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tell me something boy...

Arrivés au troisième étage de cet escalier ancien, Thomas m'a lâché la main, il a fouillé dans sa poche et a ressorti une autre clé. Il l'a enfoncé dans la serrure d'une porte peinte en rouge et l'a ouverte. Il s'est retourné vers moi et m'a invité à entrer. Il a refermé la porte derrière moi. 

- Ma tante habite à Bali actuellement, elle me prête son appartement, vu que je suis viré de chez mes parents. M'expliquait Thomas en enlevant ses chaussures sur le paillasson. Je l'ai imité.
- Ils t'ont viré parce que t'as arrêté la natation ? J'ai demandé en bataillant avec mon lacet de converses. 
- Je vois que tu m'as écouté avant de m'embrasser vendredi dernier. Il m'a dit avec un sourire en coin. Il m'a poussé légèrement, vu que j'étais en équilibre sur un pied et je me suis rattrapé à la porte. 
- Bien sûr que je t'ai écouté, j'ai dit pour ma défense en le suivant à l'intérieur de l'appartement. Je... je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai rien trouvé à dire à ton désespoir et mon corps a bougé tout seul. J'ai pas d'excuses... Je suis désolé... Je... 
- Eh, tranquille ! Il m'a répondu, me lançant un regard amusé. J'étais en colère mais ça va, je t'ai pardonné. Je comprends après tout, personne ne peut résister à mon charme intergalactique. il a ricané et s'est mis à préparer du café. Je me suis assis sur un tabouret de bar, et je l'ai regardé faire. J'étais apaisé, à l'abri. Et Thomas ne semblait me vouloir aucun mal. Mon angoisse était passée. Mes larmes avaient séchées et les bêtises de Thomas m'amusaient. 

- C'est sûr qu'avec ton bout de PQ dans le nez, tout à l'heure, tu m'as fait un effet fou. J'ai dit en rigolant. Thomas s'est retourné vers moi en rigolant. Il m'a regardé un instant et a inspiré. 
- Qu'est-ce qui s'est passé ? Il a demandé doucement. Il s'est rapproché, le son du café qui coulait remplissait la pièce. Il s'est assis en face de moi. Tu m'apparaissais comme un mec si fort, si sûr de lui, si courageux aussi. Depuis le début, j'ai l'image de toi comme un roc, un mec fiable et je crois que ça m'a rassuré de voir ton sourire et ton visage tous les jours, même si je te connaissais pas... Et te voir là, tout à l'heure, si fébrile, brisé presque. J'ai... Il a baissé les yeux, regardant ses mains posées sur le plan de travail. Sa voix s'est éteinte un peu. Me dire que tu voulais mourir... Je... 
Comment un garçon que je connaissais depuis deux semaines pouvait dire des choses si véritables sur moi-même ? Je me mentais depuis mon réveil. Je me mentais et je mentais aux autres. Je n'étais pas un héros, un survivant. J'étais faible, friable aussi... Je me brisais au moindre choc. Et Thomas lisait en moi comme dans un livre ouvert. 

- J'ai oublié. J'ai commencé à dire. Mes doigts se sont tendus sur la table, ils ont frôlé les mains de Thomas. Je n'étais pas capable de le regarder dans les yeux. Je sentais la boule d'angoisse s'installer dans mon ventre. Ma gorge s'est nouée. J'ai posé mes mains sur les siennes parce que j'avais besoin d'une ancre. J'ai oublié un élément depuis mon réveil. J'ai passé trois semaines dans le coma et pour moi, elles se sont déroulées comme une vie. J'ai vécu mon coma comme vingt ans de ma vie. Et quand je suis mort là-bas, je suis revenu à la vie ici. 
- Quoi ? Thomas m'a demandé doucement. Ses doigts jouaient doucement avec les miens. Mes yeux le fuyaient mais je sentais son regard me scruter dans les moindres détails. 
- C'est compliqué à expliquer... Mais quand je me suis réveillé ici, j'avais oublié. Et tout à l'heure, après ta baston avec Minho, je suis parti en cours, comme tout le monde et je les ai croisés... Eux... Et tout est revenu. Mes souvenirs. Leur violence à mon égard. J'ai paniqué. J'ai cru que je me noyais et j'ai pleuré tout ce que j'avais en moi. Ils... Ils m'ont brisé à nouveau. Ils m'ont dit que j'aurais mieux fait de mourir, qu'ils allaient encore s'en prendre à moi... 
Ma voix s'est tue dans un murmure et le café s'est arrêté de couler, nous laissant, Thomas et moi, dans un silence de mort. 
- T'es en train de me dire que il y a des gens qui te harcèlent et te violentent au lycée ? Qu'avec ton accident t'avais oublié et là, tu les recroises et ça réenclenche le traumatisme ? Thomas m'a dit doucement. Ses mots étaient clairs, il me comprenait mieux que moi-même. Il a resserré son emprunte sur mes doigts. J'ai relevé les yeux vers lui et j'ai hoché la tête. 
- Gally me protège normalement. J'ai dit doucement. Mais là, il était parti avec Minho et...
- Moi, je te protégerai ! M'a dit Thomas avec autorité. Il s'est levé, laissant mes mains tranquilles et il est allé servir deux grands mugs de café. 

