Faire le fantôme n'était pas sympathique,
Même si au fond j'avais quelques raisons,
J'imagine que cette réaction fut pathétique.
Je crois avoir cherché à fuir une prison.

Une prison qui n'est autre que la souffrance.
Ou bien, est-ce l'explosion d'une âme meurtrie ?
Je l'ignore, pourtant, cela semble intense.
En vain, j'eu tenté de faire un peu le tri.

Je suis retombée dans l'interminable jeu,
Consistant à retenir ses larmes à chaque instant,
Impliquant la lutte contre la lame, un jeu dangereux.
Finalement, il est inutile de compter le temps...

Supposons que le mal sera ainsi éternel,
Que la mort se montre être un bel échappatoire.
Tomber dans les bras de la beauté charnelle
De la mort, est un rêve tout autant qu'un exutoire.

Je prie pour dépérir, fuir cette chose qu'est la vie.
Je survie sous mon masque brisé par l'Enfer,
Piétiné, brûlé, détruit, tel mon cœur sans envie.
Encore et encore tenter de ressembler à du fer...

Les nuits, les jours, les heures, le temps, tout défile,
Mais rien ne change, je remonte puis je retombe,
L'enveloppe de mon cœur est aussi fragile qu'un fil.
Peu à peu, je tombe dans le trou creusant ma tombe.