I - Atsumu, le mur de cailloux et la catapute [MA-II]
Situation : Memento Amari II - Chapitre 20.
Un mercredi, durant le siège de Karasuno par Aoba et Inarizaki.
Tandis que Tanaka et Nishinoya couraient après Gilbert le col-vert, seul survivant du clan coin-coin 5ème du nom, Atsumu Miya et Tooru Oikawa revoyaient le plan du siège dans la tente de ce dernier :
- Nous disposons de vivres pour encore 4 ou 5 semaines. Ensuite, il faudra envoyer des soldats au ravitaillement. Mais, selon les calculs que nous avons faits, Karasuno doit déjà avoir épuisé tout son stock.
Oikawa trie les pions sur la carte, et enlève celui qui représente les vivres de leur cible.
- Ce n'est donc plus qu'une question de jours avant qu'ils ne sortent de leur trou ou ils sont foutus...
Atsumu, impassible, mord dans une côte de boeuf cuite.
Et il s'écoule quelques secondes de blanc avant qu'un soldat fasse irruption :
- Sire, nous avons un problème...!
Atsumu crache un bout d'os :
- Quoi donc ?
- Nous allons être a court de munitions pour les cataputes !
Oikawa manque de s'étouffer :
- Les cata-quoi ?!
- Les cataputes, mon seigneur. Les installations en bois qui balancent des noix de coco sur les remparts.
- ... On dit cata-PULTES, pas cataputes. Atsumu, je sais que les soldats ne reçoivent pas la même éducation que nous, mais cataputes quoi...
Atsumu ricane, et se sert d'une deuxième côte :
- Sire, enfin... Un peu d'imagination...
Oikawa penche la tête, attendant les explications du roi qui ne viendront jamais.
- Soldat, organisez une patrouille pour avoir de quoi bombarder encore 2 jours, je me chargerai de la suite.
Le soldat se retire, laissant les deux monarques dans un lourd silence.
- J'avais entendu parler de ce côté pervers de votre personnalité, mais là, ça dépasse tout ce que j'ai put imaginer...
Oikawa se lève de son siège et fais les 100 pas autour de son allié, toujours en pleine dégustation de viande.
- Et ça veut dire quoi "je me chargerai de la suite" ? Vous comptez gaspiller votre magie a générer des fruits ?!
Le concerné ne répond pas, ne jette même pas un oeil à son interlocuteur, préférant le lapin saignant à la diplomatie. Passant pour la 4ème fois devant celui qui devait lui permettre d'arriver a ses fins, Oikawa gifle la main D'atsumu, faisant tomber le morceau de viande au sol. Le roi d'Inarizaki relève la tête, un sourire moqueur sur les lèvres.
- Haha, pas la peine de vous énerver, votre majesté...
Oikawa se laisse tomber lourdement sur son siège, soupire :
- Vous voulez bien m'expliquer maintenant ? Vous savez très bien que la corruption est passable de la peine de mort dans mon royaume...
Atsumu ramasse son morceau de viande et le lance dans le sac qui fait office de poubelle.
- Pas chez moi...
- Pas étonnant, la corruption est votre art de vivre...
Oikawa se sert d'une pomme dans le panier de fruit et croque dedans l'air sombre.
Le roi d'Inarizaki ne relève pas et sors de la tente.
- Je vais faire un tour dans mon camp, histoire de voir comment se débrouillent mes soldats corrompus... ~
Le monarque sors, tortillant du cul, laissant la tente de son allié ouverte. Ce dernier fini sa pomme, la lance dans le sac, et se lève pour fermer la toile, prévenant les gardes qu'il allait faire une sieste.
--- BREAK TIME : 3 HEURES ---
En plein milieu de l'après midi, le même jour, Oikawa Tooru est réveillé par un bruit sourd et un tremblement qui fais tomber son plastron au sol. Il sursaute, fais la statue pendant quelques secondes, puis se précipite pour regarder hors de sa tente.
A peine eut il entrouvert la toile, qu'il vit Atsumu, en haut d'une catapulte, a quelques mètres de lui.
- Alors mon roi, bien dormi ?
Le blond, assis sur le bras de l'arme, le regarde sournoisement, une noix de coco à la main.
- A part un réveil brutal, ça peut aller... Que me vaut la visite d'une catapulte ?
