{Ultime : Sorcière (Rip Himiko :>)}
{Meurtre : Non}
{Mode : Neutre, un peu comique, triste}

...

"- Sombre écho de ta voix. Tu t'endors. Un jour à la fois. Un jour de l'or. Que par hasard, tu te transformes encore !"

Himiko termina son étrange formule qui se voulait soi-disant magique, tout en agitant un long bout de bois qu'elle osait appeler "baguette", sous ton nez.

Tu la fixes, depuis un bon quart d'heure déjà, les yeux plissés accompagnés de tes sourcils semi-froncés. En un coup simple et sec, tu attrapes sa branche avant de la lancer par en arrière d'un mouvement dédaigneux.

"- Hé... Ça m'avait prit 3 minutes à la trouver..." Se plaint paresseusement la fausse magicienne.

Tu levas le nez pour la regarder de haut.

"- Tu oses prétendre que ça, c'est de la magie ? Mmph, espèce de moldue prétentieuse. Tu as de la chance que je n'ai pas encore mon laboratoire, comparément à cette..."

Tout en pensant à Kaede Akamatsu, elle qui avait déjà son laboratoire, tu sentis tes joues devenir cramoisies. Non, pas que tu ai le bégin pour cette miss-sainte-nitouche, mais plutôt qu'elle te fait bouillir de colère.

"- ... Contre-façon de Beethoven. Car au sinon !"

Tu décroisa tes jambes en un mouvement "gracieux" et te lève de la roche sur laquelle tu étais assise.
Beurk, oui. Roche signifie généralement dehors qui signifie généralement insectes.

Pas d'honneur à Gonta.

Bref, la petite loli aux cheveux rouges et toi étiez dans la cour, car apparemment, Himiko voulait te montrer à tout prix ce quelle savait faire. Pas que ça te flatte tant que ça, tu as l'habitude.

La fillette te regarda d'une manière soumise.
(Pas de Double-Sens, thank u (next))

"- Car au sinon, je t'aurais déjà transformé en furet depuis longtemps et t'aurait renommé, Drago Malefoy."

Tu poses ensuite ta main sur ta hanche en un signe supérieur, avant de la laisser en plan, retournant à l'intérieur de ce géant manoir qui fait guise de bâtiment "scolaire".

Mais que de malchance, à peine les lourdes portes d'entrées ouvertes, tu te heurta à une jeune fille blonde aux yeux roses. Tu fronces les sourcils et t'en allais radicalement l'envoyer paître, même si elle s'était fondu en excuses, mais ton expression changea immédiatement lorsque tu croises le regard de Shuichi Saihara.

"- Pardon, (T/P) ! Je ne t'avais pas vu, je ne..."

Tu ignoras les paroles de Kaede, même le fait qu'elle t'avait encore appelé par ton prénom sans le "San" ou "Sama" à la fin, puis te perdit dans le regard intense et doré de Saihara.

Comme si ce dernier sortait lui-même d'une sorte de transe -ou bien plutôt de la lune-, il devint tout rouge en te remarquant le fixer de cette façon.
Pourtant, il semblait paniqué intérieurement car tu le regardais lui et non Akamatsu qui parlait dans le vide puis qui ne tarda pas à le remarquer.

{~Ellipse~}

Le moment d'hier restait gravé en ta mémoire, celui où tu n'as pas su résister au regard du détective. Doucereusement, tu penses à lui et le fait de savoir qu'il a lui-même rougit en croisant ton regard, fait affoler ton cœur.

Cependant, tes pensées ont beau être tendres à cause de Shuichi, ton air l'est un peu moins.

Tenko fuit Kokichi.
Himiko fuit Tenko.
Et toi, tu fuis Himiko.

Ce pot-de-colle cherche sans cesse à vouloir t'impressionner avec des tours de passe-passe qui dans son langage, est "de la magie". Ça t'énerve car tu ne peux pas te permettre de rêvasser sur le fait que Shuichi souhaiterait t'être obéissant et dévoué, car tu as une loli trop dévouée à tes trousses.

Alors que tu t'en allais entrer dans une salle de classe au hasard près de l'escalier au sous-sol, Akamatsu en sort.

Okay.

Un peu plus.

Rien qu'un peu.

