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Chapitre 1: Coloc'.

bibichebaekhyun

Point de vue de Baekhyun

Je n'ai aucune idée de ce à quoi je dois m'attendre mais en pénétrant dans le hall d'entrée de mon nouveau lycée, ma valise derrière moi, mon premier réflexe est de poser ma main sur ma poitrine.

Ba-bum ba-bum boum-bam boum-bam

Mes deux cœurs sont heureusement, toujours présents et semblent s'affoler à la vue d'endroit qu'ils ne connaissent pas encore. Je ne voulais pas changer de lycée, seulement l'impression de dégoût que me donnait l'un d'entre eux à chaque fois que je me rendais en classe m'étais devenue insupportable à tel point que j'en vomissais. Je tombais de plus en plus souvent malade et malgré mes efforts pour continuer à suivre mes études, j'en étais incapable. L'un de mes cœurs battait régulièrement, me poussant à me surpasser tandis que l'autre tapait d'un rythme sec et effréné comme si j'étais constamment essoufflé. Tous les signes que je recevais étaient un moyen pour me dissuader de ne pas me rendre en cours et lorsque la situation a pris de telles proportions qu'il m'était impossible de bouger de mon lit sans haleter, ma mère a voulu m'imposer cette opération que j'ai toujours refusé et ce, peu importe la douleur. A l'âge de cinq ans, la possibilité d'une intervention chirurgicale s'est offerte mais malgré mon jeune âge, je savais déjà que jamais je n'accepterai de retirer un de mes deux cœurs. Ce serait comme demander à un schizophrène d'abandonner une de ses personnalités: c'est impossible. Mes cœurs font partie de moi, ils rythment mon quotidien, imposent mes humeurs, mes goûts, mes choix de vie et me donnent cette touche d'originalité qui, je le crains bien, sans eux n'existerait pas.

J'ai toujours refusé de m'aligner aux autres adolescents, d'être comme un eux. Une feuille A4 parmi tant d'autre, blanche, vide, impersonnelle. Alors forcé de me plier aux ordres de mes parents, j'ai été transféré dans un nouveau lycée qui, je l'espère, plaira à mes deux habitants. Leur réaction n'est pas obligatoirement immédiate, elle peut prendre plusieurs jours ou bien quelques minutes. C'est comme pour la nourriture. Il m'est arrivé de manger des aliments des dizaines de fois avant qu'un de mes cœurs ne me les fasse détester. C'est tout de même un comble car si l'un de mes organes trouve les fraises, les concombres ou le gâteau au chocolat répugnant, l'autre en fait mon plat préféré. Et puisque aucun d'eux n'a le dessus sur l'autre, je suis incapable de choisir si j'aime une chose ou pas. En réalité mes cœurs sont deux entités qui se battent constamment et ne sont pas fichus de s'accorder, seulement ils savent aussi se relayer, ce qui, quand ils le veulent bien, me permet de souffler un peu.

Dire que ma vie n'est pas facile serait un euphémisme car depuis la toute première fois où j'ai ouvert les yeux sur cette terre, mon existence entière est devenue un enfer. J'ai su que quoique je fasse, je ne serai jamais indépendant. Avoir deux cœurs n'est pas chose facile quand l'un d'entre affectionne tout particulièrement ce que l'autre déteste mais si jusqu'à présent j'ai toujours survécu à la tyrannie du combat qui habite mes intérieurs, je ne me suis jamais vraiment posé la question de ce qui adviendrait le jour où l'un d'entre eux tomberait amoureux. L'autre suivrait-il ou détesterait-il cette personne? Je me suis même demandé si les deux aimaient le même genre. Que se passerait-il si Lucky aime les femmes et Luck les hommes, ou l'inverse? De toute façon je suis incapable de distinguer lequel préfère quoi puisque contrairement à ce que les médecins pensaient, ils ne se sont pas formés l'un à côté de l'autre mais bien l'un derrière l'autre, battant à l'unisson.

