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Et après ...? - Partie 1

Je sais que vous aimez les « Et après ? ». En tout cas c'est un format qui avait été apprécié dans Les fantômes des oubliés, donc je réitère ici l'expérience !

Je vais le commencer exactement de la même manière : si je m'écoutais, j'aurais mille et un bonus à vous proposer. Seulement, je n'aurais peut-être pas le temps et la foi de tous les écrire, alors je préfère vous donner un aperçu global du futur des personnages ! Enfin global. Parfois très détaillés sur certains points très précis que j'avais vraiment en tête. Ce qui rend ce rendu très ... massif, disons-le.

C'est déjà plus un bonus qu'un épilogue, si on veut.

Ce que j'ai choisi, c'est de vous raconter la vie de toute la joyeuse troupe d'Ombres et poussières dans le même laps de temps que les épilogues : je n'irais pas plus loin que la rentrée des jumeaux Bones, ce qui correspond au début des Fantômes des oubliés, justement pour ne pas spoiler celle.eux qui souhaiteraient enchainer avec cette histoire derrière ! Donc on va se concentrer sur leurs vies jusqu'au début de la quarantaine, mais globalement ça a été la même dans le « Et après » de LFDO !

Cela dit, il se peut qu'il y ait des redites avec des éléments racontés dans LFDO et j'en suis sincèrement navrée pour celle.eux qui sont au courant, mais je vais faire comme si personne ne savait et qu'il fallait tout raconter !

Juste petit avertissement : du coup, j'ai écrit une fanfiction sur la Next-Gen (d'abord nommée Lucy Weasley, puis Les fantômes des oubliés) avant O&P. Après de longues discussions intérieures, j'ai choisi de lier les deux afin d'en faire un grand univers. Je dois donc me tenir à ce que j'ai pu écrire à l'époque. DE CE FAIT ça donne des sortes ... bon je ne dirais pas d'incohérences, mais de rapprochement d'âge au niveau des mères. Voilà je n'avais pas vraiment réfléchi à l'époque, je me retrouve coincée avec des obligations, et très souvent les filles de mon histoire ont leur première enfant dans la petite vingtaine (voire très petite vingtaine). Ça arrive, mais autant je suis la première à admettre que c'est peu réaliste. Ce sera le petit défaut de jeunesse qui se répercute ici !

(Quand je vous dis qu'il faut toujours checker, faire des sombres calculs, tenir un calendrier pour que tout soit cohérent ... Bah voilà, je l'ai pas fait à Lucy et maintenant je me retrouve avec une Audrey Weasley maman à 21 ans, très logique Perri débrouille-toi avec ça)

AUTRE AVERTISSEMENT. Vous le sentez venir, je suis sûre. Je l'ai déjà fait à l'épilogue 1, mais je vais faire un rappel ce n'est jamais de trop. Comme le but est de faire le pont avec LFDO, les yeux (j'ai voulu écrire « les oeils », tapez-moi s'il vous plait) avertis reconnaîtront certaines trames. Pour autant : je ne veux pas le moindre spoile. Je ne veux pas de « SPOILE LFDO » avec le spoile en question plus loin (les gens sont idiots. Les gens cliquent quand même. J'ai pu m'en apercevoir dans la première version de Lucy, c'est terrible, ils se sont tous spoilés ce que vous savez). Je ne veux pas le moindre indice, le moindre gémissement concernant la destinée des personnages susnommés. Vous connaissez les menaces habituelles ? Lac noir, crevage de yeux et malheur à vous ? C'est parfait !

(Violente, moi ? Que nenni. Prudente !)

(En revanche vous avez le droit d'exprimer votre amour ça je ne vous l'interdis pas).

Vous avez déjà une belle dose d'information avec les épilogues et pour certain.es ça vous aurait suffi, je suppose. Mais moi, j'aime les détails. J'ai déjà les vies bien ancrées dans mon esprit et je préfère vous partager toutes les idées que j'ai, figer réellement les versions dans ma tête et dans la vôtre.

Dans toute cette masse d'information que je vais vous donner, je me réserve l'idée de faire des Bonus correspondants ! Ils seront indiqués avec un « * » sur le côté. Vraiment ça va être les bonus décidés, ou fortement envisagés. Si vous vous voyez des éléments que vous voulez absolument voir retranscrits, n'hésitez pas à me le dire ! (mais gardez en tête que je ne pourrais pas tout faire, on va déjà finir le bonus de Simon, n'est-ce pas ?)

Vous avez bien sûr également le droit de me dire « ON VEUT CA PERRI ! ». Je ne vous assure pas que je le ferais mais bien sûr que vous pouvez donner votre avis.

Alors on se frotte les mains. J'ai même fait des petits visuels mignons (qui rendent vraiment plus petit sur tel. C'est parce que j'étais habituée à les avoir en énorme sur Canva). Vous êtes prêt.es ? Vous avez un truc à grignoter, de quoi tenir une ou deux heures à lire des pages et des pages, des détails et des détails sur les avenirs des personnages ? C'est bon, la gourde pour ne pas finir déshydrater ou le petit soda frai ? Quelques mouchoirs parce qu'après ce sera la fin ? C'est parti !


Bon, on va commencer par le principal ! Avec les différents épilogues vous avez quand même eu une toile assez précise de leur projets futurs et notamment des réussites sportives de Victoria et leur vie – normal, c'est quand même le couple principal, central et même écrasant de cette fanfiction ! (le problème des récits à « je », en dehors du « je » on a peu de visibilité !)

Mais j'ai des détails de leur vies assez précis à vous raconter ! Vous êtes prêts ? Pour du drame, des coupes du monde, des enfants ? Vous voulez un conte de fée ? C'est parti !

o Apprivoiser un nouvel environnement

Tout commence donc à Vratsa, petite ville bulgare pittoresque au pied des Balkans : la montagne, la verdure, un dépaysement total pour un couple qui a absolument besoin de souffler après des mois (que dis-je ? DES ANNEES) d'angoisse, de peur, de terreur et de blessures.

Bien sûr, les premiers mois en Bulgarie vont être angoissants, et Victoria va presque regretter d'avoir pris cette décision. Elle a des difficultés à apprendre le bulgare ; ses coéquipiers de l'équipe de réserve regardent cette petite anglaise de travers ; elle se rend très vite compte que les Vautours sont principalement une équipe masculine de sorciers de pure-souche dans laquelle elle détonne totalement ; et ses premiers matchs en réserve lui rappellent qu'en un an d'arrêt, elle a perdu son niveau. Les premières semaines, elle a l'impression d'avoir une nouvelle montagne à franchir et est trop épuisée pour entamer l'ascension.

Fort heureusement, elle est la petite protégée de Viktor Krum himself, véritable prophète en son pays, qui va s'efforcer de l'intégrer dans l'équipe en l'invitant à tous les événements. Elle va se trouver une alliée en la personne de Svetlana, batteuse de l'équipe de réserve qui elle aussi doit se battre pour s'imposer à un poste assez masculin. Mais surtout elle tape littéralement dans l'œil de l'entraineur des équipe A, Marian Ivankov (pas de manière bizarre, rangez vos allusions). Les Vautours sont une équipe qui, par nature, promeuve les jeunes pousses (true story) et il lit tout son potentiel dans les premiers matchs de Victoria : une gardienne comme ça, aussi atypique, désarçonne forcément les adversaires. Les deux protections, l'amitié naissante avec Svetlana, ajoutée à des performances de Victoria avec l'équipe de réserve qui se bonifient avec la confiance, finissent par avoir raison des réticences des supporters comme du reste de l'équipe.

