien. Ok, aux grands maux, les grands remèdes. J'ouvre sa chemise et commence un massage cardiaque. Un policier inconnu au bataillon me chope et m'éloigne pendant qu'un infirmier prend immédiatement ma relève, e criant des instructions que je n'entends même pas. Ma tête tourne, je vois trouble. Le choc a dû m'atteindre plus que ce que je ne le pensais...
Alors ? Comment avez-vous trouvé ce chapitre ? Désolé pour les fans de Sasunaru, le passage avec Ruki n'a pas dû vous plaire... Vous inquiétez pas, après on ne le verra plus ! À plus !
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