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Sortilège 28



Sortilège 28

Avant même d'avoir pu le réaliser, Harry se retrouva jeté dehors de chez Snape avec un « j'y penserai » de la part de l'homme. Visiblement, sa tactique pour parler sexe avec Severus avait complètement échouée... Il jeta un œil à la porte qui venait de claquer derrière lui. Brièvement, elle se rouvrit et Harry reçut son pull à la figure avant que la porte ne se referme tout aussi brutalement.

Bon, sa tactique pour amadouer son ancien professeur n'avait pas exactement fonctionné comme il l'avait prévu, mais au moins, il avait dorénavant l'adresse de Severus, donc ce n'était pas perdu. Pas du tout, même...

Il songea que son aîné avait sans doute besoin d'un peu de repos seul. Il reviendrait lui rendre visite très bientôt. En attendant, il allait lui créer de petites misères, tant qu'il avait encore le numéro de téléphone des jumeaux...

Le soir même, il se retrouva dans l'appartement de ceux-ci. Sans vêtement. Le garçon lui taillait une pipe, tandis qu'il molestait les seins de la fille. La pièce était une cacophonie de gémissements et de grognements.

À l'autre bout de là, Severus était en train de devenir fou et de ronger son frein. Pourquoi est-ce que Potter ne pouvait-il pas se tenir à carreau rien qu'une seule journée ? C'était trop demander, peut-être ? Il était bien comme son père ! Toujours à désobéir sans se soucier des autres ! S'il avait su... il aurait préféré mettre sa menace à exécution et attacher le Gryffondor au canapé, plutôt que de subir...ça. Un peu plus et il transplanait pour ramener Potter par les oreilles là où il ne pourrait plus l'importuner !

N'y tenant plus, Snape finit par succomber et, tout comme la dernière fois, il fut forcé de se toucher pour satisfaire l'envie dévorante que Potter lui faisait ressentir via leur lien. C'est mécontent qu'il régla néanmoins cette petite urgence.

***

Le lendemain, Harry se réveilla à Grimmauld Place avec un grand sourire sur les lèvres. Ses activités nocturnes de la veille lui avaient fait le plus grand bien. Il n'y avait rien de mieux qu'une bonne baise pour bien dormir.

Se levant pour profiter paisiblement de la matinée et demander à Kreacher de lui préparer un petit-déjeuner digne de ce nom, il fut alors dérangé par des coups toqués de manière insistante contre la porte. Harry regarda l'heure et secoua la tête : non, à cette heure, il était impossible que ce soit Ron. Le rouquin ne se levait jamais avant dix heures. Peut-être Neville ? Ou Luna ? Non, les deux étaient en expédition en Amérique à la recherche de créatures et de plantes mystérieuses, aux dernières nouvelles. Hermione devait être avec Ron. Ce devait être quelqu'un du Ministère, dans ce cas... Harry grimaça.

— Kreacher, va ouvrir, s'il te plaît.

— Oui, monsieur.

L'elfe s'inclina avec un rictus et abandonna les fourneaux pour rejoindre la porte. Aussitôt l'eut-il entrouverte qu'il déchanta. Une furie noire pénétra la maison en passant sous le nez de Kreacher, faisant voler ses capes de chauve-souris derrière lui.

— Potter ! s'exclama avec énervement une voix que le propriétaire des lieux connaissait plus que bien.

Severus débarqua dans la cuisine du jeune sorcier, les yeux révulsés par la colère. De toute évidence, il ne s'était pas levé du bon pied..., pensa Harry.

— Severus ? Je ne m'attendais pas à vous voir ici... surtout après que vous m'ayez jeté de chez-vous. J'ai cru que vous ne vouliez plus jamais me voir.

Le Maître de potion s'approcha à une vitesse furieuse et l'attrapa par le col de son chandail.

— Potter, ne faites plus jamais ça ! Votre cervelle d'hibou ne vous permet-elle donc pas d'enregistrer les informations ?!

Surpris, Harry ne bougea pas et se contenta de cligner des yeux.

— De quoi voulez-vous parler ?

— Arrêtez de jouer les innocents ! Vous pensiez que vos batifolages passeraient inaperçus ?

— Oh... ça.

— Oui, ça ! J'attends votre explication !

— Je vous ai déjà dit que je ne mettrais pas ma vie sexuelle de côté à cause de ce lien. Il va falloir vous y faire. Nous ne sommes pas tous solitaire et aigri comme vous.

