Le secret de Tom Jedusor
Bonne lecture !
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Tom Elvis Jedusor pestait pour sortir du train. Tous les élèves se bousculaient à qui mieux-mieux, et lui bloquaient le passage. Ils avaient presque l’air d’oublier qui il était, et ce qu’il pouvait faire.
Il réussit enfin à descendre sur le quai, ses bagages à la main. Il était particulièrement de mauvaise humeur. Il avait dû passer deux mois avec ces imbéciles d’orphelins Moldus, et ceux-ci ne s’étaient pas gênés pour se moquer de lui derrière son dos. Il réussit à embarquer à bord d’une des calèches qui transportait les élèves jusqu’à l’école. Au bout de quelques minutes, le gigantesque château apparut d’entre la brume. Poudlard. Le seul endroit où Tom se sentait chez lui.
Il sourit intérieurement. Il se sentait dans son élément ici. Depuis qu’il avait découvert chez lui une certaine faculté que les autres enfants de l’orphelinat n’avaient pas, quand il devait avoir une dizaine d’années, il avait su qu’il était différent. Que son nom serait craint de tous. Qu’il serait le sorcier le plus puissant de tous les temps. Et cette année, il allait enfin le prouver. Il avait passé ses dernières années à Poudlard à chercher des sangs purs, d’autres sorciers talentueux qui le suivraient dans sa quête du pouvoir. Il pensait avoir recruté une bonne petite troupe. Ces imbéciles avaient tellement peur de lui qu’il les tenait tous entre ses doigts. Il avait des plans pour cette année. Des plans ambitieux, mais pas irréalisables. Rien n’était irréalisable avec lui de toute façon. Il allait enfin débarrasser l’école de toutes ces vermines de Sang de Bourbe. Il savait qu’il était le descendant de Salazar Serpentard. Il allait ouvrir la Chambre des Secrets et réveiller le « monstre » qui s’y cachait.
Les pensées du jeune homme furent interrompues : il était arrivé aux portes du château.
Il descendit de la calèche et se rendit directement dans la Grande Salle. Il se sentait tellement plus à l’aise ici qu’à l’orphelinat ! Il aurait aimé que l’établissement reste ouvert pendant les vacances d’été…
Il était assis, seul, à la table des Serpentards, et commençait à s’ennuyer ferme. Il vit une silhouette féminine s’approcher et s’asseoir face à lui. Il leva les yeux. Il s’agissait de Walburga Black. Elle avait un an de plus que Tom et entamait donc sa dernière année à Poudlard. Elle était belle. Elle avait des cheveux noir corbeau, une des marques de fabrique de la famille Black, ainsi que de magnifiques yeux bleus perçants. Elle lança un regard à Tom, et le salua d’un demi-sourire. Celui-ci acquiesça en signe de bonjour. Tom ne s’était jamais vraiment intéressé aux filles ; toutes des personnes faibles et des pleurnicheuses, mais Walburga était différente. Elle n’essayait pas d’aguicher Tom ou de devenir son amie parce qu’il était beau. Elle n’essayait pas de le changer. Elle l’acceptait comme il était. C’était d’ailleurs une des seules personnes sur cette terre à le connaître réellement. Pour elle, Tom était violent parce qu’il avait toujours été malheureux dans sa vie. Ses parents l’avaient conçu sur un amour fictif, un philtre d’amour que sa mère, Mérope Gaunt avait donné à son père. Il n’avait jamais connu ses parents, n’avait jamais été aimé, et par conséquent, il se sentait incapable d’aimer à son tour, car il n’avait jamais ressenti ce sentiment pour personne. Tout ce qu’il y avait en lui, c’était de la colère. Voilà comment Walburga analysait le comportement de Tom. Ce qu’elle ne comprenait pas, c’était son obsession du sang pur. Elle devinait que cette crainte était liée à son passé et à ses parents, mais la famille Black ayant exactement la même psychose, elle était elle-même le fruit de plusieurs générations de consanguinité et elle voyait ce que l’idée fixe du sang pur faisait aux gens. Cela avait brisé sa propre famille.
Elle avait donc essayé de raisonner Tom plusieurs fois par rapport à ça, mais il n’avait jamais changé de point de vue. Elle avait donc fini par abandonner. Tom avait essayé de l’ajouter à sa collection de « Mangemorts », comme il les appelait. Elle était brillante, puissante et de sang pur, tous les critères que le Serpentard cherchait pour ses suiveurs. Mais elle avait refusé. Elle savait que si elle acceptait, elle devrait obéir à tous les ordres de Tom, et elle ne voulait pas de ce genre de relation. Il avait finalement oublié l’idée. Maintenant, elle avait changé. Elle était belle et avait de l’assurance, et les envies de Tom à son égard étaient différentes. Auparavant, il s’était toujours dit qu’il ferait tout en solitaire, mais à présent, il se disait qu’une présence féminine à ses côtés ne serait pas de trop. Il décida d’en parler à Walburga après le dîner. Il était sûr qu’elle ressentait la même chose pour lui.
Il écouta d’une oreille distraite le discours de début d’année du Proviseur Dippet, et mangea ensuite en silence. Il sentit le regard interrogateur de Walburga peser sur lui à plusieurs reprises. Une fois qu’il eut finit, il se leva, et en passant près d’elle, lui dit à l’oreille de le retrouver à la tour d’Astronomie.
Il s’y rendit et attendit. Quelques minutes plus tard, la jeune fille apparut devant lui. Tom s’approcha d’elle, prit ses mains et se lança.
« Wal, j’ai beaucoup réfléchit, et j’aimerais te demander quelque chose. »
Il fit une pause puis reprit.
« J’ai des sentiments pour toi, et j’aimerais que tu sois à mes côtés quand je conquerrai le monde… »
La sorcière ne répondit pas tout de suite. Elle ne réalisait pas très bien. Tom Jedusor avait des sentiments pour elle ! Elle réfléchit longuement.
« Ecoutes, Tom… je t’aime beaucoup, mais comme un ami. Je n’ai aucun rêve de puissance comme toi, je veux juste devenir professeur de Métamorphose…
-Très bien, retournes avec le professeur Dumbledore dans ce cas » répondit sèchement Tom après un moment de silence.
Il commença à partir, puis se retourna brusquement, sa baguette en main.
« Endoloris ! » cria-t-il.
Walburga tomba à terre, se tordant de douleur.
Le sorcier répéta son action plusieurs fois. Cela faisait tellement de bien…
« Oubliettes, prononça-t-il ensuite. Tu ne te rappelleras plus jamais de cette soirée. Nous n’avons jamais été amis. »
Et sur ce, il partit.
Tom Elvis Jedusor avait aimé, une seule fois dans sa vie. Mais personne, jamais ne s’en rappellera.
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Salut !
Voici ma première nouvelle, je l'ai écrite dans le cadre d'un concours. Il fallait inventer un passage de la vie de notre personnage préféré, alors j'ai décidé de le faire sur Tom Jedusor jeune, car c'est un personnage que j'adore mais aussi car je trouve qu'il est intéressant de creuser sur sa personnalité.
Si vous avez aimé, mettez un vote et si vous avez des défis à me lancer, une nouvelle que vous voudriez que j'écrive, n'hésitez pas à m'écrire le thème et les contraintes en commentaire ou par message privé !
Merci !
XXXXX
Chloé
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