JE SUIS DEJA DE RETOUR

Mais je vous avais promis de magnifiques séries d'aes, et voilà la première, conçue, pensée et magnificiée par annabethfan !! 

Je trouve que c'est parfait de finir là-dessus : déjà parce qu'elle s'est donnée et que les aes sont magnifiques, mais aussi parce qu'elle résume parfaitement mes personnages. Tous mes personnages : 30 aesthetics ! (Donc ça va se faire en deux fois cette affaire, parce que les posts ne supportent que 20 images) 

Elle s'est aussi fendue de quelques analyses d'une justesse incroyable - et qui m'ont tiré, au choix, soit des larmes soit un visage cramoisi ! 

Enjoy les enfants <3 

***

La note d'Anna

Soyons honnête, Ulysse n'a pas été mon personnage coup de cœur contrairement à d'autres. Son amour pour Octavia m'attendrissait un peu, mais j'ai toujours trouvé qu'Octavia était trop bien pour lui, tellement plus brillante comme personnalité. Mais Ulysse reste un personnage que j'ai aimé voir évoluer, voir grandir, voir prendre sa place au milieu du clan Selwyn.

Et il fait un très bon aes avec des couleurs qui vont bien ensemble et j'étais super contente du résultat haha ! La noblesse, décidément, rend très bien en image. Le vert, or et blanc étaient des couleurs qui lui allaient bien je trouve et j'étais particulièrement contente de l'image du jeune homme à l'écharpe verte dans un canapé grand siècle : pour moi, ça reflète parfaitement la nonchalance et la hauteur de la posture que j'imagine chez Ulysse. De même, l'image où il danse avec une jeune fille et celle en face plus torturée contrebalançaient quand même et montraient le côté plus doux ou conflictuel qu'il s'autorise à montrer de temps en temps. 

La note de Perri

Ulysse ... ou du syndrôme de Drago Malefoy, comme on pouvait l'appeler ! Pour certain.es vous êtes tombés sous le charme de ce garçon obligé de correspondre à des critères et à son rang. Comme s'il n'avait pas eu le choix ... 

... Alors qu'il avait totalement le choix, ne soyons pas naïf, ne nous laissons pas attendrir par l'amour sincère qu'il éprouve pour Octavia. Ulysse est parfaitement en phase avec son milieu, ce qui le situe dans les personnages que je qualifierais de "gris". Comme Anna', ce n'est pas un personnage que j'affectionne, vraiment pas mais c'est le sorte d'adjuvants un peu pratique à utiliser ! 

La note d'Anna' 

Ah Eugenia. Je ne peux plus penser à elle sans avoir le cœur serré. Je connaissais son destin depuis le début, je le savais grâce aux Fantômes des Oubliés, je savais qu'elle allait débarquer dans la partie 4... Et pourtant, Eugenia m'a volé mon cœur sans que je m'en aperçoive. A l'image de Vic, elle est rentrée et sortie de ma vie en se rendant si attachante qu'elle aura toujours une place dans mon cœur malgré son peu de temps dans le récit. Eugenia est une étoile filante, mais une sacrément brillante.

C'est ce que je voulais montrer dans son aes : sa rage de vivre, la fugacité d'une existence qui a pourtant compté. Eugenia, c'est une balance, un équilibre entre la psychologie et l'action, la curiosité et la rationalité. On retrouva donc en images les bougies pour son exercice avec Vic afin de gérer le trauma, les marguerites dans les cheveux, Bella le chat (nommée d'après ma bouille d'amour à moiii), la fameuse valise de Norbert, son ouverture sur le monde, sa grande approche psychologique. 

La note de Perri 

Bella LA FLEREUR Marion, utilisons les bons mots ! 

Un personnage prévu depuis les premiers temps, les premiers chapitres, les premiers plans et qui a donc toujours été très claire dans mon esprit. J'ai voulu en faire la véritable tante de Lucy (Les fantômes des oubliés), une personnalité vivante et pétillante. 

Elle a donné un de mes aes préférés de la série : frai comme tout ! J'adore l'image de la fille avec des fleurs dans les cheveux, c'est vraiment comme ça que j'imagine Eugenia. Et plus poignant, c'est une image qui m'évoque la façon dont Vic la retrouve à la Bataille ... allongée dans l'herbe, avec ce brin de muguet dans sa tresse. 

