Dans la nuit sourde et agitée surgissent mes songes
Sous ce ciel, étoilée surgit la magie, celle du rêve,
Alors que de l'intérieur je brûle vive
Et j'en oublie l'amer illusion de tes louanges.

En mon cœur gît cette passion, un rien, un passé
Mais si proche, si tendre, si réel...
Ci et là m'emporte l'amour inconditionnel
"Ô mon ange !" disparu, effacé

Je flambloie, je hurle, je me consume ;
Je plonge dans cet océan de douleur,
Qu'importe, je cherche ta chaleur
Et l'odeur de ton corps, vite que je l'hume...

Nul ne perçoit ma puissante détresse
Il suffit de cette arme, qui transplante mon âme
Ainsi la fin de malheur je demande ;
Un dernier souffle, constellé d'amour, me caresse.

Mais écoutez, pourtant inaudibles, mes pleurs,
Du jour à la nuit, et du Soleil à la pluie
S'envole mon allégresse, tranquille, s'enfuit...
Inéluctablement je me noie, dans un dernier soupir : je meurs.