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Chapitre I

*Une histoire d'aspirine*

Le soleil se levait. Ou il se couchait. Il ne savait pas. Tout ce qu'il savait c'était que ça l'avait réveillé. Difficilement, il mit sa main devant ses yeux pour s'en protéger, ce qui lui fit perdre l'équilibre. Il tomba de son tabouret sur les bouts de verres par terre. Il toussa mais ne ressenti pas la douleur.

Il resta allongé par terre un moment, à regarder le soleil qui lui brûlait les yeux, comme un plaisir malsain. Il comprit que c'était l'aurore. C'était réposant, le soleil coupé par les immeubles de New York.

Il avait de nouveau emménagé dans sa tour à Manhattan parce qu'il n'y avait pas de photo de Pepper, parce que c'était le seul endroit qu'il lui restait. Puisque Pepper avait été réduite en poussière, il avait réduit en poussière leur habitation.

Il avait essayé au début. Tout essayé  pour retrouver sa chère et tendre, pour annuler le fameux geste de Thanos. En vain.

Alors il était revenu vivre ici, à New York, dans ce qui avait été un cauchemar, comme pout se punir. Il avait renvoyé tout le monde. Il était seul dans la tour. Tout résonnait en écho, vide. Il noyait son chagrin comme il pouvait, souvent de la mauvaise manière, en buvant. Seul. Il avait coupé les ponts avec tous les autres. Il avait empêché si durement quiconque de les reconstruire qu'ils avaient abandonné, le laissant seul dans sa tour fermée, comme une princesse à sauver.

Mais personne n'était venu. Personne ne venait. Il était seul dans le noir, gardant fermement la lumière éteinte. Parce que c'était plus facile de se laisser couler que d'affronter la surface.

Il avait ce vide à l'intérieur. On pense que la douleur est pire que tout, c'est faux. Au moins la douleur nous fait sentir vivant. Le vide absorbe tout, le plaisir, les émotions, le corps, la vie. Il n'y rien d'autre que le vide, quand il s'installe. Il n'était plus qu'une enveloppe corporel, un automate. C'est pire que tout.

Cela faisait quatres ans qu'il s'enfonçait, mais il n'en avait aucune idée.

Et puis quelqu'un sonna à sa porte. Tony eut du mal à le croire et ne bougea pas. Ça sonna une nouvelle fois. Intrigué, il se leva, non sans difficultés. Il aurait pu demander à Friday d'afficher l'entrée, mais il l'avait désactivé.

Courbé, en titubant, il se dirigea dans son bureau pour afficher l'entrée. Une femme se tenait là, avec un sac à dos. Elle attendait patiemment et ne semblait pas vouloir partir. Ça titilla son intérêt et il parla dans le haut-parleur :

- Qu'est-ce que vous voulez ?

Elle ne sursauta pas entendait la voix de Tony, comme si elle avait su qu'il répondrait à son appel.

- Je voudrais entrer, Monsieur Stark.

Tony eut un petit mouvement de recul, surpris par cette franchise et cette demande qui n'en était pas vraiment une.

- Je peux savoir pourquoi ?

- J'en ai envie.

- Vous en avez envie ? s'étonna t-il.

- Oui, je passais par là. J'ai toujours eu envie de visiter la célèbre Tour Stark.

- Vous êtes une prostituée ?

Elle ne parut pas le moins vexée du monde.

- Pourquoi ? Est-ce que ça changerai quelque chose ?

-Laissez tomber et rentrez chez vous.

Il laissa sa tête sur son bureau. Il avait tellement mal au crâne. Il ouvrit tout ses tiroirs à la recherche d'une boîte d'aspirine mais elles étaient toutes vides. Il fit glisser ses mains sur son visage. L'inconnue était toujours là, immobile. Il soupira et demanda :

- Vous aurriez de l'aspirine ?

- Toujours.

Il soupira une nouvelle fois. Il ferait tout pour ce mal de tête atroce passe. Il appuya sur le bouton pour déverrouiller la porte.

- Alors entrez, 28 ème étage.

Aussitôt, elle s'engouffra dans la demeure et prit l'ascenseur, toute joyeuse.

De son bureau vitré, Tony l'observa sortir de l'ascenseur. Elle examinait la grande pièce avec un air joyeux et impressionné. Elle ne prêtait pas attention au bazar, aux bouts de verres par terre, ça ne semblait pas la surprendre. Elle faisait juste attention à ne pas se blesser.

