Le jeu de la mort (Mormor)
Résumé : Tuer. Voilà son métier.
Sebastian Moran , le garde-du-corps, le tireur et l'amant de Moriarty, ne connaissait que ce mot en tête.
Être un sniper n'était pas toujours facile.
Sa mission aujourd'hui, était de tuer un ministre russe
Mais il n'avait pas prévu que les autres s'en mêle.
La mort était une amie jusqu'à maintenant, mais aujourd'hui, elle sera son ennemie.
Chalut tout le le monde ! Un petit Mormor, ça ira ?
Je suis pas trop fière de mon résumé à part la dernière phrase.
Bref, je vous souhaite une bonne lecture (et une bonne tristesse :')). Je précise aussi que cet OS sera assez long donc...Voilà ^^'.
ATTENTION : Suicide + meutre
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Sebastian avançait, un sac à dos sur son dos, dans le bâtiment ministériel. Il avait réussi à entrer grâce à une carte d'accès "empruntée" à un gardien. Celui-ci, bien sûr, avait été désarmé par le chasseur puis tué.
Moran marchait donc vers la mission que son Boss lui avait envoyée. Il se souvenait encore du message court mais bref que lui avait envoyé Jim quand il mangeait son petit-déjeuner : Ministre russe à tuer.Ne m'a pas payé. À 14 h. Passer ça pour suicide.
Il se souvenait d'avoir sourit comme un idiot, pour ça mission(il pourra encore une fois impressionner le messager du message) mais aussi parce qu'il avait pensé à Moriarty avec ses cheveux noir corbeau et sa silhouette sur un lit, en train de l'attendre.
Enfin une porte, pensa le blond/roux sorti de ses pensées. Il écouta brièvement à la porte, n'entendit rien et crocheta sans faire de bruit la serrure.
S'attendant à trouver une personne dans cette pièce, il avait sorti un fusil et glissé un couteau dans sa botte (par pure précaution). Mais quand il entra, il trouva pas une mais au moins une trentaine de ministres.
Ils se tournèrent tous vers Sebastian, s'attendant à voir le président mais ce fut un homme jeune, blond/roux aux niveaux de sa barbe et de ses cheveux, qu'ils virent !
Calculant mentalement (et rapidement) le temps qu'il faudrait pour que la garde viennent et que le sniper parte, celui-ci prit son arme et tira sur sa cible (étant venu pour elle au départ). Elle s'effondra sur la table, les yeux ouverts d'horreur.
Les autres personnes, assimilant dans leur tête la mort d'un de leur congère, se préparèrent au combat, leurs poings serrés et leurs jambes fléchis. Moran ne put retenir un petit rire sortir de sa bouche. Qu'est-ce qu'ils sont pathétiques, se dit le chasseur en préparant son arme, son chargeur plein à craquer. Ils croient pouvoir me battre avec leurs corps alors que j'ai un fusil, un pistolet, dans mon sac et des couteaux ?! Surtout que je suis plus musclé qu'eux !
Il les regarda donc de haut pendant qu'il essayait de le frapper avec leurs petits points pathétiques. Mais un des leurs, sans doute le plus intelligent, donna au blond un coup entre les jambes, ce qu'il plia en deux Sebastian. Konstantin Viktorovna, le ministre ayant taper le chasseur, en profita pour lui donner un coup de poing sur la lèvre. Mais ce dernier nut pas le temps de dire «oups» en voyant l'air de Moran, qu'il se prit un coup de couteau dans la gorge, de quoi le tuer d'un seul coup.
Les autres, s'inquiétant, décidèrent d'en finir. Un des leurs fit un signe et tous les autres se jetèrent sur Moran. Mais celui-ci, bien sûr, avait préparé son couteau et recharger à la vas-vite son fusil, même s'il l'était déjà.
Ce fût un massacre, équitable à la seconde guerre mondiale(même si celle-ci avait duré plus longtemps que celle de cette histoire).
Quand Sebastian Moran sortit de cette salle, il était quasiment taché de sang à tous les endroits du corps. Sachant qu'il avait alerté les gardes avec ses coups de feux, il couru sans paraître discret. Il arriva enfin devant la porte par laquelle il était entré sauf qu'un gardien se tenait là !
Ce dernier était un ancien membre de la "société" de Moriarty, même si le sniper ne le savait pas.
Le chasseur leva son arme, de nouveau rechargée, et tira. Le garde esquiva la balle en peu de temps mais assez pour permettre à Sebastian de partir. Le gardien de porte leva son propre fusil et tira sur le coureur qui sentit le pic de douleur dans son tibia et dans son torse, mais il continua de courir.