Et surtout, elle n'est pas seule. Simon, profitant de son héritage pour ne pas s'encombrer d'un travail, sera toujours derrière elle dans la transition. Contrairement à elle, il capte assez vite le bulgare et l'aide à apprivoiser la langue. Il l'aide à l'entrainer seule en ensorcelant des balles ou simplement en jouant au foot dans les montagnes. Il vient la voir aux entrainements. Il l'accompagne à chaque événement de l'équipe, même si ça signifie s'effacer derrière elle. Chaque fois, fidèle à sa promesse, il sera là si jamais elle tombe. Et comme Victoria sait cela, elle ne tombera pas – il ne faudrait pas qu'elle lui donne une occasion de se moquer ...

o Victoria et l'équipe nationale : un nouveau combat à mener

Victoria passe donc, forte du soutien de Krum et de son entraineur, professionnelle dès l'année suivante et devient à 21 ans la portière des Vautour de Vratsa. Et là je vous sens fière de notre bébé qui devient grand en devenant gardienne d'une des plus grandes équipes d'Europe (et ce n'est pas moi qui le dis, c'est le Quidditch à travers les âges !). Et alors que sa vie est de nouveau sur les rails dans une équipe où elle commence à s'intégrer, une question qu'elle n'avait pas vu venir va poindre le bout de son nez. Celle de l'équipe nationale.

2001 : C'est la coupe d'Europe (Toujours cf QATA, coupe qui a lieu tous les 3 ans qui qui fait s'affronter les meilleurs clubs d'Europe. CLUB, pas nations, ce n'est pas l'Euro de foot, c'est la Ligue des Champions). Victoria est titulaire depuis deux ans et l'Angleterre la redécouvre à la lumière d'une demi-finale contre les Harpies de Holyhead où elle affronte ... Ginny Weasley – Allez, vous me l'avez demandé, c'est cadeau ! Le choc des titanides aura bien lieu ! Un match véritablement entré dans les annales de la compétition qui durera une semaine. Une vraie confrontation titanesque qui mettra en exergue le talent des deux joueuses, même si les Vautours finiront par vaincre grâce à Viktor Krum au bout du suspense. En finale, ils gagnent en 5 heures face aux Balais de Braga et sont sacrés champions d'Europe pour la 8e fois, record de la compétition.

Après avoir explosé avec les Vautours à un niveau national encore gérable, Victoria est là sous les projecteurs de l'Europe entière en temps qu'anglaise championne d'Europe. Un peu chauvin, les Anglais tirent fierté et profitent du trophée à travers elle. La presse anglaise commence alors à s'intéresser à cette formidable gardienne qui joue pour un autre pays. La Fédération, elle, est claire : si on joue hors des îles britanniques, on n'est pas éligible à la sélection. (Pour ceux que ça surprendra, c'est le cas avec le rugby néo-zélandais si je ne me trompe pas. C'est fait pour garder un championnat fort en empêchant les pépites de fuir). Or, l'actuel gardien de l'équipe nationale est nul et comme vous l'avez lu, une défaite honteuse lors de la Coupe du monde 2002 va totalement relancer ce débat.

Profitant que l'Angleterre refuse fermement la sélection d'une joueuse évoluant en Bulgarie, une autre sélection va tenter de leur arracher ... Celle de Pologne, cette même Pologne dirigée par les Liszka ! Parce que oui, Victoria est à moitié polonaise par le sang (et ceux qui suivent le sport connaissent ces affaires de binationalité sportive et de naturalisation). Là vous avez un Miro qui se retourne dans sa tombe, Victoria qui hurle et éclate de rire en même temps lorsqu'elle reçoit la proposition et qui prend sa plus belle plume pour rappeler que jamais, elle ne fera partie d'une équipe étendard de la gloire d'une famille de suprémaciste. Le sport est politique, soutient-elle avec fermeté, et elle refuse de servir celle des Lizka en jouant pour la Pologne. C'est son premier acte militant depuis le début de son exil.

Mais ce sera là son seul fait d'arme. Victoria ne prend pas vraiment part au débat. Au contraire, elle est carrément gênée d'être au cœur d'une discussion si intensive et se mettra totalement en retrait, refusant le moindre commentaire. De plus, elle préfère se concentrer sur son jeu et sur cette équipe des Vautours qu'elle apprit à aimer plutôt que de perdre ses forces dans un nouveau combat. Non, elle laisse l'affaire suivre son cours en restant dans sa bulle, un peu incrédule qu'elle, la petite Victoria Bennett qui n'aurait jamais fait de Quidditch sans avoir été poussé par Cédric Diggory, soit voulue si fort par les supporters anglais.

Mais l'avertissement est donné : Victoria Bennett peut leur être arraché à tout moment et jouer pour la Pologne, et dans la tournée post-coupe du monde, le Gardien est toujours aussi nul. Tous les acteurs du Quidditch s'y mettent : joueurs, comme Ginny Weasley qui a affronté Victoria en coupe d'Europe, Gwenog Jones fraichement retraitée qui a toujours suivi sa trajectoire, les supporters anglais et même Noah va y consacrer un article à la Voix du Chaudron (alors que Noah le Quidditch ... bon c'est bien parce que c'est Victoria) ... La Fédération finit par céder et abolit la règle excluant les joueurs évoluant à l'étranger. A la prochaine liste, Victoria est appelée sous les couleurs nationale dans une équipe entièrement refondée pour gagner la Coupe du Monde.

La suite, vous la connaissez ... Victoria devient championne du monde avec l'Angleterre en 2006, en Allemagne. Oui je vous l'accorde, le destin est peut-être un peu trop parfait, un peu trop conte de fée ... mais vraiment irrésistible. Ça fait de Victoria une véritable héroïne à sa manière, une égale de Harry dans la trajectoire. Après toutes ces épreuves, tout ce qu'elle a subi, Victoria a le droit à son conte de fée et à cette soirée magique où elle soulève la coupe du monde avec ses coéquipier.es. Une soirée sur le toit du monde.

o Simon, souffler pour mieux rebondir

La vie de Simon n'a jamais été stable, jamais donc il s'accorde parfaitement du fait de ne pas avoir de travail dans un premier temps. Les choses sont bien faites : il a un coffre-fort bien rempli du fait de son héritage Bones et Croupton (et en plus de ça il est l'unique hériter de Lysandra Grims ... Ils se partageront le pactole avec Julian le jour venu). Non seulement il peut être présent pour soutenir Victoria dans la transition, mais surtout le fait de ralentir son rythme de vie va lui permettre de reprendre un recul formidable sur les évènements.

Simon les deux dernières années de sa vie c'était :

- Des cours éreintants et difficiles à l'IRIS avec tout le stress de la performance et des examens (tout ce qu'il aime (pas) dans l'idée)

- Du stress constant concernant la guerre.

