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Partie Deux


Et voici la deuxième partie, vous habituez pas à ce rythme de publication, j'ai très peu d'avance sur cette fiction. Je publie les deux premieres parties sur wattpad en meme temps, car j'avais une semaine d'avance sur FF net

 Peut être avec l'été et les vacances qui arrivent j'aurai un peu plus de temps pour écrire, mais c'est pas dit.
Merci pour votre accueil sur la première partie, celle-ci est une transition, pas très intéressante, mais importante pour la suite. Après à partir de la partie trois, l'histoire sera vraiment lancé, et plus interessante (enfin je pense)

Bonne lecture, laissez un avis si vous avez apprécié !

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2.

La fête n'était pas aussi bien que Denki l'avait imaginé. Effectivement la demeure des Yaoyorozu était exagérément grande pour une famille de trois personnes, et il y avait un nombre d'invités faramineux pour une soirée en plein milieu de la semaine. Mais justement, il y avait trop de monde, et bizarrement Denki ne se sentait pas à l'aise. Pourtant il avait l'habitude de rencontrer de nouvelles personnes et parler avec des inconnus ne l'avait jamais intimidé, mais ce soir-là il avait l'impression d'être de trop.

En voyant le nombre de femmes qui passait devant lui, il réalisait l'ampleur de la tâche qu'il s'était fixé. Quelle était la probabilité pour qu'il trouve son âme sœur parmi ces centaines de filles ? Surement encore plus faible que ses chances de réussite aux prochains examens.

Il frotta mécaniquement son poignet. Ce soir-là, la tâche était d'un violet améthyste, une couleur un peu plus claire que l'indigo habituel. Denki sourit, au moins son âme-sœur était d'une humeur moins morose pour une fois.

Cette constatation suffit à lui ramener le peu d'entrain qui lui manquait et il sauta sur ses pieds. Si sa liée était de bonne humeur, peut-être que la fête en était la raison ! Ce n'était pas en restant assis sur ce canapé bien trop confortable qu'il allait la rencontrer !

Il quitta le petit salon qui avait accueilli sa déprime passagère et traversa plusieurs couloirs d'un pas sautillant.

De la musique était diffusée dans toute la maison, le style changeait à chaque fois que Denki passait dans une nouvelle pièce. Aucun lieu n'avait été oublié et même dans les toilettes résonnait un air de Mozart. Denki croisait de nombreuses personnes mais toutes les filles qu'il rencontrait semblaient s'amuser, ça ne coïncidait pas vraiment avec la morosité violette de sa marque d'âme. Alors il ne resta pas très longtemps dans les salons de jazz et de pop où un nombre impressionnant d'étudiants avaient envahi la piste de danse. Il n'osa pas non plus s'aventurer dans la salle de jeu où un chanteur de hard métal mettait à mal les enceintes de luxe. Il s'attarda un instant dans un couloir diffusant un étrange air de flûte. Ça lui évoquait un film d'horreur et il décida de s'enfuir avant qu'un mec ne débarque avec une tronçonneuse ou un chapelet.

Il débarqua dans une cuisine où un vieux rock alternatif emplissait la pièce. Il y avait peu de monde ici et Denki remarqua très vite la jeune femme aux cheveux noirs installée sur le bar, une guitare éléctrique dans les mains, grattant les cordes au rythme de la musique.

Son carré plongeant dissimulait une partie de son visage, mais Denki pouvait voir qu'elle avait les sourcils froncés de concentration et jouait nerveusement, tapotant parfois le manche de l'instrument l'air agacée. Elle ne semblait pas très commode et personne dans la pièce ne prêtait attention à son jeu. Elle ressemblait beaucoup à l'image que Denki s'était faite de son âme-sœur : une jolie fille un peu renfermée qui préférait rester dans son coin plutôt que de s'amuser pendant une soirée.

Il s'avança vers elle avec son sourire le plus éclatant.

— Salut !

— Non.

Le rejet fut si violent que Denki cligna des yeux. Plusieurs fois. Elle n'avait même pas relevé la tête et continuait de gratter mécaniquement les cordes.

— Comment ça non ?

— Je suis pas intéressée.

— Intéressée par quoi ?

