Dans cette gamme on va utiliser le début météo (commencer par une description de la météo) + la description miroir (décrire un nouveau personnage par son reflet dans le miroir) et les utiliser pour faire la bascule avec le fantastique par le miroir.

Étape 1 : Réfléchir au personnage, au lieu et de la météo de l'étrange 

Étape 2 : Quel relation votre personnage entretient-il avec le décor/météo de l'étrange ? Ne connaît pas, la voix familière ? Que ressent-il ? De la peur, de l'attraction.

Étape 3 : Écrivez la scène avec la structure suivante :

Contexte

Personnages

Détails remarqués dans le reflet

Décor différent

Décor du reflet devient le décor de la scène

Retour à la réalité.

200 mots approximativement

Au fond de mon lit je tremblais tout en crevant de chaud. La chambre était plongée dans l'obscurité, éclairée par les seuls reflets de la lune et je ne distinguais que des ombres vagues des meubles dû au manque de clarté et à la fièvre qui perturbait mes sens. Me levant pour étancher le feu qui me brûlait les joues je traversa la pièce sur mes jambes flageolantes. Le silence de la maison m'enveloppait, j'étais seul. Pas même un voisin dans les kilomètres alentour. Que ce lieu me paraissait lugubre à ce moment. Dans la vasque remplie d'eau à l'opposé de mon lit j'enfonçais mes doigts pour les refroidir. Petit à petit j'humidifiai mes joues, ma nuque, mes cheveux. Mon reflet que j'apercevais à peine dans l'eau paraissait sortir tout droit d'un cauchemar tant l'obscurité et la maladie me donnait l'air d'un cadavre. Puis un détail étrange attira mon regard. Ce n'était plus moi dans l'eau mais une rue sombre d'une ville lambda éclairée par un simple lampadaire, quelques gouttes paraissait couler de mes cheveux jusqu'à tomber dans ce décor. Puis les éléments se déchainaient, un vent intense souffla emportant tout autour de la scène, des morceaux de toitures, des branches immenses tout valsait tout autour de moi tandis que la force du souffle me tirait de tout côté et me fouettait jusqu'au son. Une voix féminine, lointaine, étrangère et à la fois familière m'appelait en suppliant :

- Peter !

Elle continuait de hurler mon nom qui se répercutait en écho sous mon crâne. Soudainement un craquement de parquet dans mon dos me fit revenir à la réalité et je me retournai, terrifié. J'avais l'impression d'une présence étrangère dans la pièce, une peur irrationnel m'habitait et je crus distinguer des ombres qui n'auraient pas dû se trouver là.

299 mots, je suis plutôt satisfaite de ce début, ça m'a donné envie de prolongée en plus je trouve que j'étais loin de mon style habituel et que je l'ai pourtant bien maîtrisée.