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Marc, André, Jean

Salut !

Tu t'apprêres à lire une nouvelle un peu particulière : une fanfiction spécial L ! Je dis ça parce que ce sont mes cours de Littérature qui m'ont inspiré cette nouvelle. Donc si tu es en L, rien que le titre a dû te titiller le pistil (#Eimadolly). Si tu n'es pas en L, c'est pas grave, tu peux lire quand même, ce sera juste une nouvelle parmi d'autres. Mais si tu veux savoir de quoi je m'inspire, tu devras faire tes recherches par toi-même, sinon c'est pas drôle !

Allez bonne lecture !

*****

     _Je sors, tu m'accompagnerais ? Me demanda André.

     Il allait sûrement à une de ses nombreuses réunions pour sa revue littéraire, c'est rempli d'écrivains, de gens très intelligents :

     _Oh... Je ne sais pas. Ce n'est pas ma place, je crois.

     _Ne dis pas de bêtises ! Beaucoup de mes amis veulent te rencontrer, toi le futur grand réalisateur !

     Je ris doucement. André croyait dur comme fer à mes talents de cinéaste, alors que je n'ai rien tourné d'extraordinaire jusque là :

     _S'il te plaît, Marc. Ça me ferait plaisir. Conclut André.

     _Bon... D'accord je viens, mais promets-moi qu'on ne rentrera pas tard.

     _À minuit, nous serons de retour !

     Nous arrivâmes dans un petit bar branché. En entrant, une forte odeur de cigarettes nous prit les narines. Quelques regard se tournaient vers nous pour repartir ensuite, d'autres restaient sur nous, sur moi :

     _André ! On se demandait si tu viendrais jamais ! S'exclama un homme à environ un mètre de nous.

     C'était Roger du Gard, le grand ami d'André. Les deux se prirent dans leurs bras, puis Roger m'étreignit à mon tour :

     _Tu es venu ? Me demanda-t-il.

     _Oui... André m'a convaincu.

     Un serveur passait avec un plateau plein de coupes de champagnes. Roger en prit deux et nous les tendis :

     _Eh bien je vous souhaite de passer une bonne soirée.

     Puis il prit lui-même une coupe. Il la leva, on l'immita. Puis je trempai mes lèvres dans le champagne :

     _N'abuse pas. Me conseilla André.

     Je secouai la tête.

     Je rencontrai plein de gens, des amis d'André, tous écrivains. Ils parlaient de littérature de manière un peu trop pointue pour moi. Alors je buvais, pour me donner une contenance, et j'en étais déjà à ma troisième coupe. Je ne buvais pas souvent d'alcool, et le champagne me monta vite à la tête. Je parcourai la pièce du regard, cherchant un endroit où m'asseoir, et vit un coin du bar inoccupé avec des tabourets. Je voulais prévenir André que j'allais m'asseoir, mais il était en pleine discussion et je ne voulus pas l'interrompre. Je traversai donc la mer de messieurs qui me séparait du bar et parvint à m'asseoir sur un des tabourets. Je soupirai de soulagement.

     Je regardai au loin André discuter, puis tous les hommes qui occupaient ce lieu. Qui étais-je ici, un jeune homme sans grand intérêt qui n'a pas lu les grands de ce monde...

     Je déprimais en observant les bulles du champagne remonter à la surface. Puis j'entendis bouger le tabouret à côté de moi :

     _Bonjour, toi. Me dit une voix masculine.

     Je me retournai et ne pus empêcher mes yeux de s'écarquiller :

      _Mon... Monsieur Cocteau ?

     _Je t'en prie, appelle-moi Jean.

     _J'adore ce que vous faites... Jean. Dis-je timidement.

     _C'est gentil, merci. Me répondit-il avec un petit sourire.

     Je baissai les yeux sur mon verre. Jean s'était commandé un cognac :

     _Et toi, comment tu t'appelles ?

     _Marc, Marc Allégret.

     Jean leva un sourcil et le sourire revint à ses lèvres :

     _Oh, je vois... Tu es venu avec André. Il nous parle souvent de toi, il t'adore. Je me demandais si j'allais te voir un jour.

     _Eh bien, me voilà ! M'exclamai-je, encore un peu impressionné.

     Jean rit doucement avant de tremper ses lèvres dans son verre. Puis il revint à moi :

     _Tu me paraît jeune. Tu as quel âge ?

     _J'ai 18 ans.

     _18 ans... N'es-tu pas un peu trop jeune pour André ? Ou n'est-il pas trop âgé pour toi, devrais-je dire ?

     _Je ne trouve pas. Il prend soin de moi, on part en voyage. J'aime être avec lui.

     Je ne pus m'empêcher de regarder André en même temps que je parlais :

     _C'est triste... Soupira Jean.

     Je me retournai vers ce dernier :

     _Qu'est-ce qui est triste ?