- Du stress CONSTANT ET INSUPPORTABLE concernant Victoria

- Les émois amoureux concernant Victoria (et on sait tous la place que ça peut prendre dans une vie et le poison que ça peut être)

- Un débat sans fin avec lui-même qui finit par se solder par une restructuration totale de son identité et de sa famille.

- Des deuils – Cédric, Amélia, et sa famille à retardement.

- Des claques mentales qu'il se prend, de partout et tout le monde.

EST-CE QU'ON PEUT ENFIN LAISSER SOUFFLER CE GARCON ?

(Comment ça je suis entièrement responsable et c'est moi à blâmer ? Je réfute totalement cette thèse. C'est faux. Je ne l'ai pas tué estimez-vous heureux.ses ! Comment ça c'est grâce à Anna ?)

Alors c'est totalement ce qu'il va faire pendant sa première année en Bulgarie. Souffler. Il va mettre de côté l'étude de la magie, il va mettre de côté sa famille, et parfois même Victoria en allant faire des randonnées seul dans la montagne pour faire le point. Comme il l'a martelé à Victoria, Simon a des choses à digérer et prend enfin le temps de le faire. Et rien de tel que l'immensité de la montagne pour vous rappeler à quel point vous êtes insignifiant et minuscule, ça, ça fait du bien à l'égo de Simon Bones.

Et voilà, au bout d'un an, son but de l'exil en Bulgarie est fait. Il se sent plus apaisé, plus en accord avec ce qu'il a vécu. Il a profité pour découvrir le pays, apprendre une nouvelle langue, découvrir une autre gastronomie et une autre culture. Et alors qu'il a la sensation de parvenir à un but, il réalise qu'à ses côtés, Victoria a commencé à véritable faire son trou. Elle aussi commence à maîtriser le Bulgare, elle passe professionnelle et ses performances éblouissent le pays, et elle commence même à se faire des amis dans l'équipe – et en premier lieu Viktor, qui est entre temps tombé sous le charme de Svetlana, elle aussi passée professionnelle et première femme au poste de Batteur chez les Vautours. La Bulgarie lui plait, lui donne un second souffle et elle semble partie pour pleinement en profiter. Là, il comprend. Ce qui était prévu pour quelques mois va finir par se prolonger. Peut-être même que leur avenir se construit en Bulgarie ...

Le choc passé, Simon réalise qu'il va quand même devoir trouver un nouvel intérêt à sa vie Bulgare s'il ne veut pas couper les ailes de Victoria. Il commence doucement à avoir le mal du pays, sa famille lui manque : s'il ne remplit pas sa vie, ça va vite devenir ingérable pour lui, mais aussi pour son couple.

Après quelques mois de désœuvrement où il tourne un peu en rond, Viktor finit par lui faire rencontrer la professeure de sortilège de Durmstrang, Lisbet Nielsen. C'est une vielle grand-mère danoise, ancienne camarade de classe du grand-père de Viktor et qui l'aide dans son entreprise de faire accepter les nés-moldus à Durmstrang. De plus, elle a également connu Mirolsav Liszka et est curieuse de rencontrer sa petite-fille. Lisbet va être une bouffée d'air pour Simon qui reconnecte avec son amour de la magie et des enchantements. Au fur des années, il finira même par être accepté au sein de Durmstrang et sera l'un des premiers étrangers à parcourir la bibliothèque réservée aux professeurs. Il aura ainsi à toute une documentation totalement inaccessible aux sorciers anglo-saxons et à laquelle il n'aurait jamais pu rêver à l'IRIS.

Simon reprend dès lors ses études des enchantements, mais en autodidacte, à son rythme, sans la pression des examens – et surtout, seulement ce qu'il a envie d'étudier. Simon, c'est vraiment l'élève insupportable qui ne se défonce que pour ce qu'il aime et qui n'en branle pas une dès que ça le saoule (et dans les apprentissages de l'IRIS, beaucoup de choses le saoulaient encore). Julian notera ce changement et lui proposera de soutenir une thèse sur ses recherches sur la magie d'Europe orientale en candidat libre – ce qui ne lui donnera pas le diplôme de l'IRIS, mais le fera peser tout de même dans le milieu. Avec ses deux mentors et leurs enseignements, il travaillera quelques années sur l'entrelacement des enchantements, les sorts et contre-sort, toute la structure interne de la magie.

Suite à sa thèse, Simon travaillera en sorte de free-lance pour Gringrott, des missions de briseur de sort dans toute l'Europe de l'est. Ça le confrontera à d'autres formes de magie et lui permettra de mettre en pratique toute la théorie accumulée depuis des années et dont il se lasse.

o Simon, Victoria très bien ... mais Simoria ?

Vous ne perdez pas de vu l'essentiel, n'est-ce pas ? Je sais, une coupe du monde c'est bien, une thèse en magie d'accord, MAIS NOUS ON VEUT LE MARIAGE ET LES ENFANTS. Que vous êtes impatients, n'êtes-vous pas contents de les voir réussir des prouesses individuelles avant d'être de l'être en couple ?

Très bien, puisque vous insistez ... Déjà ça commencera par un soutien sans faille, distillé de quelques tensions, notamment lorsqu'ils auront emménagé en Bulgarie depuis un an et que Simon ne sait plus trop quoi faire de sa vie. Il n'a que Victoria qui elle s'éclate dans son club, est devenue amie avec Viktor et Svetlana, qui a véritablement fait son trou en Bulgarie. Je ne sais pas si vous avez déjà expérimenté ça, mais c'est atroce de se sentir relier à une seule personne en terme de sociabilité. Vraiment on n'a l'impression de vivre que pour et par cette personne, ça nous rend très dépendant, et très sensible à son absence. C'est pour ça que Lisbet Nielsen deviendra quelqu'un d'important dans l'exil de Simon. Là, il y aura quelques tensions jusqu'à que Simon reprenne un centre de gravité équilibré entre Victoria et sa thèse. Ses recherches puis son travail avec Gringrotts l'amèneront à rencontrer d'autres enchanteurs bulgares, des anciens élèves de Lisbet et lui aussi finira par faire son trou.

Mais la grosse tension ... ce sera le sujet des enfants.

« HEIN ? Mais Perri on sait qu'ils ont des enfants qu'est-ce que tu nous racontes ? ». True it is, my dear reader, mais ce n'est pas pour ça que le chemin vers la parentalité est de tout repos ...

Les enfants, c'est le paradoxe ultime de Simon. Il était sceptique sur le sentiment amoureux, il n'aura pas fait le moindre pas vers Victoria de peur de briser leur relation ... et pourtant, s'il avait fini célibataire, son grand regret aurait été de pas avoir eu d'enfant. Il a vécu dans un foyer instable et brisé, alors maintenant qu'il a un pilier stable en la personne de Victoria, l'idée d'avoir sa propre famille, une vraie famille sans ambiguïté, sans problèmes, sans rapports étranges et malsains, l'attire assez. Oui, Simon se sent parfaitement d'être père. Le fait que Susan soit mère avant lui d'une petite Shannon dont il sera le parrain ne fait que renforcer cette idée.

