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Hormones hors de contrôle


Le buffet était un lieu des plus cruciaux au cours d'un début de soirée, et lorsqu'ils arrivèrent près de la table tant désirée, un certain nombre de joueurs affamés gravitait déjà autour. Kageyama, sans plus se poser de questions, fonça dans le tas pour se frayer un chemin jusqu'à la nourriture –on ne pouvait pas réfréner les instincts de ce garçon, et encore moins quand on lui avait mis dans la tête qu'il y avait des beignets au curry.

Ils ne passaient, évidemment, pas à deux de front au milieu des joueurs agglutinés, et Oikawa réalisa bien vite qu'il devait lâcher les épaules de Kageyama –autour desquels il continuait de laisser un bras possessif. Mais Oikawa Tooru ne mériterait pas sa réputation s'il n'était pas opportuniste ; aussi, dès que Kageyama se glissa au milieu de la foule, il laissa ses doigts descendre le long de son bras, et finalement, saisit sa main.

C'était un coup de poker. Et quand Tobio se retourna brutalement, les yeux agrandis par l'étonnement, et serra convulsivement ses doigts, tout ce qu'Oikawa trouva à faire fut de lui présenter son expression la plus adorable en geignant :

-Mais Tobio-chan, j'allais te perdre dans la foule...

Tobio plissa les yeux.

-Peut-être que j'essaie de te perdre dans la foule, rétorqua-t-il.

Et avant qu'il ne se retourne pour poursuivre son avancée, en lui laissant sa main, il sembla à Oikawa voir une espèce de rictus sur son visage. Tobio... Tobio le charriait-il ? Il commençait donc vraiment à être à l'aise en sa compagnie, constata Oikawa, rêveur, y voyant un signe des plus prometteurs. Ils arrivèrent finalement devant la table, et se tenaient toujours la main en balayant du regard les aliments qui y étaient exposés.

-Kageyama-san ! s'écria alors une voix surexcitée, et Oikawa se demanda s'il n'y avait que des surexcités dans cette salle.

En se retournant, il dut lever les yeux pour voir le nouveau venu, un grand jeune homme mince aux cheveux clairs et aux yeux verts, qui affichait un large sourire un peu stupide.

-C'est ton copain !? s'écria-t-il, avec la bonne idée de le dire assez fort pour que tous les joueurs dans un rayon de cinq mètres se retournent vers eux.

-Ça ne se voit pas ? répondit Oikawa, profitant d'être sous le feu des projecteurs pour mettre en évidence la main de Tobio dans la sienne.

Kageyama ouvrit la bouche, la referma, baissa les yeux sur ses doigts toujours prisonniers et fit un petit effort pour les retirer. Oikawa resserra sa prise dessus, avec l'arrière-pensée que Tobio ferait peut-être de moins bonnes passes avec des doigts déformés.

-Oikawa était mon senpai, répondit-il avec innocence (et un regard meurtrier vers ledit senpai).

Le grand s'apprêta à répondre, quand une voix autoritaire intervint :

-Lev, baisse d'un ton, on t'entend crier dans tout le gymnase !

Des rangs sortit alors le type (Kuroo ? C'était ça ?) qu'ils avaient déjà eu l'occasion de croiser tout à l'heure. Lev fit profil bas et s'éclipsa alors que Kuroo glissait vers eux, lorgnant leurs mains jointes avec un large sourire.

-Ça va, les tourtereaux ? susurra-t-il littéralement en se penchant pour prendre un verre. Je ne sais pas si j'ai eu l'occasion de me présenter ; Kuroo Tetsuro, central et capitaine de Nekoma.

(Ce fut le moment où, finalement, Kageyama dégagea sa main d'un geste sec, mais Oikawa ne savait pas si c'était par gêne ou pour s'emparer d'un beignet qu'il avait repéré).

-Ohohoh, scène de ménage, commenta-t-il aussitôt en voyant Tobio s'éloigner de quelques pas pour aller s'empiffrer d'autres beignets posés à l'autre bout de la table. J'espère que ce n'est pas de ma faute.

-Pourquoi ce serait de ta faute ? demanda Oikawa, méfiant, en voyant que l'autre garçon ne cessait pas de sourire, ce qui le mettait très mal à l'aise.