Un sourire mesquin s'afficha sur le visage d'Atsumu, fier de pouvoir montrer sa supériorité au roi d'Aoba.
- Ce n'est pas une catapulte messire, mais une catapute ! Ceci, * il désigne la noix de coco qui se balade sur ses cuisses * n'est pas utile pour cette machine.
Il l'envoie droit dans les mains d'Oiakwa et saute de son perchoir.
- EH ! Euh... Truc là ! Machin...!
Un soldat se retourne, au garde a vous.
- KANJI KOGANEGAWA SIRE !
- Kogane-kun... Monte donc par ici... ~
Il désigne l'échelle, qui, selon Oikawa, n'existerai pas sur un modèle de catapulte basique, au jeune soldat qui s'empresse d'y grimper et s'assoit dans le panier de l'arme. Le monarque lève un sourcil vers Atsumu, trouvant le soldat soit d'une connerie affligeante, soit d'une dévotion sans pareil. Il penchait plutôt pour la première option, ce qui fut confirmé par le novice :
- C'EST VACHEMENT HAUT UNE CATAPUTE MESSIRE, J'ÉTAIS JAMAIS MONTE DEDAAAAAAAANS...
Un bruit sourd retenti. Quelques briques du rempart de Karasuno tombent. Le bras de la catapute retombe, et Oikawa ouvre de grands yeux, tantôt sur son allié, hilare, tantôt sur ce qu'il reste du corps de Koganegawa, gisant au pied des remparts, et qu'on peut apercevoir depuis leur base.
- Vous voyez, ceci est un modèle récent, le GPT20-22...
Oikawa n'entend pas la suite. Il savait que son allié avait un côté sadique dominant, mais sacrifier des soldats pour en faire des munitions et tirer quand ça lui chante... C'était de la cruauté pure...
- Sire, ça vous a plu au moins ? Vous m'avez l'air troublé ?
--- BREAK TIME : 6 HEURES ---
en pleine nuit
Oikawa n'arrivait pas a trouver le sommeil. Non pas que le scène de cet après midi l'ai traumatisé, mais lui même n'aurait jamais osé, même en dernier recours, utiliser un soldat pour arme.
Tandis qu'il laissait sa conscience dériver, une idée lui traversa l'esprit : Mettre Atsumu dans la "catapute". Comment avait il eu cette idée saugrenue ? Il ne fallait pas lui demander, il n'en savait rien.
Et ce n'était même pas par vengeance. Pour aucune raison en fait, il avait bien l'intention d'aller au bout de son idée. Il sauta de son lit. Si il devait le faire, ça devait être de nuit pour un sommeil profond de l'individu. Il s'habilla rapidement, non sans être pris de vertiges pour s'être levé trop vite, et sorti de sa tente.
Le monarque se dirigea a pas de loup vers le camp d'Atsumu, prenant soin de ne pas attirer l'attention des veilleurs. Une fois au pied de la tente, il se questionna (tard, certes) sur comment il allait faire pour mettre le blond dans le panier de la catapute. Très vite, il parvint a la conclusion que l'assommer serait plus sécuritaire pour ses miches.
Il mit tout de même quelques secondes avant de ce décider a entrer, et il entrouvrit la toile, pour faire une reconnaissance des lieux.
- Et bien, il se fait pas chier celui là !
Ces mots lui avaient échappés. Au début, il pensait simplement avoir réfléchi trop fort, mais quand les yeux dorés du mage s'ouvrirent sur lui, il n'eut plus aucun doute.
12 secondes plus tard, Atsumu était inconscient, sous 4 ou 5 meubles lourds. Oikawa avait paniqué.
Ne sachant pas combien de décibels avait produit ce bordel, il se dépêcha de déterrer le mage, et le traîner vers la catapute, élégamment renommé par ses soins "La Pintade d'Yves-Roger le babtou". Une fois au pied de la catapute, il jeta son allié dans le panier sans aucune délicatesse, et prépara le bras a envoyer le monarque en orbite.
Le lendemain matin, Karasuno trouverait probablement un petit cadeau de sa part. Osamu sera content, lui aussi, tout le monde est content !
- Bye-Bye, je t'ai jamais aimé !
Et Atsumu vola.
--- --- THE END --- ---
histoire originale : @Eneette ; parodie : neandra_fiction
1279 mots
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