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Chapitre X

*Le marchand de souvenirs*

La première chose qu'il remarqua à son réveil, c'était l'odeur de plomb et l'humidité de la pièce. C'était évidemment un sous-sol, la lumière était artificielle. Une ampoule nue éclairait son visage perdu. Il avait mal au crâne, et quand il essaya de bouger, il se rendit compte que ses jambes et ses poignets étaient enchaînés à une chaise. À la chaise sur lequel il était assis. Il comprit très vite, parce qu'il avait déjà traversé ce genre de choses, qu'il s'était fait enlevé.

Il avait affreusement mal au crâne, tout se mélangeait. Les images d'Ode, les paillettes, la musique, son visage rieur, ses baisers. Ode. Ode.

Il commença à paniquer, il avait beau examiner la pièce encore et encore de son regard, il ne la trouvait pas. Il y avait quelques instruments de garage au loin, une lampe sur pied grise, mais c'était tout. Elle n'était pas là. Il voulait la voir, en vie, de préférence.

- Hé ! Y'a quelqu'un ?! Cria t-il.

Aussitôt, une porte en haut des escaliers s'ouvrit, la lumière extérieure dessina l'ombre d'un homme, jusqu'à ce que cet homme referme la porte. Alors qu'il descendait les escaliers et s'approchait de Tony, ce dernier essaya de l'examiner pour trouver une faille, un indice, n'importe quoi.

C'était un homme au temps bronzé, les cheveux bruns bien coupés, très élégamment habillé, comme s'il se rendait à un grand événement. Son long manteau était marron, son pantalon mauve était rayé, sa chemise blanche. C'était un drôle de personnage, si bien que Tony fut d'abord bouche bée.

- Qu'est-ce que vous avez fait d'Ode ? se ressaisit Tony.

L'homme attrapa un tabouret pour s'assoir en face de Tony. Il examinait le visage de Tony comme si c'était une oeuvre d'art, avec un sourire excité.

- Oh ne vous inquiétez pas pour elle, répondit l'homme sans s'en soucier.

Cela mit Tony très mal à l'aise. L'homme le détaillait comme si c'était un objet, avec une joie non dissimulée. Il avait une aura inquiétante, si bien que Tony consacrait ses efforts à ne pas perdre la face.

- Je veux la voir, réclama t-il.

C'est à ce moment-là que l'homme regarda Tony dans les yeux, Tony eu un frisson.

- Vous êtes bien impoli, je suis là moi. C'est un plaisir de vous rencontrer enfin, monsieur Stark.

- Je ne peux pas en dire autant, grogna Tony.

L'homme rit. Pas un rire méchant, mais un mélange d'excitation et de colère. Même en riant, il gardait ses manières. Tony n'arrivait pas à le cerner, il n'aimait pas ça.

- Oh c'est tellement vous ! Cette arrogance ! J'adore ça !

Ce rire parut insupportable à Tony. Il était insupportable. Il riait mais Tony n'avait pas du tout envie de rire. Ce n'était pas un jeu. Il n'avait pas envie de jouer.

- Cessez de rire ! Vous avez intérêt à ne pas avoir touché à Ode, je ne suis vraiment pas le genre d'homme à mettre en colère !

Le visage de l'agresseur devint en un clin d'œil sévère et plein de rage. En un éclair, il donna un violent coup de poing dans le visage de Tony.

- Ne me parlez pas sur ce ton ! Ne vous rendez-vous pas compte de la position dans laquelle vous êtes ?!

Tony releva la tête, le nez bien amoché. Nullement impressionné par son interlocuteur, il demanda :

- Et dans quelle position suis-je ?

L'inconnu se calma, remplaça ses cheveux derrière ses oreilles, satisfait que Tony pose cette question.

- Ah vous vous demandez enfin ce que je vais faire de vous ? Je vais être franc, je vais vous tuer.

- Pourquoi ne pas l'avoir fait alors que j'étais inconscient ?

- Il faut que je vous détruise avant.

- Rien ne peux plus me détruire.

- C'est ce qu'on verra.

Tony en avait vraiment marre de ce petit jeu. Ce n'était pas drôle pour lui. 

- On verra quoi ? Putain mais vous êtes qui ? Où est Ode ?

L'homme s'approcha de Tony avec le visage d'un fou enragé, mais calme, glacé. Il essaya de contenir sa colère. Il souffla. Son pied tapait nerveusement le sol. Il se stoppa. Il reprit son sourire en disant :

- Je vais vous raconter une histoire, hum ? Alors ne m'interompez pas.

Tony ne répondit pas. L'homme avait le visage glaçant. Il prit une inspiration et essaya d'afficher un sourire théâtral, comme s'il devint un maître de cérémonie.

