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Chapitre 1

Nuit ouvrit lentement ses yeux. Tout était flou. Elle discernait sous ses minuscules griffes la chaleur du ventre de sa mère. Elle cligna plusieurs fois des yeux et sa vision devint plus nette. Devant elle se trouvait un autre chat, bien plus grand qu'elle. Contrairement à sa mère, il n'avait pas sur son pelage la douce odeur du lait, et semblait être un mâle. La petite leva les yeux. Elle se trouvait dans un endroit sombre, et dont l'odeur évoquait un mélange entre du lait et une puanteur indescriptible. Ils étaient seuls, tous les trois. Devant elle s'ouvrait une brèche, qui laissait entrer de la lumière jaune. La minuscule femelle se leva, et fit un pas. Ses pattes tremblaient et le sol était dur et froid. Rien à voir avec le doux duvet du ventre de maman. Nuit avança vers la sortie. Elle ne savait pas d'où venait cette lumière, mais elle voulait la voir. Alors qu'elle allait sortie de la tanière, quelque chose de pointu l'attrapa par la peau du cou. Elle poussa un miaulement de protestation.
« Non ma chérie, toi, tu reste ici. »
Dit une douce voix dans son dos.
Nuit commença à se débattre, puis la chose la posa. La petite chatte se retourna, pour voir qui l'avait attrapée. Elle vit sa mère, ses yeux jaunes grands ouverts.
« Nuit ! S'exclama sa mère. Tu as ouvert les yeux !
- Nuit ? Miaula la petite. Sa voix était aigu et mal assurée.
- Oui ! Tu t'appelle comme ça ! Je suis ta maman ! » Répondit-elle.
La grande chatte lui faisait un peu peur à parler aussi fort, néanmoins elle alla se loger contre son ventre.
« et lui, c'est qui ? » dit la petite en pointant le félin endormi du bout de la queue.
« C'est ton frère, dit sa maman. Éclair, réveille-toi ! Ajouta-t-elle en enfonçant légèrement une patte dans le flan de son frère.
Le jeune chat remua légèrement, et ouvrit un œil.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » Gromella-t-il.
Ses yeux était d'un jaune brillant, déstabilisant. Il se leva et s'étira. Son pelage était gris taché de blanc. Face à Nuit, il semblait énorme.
« Nuit a ouvert les yeux ! Dit sa mère.
De magnifiques pupilles vertes, sur un beau
« Étrange, dit Éclair en baillant. Personne dans notre famille n'a les yeux verts. Je suppose que tu as faim ?
- Oui. Je veux que Nuit goûte le plus vite la viande pour devenir forte.
- C'est ridicule, rétorqua-t-il. Elle vient à peine d'ouvrir les yeux. »
La grande femelle feula. Éclair recula vivement, et sortit de la tanière avec hâte.
« Je veux sortir ! » Miaula Nuit en un cri strident.
« Très bien, dit sa mère. Mais tu reste près de moi et tu fais attention. »
La petite chatte sautilla de joie.
Sa mère sortit de la tanière, suivit de Nuit. Dehors, une lumière dorée baignait l'extérieur. Ils vivaient dans un endroit extrêmement triste. Nuit sentit une odeur âcre brouiller son odorat. Elle éternua dans un petit miaulement. Sa mère rigola doucement.
« Bienvenue au camp. Dit-elle. Si un jour tu deviendra cheffe comme moi, tous les chats ici seront à tes ordres. »
Nuit ne répondit pas, se contentant de lorgner les lieux du regard. Ils habitait dans une impasse, entre deux murs gris et sales. Ils y avait de grand cylindres de métal partout, qui dégageaient une odeur immonde. À l'intérieur se trouvait des tas de déchets. Il y avait aussi beaucoup de chat. En plus de l'ignoble odeur des cylindres, il y avait celles de tous ces chats. Nuit était à la fois terrifiée et intriguée. Un immense félin écaille-de-tortue s'approcha d'elles. Nuit se recroquevilla entre les pattes de sa mère. Il avait un air féroce, un collier gris avec 8 petits objets pointus, et de perçants yeux ambrés.
« Bonjour, Rose. » Dit-il à sa mère en s'inclinant.
Étonnamment, il semblait respecter, presque craindre, sa mère.
« Carnage ! S'exclama cette dernière. Tu tombes à pic. Voici Nuit, ma fille. Elle a enfin ouvert les yeux ! »
Carnage posa son regard sur la petite boule de poils. Il la toisa intensément.
« Oh, je vois. Dit-il sans la lâcher du regard. Bienvenue dans la Tribu, Nuit.
- Bonjour. » Bafouilla-t-elle.
Quelque chose chez ce chat l'intriguait. Il ne dégageait rien de mal, mais sont instinct lui hurlait de s'en méfier.
« N'est-elle pas charmante ? » Repris sa mère. Elle semblait émerveillée par sa fille.
« Si, bien sûr.
- Avec ses magnifiques yeux verts ! »
Un grand mâle blanc aux oreilles grises interpella Carnage :
« Carnage, tu viens ? »
Il était accompagné de deux félin ; un chat roux légèrement dodu, et une vielle femelle cendrée au pelage sale.
« J'arrive ! Leurs cria-t-il. Je dois y aller. déclara-t-il à Rose .
- Très bien. »dit-elle sans conviction.
Tandis que le matou s'éloigna, la femelle repris :
« Nuit, je te laisse faire connaissance avec les autres chats. Mais ne sort pas du camp et ne gêne pas ceux qui travaillent, d'accord ? Je te surveillerai d'ici. »
Elle désigna un tas de déchets qui formaient un promontoire.
« Oui maman ! » Dit Nuit joyeusement.
Elle allait enfin pouvoir commencer son exploration. Pour commencer, il y avait cette espèce de boule jaune aveuglante dans le ciel. Elle semblait incrustée dans le bleu azur. Nuit tenta de sauter pour l'attraper, mais elle s'avérait plus haute que prévu. Même en prenant de l'élan, elle échoua. Elle retomba au sol un peu trop brusquement, car elle roula et se cogna dans un petit félin gris tigré. Il s'écarta vivement, gêné.
« Désolé... » Dit la jeune femelle en rougissant jusqu'aux oreilles. Elle se sentait terriblement ridicule.
Si un jour elle serait cheffe de tribu comme l'avais dit sa mère, elle devait se comporter comme tel.
« Non,... ce n'est rien. »
Lui aussi semblait gêné. Il n'avait pas l'air sûr de lui, d'ailleurs. Il rentrait et sortait les griffes, comme si il craignait un potentiel danger.
« Galet ! S'écria une femelle crème. Fais attention à la fille de notre cheffe !
- Je, heu... Oui, pardon,... Bafouilla-t-il.
- Non, c'est ma faute ! » S'exclama la petite.
La femelle remua les oreilles, surprise par tant d'audace.
« Bon, viens. » Trancha-t-elle d'un ton sec.
La petite chatonne baissa les oreilles, découragée. Elle les regarda s'éloigner. Le félin gris lui lança un dernier regard, puis s'en alla.  Les gens ici ne semblaient pas amusants.

