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Partie Trois

Et voilà la troisième partie ! Il ne m'en reste qu'une d'avance, mais je vais essayer d'avancer au maximum la suite et tenter de rester à un rythme de publication hebdomadaire ! (Eeeh pourquoi personne n'y crois ?)

Il n'y a pas de Tw pour ce chapitre, alors je peux directement vous souhaitez une bonne lecture !

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3.

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— Ei !

Le cri résonna dans la bibliothèque universitaire, s'attirant une nuée de "chuuut" indignés. Mais il en fallait bien plus pour décourager Denki, il traversa deux rayonnages au pas de course avant de s'arrêter dans un dérapage mal contrôlé devant la table occupée par son meilleur ami.

— Ei ! Ei ! répéta t-il essoufflé. Eijiro !

— J'avais entendu la première fois, murmura vivement l'interpellé. Fait moins de bruit, tu vas te faire jeter dehors.

— J'ai découvert quelque chose !

Denki fit un gros effort pour atténuer le son de sa voix, il se pencha sur le bureau afin de rapprocher de Eijiro, sans se préoccuper des feuilles de cours qu'il froissait sous ses coudes.

— Denki, je travaille là.

— Mais c'est super important !

Eijiro soupira et Denki sut qu'il avait toute son attention maintenant. Il prit une courte inspiration et annonça la grande nouvelle :

— Mon âme-sœur est un homme !

— Quoi ?! fit Eijiro s'étranglant sous la surprise.

— Chut ! fit l'étudiant de la table d'à côté.

— Mais depuis quand tu es gay ? murmura Eijiro.

— Je le suis pas, mais ça explique pourquoi je l'ai pas encore rencontré.

— Tch.

Le claquement de langue interrompit Denki juste avant qu'il ne se lance dans de grandes explications. Il se tourna vers l'étudiant assis juste en face de Eijiro auquel il n'avait prêté absolument aucune attention jusqu'ici. Il reconnut tout de suite l'étudiant aux cheveux longs et aux cernes noires qui l'avait sermonné la veille pendant qu'il discutait avec Eijiro. Sa paire de lunettes grises sur le bout du nez, il regardait Denki avec un agacement non feint et l'étudiant en physique frissonna sous ses yeux sombres. C'était la poisse, tomber deux fois sur ce gars qui semblait ne pas l'aimer du tout !

— Désolé, chuchota Eijiro. C'est mon pote, il est un peu obsédé par l'idée de trouver son ame-soeur.

— Eh, pourquoi tout le monde me fait passer pour un gars désespéré ?

— Parce que tu en est un.

— Totalement ! approuva quelqu'un deux tables plus loin.

— N'importe quoi, marmonna Denki. C'est normal de vouloir la rencontrer.

— C'est stupide.

Denki releva la tête, croisant le regard blasé de l'étudiant aux cheveux longs. Il fronça les sourcils, affrontant les yeux violets sombres du garçon un long moment, aucun d'eux ne semblant vouloir se détourner en premier. Denki était vexé par le commentaire de cet inconnu. Chercher son âme-sœur était quelque chose d'important, c'était la personne avec qui on passait une très grande partie de sa vie. Il ne voyait pas pourquoi il devrait en avoir honte.

— Je crois pas t'avoir demandé ton avis, fit-il sèchement après un silence pesant. T'es qui d'abord ?

Ce n'était sans doute pas très poli et assez éloigné de son comportement amical habituel, mais ce type, rien que par sa remarque condescendante et son air détaché de tous, ne lui donnait pas envie d'être sympathique.

— Ah euh, intervient Eijiro un peu gêné. C'est Hitoshi Shinso, on à un travail de groupe à faire ensemble.

— Tu es en STAPS toi ? On dirait pas.

Denki accompagna sa remarque d'un regard de haut en bas équivoque sur le corps du garçon. Bien qu'il ait les épaules carrés et une musculature discrète mais présente, son physique n'avait rien à voir avec celui beaucoup plus solide de Eijiro. Il n'avait pas la carrure d'un étudiant en sport. Il n'avait pas non plus cette étincelle énergique de volonté au fond des yeux qu'ont les gens passionnés, et semblait plus éteint qu'autre chose.

— Je suis en sociologie, le corrigea d'ailleurs Hitoshi sans réagir à son allusion méprisante.

— C'est un projet entre nos deux licences, s'empressa d'expliquer Eijiro. On a une matière en commun où on étudie la sociologie du sport.

Il s'agitait, visiblement embarrassé par la tension qui s'était créée entre Denki et son binôme de travail. Denki se sentit coupable de le mettre en porte-à-faux entre eux deux. Enfin, il semblait être le seul à s'en préoccuper, Hitoshi ne paraissait absolument pas affecté par la discussion pourtant tendue. Et ça agaçait Denki d'être le seul à s'énerver. Au lieu de calmer le jeu comme il l'aurait fait en temps normal, il ne pu s'empêcher de lancer une nouvelle pique :

— Et t'ose dire que chercher son âme-soeur est stupide alors que t'es en socio ?

— C'est parce que je suis en sociologie que je peux affirmer que les histoires d'âmes-soeurs sont stupides.

— N'importe quoi ! s'emporta Denki. C'est ce que tu dis qui est stupide !

