{Ultime: Danseuse Ultime}
{Spoil: Oui}
{Mode: Triste, gore et sérieux (désolée)}

Ces fleurs étouffent mon âme.

Je le sais maintenant. Je m'en suis rendu compte lorsque j'ai une vue une douce pétale de la couleur du miel tomber et se poser sur la paume de ma main. Dans l'académie condamnée il y a des plantes, des racines sur les murs. Mais aucune Golden Flower.

Alors comment cela pourrait-il être expliqué ?

J'amène ma main droite à l'arrière de mon oreille et effleure une ou même deux pétales. Ces pétales qui ont a la texture de la dernière.

D'une manière désespérée, je laisse ensuite tomber mon bras le long de mon corps en sentant des larmes me venir aux yeux.

J'ai déjà entendu parlé de ce symptôme. Ce symptôme appartient à la maladie d'Hanahaki.

Mais... comment vais-je faire ?

Devrais-je le cacher aux autres ?

Comment vais-je le cacher aux autres ?

Ces questions si difficiles et cruelles trottent dans mon esprit...

Seulement, je réalise qu'il est trop tôt pour désespérer. Peut-être qu'avec le temps, les fleurs partiront.
Même si... Sans doutes, il nécessite soit une opération chérurgicale ou...

Des sentiments amoureux.

Mais... est-ce que je pourrais vraiment tomber amoureuse, dans cette tuerie ? Dans cette situation ?

Je finis par m'allonger sur mon lit, le cœur gros, avec toutes ces différentes questions me passant par la tête. Peut-être que je divague et que ça me rend paranoïaque...

Lorsque je me suis rendu compte qu'il était 3h du matin et que je n'étais toujours pas endormie, je savais que la journée s'annonçant allait être pénible pour moi. Je suis tellement stressée pour cette maladie, ce symptôme, que j'en ai mal au ventre et ne réussit même pas à fermer l'œil...

La seule chose que j'entendis lorsque je me rends compte que j'ai réussis à m'endormir; était la sonnerie de 8 heures annonçant le fait qu'il fallait se lever.

Franchement, dormir que 5 heures, ça ne fait pas vachement du bien.

Je repasse une fois de plus ma main sur mon oreille et les pétales. Puis je décide de les cacher avec mes cheveux, essayant de me coiffer pour avoir l'air normale ainsi que discrète.

C'est finalement en mode zombie que je finis par sortir de ma chambre, à moitié endormie. Je ressemble sans doutes à un zombie, présentement.

Je décide de me rendre vers le réfectoire pour manger un petit quelque chose et avoir l'espoir de retrouver au moin des forces. Dans cette tuerie, ce n'est pas le moment d'être faible face à ce qui nous entoure.

Dans le réfectoire, il y avait déjà quelques personnes; Maki, Kaito, Shuichi et Kokichi. Je vais finalement me servir un/une (Aliment préféré).

Kokichi apparaît soudainement derrière moi et me tire dans une étreinte qui me rendis gênée.

"- Kokichi... Que fais-tu...?" Demandais-je alors en rougissant légèrement.

"- Et bien j'ai deux choses à t'avouer, en premier, j'avoue que j'avais envie d'un câlin, que j'avais faim de câlins et tout... Je ne voulais pas en faire aux autres tout simplement parce qu'ils sont relous. J'aime pas le prof de géo ni l'autre tueuse qui n'est pas sensé tuer des gens vu son ultime. Ensuite j'aurais bien voulu câliner Shuichi mais il a prit la grosse tête du coup il est relou. Ce qui fait que je te câline." Explique-t-il alors qu'il se rapproche de moi, faisant grandir mon rougissement.

...

"- Et deuxième chose... Je l'avoue, je suis un menteur !" Il saisit ensuite soudainement (Aliment préféré) avant de rire et commencer à courir.

Ni une ni deux, j'eu le réflexe de le pourchasser. Je ne veux pas dire mais, je reste la danseuse ultime. Généralement, les danseuses sont énergiques.

...Mais le problème, c'est que je suis une danseuse maladroite...

Je faillis me prendre une chaise en pourchassant le despote dans le réfectoire. Tient, d'ailleurs lui aussi.

