Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Bleu peau.


Bleu peau.

Je m'étais trompé. TaeHyung n'était pas lumineux. C'était une orbe enroulée de feu mais consumée à l'intérieur. La coque brûlait de grandes flammes dansantes, mais le noyau se mourait dans le noir profond. Enjolivé et chatoyant. Miroitant et convaincant.

TaeHyung aussi était dévoré par la marée nocturne.

Lui aussi avait quelques différends avec la Vie.

Lui aussi lui aussi lui aussi.

***********

Je tombais.

Je tombais de ma case bien confortable. Je m'amusais sur le rebord, fermant mes yeux pleins de larmes. Un cri, un mot, un silence et je dérapais dans le noir.

Je tombais sur le gravier. Pour attendre la voiture qui viendra trancher ma destiné.

Je tombais sur le plancher, entre les cartes étalées et les morceaux de fumée.

Je tombais du pont. Je ne m'amusais plus. Je ne pleurais plus. J'étais sur le rebord, les bras en croix, les bras ouverts pour étreindre l'univers. Et je tombais dans l'Océan pour qu'il protège ma peau gracile.

Je tombais en moi-même. Je tombais loin de la Terre.

Et dans la Réalité, je tombais pour lui.

Je serrais son cou de mes bras tout entiers. Il m'entraînait dans l'ombre de sa chambre et me laissait glisser sur les draps toujours bleus, imprégnés de son odeur obsédante. Mes mains caressaient sa nuque, chatouillaient ses mèches et dérobaient sa chaleur. De sa hauteur, il me regardait droit dans les yeux. Et ses pupilles pétillaient d'une ardeur si belle que j'aurais aimé y plonger. Tout était bleu autour de nous. Je ne voyais que le bleu de la Nuit, le bleu de ma Vie, comme vidéo projeté sur les murs et sur le lit. Il y avait des étoiles aussi. Celles qui brillaient en lui, et celles qui se faufilaient en moi. Des constellations entières, grimpant sur nos peaux, s'infiltrant jusqu'à nos os. Des points blancs qui s'étalaient par milliers. Je ne sais pas s'il les voyait. Sûrement que oui, à travers mes yeux qu'il ne lâchait jamais.

Ses grandes mains serraient ma taille et tâtonnaient pour approcher ma peau glaciale. Je divaguais, j'étais si présent et si ailleurs que rien n'était plus incertainement certain que notre étreinte dans la Nuit. Mais quand il vint embrasser mes lèvres, je compris que de toute ma vie, rien n'avait été plus vrai que ce baiser là. Que ses baisers bleus partout sur ma peau, que ses mains sous mon haut, que son cœur vibrant et ses yeux suppliants. Mon propre organe vital frappait si fort contre ma poitrine dénudée, paniqué par tant de sentiments mélangés, euphoriques, anarchiques. Mais j'étais assourdi par tous les autres bruits de notre Nuit. Et par toutes les musiques qui tournaient dans ma tête. Toutes les plus belles mélodies conservées là haut s'époumonaient tandis que je m'enivrais de ses souffles et son toucher. Je lui offrais le peu de choses que j'avais à donner, contre quoi il échangeait sa sincérité, sa passion, sa présence entêtante et sa délicatesse brutale. Une envie folle m'étourdissait là, soupirant entre ses bras.

Mes doigts suivaient le long de sa colonne vertébrale, s'égaraient sur ses courbes linéaires, ses membres dignes des plus beaux paysages, vallonnés et abruptes, tendres et rugueux. Et à chaque fois mes mains retournaient se perdre au creux de ses cheveux. Lui, m'embrassait parcelle après parcelle, du bout de mon menton au creux de mon bras, jusqu'à mon ventre palpitant. Il découvrait et s'emparait de tout. Mon être se donnait, sans honte et sans retenue. Parce que c'était ce que je voulais.