La note d'Anna

Miles, Miles, Miles. Mea Culpa. Je ne t'aimais pas. Enfin, non. J'en avais rien faire de toi plutôt pour le dire avec un peu de provocation. Dans la partie 1, j'aimais bien Miles de loin, je ne voyais en lui qu'un outil dans le récit, celui du premier copain/première expérience de l'héroïne. Un marche-pied vers le Simoria dont j'ai été fan depuis le premier chapitre quoi (j'ai encore le commentaire pour le prouver). Et pourtant... Miles est peut-être le personnage qui a eu la plus belle évolution et bon sang quelle évolution ! Une fois détaché de ce besoin de plaire et de faire ses preuves, il s'est révélé sur un terrain où je ne l'attendais pas : le sarcasme. Jusqu'à sa rupture avec Vic, Miles était plutôt fanfaron, mais la maturité lui a donné une profondeur, un côté coupant. Ses piques envers Simon m'ont fait plus d'une fois hurler de rire.

Dans son aes, on retrouve ainsi ce qui fait le personnage, à savoir son amour des créatures fantastiques, du travail, son ambition qui passe par un poste au Ministère... La citation, quant à elle, s'est imposée pour souligner son évolution qui reste à mes yeux son gros point fort

La note de Perri 

Le défi de cette fanfiction s'appelait Miles Bletchley. Et vraiment ce que ça a été un défi de vous le faire apprécier ! Et je suis hyper fière d'y être parvenu (mais bon il a sauvé Victoria quand même. A partir de là ...) 

Tout sonne parfaitement dans cet aesthetic, mais je crois que ce que je préfère c'est cette chouette qui nous regarde. Si les créatures et la nature ont toujours révélé le meilleur de Miles, c'est parce qu'il a attrapé le virus petit avec son grand-père éleveur de chouettes. J'aime bien ce rapport à son passé. 

La note d'Anna' 

Par où je commence ? En disant que Simon a été mon crush depuis le début ? Qu'il est le personnage qui me fascine le plus ? Celui que j'aurais aimé savoir écrire ? Vraiment, un personnage romanesque comme je les aimes, sarcastique et qui n'a pas peur de revendiquer son intelligence. Simon brise les codes des héros masculin et des love interest et je l'aime pour ça. Il est profondément humain et il a pour moi certaines des plus belles scènes de cette fanfiction. Celle de la révélation de son identité sur le pont dans la partie II restera sans doute à jamais celle de ma prise de conscience : bon sang, cette histoire est une grande histoire.

J'ai voulu tout mettre dans son aes tellement il y avait des points essentiels chez Simon. Le conte des trois frères, évidemment, avec la maison brisée, la statue dans le cimetière et le bonnet orange... Mon cœur se serre rien qu'en pensant à Matthew par écho. Son côté prodige et studieux également ne pouvait pas être ignoré, pas plus que sa fameuse guitare et son lien à Victoria ! Quant à la citation, elle a paradoxalement été plus dure à trouver, mais je ne voulais pas la centrer sur le Simoria : j'en voulais une qui reflète Simon en tant qu'individu parce qu'il en est un merveilleux avec toutes ses failles et ses forces. 

La note de Perri 

Alors. Je tiens à dire ... 

... QU'ELLE A TROUVE UN BONNET ORANGE MON DIEU. Vous savez combien de temps on a chercher pour un bonnet orange un peu joli à mettre en aes? Toute la durée de cette fic', voilà ! Et FINALLY ! 

Sinon vraiment ce qui me touche le plus dans cet aes, ça va être les deux images en rapport avec la nuit du 13 août pour Simon : le rappel du conte des trois frères, que je trouve d'autant plus symbolique que j'y vois à travers Spencer qui cache son petit frère de la Mort, et cette image coup de coeur du cimetière avec l'ange qui veille. 

La note d'Anna'

Melania, à ton tour ! Ce n'est pas non plus le personnage avec lequel j'ai le plus d'affinité, mais elle force le respect, je me dois de l'admettre. Un peu froide à mes yeux, elle a le mérite d'avoir une force et une droite d'esprit qui en font un personnage très fort.

La couleur verte dominante pour son aes n'a pas été longue à s'imposer car Melania est la Serpentard qui redonne ses lettres de noblesse à cette maison. La princesse de la famille Selwyn est ainsi représentée à travers son sang-pur, sa rigueur, mais surtout par son amour pour Alexandre. J'étais très contente de l'image que j'ai trouvée pour eux au-dessus du piano. A mes yeux, elle les représentait parfaitement. 

La note de Perri 

Pour être honnête, ça doit être le personnage que j'ai eu le plus de mal à cerner et à prendre en main. 