C'est justement à la naissance de la petite Shannon que Victoria va comprendre tout ça. Vraiment, ça va lui exploser au visage alors qu'elle ne s'y attendait pas vraiment. Comme tout, elle pensait que le désir de paternité de Simon prendrait du temps, que ce serait quelque chose avec laquelle il devrait lutter. Ils ont alors vingt-cinq ans et c'est naturel que doucement, ces préoccupations arrivent dans leurs questionnements.

Puisque ça arrive un peu contre son gré, Victoria se met à réfléchir à ses propres désirs d'enfants. Et là, elle réalise que ça provoque plus de panique de joie chez elle. Les pleurs de Shannon comme des enfants d'Alexandre la déconcertent, elle a une peur panique de l'accouchement en tant que tel : on présente ça comme une torture, et elle sait ce que c'est d'être torturée, elle n'a aucune envie de revivre ça. Et puis elle est l'héritière d'une histoire compliquée avec la maternité. Son modèle, Jaga, a failli se jeter d'un pont en apprenant qu'elle était enceinte, vous voyez la violence de la chose ? Jaga, ça n'a jamais été une mère tendre, à peine une mère aimante. Et après Jaga, il y a eu Marian, Marian qui a fait fausse-couche sur fausse-couche avec la douleur qui va avec. Vraiment, la maternité est quelque chose de maudit pour les femmes de leur lignée.

Victoria panique donc. Parce que derrière ses peurs, il y a la pression qui commence à monter, une pression qu'elle se met toute seule à être la dépositaire du rêve de Simon d'avoir une famille saine, enfin, après en avoir été privé toute sa vie. Ce rêve et cet épanouissement passe par ... son ventre. Elle ne verbalise pas, préférant songer que c'est une panique passagère. Mais Simon va noter des choses. Elle va devenir un peu obsessionnelle avec la contraception, éviter soigneusement tout sujet concernant les enfants, voire s'énerver lorsque c'est évoqué par inadvertance. Il n'est pas idiot, il connait Victoria : il y a un malaise. Néanmoins, il espère qu'elle le connait assez bien pour savoir qu'elle peut parfaitement lui en faire part quand elle sera prête.

o Dédramatiser l'angoisse

L'été qui suit, en Angleterre. Victoria remarque que Simon passe énormément de temps avec Shannon. Alors qu'il part visiter sa filleule pour la dixième fois des vacances, l'appréhension qu'elle réprime explose un peu : et si elle n'était pas capable de lui donner ça ? Et si ça aussi c'était au-dessus de ses forces, et si la guerre et ses traumatismes avaient même brisé dans l'œuf ses envies d'enfant, sa capacité même à être un mère ? Simon est un peu déconcerté, mais soulagé qu'elle finisse par parler. Très vite, il situe vite la peur de Victoria : qu'elle ne puisse pas dépasser ses appréhensions, et qu'il soit obligé d'aller poursuivre ce rêve ailleurs, loin d'elle.

Simon est vraiment surpris, consterné, voire choqué qu'elle puisse penser ça. La quitter ? Vraiment ? MAIS QUELLE IDEE ! ILS SONT LE SIMORIA ! (Et Perri se fera déchiqueter sauvagement par une foule de lecteurice en colère si jamais ça arrivait. Ne niez pas, on m'a trop souvent menacé de mort pour que je sois dupe !). En plus comme l'amour, ça ne marche qu'avec elle, jamais il n'envisagerait de fonder une famille avec une autre personne. Et voilà la panique qui regrimpe chez Victoria : ce « elle ou rien » est une angoisse ultime qui bloque toutes ses capacités de réflexions. Face à cette angoisse, Simon met véritablement les choses à plat : oui, l'idée d'avoir des enfants avec elle est attrayante, mais pas tout de suite, même lui n'est pas prêt dans l'immédiat et leur vie d'expatrié s'y prête mal. Ils ont tout le temps d'y réfléchir. Pour l'instant, la peur l'étouffe trop pour qu'elle réfléchisse sereinement aux options. Et si la réponse était non, très bien. Ce n'était pas un sacrifice : le vrai sacrifice, ce serait de renoncer à elle.

Victoria n'est pas vraiment convaincue. L'idée qu'elle gâche un rêve de Simon la ronge tellement qu'ils passent cet été presque séparés tant les tensions sont vives. Simon ne sait plus vraiment quoi faire pour la rassurer, elle se laisse un peu emprisonnée. Pour se calmer et se changer les idées, Victoria va rendre visite à Noah. Noah est lui-même visité par Joséphine et sa petite fille de deux ans, Hawa. Bon je raconterai tout dans le Et après ? de LDP, mais Joséphine a un rapport particulier avec sa benjamine (accouchement qui s'est mal passé, post-partum, tout ça tout ça). Ce sera l'occasion d'avoir une conversation à cœur ouvert et sans tabou sur la parentalité, entre un Noah qui est en pleine procédure d'adoption qui se soldent par échec après échec et qui a mis des années avant d'envisager d'être père, une Joséphine qui ne pensait pas, mais finit par constater qu'elle adore le rôle avant d'avoir des problèmes avec sa petite dernière et une Victoria en plein questionnement sur ses désirs. Finalement, ils finissent par désamorcer les angoisses de Victoria. Pour l'instant, elle a trop peur pour réfléchir convenablement. Ce n'est pas un manque d'envie : c'est la peur qui étouffe tout. Et une fois qu'elle arrêtera d'avoir peur, elle aura une vraie réponse.*

o L'ultime ressort de Simon*

Simon, lui, vraiment à court d'argument et de moyen pour faire comprendre à Victoria qu'il ne la quittera jamais et que même sans enfant, il sera très heureux avec elle, passe plutôt son été avec Susan (de nouveau enceinte) et sa filleule en Irlande. Il est vraiment fatigué : s'il sait avoir fait des erreurs par le passé (coucou l'attaque de Miro et Jaga), ça fait maintenant des années qu'il ne fait que prouver que Victoria est l'amour de sa vie. Ça l'irrite un peu de constater qu'elle doute encore et de devoir encore une fois faire ses preuves.

Et là Susan lui propose l'évidence même : « tu veux lui prouver que tu seras avec elle pour toujours ? Mais épouse-la ! »

C'est si simple parfois ... Mais Simon vous le connaissez, il faut lui mâcher le travail et lui mettre les évidences sous le nez. Et même encore là, il y va à reculons : il ne voit pas en quoi une bague au doigt sera mieux que n'importe quelle déclaration qu'il a pu faire ces derniers mois à Victoria. Il s'est battu pour elle, il a tenu toutes ses promesses d'être là à ses côtés et c'est en grande partie pour elle qu'il vit en Bulgarie depuis des années : c'est vraiment un anneau qui va tout changer ? Il finit par se laisser convaincre par les arguments de Susan : parfois, un symbole vaut mille mots, mille déclarations.