Je n'ai jamais osé le demander à ma mère mais je me suis toujours posé la question de savoir si elle avait été déçue en apprenant qu'elle n'attendait pas des jumeaux mais seulement un enfant qui plus est, avec une malformation. Tout ce que je sais, c'est que quand je suis arrivé, il y avait deux lits dans ma chambre. Ils sont restés là longtemps. Ma mère s'en est débarrassée lorsque j'avais quatre ans et même si elle pensait que je dormais, je l'entendais la nuit, lorsqu'elle pleurait au-dessus du lit vide qui aurait dû accueillir mon jumeau. Je me sens désolé qu'on lui ait fait croire à de belles promesses mais je ne peux rien y faire, moi. Après ça, mes parents n'ont plus eu d'autre enfant, j'étais un peu le déclenchement de leur malheur. Non pas que ma mère n'ait pas essayé de tomber enceinte, c'est simplement qu'ils n'y arrivaient pas.

Je suis donc né, dans une famille qui espérait accueillir un autre enfant et qui n'ont récolté que moi, Baekhyun. Mon jumeau devait s'appeler Baek, je l'ai également su lorsque j'ai découvert les petits pyjamas que ma mère n'avait pas eu le cœur à jeter. Et moi, je devais m'appeler Hyun. Mais puisque rien ne se passe comme on le veut, j'ai usurpé l'identité de mon frère imaginaire. La théorie, ce n'est pas pour moi, un enfant avec deux cœurs ça n'existe pas et si ça existe, ça meurt tout de suite. Or je suis la preuve que non, il est possible de vivre comme ça. Difficilement mais pas irréalisable.

Je sens bien que je gêne le flot d'élèves qui m'entourent, tentant de rejoindre la salle de l'auditorium mais je suis trop perdu dans mes pensées pour penser à me dégager sur le côté. Je ne remarque même pas qu'il ne reste plus qu'une poignée de retardataires dont je fais partie, et reviens à moi uniquement quand l'écho du silence résonne dans mes oreilles. Paniqué, je me précipite au bout du couloir, cherchant du regard une indication quelconque jusqu'à la salle d'auditorium. "C'est pas vrai, murmuré-je les dents serrées, où est cette foutue salle?!"

- Tu cherches l'auditorium? m'interpelle une voix fluette qui me fait tourner la tête.

Mes yeux se posent sur un garçon à la peau caramel qui m'offre un sourire digne d'une pub de dentifrice.

- Euh oui...

- Suis-moi, je m'y rends aussi, m'indique-t-il en attrapant de force la poignée de ma valise qu'il tire sans difficulté malgré la tonne de vêtements que ma mère a soigneusement empilés. Je m'appelle Jongin et toi tu es...

- Baekhyun. Byun Baekhyun.

- Enchanté.

Jongin m'offre un clin d'œil puis pousse la porte qui nous faisait face, nous permettant ainsi d'entrer dans l'auditorium bondé. Le professeur n'est pas encore là mais la majorité des sièges sont déjà occupés et je suis obligé de plisser les yeux pour trouver une chaise libre. Seulement, juste avant que je ne m'en approche, Jongin me retient et m'attire de l'autre côté de la salle derrière un couple qui s'embrasse furieusement.

Eurk.

Je remarque alors que deux sièges sont libres et m'assoit sur l'un d'entre eux, ma précieuse valise entre mes jambes. Jongin s'installe à mes côtés et entame la conversation pour faire passer le temps. Je l'écoute bavarder sur l'excitation que lui procure la rentrée et hoche la tête de temps à autre pour lui prouver que je suis. Mes yeux errent sur la salle pleine à craquer et je réalise qu'aucun visage ne m'est familier. Heureusement la présence de Jongin me rassure et je sens peu à peu mon stresse s'évaporer.

- C'est quand même drôle que tu sois en internat. Normalement il y a que les sport-études qui-

- Je suis en sport-études, ris-je en haussant les sourcils.

- Pourtant tu es tout...

- Petit, maigre, frêle?

- En quelque sorte...

