Transpercé par la cime de ton regard
Mes larmes saignent, et je pleure d'amour
Je te reluque ; t'extasiant aux barres
Viens dans mon génie y faire un petit tour

L'inflorescence de tes jais cheveux
Dont le corymbe tend jusqu'à mon corps
M'élance à des centaines de vœux
Or le plus cher reste de corser nos corps

Tout scintillant dans le feu du désir
Avant même que sautille ma petite mort
Par un accent à chavirer le saphir
Voix ravie qui susurre : encore plus fort

Vilaine dame par ton air truculent
Vient donc poser tes fessiers sur l'éros
Laisse le plaisir prendre le devant
Et un Ohé Mon Dieu, revenir des échos

Ma virilité aux tréfonds du trépas
Face contre la vitre, grimpant aux rideaux
À la moindre jactance de cet ébat
Tu as droit à une fessée pour faire l'accro

Au seuil de l'alcôve des vierges
Ma sève, dois-je plutôt dire mon ruisseau
Au ton de volubiles concierges
Le cul sur la selle où je déverse ton tuyau

L'odeur volète dans mon esprit
Et j'illusionne, une nymphe à mes genoux
Me placotant, un repos un répit
Pour éviter les jérémiades dans le bagou

Les flots de sa passion m'enivrent
Comme un griot ignare qui n'a aucun but
À présent les sensations se livrent
À fond de ma candeur, je me refais ce rut