De la magie au bout du stylo
— N'ayez crainte de mon arrivée au pouvoir. Les choses vont changer oui. Mais pour le bien. Fini de souffrir, fini de manquer d'argent, fini les sacrifices. Et puisque le pouvoir en place ne se préoccupez pas de nous les petites gens je n'ai pu faire qu'autrement que de leur prendre le pouvoir par la force, mais je vous promets que ce n'est qu'un mauvais moment. Déjà je rendrais ce coup d'état légal et vais instaurer une nouvelle constitution plus juste pour nous tous.
Il savoura les applaudissements de la foule venue l'écouter qui se réjouissait. Les idiots ils pensaient qu'ils étaient différents des autres. Oui une nouvelle ère venait de commencer. Mais c'est lui qui en profiterait. Car il avait appris une chose : Les gens au pouvoir ne voulait pas le partager. Alors si vous vouliez ne serait-ce que des miettes c'était à vous de les conquérir et d'éliminer les autres. Comme il l'avait fait. Il détailla son programme à la foule. Fausse promesse d'égalité, de richesse, de fortune. Quelques lois plus restrictives dans le lot sous couvert de sécurité et de bien-être de la population qui passèrent sans souci. L'enfer qui s'apprêtait à leur tomber dessus il le dépeignit comme un paradis qu'ils acclamèrent à grands applaudissements. Que les foules étaient débiles. Il pourrait leur sortir n'importe quoi qu'on l'acclamerait dit de la bonne manière.
Enfin il arriva à sa partie du discours la plus importante.
— Enfin l'écriture de roman sera interdite pour le moment. Après tous ces auteurs ne font que promouvoir des idéologies odieuses, une société qui n'est parfaite que dans leurs esprits dérangés. On a vu qu'ils ne formaient qu'une mafia se donnant des financements et prix entre bons copains alors que la plupart ne sont même pas capable d'écrire un roman décent. Ce qui voudront voir leur livres publier devront passer par notre approbation, subir un examen psychologique et une fouille de leur passé pour ne plus promouvoir pédophiles et autres monstres. De toute façon d'autres loisirs existent qui seront réformer eux aussi avec le temps.
On l'applaudit. Il ria intérieurement. Plus aucun livre ne serait publier. A terme il espérait même réussir à faire accepter à la population d'exécuter les personnes qui écrivent. Car rien n'est plus dangereux que les livres, c'est les gens qui se les imaginent, qui les interprêtent à leur façon, on ne peut pas contrôler l'image qu'ils en sorte à la lecture es lignes. Et il ne faudrait pas que ces gens aient accès à des histoires qui les fassent rêver. Des histoires qui leur raconterait qu'une autre société est possible, qui leur apporterait un espoir. Non ! Si son règne devait perdurer dans le temps et que ses successeurs poursuivent son présage il ne fallait pas offrir la moindre de ses idées aux gens. Il fallait que même leur tête, même leur temps libre soit une prison.
Texte écrit suite à la consigne : Un dictateur prend le contrôle du monde avec un seul but : exterminerles auteurs de romans jusqu'au dernier.
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