Oui mais j'ai deux cœurs donc deux fois plus d'énergie et deux fois plus de souffle, ai-je envie de répondre. Je me force cependant à garder mon petit secret pour moi et lève les yeux au ciel. Ce n'est pas la première fois qu'on me fait ce genre de remarques, à force j'ai l'habitude.

- Tu sais, ça ne veut rien dire. J'ai simplement un métabolisme qui fait que je ne mange pas beaucoup et donc je prends peu de muscles c'est tout.

- Désolé si je t'ai offensé je-

- Non, non aucun souci.

- C'est juste que tu es très mignon, alors t'imaginer suant et pantelant c'est... atypique disons. A part si on voit les choses sous un autre angle, ajoute-t-il avec un sourire moqueur qui fait virer mes joues au rouge.

Je n'ai heureusement, pas le temps de répondre car le professeur fait soudainement irruption, interrompant toutes les conversations d'un coup de classeur sur le bureau en bois.

- Silence!

Sa voix tonne dans l'amphi et je me rétrécie sur mon siège, surpris par ses éclats de voix. Le couple qui s'embrassait devant moi se sépare et je soupire, content de ne plus les voir se dévorer le visage comme s'ils étaient seuls. Jongin me lance un sourire amusé et se penche à mon oreille pour chuchoter: " Lui, c'est Mister Connard ou Monsieur J'emmerde-le-monde à toi de voir. C'est ma deuxième année ici et je peux te garantir qu'avec lui, la vie n'est pas toute rose."

Comme pour confirmer ses propos, le professeur énumère le règlement à voix haute, arrachant des grognements agacés aux nouveaux élèves.

- Pas de téléphone portable SAUF dans vos chambres. Les douches ne sont ouvertes que de dix-huit heures à dix-neuf heures donc bougez-vous, je m'adresse notamment aux filles.

Adieu petits bains moussants...

- Les cours commencent à huit heures et s'achèvent à treize heures pour les sports études pour qui l'après-midi est consacrée à votre sport. Les autres votre emplois du temps vous sera donné en cours. Je souhaiterais voir les chefs des différents clubs afin de leur remettre à chacun une clé des vestiaires et pour le club de natation de la piscine. Il est interdit de s'embrasser que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur.

Le couple devant moi s'échange un regard déçu, ce qui n'empêche pas le garçon de pincer la cuisse de la jeune fille qui ricane comme une abrutie. Dieu que l'amour rend con! Le directeur continue son speech auquel je ne porte plus attention et finalement les externes s'en vont, libérant la moitié de l'auditorium. En voyant que Jongin ne bouge pas, je me tourne vers lui et comme s'il avait compris mon interrogation, il me précise:

- Je suis interne.

- Hm. Ça explique tout mais... où est ta valise?

- Oh je ne change pas de chambre. Je garde celle que j'avais l'année dernière.

- Alors pourquoi restes-tu ici?

Il n'attendrait quand même que je...

- Ne t'imagine pas que je suis suffisamment poli pour attendre que ta chambre te sois assignée, non.

Je me disais aussi...

- Je veux juste savoir qui sera mon coloc'.

- Ton colocataire change d'une année à l'autre? demandé-je suspicieux.

- Nope. Mais le mien était vraiment étrange... Il fumait de la weed et gardait des stocks de drogues sous son lit.

- Étrange pour un sportif, commenté-je.

- Tu m'étonnes, après c'était un danseur et, étant du milieu, je peux te dire que certains ne sont pas toujours frais. Un soir, il s'est fait pincé en étant déchiré et l'école l'a viré.

- Triste histoire...

- Mouais, je l'aimais pas trop de toutes façons.

- Byun Baekhyun!