Il en a posé un devant moi et s'est rassis. 
- T'es pas obligé... J'ai murmuré. 
- Je vais les démolir Newt, s'ils te touchent un seul cheveu. Il a dit très sérieusement et a bu un peu de son café. 
Mon cœur s'est réchauffé. J'ai bu le café que Thomas m'avait servi, en rajoutant deux sucres et un peu de lait. Je l'ai regardé et je l'ai trouvé foutrement beau, même avec sa lèvre gonflée et son nez rouge. Brenda avait raison, je devais me l'avouer, j'avais un faible pour lui. Mon cœur s'emballait à cette pensée. Je me suis mis à repenser au baiser que je lui avais volé. Une douceur infinie. J'aurais pu continuer des heures durant... 

Son portable a sonné. Thomas a posé sa tasse de café, vide, après un moment de silence et il est allé répondre. J'ai compris que c'était Rachel qui l'appelait. Son visage entier s'est crispé. Il lui répondait à peine. Juste des "hum, hum." . Son poing s'est serré et ses sourcils se sont froncés. La colère montait en lui à une vitesse. " Mais Rachel ! Tu te fous vraiment de ma gueule ? Je suis quoi pour toi ? Ta pute ?" Il a craché. Les muscles de son dos se sont contractés. Il s'est détourné pour ne pas que je le vois. Son poing a tapé un gros coup sur le plan de travail, faisant sursauter tous les petits pots d'épices et d'herbes séchées qui y trônaient. J'ai sursauté aussi, m'étouffant presque avec mon café. "Mais bien sûr que je te veux toi. Bien sûr que je t'aime toujours. Mais non, je pourrais plus jamais te faire confiance. Tu m'as trahi !" Thomas s'est enervé encore. Il a tapé à nouveau du poing et j'ai sursauté encore. "Comment ça j'en fais une montagne ! Mais tu te fiches de moi ! Vas-y lâches-moi la grappe !" Il a raccroché et a balancé son téléphone rageusement. Son corps entier transpirait la colère et la frustration. 

Il a traversé la cuisine, cherchant quelque chose pour évacuer sa colère. Il a tourné dans le salon. Ses émotions se lisaient si biens. Il semblait si énervé que j'osais pas décrocher un mot, de peur de le froisser un peu plus. Il shoota dans un cousin qui traînait par terre, manquant de faire tomber les vases de sa tante. Il rageait, se tirant les cheveux pour évacuer sa hargne. 

- Tommy... J'ai murmuré doucement, posant ma tasse sur la table. 

Il m'inquiétait un peu comme ça. Je ne voulais pas qu'il se passe les nerfs sur moi. Il s'est retourné vers moi, me fusillant du regard et j'ai retenu mon souffle, légèrement inquiet. Les excès de colère, ça ne faisait jamais bon ménage. Il a fait quelques pas vers moi, s'est planté en face de moi et j'ai eu peur un peu. Mon visage s'est tendu, se tordant d'inquiétude. Il m'a attrapé le col et j'ai fermé les yeux, par peur. Mais je n'ai senti que la douceur de ses lèvres sur les miennes. Mon corps entier s'est détendu et j'ai senti le sien s'apaiser complètement. J'ai passé mes mains sur ses hanches, doucement, et je l'ai attiré contre moi. Ses lèvres m'embrassaient avec envie, tendresse et douceur. Il a déposé un léger baiser avant de se reculer. Son front s'est appuyé contre le mien. Ses yeux étaient clos encore et sa respiration s'était calmée, comme si la tempête en lui était passée. Ses mains s'étaient posées sur mes cuisses et ses pouces dessinaient des cercles avec douceur, comme des petites caresses. 

- C'est fou ce que tu peux m'apaiser... Il a murmuré. Et mon cœur s'est cassé la gueule. Quand tu m'as embrassé vendredi, ça a fait le vide total dans mon esprit. T'as chassé en une fraction de seconde, toute ma tristesse, mes pensées noires et mes drames. T'as tout apaisé en une seconde. Il a fait une courte pause alors que je perdais pieds totalement dans ses mots. J'étais en train de tomber sous son charme, complètement sous son charme. D'ici quelques minutes, s'il continuait, j'allais devenir irrécupérable. Et je crois comprendre que ce n'est pas l'histoire d'une seule fois... 

- Embrasses-moi encore. Au bout de trois fois, ce n'est plus une coïncidence, Tommy... Je lui ai murmuré tout près de l'oreille. Son souffle s'est fait plus fort et il a relevé ses pupilles vers moi. Il a plongé ses yeux dans les miens et nos lèvres ont fondu les unes sur les autres. 