Avec ses cheveux roux, sa longue veste rayée noire, son sac à dos aussi noir, ses souliers marons, elle paraissait si jeune. Elle avait l'air d'une gamine. Mais au fur et à mesure qu'elle se rapprochait du bureau, elle semblait prendre de l'âge. Quand elle entra enfin dans son bureau et qu'elle lui sourit, il remarqua ses pattes-d'oie.

- Ravie de vous rencontrez Monsieur Stark, dit-elle gaiement.

Elle lui sourit comme s'il était en parfait état. Elle n'avait même pas esquissé une mine d'horreur en le voyant, ou une quelque surprise. Tony eut l'impression qu'elle ne le regardait pas vraiment et la prit pour une hypocrite. Il fut soudain contrarié.

- Passez-moi votre aspirine.

Elle obéit et le lui tendit le médicament en même temps que sa bouteille d'eau. Tony n'hésita pas et pris l'aspirine en buvant la moitié de sa bouteille. Quand il eut fini, il la lui rendit. Elle ne bougea pas, elle le regardait.

- Qu'est-ce que vous avez ? Vous pouvez déguarpir maintenant.

- Pourquoi vous m'avez laissé rentrer ?

Il fronça les sourcils, n'était-ce pas évident ?

- Pour le médoc'.

Tout en gardant son air souriant, elle le regarda comme un enfant qui s'aveuglait.

- Vous m'avez laissé entrer dans votre demeure sans savoir si j'étais une ennemie. Vous devez en avoir pourtant. J'aurais pu vous tuez facilement, j'aurais pu empoisonner la bouteille, mais vous l'avez bu quand même.

Sa bouche s'entrouvrit. Elle avait raison. Il avait perdu tous ses mécanismes de défense. Peut-être avez t-il voulu courir le risque, inconsciemment. C'était la faute de ce vide. Il s'en fichait bien, elle aurait pu le tuer, il s'en foutait. Rien n'avait d'importance. Soudain, il se rendit compte que sous son air inscouciant, elle savait regarder mieux que personne. Il avait l'impression d'être vu.

-Êtes-vous venu ici pour me tuer ?

Il n'y avait pas une once de peur dans sa voix.

- Non, Monsieur Stark.

Elle tourna un peu la tête et vit son dos ensanglanté. Là non plus, elle n'avait pas l'air surprise. Tony la regarda de la détaillé. Il attendait des remarques désobligeantes sur son allure, son odeur de whisky, mais elle n'en fit pas.

- Vous avez des bouts de verres dans le dos, vous saignez. Laissez-moi vous soigner.

Surpris par cette proposition qui n'en était pas vraiment une, il fit rouler sa chaise pour s'écarter d'elle, comme un réflexe. Elle resta impassible.

- Vous voulez de l'argent, c'est ça ?

- Non.

Il commença à perdre patience. Il n'avait aucune idée de qui elle était et voilà qu'elle se pointait, proposait de le soigner. C'etait bien trop irréel.

Un instant, la vue de ses anciens amis lui traversa l'esprit, comme un mirage.

- Quelqu'un vous envoie ? Rhodes ? questionna t-il.

Peut-être y'avait-il une touche d'espoir dans sa voix. Cela voudrait dire que ses amis pensaient encore à lui, qu'ils s'inquiètaient. Mais la sentence tomba :

- Personne ne m'envoie.

- Comment je peux vous croire?

- Vous n'êtes pas obligé.

Il fit une petite moue. Il se sentit débile d'avoir pensé que quelqu'un pensait encore à lui.

Il aurait aimé trouver un indice en la détaillant. Il n'en trouva qu'un seul. Elle qui disait n'avoir pas de toit sur sa tête et qui demandait refuge, avait une fine chaîne en or avec un gros pendentif rond épais. Ça l'intrigua, mais il n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait faire de ce détail.

Un petit mystère à perser, ça ne pouvait pas lui faire de mal. Et puis la solitude. La terrible solitude. Il s'en complaisait mais peut-être que ça lui pesait, après tout. Et puis ce vide. Ce vide. Alors comme un signe d'abandon face à sa demande, il soupira :

- Salle de bain, troisième porte à droite. Vous y trouverez des bandages et du désinfectant.

Il s'en foutait, de ses blessures. C'était pour elle qu'il avait accepté.

Elle lui fit un sourire tendre, sincère. Il a longtemps qu'il n'en avait pas vu, il sentit quelque chose en lui remuer. Avant de partir pour la salle de bain, elle posa son sac au pied du bureau. Comme un chat, elle marquait son territoire.

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