Asphyxie au silence
Ô, mais quelle rage !
Elle n'a rien de sage,
Puisqu'elle se transformera en pleurs
Noyés dans mes peurs.
Je ne dois plus me faire de mal, je sais ;
Regarde ! Tu vois, j'essaie !
Merde ! Comment veux-tu que j'y parvienne
Avec encore et toujours des images qui reviennent ?
Celles où je me vois de ces lames m'entailler.
Oh non, voilà, ça y est.
La Mal et sa compagnie s'installent,
Comme si je me prenais dans la gueule une dalle.
Le si lourd silence m'asphyxie,
Toi là s'il te plaît, sors-moi d'ici.
Pathétique, une simple feuille ne me répondra,
Et puis, nul ne verra les larmes cachées par les draps.
Aïe mon ventre, je souffre à en avoir envie de vomir
Ainsi toutes mes sombres pensées déglutir,
Mes pensées où règne le désespoir
Malgré l'heure tardive du soir.
Au revoir tendre vocabulaire,
On avait qu'à dans mes poumons ne prendre tout l'air.
Arrête de penser parce que mes larmes coulent je pleure,
Ce n'est pas faux, cependant cela fait des heures, des jours que je pleure de l'intérieur !
Le cœur hurle, la tête oublie mon état,
Une âme détruite jusqu'en être inexistante, errera...
Rien plus encore ne m'anime,
Où donc est passée la beauté des rimes ?
Encore six heures à éviter les cauchemars
Quelques minutes avant que mes larmes ne forment une mare.
Je suis fatiguée, mes paupières se ferment
Pourtant, mon crayon ne veut lâcher ma main ferme.
Douleur du silence et solitude s'actionnent,
Et j'enttends l'absence sonore de mon cœur qui sonne,
Écoute l'immobilité de mon désarroi,
Cherches-en les inexistantes parois.
Toi, oui toi, ne m'aide pas mais sauve-moi,
Ne me laisse pas, mais enfuis-toi.
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