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Sortilège 7



Sortilège 7.

Harry accourut.

— Que se passe-t-il ? C'est la faute au veritaserum ? s'inquiéta-t-il.

Il avait l'impression de revivre cette scène d'il y a quelques mois quand, après la morsure de Nagini, Severus avait gît à ses pieds, agonisant. Il s'agenouilla auprès de l'homme, tentant de comprendre.

— La marque..., parvint à murmurer le plus âgé dans un grognement haché, dents serrées.

Severus avait retroussé sa manche, dévoilant la marque des Mangemorts. Depuis la mort du Seigneur des Ténèbres, ce n'était pas la première fois qu'elle le faisait ainsi souffrir.

— Montrez-moi. Est-ce qu'il y a quelque chose que je peux faire pour vous aider?

— Me laisser tranquille, vous et votre bravoure idiote de Gryffondor, répondit-il sèchement. Ça va finir par passer, ça finit toujours par passer.

Harry ne se laissa pas démonter par l'humeur désagréable de son vis-à-vis.

— C'est déjà arrivé ?

— Oui...

Il écarquilla les yeux.

— Plusieurs fois ?

— Oui...

— Aidez-moi un peu, je vais vous faire gagner le lit.

Harry passa son bras sous l'aisselle de l'homme et le tira pour l'aider à se relever. Tout le poids de Severus pesa sur lui, Grimaçant un peu, il parvint tout de même à traîner son professeur sur les quelques mètres qui les séparaient de l'énorme lit.

Une fois Snape allongé, toujours crispé de douleur, le sorcier promena son regard une nouvelle fois partout dans la pièce et localisa un grand bureau où plusieurs fioles de potions étaient alignées. Il les regarda une à une, rapidement, jusqu'à tomber sur une potion qu'il reconnut. Il la ramena près du souffrant.

— Tenez, prenez ça, c'est une potion anti-douleur.

Severus attrapa la fiole et la porta à ses lèvres d'une main tremblante. Il but tout d'un coup. La potion parut calmer instantanément la douleur. Le visage de l'homme se détendit un peu.

— Vous n'êtes peut-être pas si inutile que je le pensais, Potter.

L'interpellé sourit.

— J'ai certaines qualités, même si elles ne résident pas dans la confection de potions ou la concentration en classe.

— Vous êtes un élève turbulent, admit Severus.

La réponse vint du tact au tact.

— Et vous, un professeur tyrannique.

L'accusation parut très vaguement amuser le concerné.

— Retirez des points à Gryffondor et donner des retenues étaient mes seuls plaisirs.

— Vous admettez avoir besoin des élèves turbulents, alors.

Ce n'était pas une question, Severus n'était donc pas forcé d'y répondre. Le professeur se contenta donc de plisser le nez, restant silencieux.

— J'ai bien fait de rester, finalement, rajouta Harry.

— Je me serais débrouillé tout seul, Potter, j'ai connu bien pires douleurs.

Il doutait que quoique ce soit puisse être comparable à un Doloris.

— Vous avez dit que c'était la marque, releva le Survivant, or j'ai tué Voldemort : pourquoi est-elle toujours douloureuse ?

Severus secoua la tête.

— Je n'en sais rien..., fut-il forcé d'admettre. Je pensais qu'elle disparaîtrait à la mort du Seigneur des Ténèbres, à vrai dire, mais elle est toujours là. Votre cicatrice vous fait-elle encore mal, Potter ?

— Non.

— Vous êtes toujours aussi chanceux en ce qui concerne le Seigneur de la Mort, à ce que je vois.

— Je ne pense pas que ce soit de la « chance », professeur.

— Ça reste à voir.

— J'étais l'élu et mes amis m'ont aidé. Sans mes amis, je n'aurais rien réussi, mais ce n'était sans doute pas de la « chance ».

Snape plissa les yeux et eut un rictus.

— C'est quelque chose de trop Gryffondor à dire.

— On ne change pas, professeur. Vous saviez que le choixpeau a voulu me mettre dans Serpentard ?

Severus ricana.

— Vous, dans Serpentard ? C'est la chose la plus absurde que j'ai pu entendre... !

Il le pensait.

— Et pourtant. J'ai vraiment eu peur, en y repensant, de partager plus que ce que je ne le pensais avec Voldemort... Le fourchelangue, c'était déjà suffisant.

— Il ne pourrait pas y avoir deux personnes plus différentes que vous et le Seigneur des Ténèbres, Potter. Je sais de quoi je parle.

La première fois qu'Harry avait voulu lancer un Doloris sur Bellatrix Lestrange, ce dernier ne lui avait fait que peu d'effets, car pour jeter un tel sort, il fallait vraiment vouloir la douleur de l'autre ; Harry ne voulait la souffrance de personne, même s'il était en colère. Pour Severus, les deux hommes n'avaient rien en commun. Il avait côtoyé Voldemort, il savait de quoi il était capable et connaissait toute la haine qui rongeait son cœur, le jeune Potter n'avait pas une once de cette haine.

Le plus jeune s'efforça de sourire.

— Merci, Professeur.

— Ne me remerciez pas, dès que les effets du veritaserum seront tombés : je vous ferai regretter d'être né.

Severus avait l'air trop sérieux pour Harry qui déglutit nerveusement.

— Vous plaisantez.

L'homme le fusilla du regard.

— Ai-je déjà plaisanté ?

Ses lèvres se tordirent avec sarcasme sur le mot. Harry aurait pu en frissonner.

— Eh bien, puisque vous avez l'air de vous porter un peu mieux, je vais vous laisser vous reposer.

— Faites donc cela !

Severus le chassa de sa main.

— Mais je ne vais pas être très loin, assura le plus jeune, appelez-moi si quelque chose ne va pas ou si la douleur reprend.

— Vous seriez la dernière personne que j'appellerais à l'aide si je n'étais pas coincé avec vous ici et que vous n'étiez pas un foutu Gryffondor.

Il était évident que Snape aurait aimé dire qu'il était la dernière personne qu'il appellerait à l'aide tout court, mais le veritaserum le contraignait à la vérité sans mensonge. Harry se contenta de sourire.

— Appelez-moi, répéta-t-il avant de quitter la chambre, se demandant quand même s'il n'aurait pas été plus prudent de rester avec le professeur jusqu'au lendemain matin. 

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J'espère que ce chapitre vous aura plu ! 

Voyez-vous toujours Snape en tant que top ?

Je poserai la question de manière régulière, histoire de voir si l'opinion générale se maintient malgré la tournure de l'histoire :)

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