Et pour autant, c'était les aes qui se faisaient le plus facilement à chaque fois parce que c'est une femme à plusieurs dimensions, facilement caractérisable par des images. A chaque fois, c'est un aes élégant et raffiné, comme celui-ci avec l'image de la couronne (héritière de la famille Selwyn), ou de cette femme avec cette robe ou les bijoux. Mais petit coup de coeur sur celle où elle joue du piano avec Alex à ses côtés. Vous ne le savez pas, mais c'est la musique qui les a rapprochés ... A bientôt pour un bonus? 

La note d'Anna'

Bon, j'avoue, Roger est là parce qu'il me fallait 30 aes pour faire un chiffre rond. 29, ça faisait vriller mon esprit psychorigide sorry. Malgré tout, Roger a fait partie de cette histoire. Il est un des nombreux personnages tertiaires qui a rendu le récit si vivant, si palpable. Il était là, toujours ; son histoire s'est entremêlée à celle de tant d'autres, Harry, Victoria, mais surtout Emily. Jamais un cliché, toujours en nuance, Roger est un homme dans toute sa splendeur. Ça veut dire qu'il fait des erreurs, mais il est profondément humain aussi et Perri a réussi à donner une personnalité à ce qui n'était finalement qu'un nom parmi les élèves de Poudlard.

La citation n'est pas la meilleure, mais elle s'est imposée faute de mieux. En revanche, les images de son aes sont là pour refléter sa rigueur de médicomage, son esprit de Serdaigle et son amour pour le sport ! 

La note de Perri 

C'est drôle, parce que finalement la citation c'est ce qui a fini par faire éclater le couple Roger-Emily. Il a tellement été là qu'il en a fini par l'étouffer. 

Pour autant je trouve son aes vraiment très harmonieux avec toutes ses teintes de bleu et de rouge qui en appellent à la fois à sa logique (le puzzle), son amour du Quidditch, mais aussi sa vocation pour la médecine. 

La note d'Anna' 

Un personnage particulier, Lysandra. Aussi bien présente dans O&P que dans LHDI, elle appartient plus à Perri avec certitude. C'est pour cela que je n'ai pas fait d'aes pour Leonidas qui est peut-être plus propre à moi. Lysandra, elle, a tout de la force des personnages de Perri : elle est complexe, possède une aura indescriptible et une personnalité romanesque. Elle est une Black en résumé malgré son nom de famille et vous savez à quel point j'aime les Black.

Pas facile de saisir l'essence de ce personnage en images donc. J'ai pas mal axé sur son physique, mais à raison : la beauté de Lysandra fait partie de la fascination qu'elle exerce. J'ai également voulu représenter son couple avec Leonidas parce que c'est vraiment un couple que j'adore, même si je suis biaisée. La phrase « I can lose everything but not you... » s'applique évidemment à lui et répond en écho au « she's gone », rappel de la perte de sa sœur Cassiopée qui a tant marqué sa vie. 

La note de Perri

Mais ma chère Marion, c'est qu'on a tout fait pour en faire plus une Black qu'une Croupton. Jusqu'à la chevelure noire ! 

Elle n'est pas la seule, je pense que vous avez tous aimé ce couple avec Leonidas, ce couple goal à la fois traditionnel dans sa construction (deux héritiers de deux grandes familles, citadins et raffinés) mais qui sait aussi se séparer de quelques attentes, comme celle d'avoir des enfants. 

Aes magnifique, très élégant et j'ai toujours été fan de cette couronne que je trouve magnifique ! 

La note d'Anna' 

Ne pas pleurer. Ne pas pleurer. C'est horrible parce que la mort de Tonks faisait déjà mal dans les Harry Potter, mais maintenant... Perri a réussi l'impensable : nous faire aimer des personnages qu'on pensait déjà adoré. De son adolescence dans LDP à sa maternité dans le dernière partie de O&P, Tonks nous aura offert toutes ses facettes, celles d'une femme qui se construit et qui grandit pour s'élever au rang de personnage tragique.

Dès que j'ai lu le chapitre de sa mère, j'ai su que la citation de son aes serait celle-là. Mettre en rapport la mortalité sous toutes ses formes que dégage Bellatrix (celle qui amène la mort, celle qui vit pour que son maître puisse la tromper) avec la rage de vivre de Tonks qui venait de la donner... Mon dieu, mais quelle écriture ! Une merveille signée Perri qui m'a percuté en plein cœur. Dans son aes, j'ai voulu condenser tout son personnage : sa personnalité rebelle, la grande Auror et membre de l'Ordre, son histoire d'amour et sa maternité. Parce que c'était tout ça, Nymphadora Tonks. Avec une bonne dose de maladresse en prime... évidemment. 

