Naissance! (Professeur Layton - Luke)
Mes lourdes paupières s'ouvrent lentement. La chambre est vide, encore une fois. Luke a du sortir. Je brosse mes longs cheveux blonds, m'habille et descend dans le salon. Personne. Je soupire et me fait un thé. Je le sirote sur le balcon. Nous habitons dans une grande maison a trois étages, en comptant le grenier. Comme tous les matins, j'attends le retour de Luke. Il rentre enfin. Je ne prend pas la peine de me retourner. Je déteste quand il part comme ça, sans me prévenir.
– Où étais-tu ?
– Au marché ! Je t'ai rapporter des confiseries.
– Et me prévenir t'aurais écorché ?
Il ne répond rien. Je laisse courir. Je me fiche qu'il aille au marché, voir ses parents ou bien passer un week-end a Londres. Mais bon sang, qu'il me prévienne ! Je voulait y aller au marché. J'adore y faire mes courses. Et puis j'aime bien parcourir les stand avec lui. J'entends ses pas se rapprocher et mon cœur bat plus vite. C'est toujours un moment de stress quand il marche lentement vers moi comme ça. L'une de ses mains se pose doucement sur mon épaule droite. Je gonfle une joue.
– Tu sais que je déteste quand tu pars sans laisser de traces. Je voulais venir.
– Si tu m'avais accompagné, murmure-t-il, je n'aurais pas pu te ramener cette surprise.
Il me met sous le nez un bouquet de roses rouges. Mes yeux s'agrandissent. Je ne m'attendais pas du tout a ça. D'habitude, il me répond que son mentor lui as enseigné de respecté une jeune femme, surtout quand elle dort. Et a chaque fois, je lui répond que son mentor est un gentleman, ce qui n'est pas son cas ! Je lève la tête vers lui. Son sourire s'élargit en voyant l'expression effaré qui s'est peinte sur mes traits. Il se penche et m'embrasse doucement.
– Joyeux anniversaire ma chérie.
C'est vrai que j'ai 22 ans aujourd'hui. J'avais totalement oubliée. Je répond a son baiser avant de sourire a mon tour. J'ai les larmes aux yeux, tellement je suis heureuse. Je prend le bouquet avec précaution et entre pour aller le mettre dans un vase. Je grimace en voyant qu'aucun n'est disponible. Luke a rentrer ma tasse et la poser dans l'évier. Il sort un vase de l'une des poches qu'il as ramené.
– Je savais que ta mère aurait mis des fleurs dans le dernier vase vide. Alors j'en ai acheté un, tout spécialement pour ces fleurs.
Il est magnifique. Il est d'un bleu pâle, faisant ressortir le rouge passion des roses. Je coupe le bout de la tige et les mets dedans. Deux coups sont tapés a la porte. Je regarde Luke en levant un sourcil mais il semble aussi perdu que moi. Je vais donc ouvrir. Sur mon perront se trouve l'ancien maire de Misthallery.
– Bonjour Monsieur Triton. Entrez.
– Merci. Dit il en me donnant son manteau comme si j'étais une domestique. Où est Luke ?
Je suis abasourdis par ce comportement outrancier. Je sais qu'il ne m'apprécie pas beaucoup, mais il pourrait au moins dire bonjour.
– Papa, traite ma femme avec plus d'égard s'il te plaît.
– Oui oui. Répond le vieil homme en s'avançant vers son fils. Comme tu as grandi, Luke !
J'accroche le manteau de notre invité a la place aménager a cet effet et les rejoint.
– Un thé peut être ? Ou un café ?
– Non non ! Dis moi, Luke...
Je soupire et retourne a mes fleurs. Je sais que j'abandonne un peu vite, mais voilà trois ans que je suis en couple avec Luke et il n'as jamais pu me sentir. D'autres coups, plus discrets, sont encore une fois tapés a la porte. Je vais ouvrir.
– Bonjour mademoiselle. Je suis...