Son étreinte sur mes cuisses s'est intensifiée et j'ai passé mes mains dans sa nuque pour l'empêcher de me fuir. La sonnette a retentit, nous surprenant tous les deux. On a sursauté et on s'est séparé, presque confus et honteux. Il a été voir à l'interphone. Il a répondu et personne ne lui a indiqué qui s'était. Mais trois petits coups se sont fait entendre à la porte d'entrée et elle s'est ouverte sur Rachel. Elle a attrapé Thomas par la nuque et l'a embrassé fougueusement. Le brun s'est dégagé, surpris. Elle est rentrée comme une tornade et est allée s'asseoir sur le canapé. Thomas a fermé la porte, lui demandant ce qu'elle foutait là, à débarquer comme ça, sans prévenir. Il m'a jeté un regard désolé et je me suis dit qu'il était temps pour moi de partir. 

Je me suis levé et je suis allé remettre mes chaussures  discrètement. Rachel m'a vu passer. Tant pis pour la discrétion.

" Qu'est-ce qui fout là lui !?" Elle a demandé à Thomas. Le brun était toujours dans l'entrée, il m'avait regardé passer et remettre mes chaussures mais semblait toujours choqué de l'interruption inopinée de Rachel. Il m'attrapa les doigts quand je tentais d'atteindre mon manteau, histoire de me faire la malle avant que ça dégénère entre eux. Il les serra. 
- Restes, je t'en supplie. Il a murmuré entre ses dents. Elle va encore me retourner la tête... 
Dans ses yeux, il y avait une supplique. J'ai regardé Rachel qui attendait que je m'en aille pour parler avec Thomas. Mais lui, il semblait si blessé, si désemparé. Et j'ai reconnu un sentiment que je connaissais bien. Rester avec quelqu'un qui vous fait du mal, seul, sans aide, et le laisser rentrer dans votre tête, vous faire plier à sa volonté. Elle l'avait terriblement blessée. Pourquoi elle s'obstinait à revenir ? 
- Tommy... J'ai chuchoté. Son étreinte s'est resserrée. Il m'avait aidé. Je ne pouvais pas le laisser là. 
- Bon, tu te casses Newt ! Je voudrais parler avec mon mec ! M'a lancé Rachel, voyant que j'avais toujours pas déguerpit. 
- Restes, s'il te plait... Me laisse pas. 
J'ai défait mes lacets et j'ai enlevé mes chaussures. Thomas a eu un petit soupir de soulagement. 
- Non, Rachel, c'est toi qui te barre ! J'ai dit en entrant dans le salon, la tête haute et mon air pas commode. J'étais pas trop sûr de l'effet que j'allais produire. Mais autant paraître déterminé et fier.
Elle a rigolé, se moquant ouvertement de moi. 
- Euh, tu te prends pour qui, au fait ? Elle m'a demandé avec un air arrogant. C'était bien la première fois que je tenais tête à Rachel. Une fille des plus populaires. Elle était aimée par tellement de gens que certaines fois, elle oubliait qu'elle n'était pas reine. Hautaine et méprisante, elle n'allait pas m'obéir. Elle continuait de ricaner et me demander de prendre mes affaires et de me casser. Elle était en droit d'être ici et elle avait le droit de parler avec son mec. Pas vrai, Tom ? Demanda-t-elle finalement avec un sourire vainqueur. 
- Va-t-en ! Souffla Thomas dans mon dos. Sa main agrippait le dos de mon pull, en bas, comme s'il avait besoin d'un soutien. VA-T-EN DE CHEZ MOI ! Il a fini par crier, me crevant les tympans au passage. 

Je me suis poussé pour laisser passer une Rachel pleine de rage, qui a pris ses clics et ses clacs et qui est partie sans un mot. 
Thomas a fermé la porte. Il tremblait comme une feuille. Il s'est laissé tomber contre. Et j'ai compris que cette fille avait un véritable pouvoir sur lui. Elle le manipulait. Il était amoureux d'elle, certes, mais c'était malsain. Et cette emprise qu'elle avait sur lui le détruisait. 

- Elle est venue samedi, il m'a dit après un moment de silence. Elle m'a dit des mots doux, elle m'a retourné la cervelle et j'ai plié. J'ai plié devant ses désirs. Elle me rend fou... Si je suis tout seul, je la laisse faire et elle fait de moi son pantin... Je le sais mais je suis incapable de me défendre, de lui résister. Je ne sais pas lui résister. Je ne peux pas lui résister... Elle peut faire tout ce qu'elle veut de moi... Il a raconté avec une telle détresse dans la voix que tout mon être a frissonné. Je me suis approché et je lui ai tendu la main. Il l'a prise et s'est relevé. Il m'a regardé, les yeux plein de larmes. 
- Je te protégerai d'elle, désormais. Ok, Tommy ? J'ai dit avant de l'attraper dans un gros câlin réconfortant. 
- Ok, baby... Il a murmuré en enfouissant son visage dans mon cou. Je l'ai serré tout fort contre moi.  

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