Quand il fut suffisamment loin du garde -le seul l'ayant vu-, il se traîna contre le mur de l'arrière du bâtiment où avait eu lieu le meurtre.
Il résista à l'envie de fermer les yeux, après avoir envoyé un message à son patron pour dire que la mission était finie. Mais, comme si c'était tout son corps qui le voulait, il les ferma au bout de cinq minutes. Il n'entendit plus rien de ce qu'il se passait et ne ressentit plus ses blessures quand il s'endormit.
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Jim Moriarty descendit de son hélicoptère privé, suivi de trois personnes qui devaient être ses gardes mais qui venait ici juste pour envoyer des images des personnes tuées à leur patron.
Le criminel le plus dangereux du monde arrivait, après avoir reçu un SMS de son sniper, qui n'avait plus donné signe de vie après cette action faite. Mais cela ne passa pas dans la tête de Jim qui continua d'avancer vers le lieu du crime.
Quand il arriva dans la salle où tout c'était passé (après que le bâtiment eut été "évacué"), il vit vite que la mission avait mal tourné pour avoir autant de corps dans une seule pièce. Laissant ses collègues du crime faire ce qu'ils devaient faire, c'est-à-dire vérifier si chaque personne était morte ou pas, le génie parti aller voir s' il y avait des corps autre part, que dans le bâtiment.
Allant derrière l'immeuble, il fouilla légèrement les alentours du regard (pour ne pas se salir en cherchant). Ne trouvant rien, il partit dans son véhicule aérien.
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Jim buvait un café très fort pour passer l'inquiétude (qu'il n'acceptait pas bien sûr) qui lui pesait dessus depuis deux jours déjà !
On n'avait plus de nouvelles de Sebastian depuis sa mission en Russie. C'était à ce moment-là que Moriarty avait commencé à "s'inquiéter".
Avalant sa boisson d'un trait, le maître du crime commençait à faire les cents pas jusqu'à ce qu'un bruit de vibration légère, ne le sorte de ses pensées. Un message de ses agents, qui était encore en Russie, ce pays de malheur, pensa Jim Moriarty avant de regarder son message, puisque que ses "collègues" devaient lui envoyer des photos des personnes mortes.
Bref, il alluma donc son téléphone (qu'il allait changé après la fin de cette mission), alla sur ses messages et ouvrit le fichier qu'on lui avait envoyé.
Son cœur (s'il en a bien un !) se brisa quand il vit la photo du corps pris en photo.
La personne sur cette image... c'était Sebastian...Sebastian Moran !
Son souffle se coupa ainsi que son cerveau, si intelligent soit-il !
Il ne se rendit même pas compte que son portable était tombé par terre.
Sortant de sa demi-inconscience, il ramassa son téléphone et regarda plus précisément la photo envoyée. C'était bien Sebastian qui avait dessus ! Il le connaissait plus que lui-même alors le reconnaître était simple.
Il passa quelques minutes à regarder sans rien voir, les larmes fouillant la sortie de ses yeux.
Enfin, il reprit son portable (posé sur la table) et appela de nouveau son hélicoptère privé.
D'habitude, il ne revenait jamais sur le lieu des missions, ou alors, juste une fois pour voir l'état de celle-ci (on pouvait bien lui mentir en envoyant un SMS même si il l'aurait su si c'était le cas et gare à la personne qui aurait fait ça !). Mais cette fois, il fit une exception pour quelqu'un, même s'il le nie tout le temps, d'important pour lui.
Quelques minutes plus tard, il était devant l'endroit de la photo (qu'il avait déduit pendant son voyage) et cherchait là où le corps de son Sebastian avait été déniché pour, peut-être, trouver des indices sur le tueur.
-Amenez-moi au corps, ordonna t-il à ses agents.
-Savez-vous, demanda-t-il lorsqu'ils arrivèrent là où tous les corps avaient été entassés, si le meurtrier de Moran est mort ou encore en vie ?
- Je crois que c'est justement Sebastian qui l'as tué avant d'agoniser derrière le bâtiment, répondit un des agents.
-Il peut l'être sinon, je l'aurai tué moi-même !
Le silence se fit pendant que Jim Moriarty inspectait avec délicatesse son ancien amant.
Il demanda aux membres de sa société de partir, le laissant seul avec les corps des ministres (et autres) tués. Il se retourna sur le corps de la personne, la seule personne qu'il avait aimée (même s'il ne l'avait jamais dit) et qui reposait là, sur un matelas improvisé de feuilles et de vêtements.
Il pleura son corps déchiré de larmes et de spasmes de tristesse. Lui qui pleurait pour un simple agent, sniper ! Quelle ironie puisqu'il détestait les sentiments ou tout ce qu'il y ressemblait.
