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Une femme parfaite

Aisilinn et lui avaient toujours eu une histoire parfaite.

Ils s'étaient rencontré à l'arrêt de bus où il avait encore une fois fait chuter son smart. Elle le lui avait ramassé avec un sourire et il était tombé sous le charme. Ce n'était pas la première fois. Murilo avait bien souvent succombé aux charmes des femmes. Sans jamais réussir à avoir une conversation avec elle et du coup même un simple flirt il y avait renoncé. Il avait bien essayé les différents réseaux de rencontre. Mais le moment où il se découvrait en vrai, où ils devaient interagir sans écran entre eux faisait tout tomber à l'eau. Ou plutôt lui faisait tout tomber à l'eau.

Alors face à cette petite brune si jolie, au sourire si ravissant, il n'avait même pas pensé qu'il puisse se passer quelque chose entre eux. Et pourtant.

Son smart vibra, lui signalant un nouveau message. C'était Aisilinn. Elle voulait savoir si tout se passait bien. S'il avait besoin qu'elle vienne ou si il pensait rentrer ?

Sa gorge se serra. Elle était si parfaite.

Elle avait toujours était parfaite. Dès les premiers mots qu'elle lui avait adressé, lui demandant si justement il saurait l'aider pour s'y retrouver avec toutes ces lignes si nombreuses, elle avait était parfaite C'était comme si elle savait comment réagir parfaitement à chacune de ses hésitations, à chacune de ses gaffes. Ils s'étaient installés côte à côte dans le bus. Etait descendu ensemble. Et ils s'étaient revus régulièrement sur la ligne. D'abord de temps en temps, puis tous les jours il avait trouvé un prétexte pour le prendre juste pour ces moments passé avec elle. Il était parfaitement à l'aise avec elle, jamais il n'avait l'impression d'en faire trop ou pas assez, d'être ridicule ou perdue. Elle semblait le guider quand il hésitait, le rassurer quand il avait l'impression d'avoir dit une bêtise. Elle n'était que bonté et sourire.

C'est elle qui avait fini par lui proposer un soir d'aller plutôt manger en ville avec de rentrer. Un autre jour il l'invita chez lui. Il en était devenu fou.

Le jour où il lui avait avoué être amoureux d'elle avait aussi était parfait. Les arbres étaient en fleur, le parc quasi désert, le soleil agréable. Et ce premier baiser, le premier de sa vie, avait été parfait. Il y en avait eu tellement d'autres depuis et pourtant il avait été tout autant réussi, grâce à elle encore une fois.

Ils avaient vécu cinq années de bonheur parfait. Après des années et des années à galérer en amour, à voir tous ses amis, ses anciens camarades des différents réseaux se marier et fonder une famille il avait rencontré la femme parfaite. Tellement parfaite qu'il ne se disputait jamais, qu'elle semblait exaucer tous ses désirs avant même qu'il les formule, et que tous ceux à qui il la présentait tombait instantanément sous son charme. Il l'avait bien sûr vite épousé, craignant de la perdre s'il tardait trop. Il se souvient des larmes de joies de sa mère de le voir enfin marié. Et d'elle encore si parfaite dans sa robe de marié, le plus grand sourire qu'il lui ait jamais vu sur son visage de porcelaine.

Comment avait-il pu ne se rendre compte de rien ?

Un nouveau message arriva. Elle était inquiète de son absence de réponse. Mais lui ne savait que dire.

Il avait devant les yeux l'explication de tant de perfection. Son père était hospitalisé, rien qui ne l'inquiétât vraiment, les robots avait formellement identifié le mal et était en train de le soigner. Mais il fallait financer l'opération et ses parents plutôt aisé pourtant avait du mal à réunir la somme, il avait jeté alors un œil aux finances de son père, dont ses prélèvements, pour comprendre. Et un l'avait très intrigué.

Un virement mensuel depuis cinq ans pour une entreprise de robotique japonaise très connu. La somme était assez élevée. Cela concernait l'achat d'un robot. Le prix d'un robot n'était plus si élevée de nos jours et même assez répandu, c'était toutes les options en plus qui en faisait augmenter le prix et celui-ci les avait tous : ressemblance parfaite à une femme, beauté, gentillesse, réceptivité aux sentiments des autres, capacité à exprimer ses exprimer ses émotions, à rire, à pleurer, voix humaine agréable, compassion, vieillissement à durée humaine, connaissance élevée en cuisine, en tâche ménagère, moyenne en culture générale et encore tant d'autres qui le firent halluciner.

La femme qu'il aimait, celle qu'il avait épousée était parfaite oui, parce qu'elle avait été conçue pour ça.

Aisilinn était un robot. Un Robot que ses parents avaient payé.

Il se prit la tête dans ses mains, ignorant comment agir.