Karma.

Mais du coup avant qu'il ne puisse aller plus loin, Kaito s'empara de l'aliment des mains de Kokichi qui est passé devant l'astronaute. Ôma prit soudainement un visage ennuyé. Puis un visage faussement rageux:

"- Rends-moi mon (Aliment préféré) !" Crit-il à Kaito.

Celui-ci hausse un sourcil avant de froncer ceux-ci et lever le bras assez haut pour que Kokichi ne puisse pas atteindre la nourriture en question.

"- <<Ton (Aliment préféré)>> ? Il me semble que c'était à (T/N)-Chan, avant !"

Je me rendis timidement vers les deux garçons en les regardant. Kaito remplace ensuite son expression légèrement colérique par un sourire amical. Il me tendit l'aliment que je préfère en me faisant un clin d'œil. Je rougissa beaucoup en reprenant ce qui m'appartient.

Mais en nous regardant intéragir ainsi, Kokichi fronça les sourcils et prit une mine véritablement agacée.

Shuichi nous observa de loin et avec Maki alors qu'ils se questionnaient entre eux sur la scène qui venait de se passer.

Quelques temps plus tard, les meurtres ont commencés à s'enchaîner. Et ma maladie se jouait comme sur une pièce de 0.25$. Parfois j'avais l'impression quelle empirait, car il m'arrivait de ne plus pouvoir respirer pendant quelques secondes. Mais ensuite, surtout lorsque j'étais en présence de Kaito, je les sentais partir.

En parlant de ces sentiments amoureux... était-ce ça ?

Je n'en ai aucunes idées... J'ai l'impression que tout est si flou.

Ces derniers moments, je me suis énormément rapprochée de Shuichi, Maki, Kokichi et bien sûr Kaito.

Seulement, on dit que l'amour rend aveugle.

Et bien moi... J'aurais vraiment dû ouvrir les yeux...

Un jour, je n'arrêtais pas de pleurer assise dans mon lit. C'était incessant, je n'arrivais juste tout simplement pas à arrêter les larmes de couler, comme s'il y avait une déchirure dans mon cœur.

Environ une heure plus tard, lorsque j'avais enfin réussit à cesser l'eau de couler sur mes joues (C/D/P), je me sentais un peu plus libérée mais... Je le savais pourtant toujours au fond de moi que je portais un poids sur mes épaules.

(Pour celles qui ne savent pas, (C/D/P)=Couleur de peau)

Ma maladie et mon amour pour Kaito... J'ai l'impression que c'est trop, même juste pour une personne telle que moi... C'est pourquoi... J'ai décidé d'en parler à Kokichi, mon meilleur ami.

Marchant à présent dans le couloir des dortoirs vers la chambre du despote, je cognes trois coups à sa porte. Je n'attendis pas longtemps avant que la porte ne s'ouvre grandement pour le dévoiler. Je me force à faire un faux sourire et lui demande si je le dérange. Il me répondit que non et, me fit signe de rentrer dans la pièce.

À présent dans sa chambre encore plus bordélique que la mienne, il jeta les choses qui étaient sur son lit parterre pour nous faire de la place.

Nous nous installons alors sur le lit et il me regarde avec attention. En fait, il me regarde avec tellement d'intérêt que ça en devient légèrement malaisant...

"- Ça ne va pas ?" Demande-t-il en ayant sans doutes déjà remarqué mes yeux rougis.

"- Oui... Enfin non... Pas du tout... Kokichi, j'aimerais t'avouer des choses... Des poids que je porte. Je ne peux pas le dire aux autres... Je..." Je commences à paniquer intérieurement.

Mais à force de me regarder toujours aussi obsessivement, il finit par se rendre aussi compte de ma détresse. Il me serra dans ses bras, me tirant dans une étreinte chaude et réconfortante.

Je sentis mes yeux se mouiller à nouveau à cause des larmes mais je me retenus, je me contente que de rendre le câlin d'une manière reconnaissante.

Finalement, nous nous retirons et il me sourit innocemment en penchant sa tête sur le côté. Je supposes... que c'est pour m'inciter à parler.