La note de Perri 

Vous savez que j'ai réalisé il y a peu que Tonks était mon lien principal entre O&P et La dernière page? Je suis bête parfois. 

J'ai toujours eu une peur monstre de m'approprier les personnages importants de JK, et j'espère vraiment avoir réussi avec Tonks, notamment dans O&P (encore dans LDP elle est adolescente, j'ai le droit de dévier un peu). En tout cas la phrase d'Anna me rassure autant qu'elle me fait rougir ! 

La note d'Anna' 

Pouvais-je passer à côté du plus grand couple de toute l'histoire de la fanfiction, je vous le demande ? BIEN SUR QUE NON ! En vrai, j'ai voulu faire mon originale en faisant un aes sur un couple pour une fois, mais en même temps ils ont été si importants pour le récit. A titre individuel, Simon et Victoria sont incroyables. Ensemble ? Ils sont imbattables. Simon le dit bien à Nestor pendant la bataille de Poudlard. C'est un couple absolu qui sont tout à la fois : tragiques, mignons, amoureux, amis, ennemis, protecteurs... Leur intensité m'a volé mon souffle tellement de fois, j'ai pleuré et ri avec eux, j'ai roulé dans mon lit en gloussant pour eux.

Leur aes devait donc retranscrire ce qui fait leur singularité, c'est-à-dire les détails si importants qui forment ce couple d'une intensité folle. On retrouve ainsi Shakespeare, Terre-en-Lande, les souvenirs d'enfance, leur lien si fort... Parce qu'ils étaient au début et le seront à la fin. 

La note de Perri 

Tout ça pour mettre la tirade ! 

Ils ont quand même été un gros morceau de la fic', mais il faut savoir que mon moteur dans un récit, ça a tendance à être la romance ! Honnêtement ils m'ont totalement échappé : ils ne devaient pas avoir cet aspect absolu, âme soeur. Vraiment, ça s'est construit contre mon gré, jusqu'à ce que je pose et que je réalise que ça tournait vraiment là-bas. Parfois, les personnages et leurs relations ont leur volonté propre. Ils s'écrivent tout seul. 

La note d'Anna' 

Suis-je complètement biaisée ? Oui. Bien sûr que oui. Remus, il est à moi d'une certaine façon. Je l'ai écrit, imaginé, je lui ai donné une voix... Mais j'ai donné une voix au Maraudeur. Le Remus de Perri est bien différent et mon cœur ne pouvait pas le voir autrement que comme ce garçon qui a tout perdu un soir de 1981. Ça a donné de longues conversations avec Perri qui devait me rappeler que « non, Marion, je ne peux pas parler des Maraudeurs tout le temps dès qu'il apparaît ». Elle a raison, bien sûr. Notez que Perri a souvent raison. Mais voilà, ça a été une grande émotion de le voir si adulte dans O&P et le plus bel accomplissement de Perri a finalement été de réussir à me le faire voir tel qu'il était devenu : Remus Lupin, professeur, mari de Tonks, père de Teddy. Ce n'est qu'à la fin que j'ai pu me détacher de l'image du Maraudeur et c'est une preuve que Remus lui appartenait désormais totalement.

Son aes reste ainsi très classique avec le chocolat, les pulls, la radio qui rappelle son engagement dans Potter Veille, sa lycanthropie et son éternel combat dans la guerre qui aura raison de lui... Remus Lupin sera à jamais le dernier des Maraudeurs, mais il sera celui qui aura réussi à tenir la promesse de ce groupe de garçons si fascinants : on se battra jusqu'au bout, jusqu'à la fin. 

La note de Perri 

True story : je savais que lorsque j'avais Remus dans un chapitre, j'aurais le droit à 5 minutes dans le vocal d'Anna concernant Remus et le lien avec la première guerre ahah ! 

Mais bien sûr, on partage Remus même si on l'a pris à deux âges totalement différent, avec des enjeux totalement différents, tellement différents d'ailleurs que j'avoue que pour moi, c'était difficile de me rentrer dans la tête qu'on écrivait la même personne. 