Et la prochaine fois, tu la giffles.

"- Ah, (T/P) !---"

Tu la giffles.

"- ?!"

Car tu veux t'assurer qu'il n'y ait pas de prochaine fois.

"- Écoutes, 'blondie', tu veux bien arrêter de te mettre sur mon chemin partout où que tu ailles ? C'est terriblement agaçant !"

Tu t'en allais la pousser mais tu te retiens sur le coup. Tu ne veux pas la toucher. Donc tu passes juste en la heurtant un peu, avant qu'elle ne te lâche un "Hey !-" interrompu par la porte que tu lui refermas immédiatement au nez.

Mais tu eu une seconde surprise.

Le son de la porte qui claque avait fait sursauter un certain jeune homme aux cheveux bleus foncés, assis à l'un des pupitres de la classe. Il te regarda d'un air surpris, enfin tu pu distinguer un seul œil à cause de sa casquette qui dissimulait l'autre.

Tu lui offris ton plus beau sourire car tu es "gentille". Tu t'approches de lui, sous son regard silencieux.

"- Tu étais avec Akamatsu ?"

"- ... Heu... Oui."

Tu t'asseois à côté de lui, croisant tes jambes tout en le regardant naturellement de haut, ce qui ne l'aida malheureusement pas beaucoup à sortir de sa coquille...

"- Alors comme ça, tu es détective ? C'est amusant."

"- ... Pourquoi ?"

Tu le regardes pendant quelques millisecondes, sans rien prononcer d'autre.

"- Et bien... C'est amusant, que tu sois un détective."

"- Mais.. Je ne vois pas en quoi."

"- ... Mmph, pas grave, ce n'est pas tout le monde qui peut savoir pourquoi du premier coup. Ce qui m'étonne, puisque tu es un détective. Tu vois, ce contraste est amusant."

Tu hausses un sourcil effronté, accompagné de ton sourire, fière de ton raisonnement. Au bout d'un tout petit moment, il finit par faire un mignon sourire timide.

"- C'est vrai... Si tu le dis."

Ton cœur s'accélère et tu poursuis sur un ton hautain.

"- Bien sûr, puisque c'est moi qui-"

Cependant, la porte de la classe s'ouvre où c'est encore Akamatsu qui entre. Tu lui lance un regard de mort, et elle s'efforce de sourire à Shuichi en t'ignorant complètement.

"- Tu viens Shuichi ? On doit aller chercher les appareils photos !"

"- Pourquoi faire ?" Tu demandes, curieuse.

"- Oh, c'est pour..." Shuichi avait commencé mais Akamatsu l'interrompt.

"- Faire un casting photo ! Désolée, on doit y aller, byyyye ~"

Le regard d'Akamatsu semblait mentir pour cacher une vérité qui ne doit pas être dévoilée, mais son ton hautain, tu ne l'acceptes pas du tout. Irritée, tu refuses que ça se finisse ainsi. Puisque c'est comme ça, tu vas devoir découvrir ce qu'ils font.

{~Ellipse~}

""- Et s'ils me découvrent...?""

"- Par la barbe de merlin, on s'en fiche. Arranges-toi simplement pour qu'ils ne te découvrent pas."

Tu chuchotais, de ta chambre et par l'intermédiaire de ton monopad à celui de Himiko, qui était dans la bibliothèque. Une heure ou deux plus tôt, tu as découvert que Kaede et Shuichi voulait faire leurs "casting-photo" dans la bibliothèque.

Alors tu as trouvé une utilité à Himiko qui sait se faufiler partout, et vous avez fais un "Facetime" ou une "Facecam", où elle te montre ce que le détective et la pianiste fabriquent, grâce à la caméra du monopad.

""- J'en met une ici.""

Avait déclaré Shuichi qui était entrain d'en installer une sur une étagère de la bibliothèque.

"- Je me demande pourquoi veulent-ils réellement poser ces... ces..."

Soudainement, tu te mis à tousser de manière incontrôlable. Tu dû recouvrir le micro de ton monopad pour ne pas que par malheur, ils entendent le son provenant du monopad de Yumeno. Continuant à tousser, tu poses ta main sur ta bouche en commençant à avoir mal à la gorge.

Lorsque tu eu enfin finis, tu regarda ta main pour y voir des...