-Parce que j'aime bien embêter les petits corbeaux. C'est l'apanage des chats que nous sommes –Nekoma, mon vieux. Ça m'étonne que Daichi ne t'aie pas défoncé pour ça (il fit un signe de tête vers Kageyama, toujours en train de manger, le regard vide).

-Ça a bien failli arriver, répondit Tooru en se souvenant du sourire menaçant de Sawamura.

Kuroo se pencha près de lui, souriant de toutes ses dents, et demanda avec un plaisir évident :

-Et alors... C'est toi au-dessus ou l'inverse ?

Sur le coup, Oikawa fut tenté de rougir, agiter les mains et dire qu'il n'avait jamais pensé à- enfin si, mais- pas d'expérience –mais ça sonnait mal ! Alors il fit un sourire complice et répondit avec un regard mutin :

-Oh, oui, exactement, je suis souvent au-dessus... Tobio ne l'avouera pas, mais il adore ça.

-Ah ouais ? réagit Kuroo visiblement ravi de ces détails croustillants.

-Oh ouais, affirma Oikawa tout aussi ravi de s'inventer une vie sexuelle imaginaire.

Et emporté par sa fougue, il poursuivit, se passant une main dans les cheveux avec arrogance :

-C'est pas pour me vanter, mais c'est vrai que je suis un plutôt bon coup.

-C'est bien pour Kageyama, remarqua Kuroo en sirotant sa boisson.

-Je peux t'assurer qu'il crie, et pas seulement « nice serve ».

-Oh ?

Tout fier, Oikawa hocha la tête et ajouta :

-Quand on est passeur..., eh bien, on est doué avec les doigts.

-C'est dégueulasse, commenta le capitaine de Nekoma en éclatant de rire. Dis-m'en plus.

II se pencha pour poursuivre ses confidences, tout émoustillé de ses fantasmes :

-Alors en sachant que Tobio est un génie de la passe, autant dire qu'il est très doué avec ses doi-

Ce fut le moment précis que choisit Kageyama pour s'étouffer avec ses beignets, un peu plus loin.

-Moins avec la bouche, visiblement, murmura Kuroo.

En faisant la moue, Oikawa laissa là Kuroo pour se diriger vers son adorable cadet en péril –tout de même, il n'allait pas laisser passer l'occasion de lui taper dans le dos. Il s'y attela donc avec fougue et bonheur, et même un peu trop vigoureusement puisque Tobio hoqueta finalement :

-Oikawa-san, moins fort, s'il te plaît.

Tooru jeta un œil derrière lui, vit Kuroo qui le regardait fixement, et répondit tout haut :

-C'est pas ce que tu disais hier soir !

Et avant que Kageyama ne gâche sa réplique, il le prit par le bras et l'entraîna plus loin, là où les oreilles indiscrètes ne pourraient pas l'entendre.

-De quoi, hier soir ? marmonnait justement celui-ci, confus, et qui n'arrêtait pas de tousser pour autant.

- Rien du tout. Ça va mieux ou je dois te faire du bouche-à-bouche ?

-Quoi ? Non !

-Oh, si, allez !

Oikawa lui-même ne savait pas si c'était de la pure provocation ou juste ses hormones qu'il ne contenait plus, mais il saisit le menton de Kageyama, lui releva la tête, et approcha son visage du sien sans lui laisser le temps de réagir.

-REGARDEZ, ILS S'EMBRASSENT !

C'était la voix perçante de Hinata, campé sur ses deux jambes à quelques mètres d'eux, la bouche ouverte, les yeux écarquillés, et le doigt pointé dans leur direction.

Presque, songea Oikawa. Encore une seconde et c'était bon.

Mais la seconde était passée ; Tobio dégagea son visage et recula de plusieurs pas.

-Hinata, je vais te buter.

Et, sur ce, il se mit à poursuivre Hinata à travers la foule, laissant Oikawa figé sur place, une main toujours levée. Autour de lui s'était formé un cercle de curieux –décidément, et cela l'étonnait, lui pourtant si discret ! il ne passait pas inaperçu.

-Quoi ? leur lança-t-il donc. Il est timide, c'est tout.

Il fit un grand sourire pour cacher sa déconvenue, et, décidant qu'il avait besoin de boire –et boire beaucoup-, il repartit se coller au buffet.

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