Il pleura encore de longues minutes puis il s'arrêta aussi vite qu'il avait commencé. Il réfléchit à ce qu'il allait faire maintenant : Et s'il demandait à un de ses "collègues" d'enterrer Moran là où il ne pourrait le voir ?
Non, le mieux était de prendre le corps de Sebastian avec lui et qu'il l'emmène dans son appartement.
Portant le sniper (qui était plus lourd et musclé donc plus lourd que lui), avec un bras en dessous de ses épaules, l'autre sur sa taille, il s'avança vers son hélicoptère sous le regard ahuri de son chauffeur, qui ne posa aucune question, sous le regard de son patron.
Pendant le trajet, Moriarty médita où mettre le corps qu'il transportait. Pas dans sa cuisine (il allait pas le cuisiner tout de même) , ni dans sa salle de bain (à part pour le laver peut-être), ni dans son salon (ou sinon avec une bière et des lunettes de soleil pour pas voir qu'il était mort). Où Seb aimait-il être dans mon appart ? pensa le plus grand criminel de Londres. La chambre. Il ne restait qu'à cet endroit. C'était là qu'il était le plus avec moi et des fois, il me retenait jusqu'à ce que je doive organiser des missions !
Sentant des larmes lui venir, il refoula au maximum celles-ci et attendit avec, quasiment, impatience.
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Moriarty dormait dans son salon, plus couché qu'assis sur son accoudoir de fauteuil. Voilà trois mois qu'il n'avait plus dormi, sinon pour voir Sebastian Moran se faire tuer par lui, et ni manger (ou alors qu'une pomme rouge, quand il pouvait).
Sa société criminelle n'avait pas bougé des derniers mois, et quelqu'un, la deuxième plus fidèle à Moriarty en dehors de Sebastian, avait repris le dessus même si elle faisait beaucoup d'erreurs de calculs (n'ayant pas l'intelligence de Jim).
Ce dernier se laissait mourir au côté de son amant mort qui sentait de plus en plus mauvais même s'il le lavait et il avait décidé de le laisser dans sa chambre sur son lit. Lui, dormait sur son fauteuil.
Il avait essayé plusieurs fois de le rejoindre, mais il avait déjà peur de son jugement en Enfer et aussi qu'il n'en avait pas le courage (Seb aurait voulu qu'il vive si il mourrait).
Mais aujourd'hui, il avait décidé que ce serait son dernier jour sur Terre. Il le quittera avec élégance sans rien ressentir, pas comme son sniper personnel. Mais lui, le fera au couteau.
Il se réveilla donc, se brossa les dents (on sait jamais) après avoir mangé une pomme et prit son couteau de cuisine le plus aiguisé.
Puis, il mit celui-ci sur son cou, à quelques millimètres de sa jugulaire. Il coupa d'un coup net, sans savoir qu'il ne touchait pas sa veine.Il sentit le sang couler jusqu'à sa bouche où il prit une goutte de celui-ci avant de sombrer dans l'inconscience où il crut entendre la voix de Sebastian.
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Voilà plusieurs années qu'un patient dans le coma, ne s'était pas réveillé. Les infirmiers s'inquiétaient, pensant qu'il ne se réveillerait pas. Il y avait un seul point où cette idée était positive : le patient n'avait pas de proches.
Et, autre chose qu'ils ne savaient pas : Le malade qu'ils avaient trouvés, grâce aux pompiers qui avaient étés eux-mêmes appelés par les voisins de la "victime", n'était autre que Jim Moriarty, le criminel le plus dangereux de Londres et peut-être même du monde.
Le vétéran de ces infirmiers avait parlé de ce patient dans le coma qui ne se réveille pas depuis 2 ans à son patron qui, lassé de tout ces proches qui le harcelaient pour savoir si telle ou telle personne survivrait et que lui, racontait des mensonges, demanda à son vétéran de faire de son mieux mais, si rien n'allait, de débrancher cette personne.
Cinq mois plus tard, l'état de Moriarty ne s'était pas amélioré. Le plus vieux des infirmiers, raconta son entrevue avec leur patron et ce qu'il avait ordonné de faire si l'état du malade ne s'améliorait pas.
Quelques jours plus tard, peut-être attendant un miracle, un des médecins attendait dans la chambre de Jim. Mais ne voyant rien arriver, il obéit aux ordres de son Boss, c'est-à-dire : débrancher le patient et cacher son corps dans la morgue.
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Et voilà la fin de cette histoire TRÈS LONGUEEEE !!!
Lisez le chapitre suivant si vous voulez savoir mon délai de publication. :)
Voilà ^^ ! Salut les gens !
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