Remus, ça a toujours été un de mes personnages préférés. Et pas grâce aux fanfic Maraudeurs (qui, shame on me, n'est vraiment pas mon époque préférée, il a fallu Cazo et Anna pour que j'y trouve de l'intérêt). Non, je suis sous le charme du Remus des livres, du professeur bienveillant qu'on aurait tous aimé avoir, de cet ami brisé qui espère autant qu'il craint retrouver un foyer. 

La note d'Anna 

Le chemin a été long avec Marian dont on sentait le potentiel tout en gardant la distance de la mère qui n'acceptait le monde de sa fille. Au fil de ses apparitions pourtant, Marian s'est ouverte aussi bien à la magie qu'aux lecteurs et elle a acquis sa propre histoire. Le fait que sa maternité – notamment la naissance de Victoria – soit fortement inspirée de l'histoire de ma mère me touche d'autant plus. A travers son angoisse et sa peur, je vois celles de ma mère, mais Marian est tellement plus que cela. Femme de science et de conviction, elle est un paradoxe incroyable et maintient en équilibre des convictions qui font sa complexité.

C'est tous ses différents aspects que j'ai voulu remettre dans son aes : femme intellectuelle, femme croyante, mère-née. Et la citation est juste sublime, elle condense tout le personnage et surtout un thème si important dans cette histoire : la transmission, le poids de l'héritage, la force de la filiation. 

La note de Perri 

J'aime tout dans cet aes. 

Marian c'est une femme complexe. Une mère qui cache de nombreuses blessures, une fille qui cherche ses origines, une scientifique qui s'impose dans un monde où on ne veut pas d'elle, une femme de foi qui voit ses convictions s'ébranler. 

On retrouve vraiment tous ses aspects dans l'aes et ça fait quelque chose de poignant, je trouve. 

La note d'Anna' 

AH ! Et comment je fais pour pas être biaisée moi ? Bah j'y arrive pas, voilà. Je dois avouer que Julian, c'était peut-être le plus étrange au début : j'étais si enthousiaste de pouvoir le lire sous la plume de Perri (et d'en profiter sans avoir rien à faire pour une fois) et en même temps je lui donnais un peu mon bébé. Julian, c'est un personnage particulier tant j'ai eu du mal au début à l'écrire, il est fuyant et retranché en lui-même adolescent, même pour moi. Adulte, il est plus ouvert et heureusement Perri a eu moins de mal. N'empêche que ça restait Jules que je lui confiais ! Et évidemment, elle s'en est occupée avec brio et finesse ! C'était tellement émouvant de le voir adulte pour la première fois, j'en ai eu la poitrine comprimée, comme si le voir apparaître chez Perri lui donnait une légitimité incroyable. J'étais si fière de ce qu'on avait fait ensemble : on avait transcendé nos histoires pour créer un univers. Nous ! Ca reste un de mes plus beaux souvenirs et un de mes plus grands honneurs.

Pas trop dur donc de réaliser son aes, je connaissais le personnage par cœur, même quinze ans plus tard. On retrouve toute la sensibilité de Julian, son amour pour l'art, le thé et les Beatles (hey Juleeees). J'ai ajouté Oxford évidemment pour son statut de professeur et le « I just miss you » pour le fantôme de Matthew qui revient le hanter de plein fouet lors de cette guerre... 

La note de Perri 

Un image des Beatles? Dans l'aes de Julian? MAIS NAAAAAAAN. 

J'avais aussi la pression d'écrire son personnage principal, de lui faire avoir les réactions justes, les gestes justes, le mot justes. Mais lier nos deux univers à partir du moment où Vic' rencontre Julian à l'IRIS, c'était magique. C'était fort. C'était une merveilleuse sensation, à la fois d'écriture mais aussi de lecture, parce que ça a donné ce bonus chez Marion où moi-même je lui confiais mes bébés. 

(Pour celle.eux qui l'ignorent, allez dans le Bonus Book de Marion où un bonus, Cendres et lumières, relate l'enfermement de Vic, mais du point de vue de Julian et Noah. Appréciable et génial même si vous n'avez pas lu LHDI !) 

Et vraiment, cette image du thé/Van Gogh, elle est pépite pour Julian. PARFAITE. 

La note d'Anna

Etrangement, Emily a été le premier aes de la série. Elle s'est imposée avec un naturel et une force désarmante, tout à son image. Emily, c'est la meilleure amie, la tornade, la confidente. C'est celle qui devient femme également à tellement d'égard. Elle laisse entrevoir ses failles, ses doutes, ses questionnements. Elle est butée avant de savoir reconnaître ses torts, elle parle fort avant de savoir parler juste, elle est rentre-dedans avant de savoir être à l'écoute. Emily est une jeune femme attachante et moderne, profondément humaine.