- Il était une fois des bois magnifiques qui semblaient s'enflammer avec le soleil de l'aube. Quand on posait un pied dans cette forêt, on sentait l'amour de la terre. Et des champs dans lesquels on courrait, les branches caressaient nos genoux. Une cité sans gratte-ciel mais que le ciel benissait de sa bonté. Une lune qui veillait sur nos nuits. Et moi je veillais sur celles de ma famille. Mais tout fut détruit il y a bien des années. Brûlé, anéanti, réduit en poussière, tout en même temps, même ma famille. C'est drôle quand on y pense. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi nous ne laissions que les cendres de nos os alors qu'on est fait d'eau ?

La bouche de Tony s'entreouvrit. Il comprit. Ce que cet homme voulait, c'était se venger. Parce que sa famille était une de celles qui faisaient partie des dommages collatéral. Une de celles qui avaient péri en Sokovie.

- Vous étiez en Sokovie... souffla Tony.

- Oh vous comprenez enfin !

- Écoutez, je suis sincèrement désolé pour votre famille, sincèrement, mais il fallait sauver le monde. Je vous jure, nous avions essayer de sauver tout le monde.

- Je connais toutes ces excuses, trancha t-il.

Il se rapprocha dangereusement de son visage, le visage menaçant de la folie.

- Vous ne m'avez pas simplement apporté la mort, oh non. Vous m'avez apporté le désespoir et la rage, la rage infini. Pouvez-vous voir pourquoi je suis colère ? Je ne vis que par cette rage que vous avez créée. Vous avez fait de moi qui je suis, comme si une partie de vous vivait en moi, et faites-moi confiance quand je dis que je ne peux pas le supporter.

Il avait vraiment l'air dégoûté, Tony fut surpris qu'il ne lui ait pas craché au visage. Il eu pitié de cette homme qui était brisé depuis si longtemps.

Il sut qu'il ne pouvait pas le raisonner. Dans les histoires comme celles de la Sokovie, peu importait qui était les héros, tout ce qui importait était ceux à blamer, les coupables. Et Tony était le coupable idéal.

- C'est la raison pour laquelle vous êtes en vie, la vengeance ?

- Appelez ça comme vous le voudrez. Pour moi, ce n'est que justice. Bon sang, comment pouvez-vous vous regarder dans le miroir après ce que vous avez fait ?

Tony se rappela les paroles d'Ode et répondit calmement :

- J'ai tout donné, d'accord ? J'ai vraiment tout donner. Même si ce n'était pas assez, j'ai fait tout ce que j'ai pu.

Blaise frappa dans ses mains et mima l'enthousiasme.

- Mais oui j'avais oublié ! L'homme de métal qui sauve le monde, que tout le monde adore. Alors c'est l'histoire que vous  vous racontez sur qui vous êtes ? C'est une jolie histoire. Dommage que ce soit un mensonge.  N'essayer pas de me berner, je sais qui vous êtes. Sous vos airs de sauveur aveugle, vous jugez ceux qui méritent d'être sauvé ou non, vous laissez les autres mourir. Vous avez raison, on ne peut pas sauver tout le monde, mais qui êtes-vous pour décider qui doit vivre ou mourir ? Vous avez décidé que ma famille ne méritait pas d'être sauvée, j'ai décidé que vous non plus. Ce n'est que justice.

Il n'y avait rien répondre face à une telle colère. Et il avait le droit d'être en colère. Tony se rendit compte qu'isolé dans sa tour, il avait oublié qu'il y avait un tas de gens cassés. Des tas de gens qui avaient tant perdus. Oh, il ne pouvait pas être insensible à la douleur de cette homme, il avait une pointe de culpabilité.

Il y avait un détail étrange que Tony remarqua, et après avoir froncer les sourcils, il le partagea :

- Tout ça c'était il y a des années, pourquoi maintenant ?

L'inconnu sourit. Il aimait qu'on lui pose des questions. Il avait attendu si longtemps, après tout. Il se leva et tourna un peu en rond en racontant son histoire :

-Il m'a fallut du temps. Le temps de me construire, de construire tout ceci. Quand j'étais prêt à vous tuer, vous et votre compagne, c'était trop tard, elle était déjà morte. Pepper Potts, la boss de Stark Industry, disparue. Ce n'était pas suffisant pour moi, ce n'était pas moi qui l'avait tué. Après ces événements, je vous savais anéanti. Mais il fallait que ce soit moi qui vous détruise, pas l'autre type violet ! Vous tuez ne servait à rien, dans votre état,  je vous aurais plutôt rendu un service. Il fallait que je trouve quelque chose pour vous briser, pire que tout. Alors j'ai trouvé.

De sa veste marron, il sortit un sachet de cachets ronds et gris, de petites tailles, et les exhiba devant Tony comme si c'était des pépites d'or, attendant d'être questionné, ce que Tony s'empressa de faire :

- Qu'est-ce que c'est ?

- J'ai passé les trois dernières années de ma vie à construire ces trésors. Ce sont des comprimés très spéciaux, voyez-vous. Vous en prenez un et vous revivez le pire jour de votre vie, vous y êtes vraiment, vous êtes vraiment la personne que vous étiez ce jour-là, vous revivez la souffrance comme si c'était la première fois.

