Maeda
Physique
●« Plutôt grande pour une Japonaise [...]. Fine comme une aiguille, on ne pouvait lui attribuer plus de quarante-cinq ans. Élégamment vêtue d'un tailleur parfaitement coupé, une perle montée sur une chaîne en argent en guise de collier, la mère de Sven était d'une classe inégalable. Son fils, en dépit de son métissage évident, avait beaucoup pris d'elle. Je m'absorbais dans la splendeur du visage de Maeda. Le son de sa voix était doux et plein d'intelligence. Un timbre à chanter des berceuses »
●« Ta mère est une femme éblouissante »
●« Elle avait un visage resplendissant »
●« Elle était fidèle à son poste de gérante de bijouterie, campée droite dans son tailleur impeccable et portait une coiffure élégante »
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Général / Personnalité
●Mère de Sven : « Sven avait dès l'enfance baigné dans la culture nippone, son père s'étant marié à une Japonaise. Le couple avait divorcé comme cela arrive pour la plupart des couples mixtes et le garçon était resté au Danemark en rendant régulièrement visite à sa mère. Bien qu'en excellents termes avec son père, Sven était revenu au Japon après avoir obtenu son diplôme de l'enseignement supérieur. Sa mère avait accueilli son fils prodigue à bras ouverts »
●Profession : propriétaire d'une bijouterie
●Chérit son fils, qu'elle a durement éduqué : « Si la popotte de ma mère n'est pas prête lorsqu'elle fermera boutique, je risque de me prendre une vitrine dans la figure ! Elle est costaud, tu sais »
●Poli et serviable : « [Je saluai] Maeda, qui me répondit par un joli sourire [...]. Maeda [...] eut encore un hochement de tête, accaparée par un couple de clients qui lui faisait une à une ouvrir toutes les vitrines de la boutique »; « Maeda nous interrompit en passant en coup de vent pour se verser une tasse de thé. Elle repartit aussitôt en nous priant de l'excuser du dérangement »
●« Elle a des aïeux aux yeux bleus. Des Russes de l'Est, je crois. Des générations ont dû sauter »
●« Maeda m'accueillit avec un petit rire élégant, le portable coincé entre la joue et l'épaule : "Mon fils ne vous cause pas de problème, au moins ?", chuchota-t-elle à mon intention »
●Goût sûr: « Je fixais mon regard sur la tapisserie en imitation toile de Jouy, couleur sable et crème. En d'autres lieux, on aurait pu penser au salon d'une grand-mère au goût sûr. Mais puisque c'était celui de Maeda... » ; « Le vase exhalait un parfum de plante fraîche. Tout était toujours très frais et lumineux chez Maeda. Je songeai qu'elle aurait dû appeler sa boutique ainsi : "Chez Maeda", comme si son nom était devenu l'adjectif auxiliaire du chic »
●« [...] L'autorité et notamment celle infiniment subtile que Maeda faisait régner chez elle »
●« L'hypothèse de Maeda agitant un balai pour faire fuir des étudiantes devant la boutique me paraissait plausible ; elle surprotégeait son fils. Au Japon, la relation primaire n'était pas celle de l'épouse et du mari mais de la mère et son enfant. Maeda en avait peut-être un peu trop profité »
●« Sven était le portrait craché de sa mère en matière de maniaquerie et de bonne éducation. Si elle avait eu un conseil à donner à Sven, cela aurait probablement été : "Écoute ton cœur, mon fils ! Écoute ton cœur et écoute ta mère !" »
●« Je détestais les sonneries des standards téléphoniques et Maeda avait opté pour Lettre à Élise de Beethoven »
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