Simon se laisse quand même le temps de la réflexion. Le mariage, ils n'en ont jamais vraiment parlé tant leur amour est évident et l'idée de le sceller avec un bout de papier leur semblait dérisoire, mais Victoria a toujours dit (en plaisantant à moitié) que si un jour une demande devait venir, elle viendrait de lui. Elle, elle avait déjà fait tous les efforts le jour où elle lui avait avoué ses sentiments : à son tour de jouer. L'idée finit par faire son chemin. C'est vraiment son ultime recours, la dernière preuve qu'il s'autorise à lui apporter. Pour elle, il est capable de se mettre à genoux. Et si ça ne suffit pas, alors là il ne pouvait vraiment plus rien pour elle.

En Bulgarie dans les mois qui suivent, le temps fait son œuvre et les tensions s'apaisent : la conversation avec Noah et Joséphine a grandement désamorcé les peurs de Victoria. Elle dédramatise, souffle et s'excuse même. Malgré tout, Simon s'active dans l'ombre. Pour la bague, il se tourne vers Lysandra plutôt que vers sa mère, pour ne pas non plus léser l'héritage de ses sœurs (et Lysandra est ravie d'être consultée avant Rose, voyez-vous). Elle garde soigneusement les bagues de Cassiopée, de Charis et une autre d'autres bijoux de famille dans lesquels elle laisse Simon faire son choix (sans lui dire qui est à qui). Il finit par arrêter son choix sur une bague d'argent ornée d'un saphir, des nuances qui lui rappelle la couleur des yeux de Victoria qui oscillent entre le bleu et le gris selon la luminosité.

Pour la demande en tant que telle, je vous avoue que je n'ai pas encore d'idée précise (on se réserve ça pour le bonus qui en découlera ?). Quelque chose de simple, à leur image, et avec bien sûr un Simon à genoux. Quelque chose qui finit par convaincre Victoria qui comprend que ses peurs étaient vaines et qu'elle a été un peu injuste avec Simon qui fait juste tout pour lui prouver combien il l'aime depuis presque dix ans. Long story short, elle dira « oui », un soir de 28 mai (parce que 28 mai c'est l'anniversaire de Cazo).

Ils se marieront deux ans plus tard en Angleterre en 2007, 10 ans après leur premier baiser, le 19 juillet (qui est l'anniversaire de Clem, ainsi tout l'hydre est contente car affiliée au Simoria !). Beau et simple mariage à l'église de Terre-en-Landes, face à révérend Bennett qui retient ses larmes pendant l'office, une petite Shannon qui porte les alliances, une petite Alice demoiselle d'honneur et tous leurs amis réunis.

Nota Bene : malgré tout, Victoria ne prendra jamais le nom de Bones. « Bones », c'est Simon, c'est encore comme ça qu'elle l'appelle, et elle est connue internationalement comme étant Victoria Bennett. Elle n'arrivera jamais à se détacher de son nom de naissance et préfèrera le garder plutôt que s'approprier celui d'une autre famille.

(Oui Victoria c'est moi, plutôt mourir plutôt que d'abjurer mon nom de naissance, non mais oh. En plus franchement, moi et mon copain, c'est la peste et choléra).

o They're coming home

Vous voilà avec une Victoria mariée et championne du monde. Voilà qui fait plaisir, non ? Un beau conte de fée ! Surtout qu'entre temps, elle a eu le temps de sereinement réfléchir à ce qu'elle voulait. Elle finit par comprendre que Noah et Joséphine avaient raison : elle avait peur, mais ses peurs ne disaient rien sur ses désirs d'enfant. En y réfléchissait posément, elle réalise que, passé la peur de la grossesse et de l'accouchement, elle s'imagine parfaitement avoir une famille avec Simon. Oui, c'est une envie qui grandit en même temps que leur vie à deux, un peu comme leur amour a grandi pendant leur adolescence au fil des épreuves. C'est vraiment plus un désir de famille qu'un désir purement maternel. Je fais vraiment la distinction, et elle me tient à cœur. On peut ne pas vraiment désirer d'enfant mais une fois en couple et bien installée avoir envie d'une véritable vie de famille.

Et c'est alors qu'elle commence à doucement imaginer une famille qu'elle réalise que cette image est liée à l'Angleterre. Oui, même si elle s'est acclimatée à la Bulgarie, qu'elle est à présent acceptée et bilingue, elle n'envisage pas de faire naître ses enfants ici, loin de sa famille, loin de sa terre natale. Si famille il y a, il faudra mettre fin à l'exil. Après tout, le Quidditch est toujours bien, et elle aime tellement les Vautours qu'elle n'a pas envisagé une fois de les quitter, mais à présent il y a moins d'enjeu. Elle est championne du monde, championne d'Europe, et une nouvelle fois championne de Bulgarie en 2007. Il est temps de passer la main à la talentueuse gardienne qu'elle voit évoluer en réserve.

Elle fait part de sa décision à Simon : ils arrêtent les sortilèges de contraception et voient un peu ce qui pourrait arriver, sachant très bien que Victoria pourrait avoir hérité des difficultés de sa mère. D'un autre, elle informe aussi son entraineur et son capitaine Viktor Krum afin de ne pas les prendre en traitre : il se peut qu'elle tombe enceinte dans les mois qui viennent. Cette année sera celle de la transition : elle formera la nouvelle gardienne, et à l'issue de la saison, elle quittera Vatsa pour l'Angleterre.

Sauf que voilà, l'univers a décidé de ne pas attendre la fin de la saison. Alors qu'elle prépare un des derniers matchs de la saison en mai, elle est prise de nausée qui alerte la médicomage de l'équipe. Tous ayant été prévenu, elle lui fait faire un test de grossesse qui s'avère positif. Loin d'en prendre ombrage, toute l'équipe se réjouit et fête le soir même une victoire, la prestation de la nouvelle gardienne qui a remplacé Victoria au pied levé et l'arrivée d'une nouvelle vie.

La fin de carrière de Victoria est donc rabotée d'un mois, mais elle prend le temps de faire ses adieux à son équipe et à la Bulgarie qui lui a permis de se reconstruire, qui a véritablement donné un nouvel élan à sa vie. Elle suit la fin de saison des Vautours, continue de donner des conseils à sa remplaçante avant de définitivement plier bagage dans le courant août, enceinte de quatre mois. Deux bébés, a-t-elle appris lors du premier contrôle, vraiment choquée, mais déterminée à mener ce combat. Elle pensait ne plus avoir de force, mais constate que la Bulgarie les a totalement restauré – et que pour ces nouvelles vies qui grandissent en son sein, elle est capable de tout. La décision était la bonne.

Simon, lui, s'occuper non seulement de tout le déménagement mais en plus a trouvé une place de briseur de sort chez Gingrott. Depuis la naissance de Shannon, le mal du pays avait fini par doucement s'ancrer : il en avait assez de suivre la croissance de sa filleule à distance. Le retour en Angleterre tombe donc à point nommé.