     _Regarde toi. Tu es ivre, tu es assis là, seul, pendant que ton homme discute de sujets sur lesquels tu n'as aucune connaissance. Ça doit faire 10 minutes que tu es là, et il n'a visiblement pas encore remarqué que tu étais parti

     Il me fixait intensément, ses paroles résonnaient dans ma tête. Il disait des choses qui étaient vrais :

     _Vous ne le connaissez pas. Rétorquai-je, plus pour me rassurer que pour lui répondre.

     _Parce que toi oui ? À ton âge, qu'est-ce qu'on connaît des gens, de la vie, de l'amour ?...

     Il s'était rapproché de moi comme un félin. Mon cerveau ivre ne savait quoi lui répondre. Il avait raison, mais il ne vivait pas avec nous. Il ne voyait pas les petites attentions qu'André me portait au quotidien, les fous rires qu'on avait parfois ensembles. Mais il avait pourtant saisi ces jours où le travail dévore tout, où André est à cran et me parle moins qu'à son journal.

     Jean était maintenant tout près de moi, je me figeai :

     _Touché,  n'est-ce pas ?

     Une larme coula sur ma joue tandis que je hochais la tête :

     _Oh ne pleure pas...

     De sa main, il tourna mon visage vers lui. On se regarda un instant, et soudain il posa ses lèvres sur les miennes. Je ne m'y attendais pas, ce n'était pas bien, devant tout le monde !  Et si André nous voyait. J'essayai de repousser Jean :

     _Ne me fais pas croire que tu n'aimes pas. Murmura-t-il.

     _J'ai peur qu'André nous voie. Répondis-je tant bien que mal alors que Jean essayait de m'embrasser à nouveau.

     _Et bien qu'il nous voie ! Qu'il voie à quel point il te néglige...

     Cette dernière phrase me fit m'arrêter de me débattre. Jean avait raison, encore une fois. Ce dernier profita de mon immobilité pour m'embrasser à nouveau. Cet homme avait lu en moi comme dans un livre ouvert, il m'a compris plus vite et mieux que n'importe qui, mieux qu'André...

     Jean posa une main sur ma cuisse, qui remonta doucement jusqu'à mon entrejambe. Non, ça allait trop vite ! Je sautai de mon tabouret pour échapper à Jean :

     _Excuse-moi, dit ce dernier. Je vais trop vite.

     Il descendit à son tour de son tabouret et tenta de poser sa main sur mon bras :

     _Ne me touchez pas ! Rétorquai-je en reculant encore.

     _Je m'excuse, vraiment. Tu as l'air d'être vraiment un jeune homme formidable. Laisse-moi me faire pardonner. Laisse-moi te donner mon adresse, on se retrouvera en bonne et due forme.

     Mon cerveau eut un éclair de lucidité. Il y avait quelque chose dans les yeux de Jean de mauvais. Cet homme était malveillant. Il ne voulait que mon corps :

     _Pervers ! Crachai-je avant de me diriger vers la sortie du bar.

     Je ne prêtai plus attention à Jean qui m'appelait et me suppliai de rester. L'air frais de la nuit me gifla quand je poussai la porte du bar, mais j'en avais besoin, je devais redescendre sur terre.

     J'avais peur. Et si Jean disait tout à André, que j'avais plus ou moins répondu à ses avances. Que penserait-il de moi ? Voudrait-il encore de moi ?

     _Marc ? Mais enfin que fais-tu dehors ?

     Je sursautai. C'était André :

     _Je m'inquiétais. Je ne te voyais plus. Jean m'a dit que tu était sorti.

     Jean... Mon visage exprima involontairement le dégoût :

     _Qu'est-ce qu'il passe ? Tu n'as pas l'air bien. S'inquiéta André en s'approchant de moi.

     Je plongeai ma tête dans son épaule et laissai échapper quelques larmes :

     _J'ai trop bu... Je veux rentrer...

     André était un peu décontenancé. Il me berça quelques secondes :

     _D'accord... Je vais chercher nos vestes et on y va.

     Une fois rentré, on partit de suite se coucher. Je m'installai volontairement au bord du lit, encore trop honteux de mon écart. J'éteignis ma lumière, près à dormir, mais André gardait la sienne allumée:

     _Marc, viens par là.

     J'obéis et m'approchai doucement. André passa un bras autour de moi pour m'avoir contre lui :

     _Tu ne veux pas me dire ce qu'il s'est passé là-bas ?

     _Tu me détesterais...

     _Tu es jeune, c'est normal de ne pas tout maîtriser. Tu es encore en train d'apprendre plein de choses sur le monde. Je serais idiot de te détester pour une erreur de jeunesse.

     _... Jean est quelqu'un de dangereux. J'ai failli tomber dans ses filets... Confessai-je.

     André mit quelques secondes à me répondre :

     _Tu te rappelles que j'écris un roman ?

     _Oui.

     _Dans ce roman, tu trouveras tous les enseignements nécessaires pour éviter les pièges comme celui tendu par Jean. Ce roman... Je l'écrirai pour toi.

*****
Et voilà ! Alors t'as compris de quoi je m'inspirais ? Et même si t'as pas compris, ça t'a plu quand même ?

J'espère...

Kiss !!

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