Sur le chemin de l'hôpital il se prit à rêver de ne l'avoir jamais découvert. Il aurait vécu heureux avec sa femme sans se douter que si elle ne pouvait avoir d'enfants, que si elle était si parfaite c'est parce qu'elle était un robot commandé par ses propres parents.

Pouvait-il prétendre devant eux et devant elle n'avoir rien découvert ? Reprendre sa vie normalement en tentant d'ignorer tout ça ?

Il n'en était pas sûr.

En arrivant dans la chambre de son père ce dernier était déjà de retour sur son lit, souriant, sa mère à ses côtés lisant sur son smart.

— Ah voilà notre beau garçon ! déclara le malade avec un grand sourire. Tu en fais une de ces têtes !

— Ça a l'air d'aller papa.

— Oui ! On me garde juste en observation cette nuit mais les robots ont calculé que les risques étaient vraiment minime que tout se passe mal. Alors ne t'inquiète pas ! Ne fais pas cette tête.

La gorge serrée Murilo hocha la tête mais impossible de faire comme si tout allait bien. Il ne cessait d'observer ses parents en s'interrogeant sur les raisons de leur achat. Il pensait à Aisilinn à la maison.

— Tu devrais rentrer auprès d'Aisilinn, lui conseilla même sa mère un peu plus tard. Je m'occupe de tout.

Ce fut la goûte de trop alors. Il ne pouvait pas faire semblant.

— Maman, papa, j'ai vu dans vos virements qu'Aisilinn...

Il ne pouvait pas le dire à haute voix. C'était tellement absurde. C'était un être de chair et de sang Il sentait son cœur battre dans sa poitrine, sa peau était douce et chaude. Et il avait beau savoir que ce n'était que des programmes, des options que ses parents avaient rajoutés pour qu'il morde à l'hameçon il ne pouvait y croire.

Ses parents s'étaient regardés paniqués.

— Pourquoi est-ce que vous avez fait ça ? gémit-il.

Sa mère lâcha un soupir et lui prit ses mains.

— Murilo ont voyait que tu étais tellement triste d'être si seul, on ne voulait que ton bonheur et on comprenait bien avec ton père que tu n'y parviendrais pas seul pour je ne sais quel raison. Tu es un garçon fabuleux et crois-moi on ne comprend pas pourquoi aucune femme n'a réussi à le voir. Alors on a acheté Aisilinn, on lui a donné ton emploi du temps et les lieux que tu fréquentais, pour qu'enfin tu puisses te sentir bien.

— Mais....

Il voulait crier, dire que peut-être il y aurait eu une femme qui aurait fini par le mettre autant à l'aise qu'Aisilinn et l'aimer sans aucun programme pour l'y contraindre. Mais il n'y croyait déjà plus quand il l'avait rencontré, ça n'était pas arrivée en trente-trois ans de vie pourquoi ça serait arrivée soudainement ?

Pourtant ça lui aurait fait tellement de bien de crier, d'évacuer toute cette.... Tous ses sentiments qu'il ressentait après avoir appris qu'il avait vécu dans le mensonge pendant cinq ans. Que personne n'était jamais tombé amoureux de lui, que tous ces moments merveilleux, toutes ces premières fois n'étaient qu'artifices. Mais il n'y arrivait pas.

Si seulement il ne l'avait jamais su. Il aurait vécu toute sa vie dans l'illusion, mais au moins il aurait été heureux.

— Vous pouvez la rendre ? demanda-t-il.

— La garantie est dépassée mais on peut la revendre à un très bon prix et même ses pièces et différents programmes peuvent nous rapporter pas mal, lui apprit son père. Mais réfléchi bien fils ! Ca fait cinq ans qu'on la côtoie, on s'y est attaché ta mère et moi ça nous ferais de la peine de s'en séparer.

— Surtout si c'est pour la revendre en pièce détachée ! ajouta sa mère.

— Oui. Et je suis sûr que toi aussi tu y es très attaché non. Si vraiment tu n'en veux plus on la revendra, on lui cherchera un bon maître qui prendra soin d'elle, peu importe si pour ça on devra baisser le prix. Mais réfléchis bien. On ne cherchera personne avant quelques mois de toute façon, que tu ne regrettes pas ton choix.

Il rentra lessivée par tout ce qu'il avait dû gérer émotionnellement. Aisilinn l'accueilli en souriant, l'embrassa avec douceur et lui avait préparé son plat préféré. Mais devant ses pommes de terre au four et son blanc de poulet, l'idée que ce soit un programme en elle qui lui ait enseigné comment préparer ça si délicieusement lui coupa tout appétit.

— Tu n'as pas faim ? demanda-t-elle en lui prenant la main. Que se passe-t-il ? Ton père va bien tu m'as dit pourtant ?

— Oui. Mais....