Sa citation reflète tout ça : pas parfaite comme certains auraient voulu la percevoir, elle a une part d'ombre mais se bat pour ne montrer que la lumière. La couleur jaune, si liée à Poufsouffle, m'a semblé tout indiquée ! 

La note de Perri 

Emily, c'est vraiment les aes qui se font tout seul, à chaque fois. 

Comme Miles, elle était un peu mal aimée dans la partie II, au pire moment pour tous (Emily aussi subissait un deuil, et pouvait voir l'obstination de Simon et Victoria comme de l'abandon ce qui n'a pas aidé à l'adoucir à leur égard). Et comme Miles, je suis plutôt fière qu'à la fois, il y ait une unanimité autour d'une Emily qui a gagné en maturité ! 

J'adore cet aes, solaire, frai et vivant comme elle. Une belle jeune fille, une jeune fille douée, une tornade. 

La note d'Anna 

Susan, la petite sœur ; Susan, la lionne. Encore un personnage qui n'était qu'un nom et qui est devenu tellement plus. Elle a déjà tout d'une grande sorcière mais on a adoré la voir s'épanouir, gagner en confiance... Sa relation avec Simon m'a énormément touchée et je trouve que Perri lui a rendu justice par petites touches, sans se forcer, avec une maîtrise désarmante. Chaque apparition faisait avancer Susan sur son chemin et son histoire n'en a été que plus belle.

J'avoue être très contente du rendu de son aes, somme toute assez épuré/sobre. Les couleurs se sont harmonisées toutes seules, vraiment la douceur et le côté percutant de Susan se sont rejoints en images sans effort ! Et quelle autre citation pour la décrire, évidemment ?

La note de Perri 

Aucune autre, elle s'est incrustée en Susan, celle-ci ! 

Comme je vais l'ai dit dans le "Et après", je suis fière de la personnalité que j'ai donné à Susan et d'avoir réussi à donner du corps à un personnage du canon comme ça ! C'était mon attache aux Harry Potter,  depuis le début. J'avais ciblé Susan Bones, cette fille sans histoire, qui fait parti de l'A.D. et dont le passé familial est tragique. 

Et Anna' a raison d'être très contente du rendu de l'aes, moi aussi je l'aime énormément ! Tout doux, avec tous les éléments structurant, jusqu'à la bague lion qui lui sied à merveille ! 

La note d'Anna

Perri ne l'avait pas vu venir cet aes, même si je me suis trahie assez vite : je ne pouvais pas ne pas mettre sa citation. Une des plus belles, une des plus percutantes. Une de celle où je me suis arrêtée en me disant « cette fille a du talent ». Sur Nestor, je pourrais dire que c'est un bon méchant : histoire personnelle avec l'héroïne, personnalité bancale et mégalo, destin brisé, rancœur et colère qui font basculer... Nestor n'a aucune excuse mais de nombreuses raisons pour être devenu ce qu'il est.

Pour son aes, je suis fatalement partie sur des couleurs sombres, entre le rouge du feu et la noirceur des ténèbres dans lesquelles il a plongé. Le « sell your soul » est peut-être ce qui le représente le plus : la vengeance est devenue le motif qui fait avancer Nestor et c'est ce qui causera sa chute, littéralement. Vraiment, la citation est mon coup de cœur ultime parce qu'elle montre tout ce qu'est O&P à l'échelle d'Harry Potter. Le Seigneur des Ténèbres est le Mal incarné, Harry est le Héros... A côté – en parallèle – Victoria et Nestor sont les visages anonymes, les histoires plus « humaines », mais ils sont tout autant les protagonistes de cette guerre. 

La note de Perri

J'avoue que même moi quand j'ai écrit cette phrase, je me suis dit "ça claque, quand même". C'est dire ! 

J'ai été surprise de le voir arriver, et pourtant je trouve que c'est un des aes les plus harmonieux de la série avec ces couleurs sombres, les flammes qui jaillissent, et ce côté apocalyptique de la guerre qui ressort avec les Mangemorts, la marque, la guerre. 

Ce n'est pas facile d'écrire un personnage comme Nestor. Je l'ai fait sans finesse d'abord, même sans intérêt on ne va pas se mentir : le fait qu'on le rencontre très peu n'aide pas à se faire une idée des enjeux. J'espère avoir réussi à mieux écrire tout ça dans les chapitres sous le Ministère ! 

[Suite de la série dans le poste suivant]