Je veux qu'il me touche, qu'il m'embrasse, qu'il me susurre des jolis mots. Je veux qu'il me pense important. Je veux qu'il rêve éveillé en me prenant dans ses bras. Je veux tout ça. Mais surtout et toujours, je le veux lui.

Ce soir là, TaeHyung me fit l'amour. Il m'aima et je l'aimai en retour. Nous nous aimâmes longtemps, parce que c'était beau et bon. Nous nous aimâmes au clair d'une Lune avide. Nous nous aimâmes dans la tendresse violente des gens éperdus, des gens passionnés, des gens qui agissent sans réfléchir. Nous nous aimâmes dans l'impatience et la lenteur de ceux qui ne regrettent pas. Je l'avais aimé et l'avais tant de fois demandé entre mes bras, que rien ne me paraissait plus beau que de voir mon vœu exaucé à chaque fois. C'était l'absolu bonheur de ne plus être seul, d'avoir trouvé la même tristesse imparfaite dans le corps de l'autre, que me donnaient ses lèvres et ses soupirs.

Et le temps d'un Amour, j'oubliais la Nuit d'Hiver, parce que, pour la première fois, je ne ressentis pas le froid en me réfugiant en son sein, en m'appropriant sa beauté mortelle.

En me laissant bercer par ses ailes sempiternelles.

C'est sa main dans la mienne. C'est son corps dans le mien. C'est une chute dans une chute. Ça a l'air mal. Ça a pas l'air bien du moins. Mais moi j'aime ça. J'aime quand il me fait ça. J'aime quand nous sommes anormaux ensemble, pas raccord ensemble, fous ensemble. Toujours ensemble.

De l'heure brûlante, quelle vie renouvelée
Dans la froideur du soir ! Ce fut fécond, et bon.

Cette Nuit là, je ne dormis pas sur un banc. Je ne dormis pas sur mes larmes. Je dormis dans ses bras qui m'encerclaient et sur son épiderme aux effluves de paradis. Je dormis sur le cœur de la meilleure compagnie. Je dormis avec lui. Et bon sang que ce fut étourdissant de se réveiller le cœur débordant d'une source douce et d'une tiédeur adorable. Pour la première fois je sus en ouvrant les yeux, où j'étais et pourquoi. Et quand je le vis, dormant encore sous les rayons neufs du jour, je sus qu'une pièce de mon puzzle, qu'un virage dans mon labyrinthe, qu'une vague durant le naufrage avait un sens.

Les jours qui suivirent se mélangent quelque peu dans ma tête. Chaque fragment est un concentré de détails irréprochables, mais chaque morceau ne possède ni jour, ni durée. Juste un début et une fin, juste un souvenir délicieux et instable, calme et violent à la fois. J'avais cessé de graver les jours de Robinson Crusoé sur les briques de ma cellule mentale. J'avais cessé de même y penser, de même constater que le quotidien persistait pour les autres. Je goûtais la liberté et l'indifférence et c'était aussi agréable que mal. Nous n'allâmes pas à l'université, pas une fois. Et même quand nous y pensions, nous finissions pas en rire. Était-ce important ? Sûrement que non. Derrière notre cocon d'âmes égarées, rien de tout cela n'importait. Rien. Rien si ce n'était notre pouvoir incroyable de remanier les branches du temps et de le désintégrer sous nos yeux. De l'arracher de son espace abstrait et de le détruire, de le faire taire pour de bon.

C'était si bien d'être à des kilomètres de ce que le genre humain nomme Réalité. Nous nous efforcions de bâtir notre propre château, notre empire d'eau et de coquillages, flottant tout autour de nos corps en mouvement. C'était vivifiant de s'occuper l'esprit ainsi, d'oublier les grands problèmes pour peaufiner les petits détails. C'était drôle parce que je me sentais plus ou moins stable. Jamais complètement bien. Simplement loin des deux pôles sarcastiques de ma démence.