La voix du professeur nous interrompt et je me lève précipitamment, trébuchant sur ma valise qui me fait faire un vol plané immanquable. Mes pieds s'emmêlent et je finis la tête la première sur la moquette, le visage rouge de honte. Un grand silence envahit l'amphi et je sens le regard des autres élèves me transpercer tandis que je rassemble le peu de dignité qu'il me reste pour me redresser. Mes mains moites époussettent mes genoux tremblants puis je lève le doigt pour signaler ma présence, comme si mon petit spectacle n'avait pas suffi. Jongin se retient de rire mais échoue lamentablement et pouffe derrière sa main, espérant que je ne le remarque pas. C'est peine perdue.

Les yeux rivés sur mes baskets, je dévale les escaliers jusqu'au bureau du professeur et me crispe en entendant quelques ricanements dans mon dos. Ce n'est cependant pas les moqueries qui me font m'arrêter brusquement à quelques marches du sol, mais bien la main qui vient de frôler mon postérieur. Quelqu'un vient de me toucher les fesses... Quelqu'un vient de-OH PUTAIN DE MERDE!

Lorsque je réalise ce qu'il vient de se passer, mes cœurs s'emballent et je sens les gouttes de sueurs s'accumuler sur mon front. Tout le monde me fixe, attendant que je descende les dernières marches pourtant j'en suis incapable. Mon corps tout entier bout et je sais pertinemment qu'au moment où je poserai mon regard sur l'inconnu qui a osé me tripoter, je perdrai tout mon sang-froid et l'étranglerai de mes propres mains. Ce n'est pas la première fois que je subis ce genre de choses. Les garçons de mon ancien lycée étaient particulièrement fans du jeu "Attrape les fesses de Byun" mais depuis que j'ai quitté cet endroit, je me suis résigné à ne plus me laisser faire. Je n'ai personne sur qui compter et si je ne me défends pas tout seul, le même cauchemar recommencera. Il est hors de question que je subisse les mêmes sévisses affreux qui ont déclenché la rage et le désespoir des mes cœurs, au point que mon corps tout entier en souffre. Ce type doit payer et si je suis anxieux à l'idée de le gifler devant tout l'amphi, la honte qui accompagne mon geste me donne un peu de courage.

Seulement, au moment où je pivote, le visage cramoisi, vers le siège où mon harceleur était assis, je découvre une chaise vide. Ce n'est lorsque j'entends le bruit lointain de la porte de l'amphi qui s'ouvre, que je distingue sa silhouette s'enfuir.

Merde! Tu ne perds rien pour attendre, sale fumier!

- Bon Monsieur Byun, c'est pour aujourd'hui ou pour demain?

Le directeur agite les clés de ma chambre dans les airs et je la récupère avant de remonter les escaliers, le ventre noué. Je tente de ne pas montrer mon malaise à Jongin et conclus que je suis plutôt bon acteur en constatant qu'il n'y voit que du feu.

- Alors quel étage? me demande-t-il les yeux pétillants de malice.

- Numéro... Je tourne la clé et lui montre les chiffres inscrits sur la plaquette en bois avant de voir son regard s'agrandir et un sourire franc fendre son visage enfantin.

- On dirait que j'ai trouvé mon nouveau coloc'! Allons-y!

Jongin attrape ma valise et sautille jusqu'à la sortie, m'entraînant dans son sillage. Je suis plutôt content d'être tombé avec lui étant donné qu'il est la seule et unique personne que je connais dans cette école et qu'il a l'air plutôt clean. Je préfère ça plutôt que d'être forcé de partager ma chambre avec un garçon sans hygiène qui laisse ses slips traîner partout. Mais je déchante bien vite lorsque Jongin ouvre la porte de notre chambre et que la première chose que j'aperçois est une masse informe sur son lit qui sommeille tranquillement. Non pas que les pyjama-parties me dérange, mais les pyjama-parties où les invités sont nus, si!

Ne me dites pas que Jongin est le fuckboy de cette école par pitié...

- Je te présente Kyungsoo! Mon plan cul numéro trois!

Ça ne pouvait pas mieux tomber... Quelle joie. Il en a combien des plans cul au juste?!

Voilà pour la première partie, je voulais la faire plus longue mais j'avais très envie de vous la poster ce soir donc elle est plus courte que prévue.

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