— Tu es inquiet. Veux-u que te prépares un bon bain relaxant ? demanda-t-elle en lui massant la main du pousse.

Si parfaite.

— Non ça ira merci.

Cette nuit-là, allongée à son coté, il écouta son souffle produit artificiellement la gorge serrée. Il ne pouvait pas dormir. Il ne savait pas quoi faire. Oui il y était attaché. Il l'aimait même. Mais la personne qu'il aimait n'existait pas.

Il lui jeta un regard. Songeant à ce qu'avaient dit ses parents. Pourrait-il la laisser à un inconnu ? Cette idée le révoltait. L'idée qu'un autre connaitrait la douceur de ses baisers, le réconfort de ses bras, qu'elle cuisinerait à un autre son plat préféré aussi délicieusement, qu'elle l'accueillerait avec le même sourire ravissant. Tout ça était à lui, uniquement à lui. L'idée qu'un autre le savoure, en plus en toute connaissance de cause et s'en accommode donc le rendait malade.

Les moments passés avec elle était précieux pour lui. Ils avaient étaient uniques, une grande joie, un tel réconfort de se savoir enfin aimé et d'une personne si parfaite. Il avait revécu chaque moment dans sa tête un nombre incalculable de fois, quand elle lui manquait quand il était au travail, quand il analysait encore et encore ces moments parfaits au tout début de leur relation, quand il pensait à elle.

L'idée alors qu'elle revive ça avec un autre sans aucuns soucis tandis que ces moments seraient gravés en lui à jamais, même si un jour il parvenait à passer à autre chose puisqu'elle avait été la première, la seule sans doute à faire battre son cœur, lui était insupportable.

L'autre option, celle que ses parents refusaient d'envisager était la vendre pièce par pièce. Cela lui semblait plus acceptable pour lui. Il pourrait peut-être vivre avec ça. L'idée qu'elle n'existerait plus lui semblait la plus facile à accepter. Mais pouvait-il s'y résoudre. Il se tourna vers elle, si belle, si merveilleuse, si parfaite. Tous ces moments qu'ils avaient vécus, qu'elle lui avait apporté, c'était quelque chose quand même. Pouvait-il la réduire en pièce alors qu'il lui devait les meilleurs moments de sa vie ? Elle qui avait toujours été si douce, si bonne pour lui, si parfaite, pouvait-il lui infliger un sort si cruel ?

Il ne savait pas quoi faire. Il voulait hurler de rage et de frustration. Il voulait pleurer. Il se sentait si seul, si abandonné. Pourquoi la vie était si cruelle envers lui ? Il méritait d'être aimé non ? Il était un bon garçon, pas un psychopathe et eux arrivait à trouver quelqu'un et pas lui !

Pouvait-il vivre seul d'ailleurs maintenant qu'il avait découvert le goût si agréable de l'amour ? Pouvait-il renoncer à la merveilleuse sensation de se sentir aimé et choyé ? Car jamais il ne pourrait retrouver une femme. Aucune ne voudrait de lui. Aucune n'avait jamais voulu de lui.

— Murilo ? appela la voix parfaite de sa femme. Que t'arrives-t-il ?

Elle s'assit dans le lit et se colla contre son dos.

— Dis-moi ce qui te tracasse, lui murmura-t-elle dans le creux de l'oreille.

Il appuya sa tête sur la sienne. Il était si bien avant de découvrir la vérité. Pouvait-il un jour retrouver ce bonheur en sachant ce qu'il en était réellement ?

Elle était si parfaite, savait exactement comment l'apaiser. Elle déposa un baiser sur son épaule droite puis se recula et massa sa nuque pour le détendre.

Tant de perfection... Cela l'angoissa.

Il bondit du lit, loin d'elle. Elle eut un visage perdue.

— J'ai besoin de boire un verre d'eau, se justifia-t-il.

A la cuisine il souffla un peu, bu un peu d'eau.

Il s'installa et se prit la tête entre ses mains. Qu'allait-il pouvoir faire ? Il était tellement perdu.

Il entendit la porte de la chambre s'ouvrir. Il se retint de soupirer de mécontentement tandis qu'elle s'installa à ses côtés, prenant sa main.

– Murilo dis-moi qu'est-ce qui se passe !

– Je sais tout ! craqua-t-il. Je sais que tu es un robot.

Nulle émotion ne s'afficha sur son parfait visage. Elle lâcha juste sa main, se remit droit et le regarda.

– Oui mais ça ne change rien. Ce que nous avons, ce que nous ressentons...

– Tu ne ressens rien ! Tu es un robot ! s'écria-t-il.

– Je t'aime malgré tout.

– Tu m'aimes parce que tu es programmé pour cela ! Tu aurais aimé n'importe quel maître que ce soit moi ou un autre. Tu ne m'aime pas pour moi mais parce qu'on t'a créé pour ça.