Harry pensa que le regard de Severus allait le tuer. C'était comme deux rayons laser pointés dans sa direction.

— Et nous ne sommes pas tous aussi irresponsable et déluré que vous l'êtes.

L'ancien professeur serra les dents, profondément énervé. Le comportement de l'Auror le mettait hors de lui ! Comment avait-il pu consentir à une pareille liaison... par Merlin ! Il avait dû perdre la tête cette journée-là !

— Severus, il nous est possible de nous entendre, tenta de le raisonner Harry en se dégageant de sa poigne, il faut simplement faire quelques compromis.

— Je ne vois aucun compromis qui vaille.

Snape demeurait intraitable.

— Faites un effort.

— Les choses ne pourront pas bien aller tant que vous n'arrêterez pas votre vie de débauché. Je vous promets que je vais vous faire boire une potion d'impotence si vous continuez ! menaça l'homme sur un ton sombre et effrayamment sérieux.

Harry soupira et se pinça l'arête du nez. Il n'avait vraiment pas envie de s'engueuler si tôt le matin avec Snape, sachant qu'ils ne feraient que tourner en rond. Ils n'avaient pas les mêmes vies, alors il était pratiquement impossible de s'entendre.

— Nous trouverons bien une façon de nous mettre d'accord. Vous avez apprécié mon massage, la dernière fois, non ? Ce peut devenir une tradition, une sorte d'échange de services. Je fais quelque chose pour vous et vous faites quelque chose pour moi.

— Vous cherchez à m'acheter avec des massages ?

— Il y a autre chose que vous voudriez ?

Snape se raidit.

— Comme si vous aviez quelque chose que je pourrais vouloir !

— La célébrité m'accorde plusieurs privilèges. Je suis certain que je pourrais vous avoir des ingrédients rares pour vos potions.

Le plus âgé plissa les yeux, tentant de cacher l'intérêt qu'avait soulevé la dernière phrase de Potter dans son esprit.

— Je vous aurai à l'œil, Potter, si vous me faites encore une pareille crasse, vous le regretterez, se contenta-t-il de répliquer.

— Vous ne pouvez pas m'empêcher d'avoir des relations sexuelles, soyez raisonnable, Severus. Nous ne sommes pas tout le temps ensembles... bien sûr, si j'emménageais chez-vous ou vous ici, ce serait autre chose...

— Qu'êtes-vous en train d'insinuer ?

— Avec le lien, il serait plus facile de vivre sous le même toit.

— Je vis très bien seul.

— Je ne suis pas un colocataire dérangeant. Si je suis à nouveau blessé lors d'une mission, je préférerais savoir qu'il y a quelqu'un à la maison pouvant me soigner et comme vous vous êtes déjà incombé de cette tâche...

Severus grimaça.

— Je n'avais pas intérêt à laisser mourir le grand sauveur devant la porte de ma boutique, se défendit-il.

— Certes et vous n'avez toujours pas intérêt à me laisser mourir. Ma mort aurait sûrement un impact dévastateur sur notre lien, comme l'a été la mort de Vol-... vous-savez-qui.

— Alors, je serais responsable de vous maintenir en vie.

Snape n'avait pas l'air ravi de ce constat.

— Ce ne serait pas la première fois.

— Avec votre imbécilité notoire, cette tâche a failli me rendre fou. Vous et vos deux larbins avez une telle faculté à vous attirez les ennuis...

— Je vous défends d'appeler Ron et Hermione de cette façon ! Je ne prononce plus le nom du Seigneur des Ténèbres, alors faites l'effort de nommer mes amis par leur prénom.

Severus plissa les lèvres. Il aurait voulu trouver quelque chose à répliquer, mais il finit par acquiescer silencieusement. Le respect devait venir dans les deux sens. Il ne trouvait rien à y redire.

— Écoutez, reprit Harry après un long silence avec une idée des plus bizarres en tête, j'ai la nécessité de posséder une vie sexuelle active et cela vous énerve, car vous en ressentez les effets.

— Vous êtes perspicace, lâcha Severus avec sarcasme.

Harry prit une grande inspiration. Il se souvint du massage avec son ancien professeur et du corps athlétique qu'il avait découvert sous toutes ces couches de tissue. Après tout, ce n'était pas idiot... même si Snape le frapperait sûrement, rien que pour avoir osé proposer l'idée.

— Je n'irais pas par quatre chemins : couchons ensembles.

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