Terrible maux
Des tas de mots, des tas de phrases, de multiples images,
Un mélange tournant en rond, révélant un carnage.
Les couteaux entre ses mains, menaçant un suicide,
De la violence, des insultes, des cris, tous aussi acides.
La vaisselle volant en éclat parsemant le sol,
Et nous tremblants de peur, étions malgré les débris au sol.
Nous faisions tout pour calmer ce véritable capharnaüm,
Même si quelques reproches, nous récoltions en sommes.
Chaque soir, nous préparions secrètement des sujets
À aborder, tâchant de vous faire un peu étrangers.
Quelques nuits, nous étions réveillés par ces cris,
C'était réparti pour hurler le calme, par-dessus les cris.
Jusqu'au jour où, elle décida de s'enfuir en forêt,
Si elle savait à quel point nous étions apeurés !
Malgré la nuit tombante, nous cherchions à la rattraper.
Même si, sous sa colère, j'avais peur qu'il aille la frapper.
Nous n'osions plus les laisser seuls,
De peur qu'ils se mettent sur la gueule.
Plus aucune limite n'existait ces mois-là,
Et, on s'inquiétait sans cesse de cela.
Tout devenait étouffant,
Pour nous, étant enfants.
C'est pourquoi je prenais sur moi,
Pour être la première à chaque fois
À les séparer de ces acharnements.
Seulement si ces lourds événements,
Devenaient totalement incontrôlés.
Je ne souhaitais qu'une chose : m'isoler.
Ce n'est que deux ans plus tard, que j'ose poser des mots,
Sur le passé qui tourne en boucle le soir, terrible maux.
Pourtant, aucune phrase ne décrira ce que fut cet enfer
Que je tâche, en vain, de laisser couler sous terre.
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