– Hershel Layton, je sais. Soyez le bienvenue monsieur. Entrez.
– Merci beaucoup mademoiselle.
– Luke est dans le salon, avec son père.
– Vous lisez dans mes pensées.
Je lui souris. En voilà un qui est polit. Je le débarrasse de son manteau et le conduit dans la pièce a vivre. Je propose des boissons. Luke et Layton désirent un thé tandis que Clark m'ignore, comme d'habitude. Après les avoirs servit, je pose la tellière sur la table et défait mon tablier.
– Luke, je sort.
– Tu veux que je vienne ?
– Non. Profite de ton père et de ton mentor, je n'en ai pas pour longtemps.
– Ne fais pas trop d'effort, d'accord ?
– Mais oui.
Je l'embrasse sur la tempe et me dirige vers l'entrée. Une fois sortit, je prend une grande bouffée d'air. Le village n'est qu'a 500 mètre de la maison. Je me rend au marché. Je le parcours lentement. Je cherche quelque chose en particulier. Mais je ne suis plus sur si c'est cette semaine ou la semaine prochaine, l'exposition. Ah si ! J'ai trouvé. Je scrute longument chaque chat. Je finis par me décider pour une femelle British shortair et une femelle Ocicat. Elles jouaient ensemble dans le grand présentoir. Une cage dans chaque main, je continue ma tournée du marchée. Maintenant, il faut que je trouve la nourriture adaptée. Pour ça, je me rend chez mon épicier préféré.
– Bonjour Jean.
– Bonjour. Que puis-je pour toi aujourd'hui ?
– Il me faut des croquettes pour chatons.
– Eh bien, eh bien ! J'en connais un qui va être content. Tiens, je t'offre la poche et un paquet de friandise pour chat.
– Merci beaucoup !
Je paye et ressort. Je fais un peu de lèche-vitrine, avant de m'arrêter devant un magnifique panier pour chat, vendu avec un arbre absolument sublime. JE rentre dans la boutique.
– Bonjour ! Je voudrais les articles en vitrine, s'il te plait Millye.
– Je refuse de te vendre quelque chose ! Tu as vu ton état ? Je m'étonne d'ailleurs que Luke te laisse aller faire les courses seule. Tu es presque a terme ! Non non ! Revient avec Luke ou avec un ami qui pourra le porter a ta place. Je ne tient pas a ce que t'accouche dans mon magasin.
J'éclate de rire. Elle as raison, Millye. Déjà que je vais me prendre un virons (c'est que ça pèse, deux chats, plus la nourriture).
– Très bien. Mais peux-tu les mettre de coté ? Je reviendrai demain les chercher avec Luke.
– Sage décision. Me sourit-elle.
– Ce n'est pas comme si j'avais le choix. Je rigole.
Je repars donc. Il me faut maintenant la litière et un bac. Une fois mes achats faits, je prend le chemin de la maison. Je sens mon ventre qui tire, et c'est douloureux. Je finis quand même par atteindre mon domicile, même si j'ai l'impression que je vais lâcher le bébé. J'ouvre tant bien que mal la porte. Je la referme d'un coup de pied qui me déséquilibre un peu.
– Luke ! Viens m'aider !
Il accoure et écarquille les yeux.
– Tu ne vas pas bien ? Qu'est-ce qui t'as pris ? Tu aurais du attendre d'avoir accouché !
– Mais... je souffle comme un petit chien. L'exposition finit aujourd'hui.
– L'exposition de quoi ? Que... Qu'est-ce que tu as dans ces caisses ?
– Tu ne les entends pas ? Mais va fermer toutes les fenêtres et portes de la maison.
Il part faire ce que je lui ai demander et je m'appuie sur le mur. Layton me propose son aide pour me rendre au salon, et j'accepte. Je m'assit sur une des chaises qui entoure la table.
– C'était ma chaise. Prononce Clark d'une voix hostile.