— Eh du calme les gars, intervient maladroitement Eijiro. Je vous rappelle qu'on est toujours à la bibliothèque.

— Ce n'est pas moi qui me vexe parce que je ne veux pas entendre la vérité.

— Que..! En quoi c'est la vérité ?! Ça, c'est la vérité !

Denki remonta sa manche et lui mit son poignet sous le nez. Sa marque d'âme actuellement d'un bleu pâle aussi froid qu'un ciel d'hiver se teintait de veinures pourpres sur l'extrémité de son contour.

Hitoshi regarda à peine la tâche colorée avant de s'en détourner sans même changer d'expression.

— Je vois pas en quoi ça prouve quoi que ce soit.

— Ça montre qu'il y a une personne qui m'est prédestinée. Et je n'abandonnerai pas tant que je l'aurai pas trouvée !

— Et si elle a pas envie d'être trouvée ?

La réplique coupa Denki dans sa répartie. A vrai dire, ce genre de chose ne lui avait jamais effleuré l'esprit.

— Pourquoi quelqu'un refuserait de rencontrer son âme-sœur ? demanda-t-il, un peu plus calme.

L'étudiant en sociologie releva les yeux vers lui, il se redressa, s'appuyant contre le dossier de sa chaise et croisa les bras.

— Pour un tas de raisons.

— Lesquels ? insista Denki.

Soudain, Hitoshi ne lui parut plus autant antipathique. Il attrapa un siège libre à la table voisine et s'y assit, près à écouter les arguments du garçon.

— Euh, les gars, fit Eijiro. On était en train de bosser là.

Mais il fut ignoré par les deux autres.

— Déjà parce qu'on est même pas sûr de pouvoir la rencontrer un jour, commença Hitoshi.

— C'est stupide, coupa Denki, s'attirant un regard blasé. Si on part du principe que ça sert à rien de chercher parce qu'on à peu de chance de la trouver, c'est sûr qu'on la trouvera jamais. Puis c'est hyper pessimiste.

— Mais ça ne sert à rien non plus de passer sa vie à la recherche de quelqu'un et de passer à côté de toutes les autres personnes.

— Ça n'empêche pas de rencontrer d'autres personnes.

— Des gens auxquels tu ne t'attacheras pas parce que tu es persuadé qu'il existe quelqu'un de mieux pour toi.

— Si il existe quelqu'un de mieux, pourquoi s'attarder avec des gens qui finiront par faire partie du passé ?

— Et ainsi tu détruis toute possibilité de relation avant même de l'avoir commencé.

Denki fit la moue, il n'était pas vraiment d'accord. Grâce à sa recherche, il avait rencontré un tas de gens qu'il n'aurait jamais connus autrement. C'était souvent de simple connaissance, mais en même temps, il ne pouvait pas devenir ami avec tout le monde.

— Ensuite, être en couple n'est pas toujours un objectif de vie, poursuivit Hitoshi.

— Comment ça ?

— On est pas obligé d'être en couple pour être heureux.

— Si tu dis ça, c'est que tu as jamais été en couple, se moqua l'étudiant en physique.

Le regard agacé qu'il reçut valut toutes les réponses du monde.

— J'ai déjà été en couple.

— Ça va, détends toi, je rigolais !

— Tu ne peux pas être heureux en couple si tu n'es pas heureux seul, poursuivit tout de même Hitoshi.

— Tu es en socio ou en psycho en fait ?

— Je suis de la communauté de ceux qui réfléchissent.

— Ahah, très drôle.

Denki se retient de répliquer spontanément, ça n'aurait fait que lui donner raison. Il réfléchit un instant à l'argument, mais encore une fois, il n'était pas vraiment d'accord avec l'étudiant en sociologie.

— Bien sûr qu'on peut être heureux seul, mais partager ses joies avec quelqu'un d'autres ne fait que les rendre encore plus importantes.

— Tu peux aussi bien les partager avec ta famille ou tes amis.

— Mais ça ne sera jamais aussi fort qu'avec une personne que tu aimes !

— Ce qui m'amène au dernier argument, annonça Hitoshi sans se laisser démonter par l'enthousiasme du blond.

Il semblait bien plus impliqué dans le débat maintenant, ses yeux brillants de cette lueur d'intérêt qui lui avait fait défaut un peu plus tôt.

— Je ne veux pas laisser une quelconque destinée choisir à ma place la personne dont je tomberai amoureux.

La discussion avait pris une tournure beaucoup plus personnelle. Denki hésita un long moment avant de répondre. Il n'avait jamais pensé aux âmes-soeurs comme une obligation d'aimer quelqu'un choisi pour lui sans qu'il n'ait son mot à dire. C'était plus une aide, un coup de pouce du destin pour savoir avec qui il pourrait passer le reste de sa vie.

— Je comprends, dit-il finalement. Mais je suis pas d'accord avec toi. Peu importe l'amour que tu peux porter à d'autres personnes, tu n'aimeras jamais quelqu'un plus que ton âme-sœur.

Derrière ses grosses lunettes grises, les sourcils de Hitoshi se froncèrent. Il sembla chercher ses mots avant de demander :

— Est-ce que tu quitterais quelqu'un dont tu es fou amoureux pour un inconnu si c'était ton âme-sœur ?

Cette fois, Denki n'eut pas besoin de réfléchir pour répondre :

— Oui.

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