On s'était séparé il y ce qui me semble être une éternité. Je dois confesser que je t'avais un peu oublié.
Parfois je te jetais un regard, avec un peu de mélancolie, de tristesse aussi de ne pas t'avoir achevé mais surtout avec un peu de mépris, toi qui appartenait à un moment révolu, où ma plume, mes émotions n'étaient pas ce qu'elles sont alors.
Je pensais ne jamais revenir vers toi, ou alors parce que je n'aurais rien eu d'autre à faire. Mais voilà que je l'ai fait.
Je t'ai pris une nouvelle fois en main, t'ai observé d'un œil nouveau, a recherché chez toi ce qui me parlait le plus. Et à nouveau je me suis enfouis dans tes bras.
Tu hantes mes pensées, tu hantes mes actes. Je t'ai accordé une nouvelle chance et nous l'avons tous deux saisi avec joie. Tu es devenu meilleur, j'ai réappris à t'aimer. Main dans la main, on se réapprivoise.
Je plonge en toi, te travaille encore et encore sans jamais en avoir assez, comme si tu étais une nourriture dont j'avais été privée. Je fais de nouveau le chemin à tes côtés et je le fais avec une joie immense.
Pourvu que cette fois soit la bonne. Pourvu que cette fois nous resterons unis. Pourvu que je ne t'oublie plus jamais.

Texte qui parle de mon enthousiasme a retravailler sur un vieux brouillon abandonné.