Tony eu du mal à croire que ce fou avait pu obtenir un tel résultat, mais il n'avait aucune raison de mentir. Il pensa que bien des sociétés obscures pourraient payer une fortune pour lui acheter ses pilules et s'en servir comme moyen de torture.

Tony crut comprendre le plan de ce Machiavel, plan qui lui parut risible.

- Alors c'est ça votre plan, me faire avaler ces pilules jusqu'à ce que je devienne fou ? Que je vous implore de me tuer ? rit-il presque. Je vous préviens, j'en ai eu des journées de merde, tellement que votre truc ne sera pas laquelle choisir.

L'homme se rassit sur son tabouret, le sachet de pilule toujours dans sa main.

- C'était le plan initial, oui, mais il y a eu un... imprévu. Je ne pouvais pas vous en donner sans savoir si c'était efficace. J'ai dû le tester sur un cobaye, avant. Et ça a marcher ! Mais il y a eu un effet inattendu, le cobaye est en devenu accro. Ce n'était plus une torture. Ou plutôt si, mais il réclamait la torture.

- Alors vous êtes un mauvais génie qui change ses plans sans arrêt ? Vous n'êtes pas très déterminé.

- Je suis flexible, plutôt. Je ne suis pas un monstre, je n'ai pas kidnappé une personne au hasard pour m'en servir de cobaye. Il se trouve qu'elle est venue à moi, me proposer ses services, que j'ai gracieusement acceptés. Je lui fait avaler le cachet, je lui ai fait tout me décrire. Elle était très coopérative. Prêt à partir vous faire subir la même chose, elle m'a retenu. Elle a dit qu'elle en voulait d'autres, qu'elle ferait n'importe quoi. C'est là que j'ai eu ma dernière idée. Oh, vous n'avez pas idée de ce que sont prêt à faire les drogués pour leur cam'. Et cette droguée là, elle est géniale, c'est avec elle que m'est venu l'idée. Elle qui était si inspirante pour moi, pourquoi ne le serait-elle pas pour vous ?

C'était comme si un puzzle s'assemblait dans sa tête contre son gré. Les sachets vides dans l'appartement d'Ode étaient les mêmes que celui que l'homme tenait dans sa main. Ce jour où elle était venue sonner chez lui sans raison. C'était comme si elle lui avait chanté une berceuse tout du long, et la berceuse venait de s'arrêter.

Ses yeux vaguèrent un moment sur son visage crispé.

- Vous avez envoyé Ode... souffla t-il d'une petite voix.

- Oui ! Je l'ai envoyé vous reconstruire, je lui ai promis sa précieuse drogue en retour, à jamais. Ça a été plutôt facile pour vous, non, de vous sortir des ténèbres ? À votre avis, ça n'a pas été facile pour moi, pourquoi ai-je rendu ça facile pour vous ?

- Parce que vous voulez me détruire...

Les mots sortaient tout seuls de sa bouche, comme le puzzle se formait lui-même. Mais ce n'était pas un puzzle. Il n'y avait pas de pièces détachées. Il n'y avait qu'Ode, son marionnettiste, et son spectateur.

- Exactement ! Je l'ai envoyé pour vous reconstruire, elle va aussi vous détruire. C'est ma revanche finale, Stark. Vous pensiez vraiment que quelqu'un allait venir vous sauvez ? Vous pensiez vraiment le mériter ? Mais voilà la vérité, personne ne vient jamais, on reste toujours seul dans les ténèbres. Il n'y a pas d'ange qui vient vous secourir. Il n'y a pas d'espoir qui apparaît comme ça. Oh ce que vous y aviez cru ! c'est au delà de mes espérances ! Ode est un mensonge. Tout ce que vous pensiez est un mensonge.

Il n'entendait plus la berceuse. Pas parce qu'elle s'était arrêtée, mais parce qu'elle n'avait jamais existée. Tout ce qu'il avait cru, ce n'était pas la faute d'Ode, c'était lui. Il avait interprété Ode comme il le voulait, mais il ne lui avait jamais donné la parole. Son petit monde s'effonfrait, et il ne pouvait plus fermer les yeux, même s'il essaya dans un dernier effort.

- Je ne vous crois pas...

L'homme jubilait. Vraiment, tout avait si bien marché. Il voyait Tony tomber en morceaux, il s'en délectait. Mais il savait que ce n'était que l'amuse-bouche. Il ne put contenir son appétit, et comme un chef d'une troupe de cirque, il voulu faire entrer son numéro phare :

- Mais c'est la vérité. Je vais vous le prouver. Je vais achever votre destruction. J'ai dit que j'allais vous tuer, j'ai menti. Vous allez mourir, mais ce ne sera pas de ma main, ce sera de la sienne, celle d'Ode.

Il cria son nom pour l'appeler. La porte s'ouvrit. La lumière de l'extérieur entourait sa silhouette rendue sombre. Elle ferma la porte derrière elle. Tony reconnu son pas. Elle avançait dans ce sous-sol comme elle avait toujours avancé vers lui, il n'y avait rien de différent chez elle.

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