-

Le soleil se couchait sur le camp, îlot de lumière dans la nuée d'ombre qu'est la ville. Une douce brise soufflait, ébouriffant le pelage de Nuit. Elle avait passé toute sa journée à explorer. Maintenant, c'est la toilette. Les félins se font la toilette mutuellement.
« C'est une tradition, » avait expliquée sa mère.
Puis elle lui avait fait sa toilette ; une mère et son petit. La petite femelle descendit du tas de déchets, vers leur tanière.
Elle entra. À l'intérieur, Éclair était assis, les pattes soigneusement rangées près de lui. Ses yeux jaunes brillaient étrangement dans l'obscurité. Son regard perçant la fixait intensément. Elle coucha les oreilles. Quelque chose dans son comportement la mettait mal à l'aise.
« Éclair ? » Osa-t-elle d'une voix tremblante.
Il ne répondit pas.
« Nuit ? »
Dès que Rose fit son apparition, Éclair cligna plusieurs fois des yeux, comme consterné par ce qui venait de se passer. Il se leva soudainement, et sortit. Tandis que la petite chatte le regardait sortir, sa mère n'y prêta aucune attention et s'installa. Elle attira Nuit près d'elle. Elle la blottit contre elle, ferma les yeux et murmura :
« Bonne nuit, ma petite. »
Nuit eu du mal à trouver le sommeil, cette fois.

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