"- Alors voilà... Je... La première chose est que je m'inquiète pour ma vie... Kokichi... J'ai la maladie d'Hanahaki." Dis-tu.

Il prit ensuite soudainement une expression sérieuse et tente de lire dans ton regard, comme s'il cherchait à savoir si c'était un mensonge. Réalisant que non, il eu lui-même les larmes aux yeux:

"- Depuis quand ?"

"- ...Kokichi... éc-"

"- Depuis. Putain. De. Combien de temps ?" Répète-t-il.

"-... L-le début de la tuerie..."

Plus je m'exprime à lui avec ce sujet, et plus j'ai l'impression de ressembler à une idiote...

J'explique ensuite finalement avec beaucoup de mal, ce que je ressens envers Kaito et le pourquoi j'hésites tellement sur le fait de savoir si je vais mourir... ou non.

Une fois de plus, son expression a complètement changé et il prenait à la place, une expression comme effrayé. Comme inquiète, ou juste de le désespoir caché derrière de la stupeur.

Depuis ce temps, Kokichi a commencé à m'éviter et faire "des bêtises". Tels que faire croire qu'il est le mastermind... Alors que je le sais au fond de moi, que c'est forcément un mensonge...
Il le faut...

Sinon je ne me le pardonnerai jamais...

Puis... Un meurtre a été commis.

Celui de Kokichi.

Je ne comprenais pas... Kaito a tué Kokichi sous une presse hydraulique...?

Kaito...?

Kokichi...?

"- Et ouais ! On en entendera plus parler de Kokichi, j'espère que vous êtes heureux !" S'exclame le supposé exisal de Kaito.

"- A-alors, Kaito, sors... Pr-prouve-nous que tu es vivant." Provoque Shuichi.

Il eu un instant de silence...

"- ... Bien. Mais je dois vous dire une chose." Déclare l'exisal alors que <<Kaito>> ouvre la sorte de 'porte'.

Vous regardez avec appréhension.

Et tu te rends compte que tu n'aurais sans doutes pas dû.

"- It's. A. Lie !" S'exclame Kokichi.

Mais celui-ci... a les yeux qui tourbillonnent et a les joues rouges. Partout sur lui, il a du sang. Et quand il a ouvert la porte, du sang avec des yeux... une langue... des doigts... Sont sortis de l'exisal.

Je grimaces de dégoût.

Non... ce n'est pas...

"- Hey ma reine !" M'interpelle soudainement Kokichi.

Attend... Il m'a appelé "ma reine"...?

"- Je t'ai amené un présent, Nishishi !"

Il sortit de derrière lui, parterre à côté du siège dans l'exisal, quelque chose de rond.

Cette chose roula jusqu'à tes pieds.

Cette chose... La tête de Kaito.

Je me mis à vomir. Et Maki regarde Kokichi avec une haine encore plus noire que la nuit. Il a fallu que Shuichi use de toute sa force pour empêcher l'assassin de tuer Kokichi.

"-Ko...kichi..." Pleurais-je.

À l'entente de ma voix disant son nom, (pardon du vocabulaire que je vais prendre), j'ai l'impression qu'il vient de jouir.

Ce qui me dégoûte.

Ça me dégoûte !

Tout me dégoûte chez lui.

Mais j'ai la voix de Kokichi dans ma tête, me répétant que je lui appartient alors qu'en vrai, il ne l'a même pas dis.

Je deviens déjà folle... Où est-ce à cause de ces fleurs qui me rongent de l'intérieur ?

Finalement... Ce fût inévitable.

Kokichi dû se faire exécuter.

Sang qui revolent.

Cris mélangés aux rires.

Les hurlements de mon nom.

Tout.

C'était horrible.

...

J'ai été incapable de vivre avec le fait que Kaito soit mort... Ni même Kokichi...?

Ou plutôt... C'est la maladie qui l'a refusé.

L'amour n'a pas eu le temps de me guérir.

Et dès lors, je n'ai pas eu le temps de vivre.

_______________________________

Voilà ;-;

Tout ce que j'écris c'est glauque .-.

Je suis Stephen King version fille ! :D

Mi !