Pétales de Golden Flowers...?

"- Qu'est-ce que..."

Tu observes encore les fameuses pétales. Tu ne comprends pas d'où peuvent-elles bien provenir. C'est impossible qu'elles ne poussent comme par...

Magie ?!

Attends, Himiko t'aurait-elle jeté une malédiction ? C'est ça ? Elle veut se venger ?

""- Hé- Hein ? Himiko ?""

Quoique ça reste à prouver. Comme si elle pouvait te jeter un sort.

""- Oh mince...!""

.... Putain. Elle s'est finalement faite découverte.

{~Ellipse~}

Pendant quelques temps, tu avais joué le rôle d'une observatrice et d'une opportuniste hors pair. À chaque fois que tu l'as pu, tu t'es imiscée près de Shuichi pour lui parler et faire d'avantage connaissance. Tant que la pianiste était encore loin, le charmant détective n'était qu'à toi, et rien qu'à toi.

Tu lui parlais de tes passions, de tes ambitions. Il aimait bien les écouter, à vrai dire. Il n'osait pas le dire, mais il te trouvait plutôt mignonne, à être ainsi. Bien que s'il savait comment tu traitais les autres, il se poserait un peu plus de questions.

Parfois, il te parle un peu de sa vision des choses, de ses craintes... Tu tentes de lui dire de rester fort, en te montrant aussi forte. La confiance que tu émanes le réconforte un peu.

Il te voit comme une amie.

S'il savait...

Si seulement il savait.

{Ellipse}

Tu te réveilles dans ton lit, sur quelque chose d'inconfortable. Lorsque tu lèves la tête, tu sens quelque chose derrière ton oreille.

Quoi, encore ?

Tu passes tes doigts dessus, sentant d'autres pétales.. Ou même des bourgeons de fleurs... Encore dorés.

Que se passe-t-il..?

Tu te lèves rapidement de ton lit confortable pour te diriger vers le miroir de ta salle de bain. Tu observes ton oreille gauche et y voit effectivement.. Des petites fleurs. Dans un autre contexte, cela aurait fait très charmant.

Dans un autre contexte, oui.

Ta lèvre inférieur se met à trembler et les larmes te vinrent toutes seules aux yeux. Mais tu tentes de te calmer avec des paroles réconfortantes... En ce moment, tu as l'impression d'être complètement seule...

Tu entendis quelqu'un cogner à la porte de ta chambre.

... Seule, enfin.

Tu sors de la salle de bain pour ouvrir la porte et y voir Himiko. Encore.

"- Que me veux-tu ?" Craches-tu sur un ton massacrant.

Himiko ouvre ses lèvres pour dire quelque chose mais aucun son ne sortit, tantdisqu'elle te fixait. Pas dans les yeux, mais sur le coin de ton oreille. Tu poses rapidement une main pour la dissimuler, t'en rendant compte.

"- Qui a-t-il ?"

"- Tu... as la maladie d'Hanahaki, (T/P)-Sama...?"

"- La quoi ?"

Tu fis entrer la petite sorcière qui t'expliqua avec flemme et paresse, ce qu'est cette fameuse maladie. Elle serait apparemment liée aux émotions et l'un des déclencheurs serait, lorsque quelqu'un que tu aimes ne ressent pas les choses d'une manière réciproque.

Devant Himiko, tu ne fonds pas en larmes.
Mais au fond de toi, tu es brisée, outrée.

Les deux seules manières de t'en sortir serait d'en parler à Shuichi, ou bien de subir une opération pour te débarrasser de ces sentiments... Mais cette idée te répugne totalement. Pour la première fois, tu ne sais que faire.

"- D'accord. Mais... Va-t-en, Himiko, je dois réfléchir."

Himiko hoche la tête puis s'en va calmement. Tu ignores combien de temps te reste-t-il mais une chose te paraît tout à fait logique.
Tu ne peux pas rester là à ne rien faire.

C'est pourquoi tu sortis de ta chambre, après t'avoir soigneusement préparé et dissimulé ces satanées pétales. Reprenant du mieux que tu le peux, ton air fier et sûr, tu te rendais au réfectoire.