Nous passions le temps qui n'était plus, à aller là où soufflait l'envie. Nous restions longtemps sur son lit, dans les draps défaits, parlant ou ne parlant pas, veillant ou songeant tout bas, les bras dans les bras. Ou nous jouions aux cartes. Nous inventions des règles pour enrichir le jeu de la gamine. Parfois nous en riions, d'autres nous n'en pensions rien, plongés dans la concentration et dans l'oubli du pourquoi et du comment. Puis nous nous parlions encore, nous demeurions allongés pendant des éternités, à nous effleurer du bout des doigts, à fermer les yeux et à savourer les expirations de l'autre. J'aimais ce silence, autant que j'aimais les vinyles qui s'entassaient dans son salon. TaeHyung adorait la musique et il avait raison. Il me présentait ses collections et ses passions. Il disait tout et je l'écoutais du premier jusqu'au dernier mot. Enfin, nous fumions et nous nous aimions. Nous nous aimions plus que nous fumions. Parce que s'aimer c'était plus planant que n'importe quelle addiction.

Souvent, nous sommeillions le jour, nous restions enfermés, à tâter du dos de la main, la douceur de nos rêves et de nos secrets. Souvent, je le regardais, quand il me regardait aussi, ou quand il ne le voyait pas. Souvent j'étudiais sa beauté et sa personnalité que je m'attelais à démêler. Je lui posais des questions et il m'en posait aussi, parce que nous voulions tout savoir. Nous voulions avoir dans les yeux une vérité absurde mais enivrante plutôt qu'un reflet impeccable mais maladif. Il me racontait ses doutes et ses regrets, ses souvenirs plaisants et ses songes amers. Il n'était pas le TaeHyung que les gens avaient imaginé puis retracé. Il n'était pas le TaeHyung que j'avais longtemps imaginé. Il lui ressemblait, mais était mieux, mille fois mieux. Et mieux encore, je découvris qu'il n'était pas Abel. La similitude s'était d'abord troublée, puis entièrement effacée, bientôt oubliée. C'était TaeHyung. Juste TaeHyung. TaeHyung.

Lui aussi me posait des questions. Et il semblait toujours surpris de mes réponses, tantôt amusé, tantôt stupéfait. Il disait qu'il aimait quand je parlais. Parfois, dans le silence de nos corps engourdis par trop de pensées, il me demandait de lui parler de tout, de n'importe quoi, tant il aimait ça. Je le faisais presque à chaque fois, je ne savais que dire, alors je me remémorais les détails négligeables qui me suivaient et me fascinaient. Je lui racontais les gens, les crétins comme les savants. Je lui racontais New York et ses grandes tours de béton. Je lui racontais les expressions des étrangers, des gens que le passé garderait probablement à jamais. Et chaque fois, je lui contais mes Nuits d'Hiver.

« On aura beau utiliser toute la lumière du monde, ce sera jamais suffisant pour éclairer les Nuits d'Hiver. »

Je crois qu'elles l'intéressaient. Je crois que, contrairement aux autres, il essayait de les comprendre. Mais c'était si difficile. Qui aurait pu ? Alors ne voulant pas broyer du noir pour rien, je pensais à autre chose. Alors nous jouions encore aux cartes, nous nous prélassions encore, nous écoutions des morceaux, des anciens ou des nouveaux, puis nous nous embrassions dans les flashs bleus de la stratosphère. Nous dénichions du papier et nous dessinions les formes indicibles que nous inspiraient les notes de musique. Nous inscrivions des poèmes juste à côté et repeignions les murs d'un art purement décalé.