Ils seront restés 10 ans en Bulgarie. Simon se sera trouvé en tant qu'homme et sorcier. Victoria se sera reconstruite et aura été la joueuse professionnelle d'un seul club (et la sportive romantique en moi aime ça). Ils sont enfin armés pour tourner une nouvelle page et commencer une nouvelle aventure. Comme diraient les Anglais à propos de la coupe du monde, They're coming home !

o Une vie de famille à Oxford

Le temps de réaménager définitivement dans leur maison d'Oxford au bord de la rivière Cherwell, quelques disputes concernant les prénoms des enfants et crises de nerfs plus tard, Victoria donnera naissance (prématurément, mais de façon gérable) à ses jumeaux. De façon ironique, ce n'est pas Simon, au travail, qui l'a amené à l'hôpital, mais Miles qui la visitait justement à ce moment – jusqu'au bout il lui aura grillé la priorité ! Ne vous en faites pas, Simon arrivera à temps pour soutenir Victoria dans son épreuve et voir naître ses enfants.

Les prénoms des enfants, ça a été quelque chose de compliqué. Victoria exècre ce qu'on peut appeler les « prénoms mémoire » et refuse de donner à ses enfants des noms de personne décédées. Elle accepte de s'adoucir si jamais Simon y tient, mais lui aussi se range à son avis. Même pour les deuxièmes prénoms ils finissent par refuser. Qui honorer ? Leurs parents ? Mais quels parents pour Simon ? Et Cédric, Eugenia et tous les autres dans tout ça ? Ils finissent par faire table-raz et très simple. Ils poursuivront la tradition de Cassiopée et donneront de jolis noms de constellation pour que les étoiles protègent leurs enfants.

Ainsi naissent Arwen Carina (Arwen n'est-elle Undomiel à savoir « l'étoile du soir » ? (Ceux qui n'ont pas la ref, cultivez-vous nom de Dieu) Et Carina je n'avais pas le droit à mon premier, Lyra, (regard noir vers Anna') et La Carène possède la deuxième étoile la plus brillante après Sirius) et William Persée (évidemment inspiré par celui qui a tant porté Victoria, ce cher Shakespeare, et Persée parce que c'est joli). Vous l'avez peut-être noté dans l'épilogue, mais Julian sera le parrain d'Arwen et Emily sera la marraine de William (ça aurait pu être Alexandre et Susan, mais je tenais vraiment à Julian comme parrain pour le symbole, et après c'était nul de choisir entre les frères et sœurs donc Emily s'imposait. POURQUOI UN ET PAS LES DEUX, parce que dans les livres HP à chaque fois on ne parle que d'un parrain, alors je ne sais pas si c'est une tradition, ou s'ils font tous à leur sauce, mais en tout cas j'ai choisi de continuer cette ligne). Deux enfants à tête brunes et aux yeux verts, deux petits anges ...

... Pas du tout, vous avez lu la lettre de Simon : ils ne vont pas dormir pendant six mois, ça va taper des crises de nerfs, les confier à papy et mamy pour souffler une journée et jalouser Julian qui lui, aura en même temps un seul véritable petit ange. Et même en grandissant, ils vont faire face à de (gentilles) terreurs : ça s'écorche les genoux, ça se roule dans la boue, ça s'entraine l'un l'autre dans des bêtises. Mais ça rit aux éclats, c'est complice comme tout, ce sont des rayons de soleil dans leur vie.

Arwen et William grandissent proches, sans être fusionnels. Ce sont deux enfants casse-cou qui aiment grimper aux arbres et prendre les pires pentes à vélo. Les deux sont assez téméraires, mais une fois dans une foule, William va être plus timide, plus sensible au regard qu'on porte sur lui alors qu'Arwen va continuer à se barbouiller de chocolat. William va être très consciencieux et minutieux quand Arwen sera plus volatile, plus rêveuse. Deux tempéraments complémentaires qui vont faire la richesse de la petite famille.

Après l'angoisse que ça a pu être de prendre cette décision d'avoir des enfants, Victoria et Simon vont se rendre compte qu'ils endossent parfaitement le rôle de parent. Ils avaient peut-être aussi craint l'impact qu'auraient deux enfants sur leur relation si unique, mais ça ne fait que renforcer leurs liens. Les jumeaux sont littéralement une extension de l'un et de l'autre et ils passeront des moments très tendres et complices, avec chacun un enfant dans les bras, à leur donner leur biberon ou leur lire un conte (moldu et sorciers, évidemment). Ils savent prendre dans leurs expériences passées pour avoir les bons gestes et les bons réflexes en tant que parents. Répondre aux questions simplement, mais sincèrement, ne rien cacher des réalités, ne pas comparer, rassurer, et dégonfler les égos. A part les crises de colère d'enfants et les longs mois sans sommeil des premiers temps, il y aura assez peu de tension dans la famille qui grandira tranquillement dans le jardin d'Oxford. Victoria et Simon sont un couple uni et soudé ; à 4, ils formeront une famille tout aussi unie et soudée.

Chacun aura sa complicité avec les enfants. Arwen a l'oreille musicale de son père, mais chante aussi avec sa mère et adorera regarder les étoiles allongée dans l'herbe avec elle. William aime autant le Quidditch que les échecs, mais dépassera vite le niveau de son père et préférera jouer avec Miles (vous la voyez l'œillade supérieure que Miles adresse à Simon ?). Allez j'avance un peu sur leur répartition : Arwen restera plus de deux minutes sous le Choixpeau qui hésitera un moment avec Serdaigle avant de l'envoyer à Gryffondor. William, en revanche, est envoyé à Poufsouffle dès l'instant où le Choixpeau effleure sa tête.

o ET LE LIVRE ?

Décidemment quelle impatience !

Déjà il faut savoir que Victoria a commencé à remettre timidement le nez dans les combats en Bulgarie, en aidant Viktor Krum dans ses différentes causes, dont celle de faire accepter les nés-moldus à Durmstrang. Elle est la preuve vivante, dans le territoire de l'école, qu'une née-moldue peut réussir en tant que sorcière et donc une égérie parfaite pour cette politique. Mais elle si elle s'implique dans l'ombre et soutient financièrement, elle refusera de prendre publiquement la parole pour ne pas s'exposer.

Elle refusera aussi de donner des interviews ou de raconter sa guerre, malgré les demandes de Lee et de Noah. Les lecteur.ices des Fantômes des oubliés connaissent le livre Les mémoires de l'impensable qui recueille des témoignages : elle sera approchée, mais déclinera. La plaie cicatrise, finit par être cicatrisée, et alors que beaucoup de combats l'attendent encore elle refuse de la rouvrir. Même si Victoria a eu son conte de fée, elle reste profondément heurtée par la guerre. Elle gardera une certaine amertume contre le Ministère et toutes ses personnes qui vont vécu normalement alors qu'on la pourchassait. Jamais elle n'acceptera de faire le moindre feu de joie dans son jardin, à la grande déception de ses enfants, et ne prendra jamais la poudre de cheminette pour se déplacer. Elle sera d'ailleurs infernale avec ses enfants sur la dangerosité des flammes. Le souvenir de Cédric, étroitement lié à ses tortures, restera quelque peu empoisonné à tout jamais. Lorsqu'Emily songe à appeler son enfant Cédric s'il s'agit d'un garçon, elle paniquera si fort qu'Emily se sentira obligée de reculer. Même avec Simon, elle peine à l'évoquer. Simon ne saura jamais qu'il lui ait apparu. Toute sa vie, elle gardera ça pour elle.

Pourtant, elle va finir par risquer de tout bouleverser. Lorsque, rentrant enfin en Angleterre, maman de deux enfants, elle retrouve Octavia McLairds.