Le sourire de Denki retrouva rapidement sa place. Au départ décontenancé par la réaction de l'étudiante, il s'était rapidement repris et trouvait la situation plutôt amusante.

Cette fois, la musicienne laissa échapper un lourd soupir agacé et releva vers lui le regard le plus blasé que les yeux dorés de Denki n'avaient jamais croisé.

— Par la perspective de me faire lourdement draguer par un énième inconnu inintéressant.

Loin de se rebiffer, Denki éclata de rire.

— Je suis Denki Kaminari, en première année de physique, maintenant je ne suis plus un inconnu !

— Mais tu es toujours lourd et pas intéressant.

— Que me manque-t-il pour être intéressant alors ? demanda Denki.

Il était sincèrement intrigué par la réponse. Rare était les gens à le repousser aussi facilement et à refuser la discussion. Si son âme-soeur était, comme il le pensait, quelqu'un d'assez solitaire et renfermé, il voulait apprendre à discuter avec ce genre de personne.

Mais la réponse n'était pas vraiment celle qu'il attendait.

— Certainement un peu plus de seins.

— Hein ? Qu-

— Voilà ton verre Kyoka !

Une étudiante se faufilla entre eux pour tendre un gobelet en plastique à la musicienne. Celle-ci lâcha sa guitare pour attraper le verre avec un sourire qui, bien que petit, changeait drastiquement son expression. Il illuminait son visage et rougissait ses pommettes. Elle remercia la jeune femme et porta la boisson à ses lèvres. Puis la nouvelle arrivée se retourna et Denki la reconnut tout de suite. Il fallait dire qu'il était difficile d'oublier Mina Ashido et sa chevelure rose une fois qu'on l'avait rencontrée. La jeune femme suivait des cours en commun avec Denki, ils s'entendaient bien tous les deux et étaient en binome pendant les TP de chimie, au plus grand damn de leurs professeurs. Elle lui sourit lorsque leur regard se croisèrent.

— Hey Denki ! Je savais pas que tu connaissais Kyoka.

— On se connait pas, précisa la musiciennen, sans même décoller ses lèvres de sa boisson

— Oh, alors je te présente Kyoka Jiro !

— Ravis de te rencontrer, sourit Denki.

— C'est ma petite amie !

— C'est ta... quoi ?!

Quelque chose buga dans l'esprit de Denki. Comme si son cerveau avait subitement été court-circuité. Les yeux écarquillés, il dévisagea les deux étudiantes face à lui, incrédule. Il dû sans doute être trop insistant, car le visage pourtant si joli de Kyoka se ferma. Elle fronça les sourcils et demanda avec hargne :

— Quoi, en plus d'être un drageur super lourd, tu es crétin d'homophobe ?

— Il t'a dragué ?

Mina se retourna vers ... sa petite amie, mais contrairement à la musicienne, la jeune femme semblait plus amusée que contrarié. Elle laissa même échapper un rire léger qui eut le pouvoir magique d'adoucir un peu les traits de Kyoka.

— T'inquiète pas, Denki est connu pour draguer un peu toutes les filles qu'il croise. Il est un peu étrange mais gentil au fond.

— Eh ! protesta l'intéressé, se souvenant soudainement de comment parler.

— Il cherche son âme sœur, donc il paraît un peu désespéré, mais c'est un bon pote !

— Je suis pas désespéré !

— Mais désolée Denki, poursuivit Mina sans l'écouter. Kyoka est déjà prise !

Elle pencha la tête sur le côté et lui désigna du doigt une marque juste au-dessus de la clavicule. Une tâche d'une couleur rose criarde très en accord avec les joues brûlante de Kyoka.

— C'est bon, pas la peine d'en faire tout un plat, marmonna la musicienne en attrapant la main de sa copine.

— Oh, vous êtes âmes sœurs, réalisa Denki.

Il fronça subitement les sourcils, quelque peu perplexe.

— Mais vous êtes deux filles !

— C'est quoi ton problème avec notre couple ? s'agaça Kyoka. Tu crois vraiment que les âmes sœurs s'arrêtent à des considérations de genre ?

— Mais... mais ...

— Mais quoi ?

— Mais ça veut dire que mon âme-sœur est peut-être un garçon !

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