Il m'arrivait pourtant de perdre mes repères déjà déstructurés. Il m'arrivait pourtant d'avoir des moments d'absence ou de tristesse immense. Je fermais les yeux et ne pouvais plus les ouvrir. Je ne savais plus si j'étais là ou si je ne l'étais pas. Et puis je me disais que c'était peut être un peu trop beau pour être vrai, que je me perdais encore et que la Terre partait en vrille. Oui, il arrivait que tout foute le camp. Mais ce n'était pas une calamité. C'était supportable. C'était silencieux. Un chagrin qui passe mais qui ne part jamais vraiment. Des pleurs sans larmes. Des cris étouffés par le gouffre à l'intérieur de mes yeux. Lui, il voyait bien que ça n'allait pas. Au départ, il avait bien tenté de me faire parler, de me faire dire les mots, mais je ne pouvais pas. Je ne l'entendais pas complètement.

Il n'y a pas de bruit dans l'Océan.

Finalement, il comprit que je ne pouvais que me laisser bercer par ses bras, par leur chaleur et leur force matérielle, réelle, éternelle. Car je ne voulais que cela ; accrocher mes mains dans son dos et poser ma joue sur son épaule, jusqu'à ce que cela passe. Jusqu'à ce que cela passe.

Ce fut une exquise période coupée du vrai. Et je me souviens de tant de paroles et de tant d'étreintes, conservées à jamais, pareilles à de bien heureux secrets. Je me souviens de son appartement et de ses recoins, de la teinte du papier peint, de la poussière sur l'encyclopédie, des photos d'enfance, des photos importantes. Je me souviens des bibelots qu'il collectionnait, des tableaux qu'il admirait, des musiques qui ne le lassaient jamais. Je me souviens de ses mots engagés et de ses yeux envoûtés. Je me souviens de nos conversations prêtes à remanier la planète entière, de nos discours sur le bonheur ou la misère. Je me souviens d'un jour en particulier, d'une fois parmi tant où nous étions assis sur le lit. Il s'était penché pour installer son menton par dessus ma nuque et avait murmuré :

-Dis JungKook, depuis quand tu préfères les garçons ?

-Les garçons ? Non. Non moi, c'est toi. Juste toi.

Il n'avait rien répondu, venant déposer un baiser dans mon dos à la place. Et ce fut plus parlant que tout mot.

Mais ça, c'était quand nous restions à l'intérieur, dans la torpeur du jour et le besoin de chaleur. Le reste du temps nous errions dehors. Comme il le voulait, nous partions à la découverte des Nuits d'Hiver. Nous nous aventurions avec la ferveur de New York, perdu entre deux âges. Nous vagabondions sans suivre de plan, sans demander aux passants. Il nous arrivait de tourner des heures sans retrouver notre chemin, nous perdant entre les ruelles et les néons jusqu'à l'aube indescente, tant qu'elle revenait nous dire que la vie subsistait, que le sang pulsait toujours au creux de nos veines, que les pensées tournaient encore dans nos cerveaux et qu'un amour vague continuait de fleurir sous les bourgeons de notre peau. Nous fuyions souvent la Nuit, rarement le Jour. Nous marchions dans les rues bleues, dominés par les bâtiments bleus, suivant les lignes des neiges bleus. Nous savourions du silence offert par les flocons, nous possédions comme le privilège de voguer dans le vide. Nous marchions main dans la main, ou chacun sur un trottoir, nous toisant entre deux voitures. Nous nous baladions parfois au milieu de la route. Il arrivait que nous nous y allongeâmes comme la première fois, jusqu'à ce qu'un moteur nous crache sa colère et que nous dûmes courir loin. Loin.

Les feux passaient du rouge au vert. Puis du vert à l'orange. Et de l'orange au rouge. Ainsi de suite. Nous tournions en rond sur les passages piétons déserts, cherchant à deviner le moment précis où les feux changeaient de couleur. Puis nous partions à nouveau. Nous nous précipitions ou ralentissions, tranquillement ou impunément. Nous saisissions l'air entre nos doigts de gamin, tout comme nous brandissions des couteaux immenses pour fendre les grattes-ciel. Nous nous arrêtions pour nous étreindre tout bas. Et nous repartions au pas. Nous entrions dans un bar choisi au hasard, là où les jeunes dansaient bien, où la musique sonnait loin. Nous dansions ensemble. Parfois jusqu'à ce que l'endroit ferme ses portes, parfois quelques instants, juste le temps d'aimer ça.