Puis tu les croisa dans le couloir, Shuichi et Kaede. En te voyant, Shuichi te fait un petit sourire discret, sans que Kaede ne s'en rende compte.

Tu t'en allais sourire aussi mais tu te mis à tousser. Que le moment est mal choisit ! Ô ciel.

Le son de ta toux fit inévitablement attirer l'attention de la blondinette qui s'approche de toi avec le détective. Elle hésita avant de te demander:

"- ... Est-ce que ça va ?"

Lorsque tu termines enfin de tousser, tu reprends du mieux que tu peux, ton expression habituelle, mais rajoutant une attitude vicieuse.

"- Bien sûr ! Pourquoi cela n'irait-il pas ?"

Shuichi te regarde en semblant t'analyser, avant de dire sur une sorte de ton inquiet:

"- Ton teint est plus pâle qu'hier..."

Ton inquiétude se porta sur ton oreille gauche. Tu tourna ta tête vers le côté droit, d'une manière décontractée.

"- Pas du tout, tu dois te faire des idées Saihara."

"- Bon et bien dans ce cas, on te laisse ! Tu viens, Shuichi ?" Dit énergitiquement Kaede.

Tu regardes ensuite Shuichi dans les yeux, te sentant encore rougir. Il insista un peu avant de répondre un "oui" fébrile à Akamatsu, puis partir avec elle en direction du réfectoire.

Tu toussa encore un peu, avant de les suivre d'un pas bien évidemment moin pressé.

Tu n'as pas une très grande appétit, ce matin et Himiko ne cessa de te regarder d'un air monotone, malgré Tenko Chabashira qui faisait tout en sa volonté pour attirer l'attention de la fausse sorcière. Ce qui n'échappa aux yeux de détective de Shuichi, qui trouva ça encore plus étrange.

Oui, étrange que tu te fasses petite alors qu'habituellement, tu aimes bien prendre toute la place.

À la fin du repas, Shuichi -Toujours accompagné de l'autre- alla directement voir Himiko. Tu les avais vu mais... Étrangement, tu ne ressentais pas la force d'aller faire taire Himiko. Tu préfères te diriger vers ta chambre.

À peine entrée, tu te laissa tomber sur le lit rebondissant et te remit pleinement à tousser à tout poumons. Sauf que cette fois, une larme indésirée coula. Puis d'autres décidèrent de s'incruster et suivre la première. Tu te morfondais sur ton oreille qui ne tardait bientôt plus à devenir trempe de tes larmes. Tu te rends aussi compte, petit à petit, que tu peines à respirer normalement.

Tu entendis cogner à ta porte, mais tu ne sentis pas la force de te lever pour aller répondre. Mais au sens littéral. Chacun de tes membres te semblaient soudainement et terriblement lourds. Même si tu avais beau y mettre toute ta volonté, c'est comme si ton corps complet était engourdis.

Tu entendis une fois de plus cogner, cette fois un peu plus violamment. Ta langue te sembla pâteuse, même si tu aurais voulu répondre d'une manière descente. Tu eu à peine réussit à bouger le bout de tes doigts. Pouvais-tu considérer cela comme une victoire, en ce moment de panique...?

Soudain, tu entends un son de fracas un peu brutal qui s'était répandu tel un bruit sourd, au creux de ton oreille. La porte de ta chambre venait de se faire défoncer. Rah, que c'est lamentable, se faire découvrir sous son pire jour...

Tu apperçu alors Shuichi et Himiko accourir vers toi. Tu tenta désespérément de parler, de ne dire ne serait-ce qu'un seul mot, mais seul un faible gémissement daigna passer la barrière de tes lèvres.

Tu peux à peine sentir la douce peau de la main de l'ultime détective, se poser sur ta joue glacée. Il dit plusieurs fois ton nom, tantdisque les larmes lui montent aux yeux. Des larmes salées te montent aussi aux tiens, t'embrouillant la vue par la même occasion.

Tu veux aussi l'appeler et dire son nom. Mais ta voix s'éteint, les pétales étouffent ta voix. Tu sens ta cage thoracique brûler, ça pique intensément. Tu as l'impression d'être asphyxiée.

"- (T/P) ... ! J-je t'aime ! Ne me laisse pas !! Je t'en supplie ! ... "

...

' Je t'aime aussi, Shuichi ... '

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