– Ça aurait été le cas a Misthallery, monsieur Triton. Ici, c'est ma maison. Donc ces chaises sont a moi.
Luke revient avec les courses et m'apporte un verre d'eau. Je le remercie et remarque qu'il est a la fois curieux et excité de savoir ce qu'il y as dans ces fameuses caisses.
– Va les ouvrir.
– Tu es sur ?
– Evidemment, on ne vas pas les laisser enfermer !
Il laisse alors nos nouveaux compagnons sortir de leurs cages de transports. Je vois son visage s'illuminer et il vient se jeter dans mes bras. Il m'embrasse ensuite de toute ses forces.
– Je savais que ça te ferai plaisir, mais à ce point...
– Je t'aime ! Je t'aime !!! Ne change jamais !
– Ce n'est pas prévue dans mes plans. Va leurs donner a manger et installer leurs litières avant qu'elles ne me fassent leurs besoins partout.
Je l'observe partir vers le canapé où il as tout poser et mon cœur se remplit d'amour.
– Tu n'as pas acheter de gamelle ?
– Oh non ! J'ai oublier ! Ben prend des bols. De toute façon, on doit descendre chez Millye, demain.
– Pourquoi ?
– Pour aller chercher un arbre a chat magnifique !
Il me sourit et nourris les chatons. A ce moment là je sens quelque chose me couler entre les jambes. Mes yeux se posent sur un liquide qui était prévu pour la semaine prochaine.
– Luke... je l'appel d'une voix tremblante. Je crois... Je crois que je perd les eaux.
– QUOI ? S'écrient le père et le fils d'une même voix.
Luke se précipitent vers le téléphone et appelle une ambulance avant de m'aider a me lever. Il m'aide a me rendre a la porte.
– Papa, veille sur les chats tant que nous ne sommes pas là.
Après l'accouchement :
Luke tient le petit Adrien et moi la petite Miel. Ils sont si beau. En même temps, quand on voit leurs père. Je ne pensais pas qu'on aurait des jumeaux. Sur les échographie, on voit seulement Adrien. Luke est aller débarrassé son père de la charge des chats. Les deux vieux amis et le père de mes enfants discutent maintenant.
– Je n'aime pas du tout le prénom Adrien. S'exclame Clark.
– Ça tombe bien parce qu'on ne vous demande pas votre avis ! Je lui répond avec un sourire dont il a totalement compris le sens.
Je suis française et fière de l'être. Miel est un prénom qui as plu a Luke et cela faisait longtemps que j'avais pour but d'appeler mon premier fils Adrien. Luke était d'accord. Je me fiche bien que ça ne plaise pas a son paternel !
– Qui t'as élevé si mal ?
– Écoutez, vous auriez préféré que votre fils sorte avec une anglaise, ça je l'ai bien compris ! Mais ce n'est pas une raison pour m'être hostile a ce point. Je parle aussi bien l'anglais que vous. Oui j'ai grandit en France mais ça n'as pas déranger votre fils, alors qu'est-ce qui vous dérange tant, chez moi ?
Il ne répond pas et sort. Je lance un regard évocateur a Luke. Celui-ci soupir et confie Adrien a Layton, qui n'as piper mot. Mon petit surdoué suit son père pour essayer de le calmer.
– Excusez moi cette violence, monsieur Layton. Mais au bout de trois ans a recevoir critiques sur critiques, j'aurais préféré qu'il se taise le jour de mon anniversaire et de la naissance des jumeaux.
– C'est tout a fait compréhensible. Me rassure-t-il. Je suis content que Luke ai trouvé quelqu'un comme vous pour veiller sur lui. Je suis désolé, mais je vais devoir vous laisser. L'avion pour Londres part bientôt.
– Bien sur. Portez vous bien Professeur Layton.
Il me souris et part. J'entends Luke le saluer. Ma journée se finit ainsi, a l'hopital. Mes enfants sont nés le même jour que moi... J'aurai quand même préféré avoir une péridurale ! ;)
FIN!~
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