Victoria a tout de même gardé contact avec l'essentiel de ses amis en Angleterre (Emily et Miles, Noah et Julian, un peu George Weasley qu'elle visite chaque fois qu'elle passe au Chemin de Traverse). Mais avec Octavia, les liens se sont un peu rompus. Déjà parce qu'Octavia, malgré tout, a mal pris qu'elle abandonne leur projet de façon presque égoïste et a voulu prouver qu'elle n'avait pas besoin de son partenariat pour réussir. Et puis tout simplement parce que c'est la vie. Parfois, des amitiés ne tiennent pas.

Le retour en Angleterre et une rencontre fortuite quelques années plus tard va les faire renouer. Elles vont prendre le thé, évoquer le bon vieux temps, les nouvelles recherches d'Octavia et sa nouvelle vie d'historienne reconnue. Leur amitié se renoue comme ça, 15 ans après le départ de Victoria. Et au gré des retrouvailles, Octavia va finir par lui dire ce qui lui pèse depuis 15 ans : oui, elle a toujours en travers de la gorge ce projet en suspens qui n'a pas abouti. Que ça flotte comme un échec, une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Que si elle se sent prête, elle est prête le reprendre là où elle l'avait laissé. La Communauté Magique a toujours besoin de cet ouvrage.

Victoria y réfléchit sérieusement. Depuis la naissance des jumeaux et sa retraite sportive, elle est à moitié mère au foyer et s'occupe parfois de la rubrique sportive de La Voix du Chaudron, mais c'est assez pauvre et elle a fait le tour du Quidditch. Elle aimerait une nouvelle activité, quelque chose qui tranche, et il faut admettre que les arguments d'Octavia ne la laissent pas insensible. De plus avec son expérience en Bulgarie, des nouvelles lignes directrices commencent à affleurer à son esprit et en contemplant ses enfants jouer, elle se rappelle qu'il est si facile pour les humains de retomber dans leurs vieilles erreurs. L'idée mûrit dans sa tête et elle finit par accepter de reprendre son projet avec Octavia.

Il leur faut du temps, retrouver les automatismes, refonder leur travail avec les nouvelles idées de Victoria et les nouvelles pratiques d'Octavia, mais Des deux côtés du Chaudron Baveur finit par sortir en libraire, chaperonné par Flavia Diggory. Succès retentissant du fait de l'aura d'Octavia dans le milieu de l'Histoire, et de celle de Victoria dans celui du Quidditch. Finalement, l'attente n'a fait que renforcer leur succès, parce que leurs noms sont devenus un argument de sérieux et de vente.

Au moment où je vous ai laissé dans l'épilogue, elles envisagent un deuxième livre sur les « guerres de Voldemort ». Victoria en enfin retrouver les forces, le recul et la foi de se battre contre ce qui lui a fait tant de mal, et continue d'expier le poison, non plus en défonçant des souafles, mais en prenant la plume.

o Et Simon ?

Simon, ce sale gosse, va faire littéralement poireauter McGonagall. Orpheline d'un professeur de Sortilège fiable depuis le départ de Flitwick, elle presse tous les bons enchanteurs. Julian est approché, mais décline (parce que Julian des gosses de 11 ans qui dise « Leviosaaaaahh » il les aplatit sous un grimoire), des professeurs s'enchainent sans donner réelle satisfaction. Simon, élève brillant qui a soutenu une thèse et suivi un cursus à l'IRIS, a en plus fréquenté une professeure de Durmstrang qui a pu lui donner l'art de pédagogie, est un candidat crédible.

Malheureusement, Simon refuse de rater l'enfance de ses enfants en vivant en Ecosse la moitié de la semaine. En attendant, il continue d'être Briseur de sort pour Gringrott et accepte de valider sa deuxième année à l'IRIS afin d'avoir accès à ses ressources pour continuer ses recherches. Le poste de professeur reste dans un coin de sa tête, toutes ses années. Si au début il se sentait illégitime, encore trop gamin dans sa tête, le fait d'être père le fait définitivement mûrir et il finit par se laisser tenter. La paternité lui a appris la patience, mais aussi le goût de transmettre. Simon aime cet élément relayeur qui est garant d'une mémoire, d'un savoir, et élève ses enfants pour en faire des personnes épanouies, mais aussi les meilleures possibles pour le futur. Et s'il pouvait faire cela à l'échelle de Poudlard ? Pas juste pour ses enfants ou ses neveux, mais des générations de sorcier ? Ce sont les professeurs qui vous marquent et vous façonnent parfois. Être professeur et éduquer la génération future, c'est aussi un moyen de lutter, réalise-t-il. De faire en sorte qu'une nouvelle guerre ne se déclare pas.

Tous les arguments finissent par le convaincre. Pour la rentrée de ses jumeaux, il accepte enfin le poste en négociant le fait de ne pas avoir à vivre au château pour ne pas laisser Victoria seule à Oxford.

Vous voulez voir ce que ça donne ? Je vous comprends. Et pour ça je vous invite à aller lire Les fantômes des oubliés !

Enfants

- Arwen Carina Bones – 2008 – Gryffondor

- William Persée Bones – 2008 – Poufsouffle


Ça a été l'intrigue des deux premières parties : la redécouverte identitaire de Vic et de sa famille. Ça a bouleversé pas mal de chose, et notamment Marian qui a remis en question sa vie entière et son rapport à sa fille.

Fraichement revenu d'un exil aux Etats-Unis, ils doivent reconstruire leurs vies : leurs deux maisons ont brûlé, Victoria s'en va, Miro est malade ... Oui on ne va pas mentir. Ce qui attend cette famille, c'est une nouvelle vie douce-amère ...

o Une première épreuve

Victoria n'aura pas la chance de revoir son grand-père. Vous l'avez lu, Miro s'éteint des suites d'une longue blessure quelques mois après son retour sur les rivages anglais, à l'âge de 78 ans. C'est relativement jeune pour un sorcier, mais c'est plein pour un homme qui aura été rongé et aura lutté toute sa vie.

Pour tout vous dire, il aurait dû mourir dans la Partie IV dans mes premiers plans. Dans les tout premiers premiers, il aurait même tenu quelque peu le rôle de Renata, et être tué avant que Vic' ne se fasse Raflée. Bon, mes plans ont changé et je trouve aussi ça intéressant de montrer que la guerre fait des victimes à posteriori. Tout ne s'arrête pas le 2 mai 1998. Victoria avait raison de penser que ce n'était pas la fin des souffrances ...

(Fidèle à sa promesse, Kamila enverra des fleurs pour la mort de Miro avec ces mots « ma grand-mère t'attend » en polonais).

Par crainte de la voir s'écrouler, les Bennett proposent à Jadwiga de demeurer chez eux, mais elle refuse fermement : elle veut retrouver sa maison au bord de la mer. A présent, seule la mer lui offre une totale quiétude. Les épreuves passent et n'ébranlent plus cette vieille femme qui ne versa pas une larme lorsqu'on mettra son mari en terre. Elle ne viendra habiter chez sa fille qu'à l'âge de 89 ans, lorsqu'après un AVC elle perdra l'usage de ses jambes, mais jamais de sa tête.