Certains moments, des filles passaient, demandaient à TaeHyung s'il voulait danser. Toujours il refusait et toujours je me sentais haïr ces courtisanes aux grands yeux bleus. Je voulais les chasser, leur hurler dessus pour qu'elle déguerpisse. Bien sûr, je ne le faisais pas. Peut être que j'étais trop ailleurs pour ça. Mais tant qu'il prenait ma paume dans la sienne, au diable les furies e leurs chants de sirène.

Là encore je me souviens du temps écoulé sous les nuées glaciales, témoins du gel repeignant les vitraux des églises, ou alors cajolés dans la chaleur des bars, de la débauche humaine et des voix enragées. Je me souviens des parcs et d'autres parcs encore. Je me souviens de la nature incertaine, égaré dans un monde on ne peut plus urbain. Je me souviens des gens du jour nous regardant à l'envers. Je me souviens des stations de métro sous la terre, des rayons halogènes qu'on filtrait entre nos doigts, des briques blanches sur les murs, des affiches colorées et de leur société idéalisée. Je me souviens qu'on en riait, qu'on les méprisait et qu'on s'en fichait. Je me souviens des quelques heures silencieuses. Nous assis sur les chaises, lui fixant les rames filantes, moi recroquevillé contre son cœur, les mains rentrées dans mes manches, l'âme étourdissante. Je me souviens de nos quêtes dans le dédale de sous-terrains, des mots qu'on laissait sur les parois, des trains vides et des tags psychédéliques. Je m'en souviens bien. Et c'était beau, si beau.

Le Cosmos et le Reste ne font plus qu'un.

Et je me rappelle du manège pour enfants, les tours sans retour, les visages pâles au regard de nos corps colorés. Je me souviens de la neige et de sa chaleur entre les souffles froids. Je me souviens de l'Amour et encore l'Amour, celui qui nous rattrapait à chaque fois, malgré l'étrangeté et les courses poursuite avec la Nuit. L'Amour qui flottait et qui s'impatientait. L'Amour qui durait et qui hésitait. L'Amour qui touchait et qui bousculait. L'Amour qui nous faisait rire et hurler. L'Amour, toujours. L'Amour en nous. L'Amour partout. A même ses souffles brûlants je croyais devenir poète, pensant tout bas les cris qui se jetaient entre ses bras. Des mots je gravais en moi pour que ma chair n'oublie pas.

Mille baisers je dépose
Sur ton cœur fait de proses.

Et chaque fois que nous passions sur un pont, je regardais le courant, avant que tu m'entraînes autre part et que j'oublie le désespoir.

Elle n'était pas là ; mon labeur incessant
Pour elle seule je le soutiens parmi l'ardeur

Et tu gravais des vers si beaux, tout contre ma peau.

« C'est un ange qui tombe du ciel
Qui en moi épanouie l'hirondelle.
Il me touche et m'embrasse,
Est-ce un songe que cette merveille ?
Que cette poussière d'étoile qui se délasse ? »

Et bon sang que j'avais envie d'y croire.

Je le voulais vraiment.

Entièrement.

Continuellement.

Je tombais encore. Et je voulais pas qu'on tombe ensemble, tu vois ? Tu vois ?

Pardon.

Nuit d'Hiver. Nuit du tout ou nuit du rien. Nuit si belle qui me découvre.

Et si je la tenais entre mes mains, je la déposerais sur ton visage.

Et je repeindrais les étoiles contre les courbes de ton humanité.

************

Waiting for a roar
Looking at the mutating skyline
The city is my church
It wraps me in the sparkling twilight

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro