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32. Grogne et la serpillère

Hello, 


J'espère que vous allez bien. 

Je suis ultra fan de ma tablette, elle m'a coûté un bras mais le plaisir d'écrire à la main et de ne pas avoir à tout retaper ensuite en valent les restrictions. 

Et ça me fait écrire des chapitres ;) 

Bonne lecture ! 

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Le duo de nés-morts partit en direction de l'auberge Nox marchait un peu devant, sans but, son odeur infecte trainant avec lui. Aitsuki le suivait, deux doigts sur son nez. Elle avait eu le choix entre cela et la position d'éclaireur. Plus que quelques mètres et ils seraient sauvés.

— Tu manquais de clous ? demanda Nox amusé par l'état délabré de la façade quasiment nue.

— La moitié de la cité a été détruite, tu te rappelles ? Et les caisses sont vides, ajouta-t-elle.

Nox n'arrivait pas à croire que Rufus, avec toutes ses activités illégales, n'ait pas eu plus de réserves.

— Si tu me laissais explorer l'intérieur des lieux secrets de Rufus, je pouvais te ramener plus d'angles.

— Sans façon, et de toute manière il n'y a plus d'angles.

— Rufus possède nombre d'artefacts ayant de la valeur, insista Nox, je connais certainement une ou deux personnes qui seraient intéressées.

Aitsuki demanda distraitement s'il s'agissait de locataires du puits et ouvrit la porte sans attendre de réponse. Nulle âme n'était présente pour l'accueillir, mais elle était coutumière du fait depuis peu. La raréfaction de la clientèle habituelle et la discrétion de la nouvelle en étaient les causes. La jeune femme passa derrière le comptoir et chercha une clef qu'elle trouva rapidement. Elle la tendit à Nox et lui désigna les escaliers.

— Deuxième étage, porte la plus à gauche. Félicitations, tu as une magnifique vue sur la rue, je te charge donc de faire un bien de surveillance et de nous avertir de la présence de la patrouille.

— Compte-dessus, rétorqua Nox en saisissant l'objet.

— Je vais te préparer un bain, c'est au même étage.

Elle omit sciemment de lui préciser de l'y rejoindre, s'épargnant ainsi une remarque salace. Quelques minutes plus tard, l'eau chaude emplissait le baquet, le savon était placé en évidence à côté ainsi que deux serviettes couleur corail, souvenirs d'une époque récente et si lointaine où la principale préoccupation d'Aitsuki était de faire accepter un peu de couleur à Rufus. Nox entra sans prévenir, complètement nu, et pénétrer dans l'eau chaude. Aitsuki eut un mouvement de recul et plaqua une serviette sur son visage.

— Tu pourrais faire preuve d'un peu de pudeur ! s'exclama-t-elle.

— Ça repousse les chimères la pudeur ? Alors je m'en passe.

Nox s'immergea autant qu'il le put puis rinça vigoureusement son visage. Il pencha la tête en arrière, s'adossa contre le rebord et soupira de contentement.

— Bien, dit Aitsuki en reposant la serviette, je vais te laisser profiter de l'eau. N'oublie pas de tout nettoyer avant de sortir, les affaires sont dans le coin. Tu peux garder les serviettes et...

— Tu m'as manqué, confessa Nox. Il tourna la tête vers elle et chacun put admirer le rose sur le visage de l'autre.

Aitsuki fut frappée par la jeunesse qu'il renvoyait. Il paraissait avoir perdu les rigueurs des années de combats pour devenir un jeune homme en proie aux élans du cœur. Finalement quelque chose battait sous cette armure noire. Aitsuki sourit timidement, les mots lui manquaient. Il lui avait manqué, plus que de raison, mais elle ne réussissait pas à lui dire. Ils se regardèrent un moment puis Nox plongea sa tête dans l'eau et entreprit de se débarrasser de la saleté accumulée au cours des derniers jours. Il saisit le savon qu'Aitsuki lui tendait et se frotta vigoureusement torse et bras.

— Tu vérifies que je me lave bien derrière les oreilles ? demanda-t-il alors qu'elle ne bougeait pas.

— Ton absence n'est pas passée inaperçue, dit finalement Aitsuki de sa voix douce.

— J'ai bien vu que le sortilège de dissimulation des étages avait été fait par un cadet aux piètres talents, rétorqua le mage-guerrier.

— Tu m'as manqué aussi.

Nox sourit, cela ne lui arrivait pas souvent. Il croisa ses avant-bras sur le baquet de bois clair et approcher son visage. À la lumière des torches magiques, sa mort-née préférée était aussi jolie que toutes ces nuits où elle l'accueillait à l'auberge, sourire aux lèvres alors que tout le reste de la pièce retenait son souffle et priait pour qu'il n'ait aucun regard pour eux.

— Hors de question que je laisse Hayate t'avoir.

D'une main, il attira doucement son visage à lui, puis il l'embrassa. Aitsuki, dont le cœur battait la chamade depuis plusieurs minutes, lui rendit son baisa. Un vent noir surnaturel tourbillonna dans la pièce alors qu'au-dessus d'eux, loin dans le ciel de Théa, un orage tout aussi maléfique se formait. L'eau tumultueuse du bain se répandit dans la pièce lorsque le baquet rompit et les torches magiques s'éteignirent. La montagne même fut ébranlée, mais Nox ne lâcha pas une Aitsuki dont le sentiment dominant était à présent la peur. La tempête s'acheva dès que le baiser fut rompu. La lumière devint et elle put constater les dégâts alors que Nox saisissait la moins trempée des serviettes.

— Il va falloir apprendre à contrôler tes émotions, lui dit Nox, narquois et essoufflé.

— Je... essayait de répondre la jeune femme encore perturbée par ce déferlement de magie. J'ai causé cela ? Tu es souffrant ? ajouta-t-elle en le voyant haleter.

— Difficile de contrôler ta magie quand tu pioches allègrement dans la mienne.

Il l'aide à se relever, et, serviette autour des hanches, l'accompagna dans sa chambre afin qu'elle puisse se changer. Il franchit les protections des » étages supérieurs non sans critiquer la faiblesse des sceaux posés.

— Et tu contrôlais quoi exactement ? demanda Aitsuki en observant le ciel redevenu calme à travers la petite fenêtre de sa chambre.

— Le chaos que tu déchainais.

— Ne me touche plus jamais, ordonna la jeune femme.

— Seulement si tu me dis que tu n'as pas aimé.

Elle n'aimait pas mentir, elle avait apprécié ce tourbillon d'émotions dans lequel elle s'était plongée sans réserve, mais elle ne pouvait risquer plus de destruction, ou pire, de tuer quelqu'un.

— Nox... Nous ne pouvons pas, regarde les dégâts dans la salle d'eau.

Pour toute réponse, Nox l'embrassa encore. Puis il se redressa triomphant. Pas d'orage à l'horizon cette fois. Aitsuki le regarda surprise, elle avait pourtant ressenti les mêmes émotions que la première fois, la peur en plus. Pour toute réponse, Nox porta sa main droite à son attention. Une boule luminescente, noire et violette semblait prête à exploser tant les flots à l'intérieur paraissaient violents.

— Ta magie est brute, violente, mais, pas incontrôlable. Et puis, passé l'effet de surprise, tu es nettement plus facile à gérer.

Aitsuki lui jeta un regard noir. Non, elle n'était pas « gérable ».

— Et si tu allais t'habiller ? demanda-t-elle avec l'envie de le voir partir.

— Bonne idée, répondit Nox, je vais aller au centre administratif, l'armée doit être sur le qui — vive avec ce soudain déferlement de magie chimérique, pour peu que l'on soit encore attaqués. Et puis ça, c'est un aller direct dans le puits. Tu cumules !

L'instant romantique était achevé, Nox redevenait aussi irritant qu'à l'accoutumée. Il sortit et, quelques instants plus tard, Aitsuki entendit de grands cris. L'un des rares pensionnaires de l'auberge, tous sortis de leurs chambres lors du défilement de magie, dagues et épées aux poings, avait osé demander des comptes du mage-guerrier qui lui avait répondu avec dédain. La situation ne s'envenima heureusement pas. La supériorité magique et maléfique de Nox étant un fait de tous connu. La jeune femme put enfin goûter à quelques heures de repos mérité tandis qu'à l'est, un soleil en provenance des royaumes humains s'élevait.

Bien plus tard, Aitsuki redescendit vaquer à ses occupations d'aubergiste-leader-de-ligue-clandestine. Elle eut la surprise de croiser Grogne qui terminait le nettoyage et la réparation de la salle de bains des hôtes.

— Il m'a obligé, lui dit le mage clandestin.

Aucun détail supplémentaire ne fut nécessaire. Aitsuki poursuivit son chemin, descendit l'escalier étroit creusé dans la roche et rejoignit son nouveau comptoir. Il était plus petit que les précédents plus modestes également, comme toute l'Auberge. Elle n'avait accepté que l'aide des membres de la ligne, pour certaines parties des lieux, et n'avait souscrit à aucun service externe. Les gosses des rues, mini-membres de la ligue, avaient dégoté un nombre non négligeable d'« objets perdus » qu'elle avait accepté avec un peu de réticence, au début. La chimère ressemblait maintenant à une échoppe de bazar avec vente d'alcool. Cela lui donnait un certain cachet, mais l'auberge était toujours un enfer à nettoyer. Aitsuki se mit à la tâche et profiter de quelques minutes de répit, puis Momij, l'une des mini-tornades des rues, déboula dans la pièce et s'enfuit au dehors, à la fraîcheur de la nuit. La jeune femme ne s'en offusqua pas, habituée à ces tourbillons. Elle appréciait les enfants depuis toujours, en partie grâce à son vécu à l'orphelinat. Elle avait également compensé l'absence de famille par la ligue de Rufus.

Aitsuki souriait encore lorsque Grogne descendit à la recherche d'un déjeuner et d'une mission. La patronne réprima son envie de lui glisser une petite plaisanterie à propos de son altercation avec le mage-guerrier. Grogne était l'un des rares à être resté et il comptait parmi les plus bosseurs.

— J'aurais besoin d'une mission, dit-il en s'appuyant sur le comptoir.

— Je n'ai rien hormis les terres chimériques.

— Alors pourquoi tu souris ?

— Oh pour rien, Momiji est passé comme une furie, je suis toujours sidérée par ce déferlement d'énergie inépuisable.

Grogne marqua un temps d'arrêt. Elle n'avait pas l'air de plaisanter. Il vérifia qu'elle ne l'avait pas confondu avec un autre gosse, pour Grogne tous les gamins avaient la même tête, mais Aitsuki confirma, elle avait vu Momiji.

— Les gosses sont des coups de vent. Ils vont et viennent, on ne sait jamais quand.

— Mouais, ça fait un bail que je ne les ai pas vus

Aitsuki sourit, Nox n'était pas le seul à lui mener la vie dure, les gamins étaient très farceurs, surtout avec les vieux grognons. Elle reporta son attention sur le livre noir, mais ne trouva rien qui pourrait convenir. Les missions proposées rivalisaient en dangerosité. En terres chimériques, même la chasse au poulet relevait du sport extrême.

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Merci d'avoir lu ce chapitre ! 

Axel. 



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