– L'amour que vous les humains ressentait n'est pas plus libre que le mien. Tu n'as pas choisi de m'aimer non plus. Ça t'est tombé dessus.

– C'est différent !

– Je ne peux que te croire.

Le silence s'installa. Ils se dévisagèrent. Il guettait en elle un signe d'humanité et elle la manière de réagir. Elle sembla trouver la première puisqu'elle reprit la parole :

– Maintenant que tu sais, que tu me l'as dit et que cela te perturbe, tu peux m'en parler, mettre un mot sur ce que tu ressens, ou crier si cela te fais du bien. Je suis là pour te rendre heureux. Alors fais ce qui te rend heureux.

Mais il n'avait pas envie de crier. En la regardant si calme, si détendue, il ne trouva nulle colère en lui. De la tristesse, de l'hésitation, mais pas de colère.

– Je ne sais pas quoi faire.

– Tu a stout le temps pour y réfléchir. Rien ne presse.

– C'est très désagréable tu sais. C'est même horrible ! Toutes ces années je me suis permis de rêver parfois qu'enfin une femme m'aimerait, qu'on aurait une superbe vie, de beaux enfants. Quand tu es arrivée je pensais que j'avais eu raison d'y croire un peu. Que l'univers ne m'avait pas abandonné et avait bien pensé à moi. Et voilà que je découvre qu'il n'en ait rien.

– Peut-être existe-il une femme qui puisse t'aimer, comme les humains s'aiment. Tu as d'énorme qualité.

– Ça ne m'est jamais arrivé avant...

– Tu manquais d'assurance mais puisque je te dis que tu as de grandes qualités recherché par une femme alors peut-être que tu te montreras plus confiant et c'était clairement ton principal défaut dans ta relation avec les femmes.

– Tu le pense ?

– J'en suis certaine.

Il se mit à rêver que tout cela lui permette d'avancer, de devenir un homme meilleur, celui qui rencontrerait la femme de sa vie.

Mais il baissa à nouveau vers la femme parfaite qui était son épouse. Comment pouvait-il croire cela ? Aucune femme ne l'avait jamais aimée et ça ne serait pas près de changer.

– Je ne sais pas ce que je vais faire de toi.

– J'accepterais ta décision quel qu'elle soit.

Bien sûr elle était programmé pour.

– Une partie de moi préfèrerait qu'on te revende pièce par pièce tu sais.

Cette fois il la vit exprimer une émotion. Elle pâlit et baissa l tête visiblement bouleversée.

– Tu ne veux pas ?

– Je crois que j'aime exister. Je veux continuer de vivre. Est-ce mal ?

Il la dévisagea. Songeant qu'il y avait peut-être quand même de vraies émotions derrière tous ces programmes. Au moins de la peur.

– Non. C'est normal. Et rassures-toi mes parents s'y refusent. Eux ils veulent te vendre à un bon maître si je ne veux plus de toi, un qui prendra soin de toi. Ils se sont attachés à toi.

Elle sourit.

– C'est si gentil de leur part ! Ils sont adorables !

Peut-être pourrait-il l'accepter lui. Accepter toute cette histoire et continuer de l'aimer, se contenter de ce qu'elle lui donner et croire, même si ce n'était qu'illusion, qu'elle pouvait l'aimer, l'aimer vraiment.

— Aisilinn ma chérie ça nous fait très plaisir que tu sois venue !

Murilo sourit en voyant sa femme et sa mère s'embrasser. Ces derniers jours avaient été éprouvant mentalement mais cela lui avait permis d'aller de l'avant.

— Comment va papa ? demanda-t-il.

— En pleine forme ! déclara sa mère en l'embrassant à son tour. Il vous attend au salon.

En effet, il y était un sourire aux lèvres et semblant plus en forme qu'il ne l'avait était depuis des années. Décidemment les robots faisait des choses fantastiques. A cette pensée Murilo serra la main de sa femme.

Sa mère apporta du thé et du café ainsi que des biscuits délicieux. Il sentait le regard interrogatif de ses parents sur eux.

— Tout va bien. Aisilinn restera avec moi... Je vous remercie de ce merveilleux cadeau d'ailleurs.

Elle lui offrit un immense sourire plein de douceur. Elle a vraiment l'air heureuse songea-t-il.

— D'ailleurs avec Murilo on envisage peut-être de trouver une donneuse d'ovule pour que je puisse porter nos enfants. Ce n'est pas encore décidé mais on y réfléchit.

Les félicitations plurent sur eux. Et Murilo songea qu'il avait fait le meilleur choix possible. Jamais il n'aurait pu trouver un bonheur si parfait sans sa femme parfaite.


Merci à mondeencouleur et Atonila pour leur aide niveau prénom. ObservatorTragedy pour sa rapide correction. 

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