Jaga s'éteindra centenaire. Elle verra Victoria revenir en Angleterre, naître ses nouveaux arrières-petits-enfants, et ne rejoindra Miro qu'une fois que son corps l'aura totalement lâché à l'âge de 102 ans. La mort elle-même aura peiné à arracher cette femme guidée par la fureur de vivre.

o Edward et Marian : des grands-parents comblés

Une première épreuve, donc, adoucie par le baptême d'Alice Victoria Bennett quelques semaines plus tard, officiée par son grand-père. Alors que ses parents doivent retrouver du travail et se trouver un foyer, Edward se fera une joie d'être le babysitter d'une petite-fille qui lui ressemble énormément physiquement (jusqu'aux cheveux châtains qu'elle tient de sa mère, Edward ayant lui-même les cheveux clairs). Il l'amènera régulièrement chez Jaga pour égayer ses journées solitaires, puis à l'église, avant qu'Alexandre ne finisse par reprendre ses droits de peur qu'il en fasse une grenouille de bénitier. Il sera adulé de tous ses petits-enfants pour sa profonde bienveillance et sa gentillesse. Et aussi parce qu'il leur refile des bonbons en douce. Edward ne peut rien leur refuser.

Marian elle a profité de son exil américain pour plancher sur une nouvelle thèse (après celle soutenue pour son premier doctorat) commencée à en partenariat avec l'université de New-York, et achevée avec celle de Bristol une fois rentrée. Sur le sol anglais, elle postulera aux universités pour un poste de professeur qu'elle appréciera si fort qu'elle poursuivra dans cette voie une fois sa thèse soutenue. Docteure en biochimie, elle qui a souffert de n'avoir que des interlocuteurs masculins lors de ses études espère être une source d'inspiration pour ses étudiants – mais surtout ses étudiantes. Jusque tard dans sa vie, elle sera donc professeur à l'université de Bristol.

Ils vivront toute leur vie dans leur maison reconstruite de Terre-en-Landes, animant la messe tous les dimanches, aménageant les chambres de leurs enfants pour leurs petits-enfants. Leurs liens avec les Bones se retisseront et malgré le fait que Victoria et Simon sont à l'autre bout de l'Europe, les deux couples mangeront chaque dimanche ensemble.

Marian n'a pas eu la grande famille qu'elle souhaitait, mais elle se rattrapera avec ses petits-enfants : les cinq qu'elle aura, en plus des enfants de Susan qui seront proches de la famille et viendront souvent visiter le gentil révérend Bennett et sa femme.

o Marian et la recherche de son passé

Marian a été bouleversé d'apprendre que Miro, en plus de ne pas être son vrai père, était un sorcier. Pas vraiment de son monde, donc. Après sa mort, le manque et le vide la pousse à s'interroger sur l'identité de son géniteur. C'est naturel de se poser des questions sur ses origines, et pour ça elle aura une alliée de taille : sa sœur jumelle, Beata, à qui elle apprend la vérité – mais pas la partie magique de la chose.

Un an après l'enterrement, elles confrontent donc leur mère. Jaga, je l'ai dit, n'a jamais été une mère tendre. Elle a été présente, elle les a soutenues dans toutes les épreuves (l'exil, le cancer de Beata), mais elle est usée par la vie et démontre rarement son affection. Son premier réflexe lorsque ses filles viennent l'interroger sur son géniteur est de se mettre en colère. Jaga ne s'énerve jamais, c'est une femme placide et égale : son éclat terrifie ses filles qui décident alors de partir secrètement en Pologne à deux pour découvrir le secret de leurs origines.

Elles passent un mois complet à Cracovie, retrouvent la trace de leur mère dans une pension pour jeune fille dans l'ancien quartier juif, et finissent par comprendre à travers le témoignage d'une de ses compagnes de pension qu'après les camps et l'extermination de sa famille, Jaga a tenté de combler le vide dans sa vie, notamment en fréquentant les lieux mal famés et ... bien, bon nombre de personne. Leur père le plus probable est un épicier qui vivait à l'époque au bout de la rue, lui aussi juif rescapé des camps et qui est mort quelques années plus tôt. Une photo et les dates correspondent. Elles s'en vont avec cette information, mais aussi une certitude : leur véritable père, c'était Miro. Jamais elles ne parleront de ce voyage et de cette découverte à Jaga, ni à aucune de leurs familles.

Peut-être un petit mot sur Beata, que j'ai peu exploité dans le récit – mais vous en conviendrez j'avais tant de choses à faire ! Le voyage rapprochera les deux sœurs qui après ça se fréquenteront assidument. Beata a une fille, Marta, qui part vivre en Amérique du Sud et fera fréquemment le voyage entre Londres et Buenos Aires. Alexandre et Victoria ne sont pas proches de leur cousine, mais admirent leur tante qui, ayant survécu à un divorce compliqué et un cancer, a elle aussi hérité de la force de vivre de sa mère Jaga.

o Côté famille Bennett

Vous avez pu rencontrer les parents d'Edward, les guindés et bourgeois Anne et Benedict, toujours prompt à la critique, surtout concernant leur belle-fille enfant d'immigrés polonais qu'ils estiment peu.

Comme on dit, ce genre d'espèce est quelque peu increvable, et les espoirs d'Alexandre et Victoria qu'ils n'assistent pas à leurs mariages respectifs se trouveront vains. Ils seront là à chaque étape de leur vie, pour critiquer Victoria qui ne veut pas allaiter ses jumeaux, ou Alexandre qui n'envoie pas ses enfants au catéchisme.

Bref, ils seront toujours pour critiquer, mais Edward est leur fils unique et ils sont fous de joie lorsque Alexandre pond deux fils capables de transmettre le nom de Bennett. Ils soutiendront financièrement leurs petits-enfants, notamment pour leurs installations respectives et leurs mariages (ils paieront la robe de Victoria, le traiteur d'Alexandre ...). Bref, ce seront les grands-parents qui refusent d'entrer dans le monde moderne mais qu'on aime quand même parce que c'est la famille présente et malgré tout dévouée.

En revanche, lorsque Benedict finira par mourir d'une rupture d'anévrisme, Marian refusera fermement de prendre Anne chez elle. Cela causera des troubles profonds dans le couple Bennett, puisque Marian est prête à s'occuper de sa propre mère et cette différence de traitement ulcère Edward. Anne a des défauts, elle n'a jamais accepté Marian et n'a jamais pu retenir ses piques, mais il s'agit de sa mère, il l'aime et son devoir de fils est de prendre soin d'elle. « Et ton devoir de mari de veiller à ma santé mentale, et tu sais que je vais devenir folle si elle reste avec nous ! » répond Marian.

Ils finissent par trouver un compromis en faisant emménager Anne dans une petite maison de retraite à Terre-en-Landes qui avait été fondée pour l'Ancien – depuis décédé, paix à son âme. Edward pourra ainsi s'occuper de sa mère pendant qu'elle passera son temps à faire profiter les habitants de Terre-en-Landes de ses « intelligentes remarques pleines de bon sens ». 


(Rdv pour la suite mercredi !) 

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