Lorsque je prends mon vélo pour me promener,
Il suffit de dix mètres pour me mettre à rêver.
Cette vieille bécane, je ne peux pas la surmener,
Mais puisqu'elle roule, je ne peux pas l'a relever.

Lorsqu'il fait beau temps, je fais le tour du grand lac.
Je me prends à observer la forme des nuages.
Les yeux perdus dans le ciel, gare aux vilaines flaques !
Je me sens revivre, bien loin du charruage.

Lorsque je m'engage devant une école en brique,
Je me souviens alors de mes notes incroyables.
Simplement, ce n'est pas un exploit homérique,
Que de ramener des longs chiffres multipliables.

Lorsque je pose pied à terre, j'arrête ma course,
Mon imagination se met aussi sur pause.
Un instant sur Terre, puis je reviens à ma source,
Puisque c'est ainsi que mon esprit se repose.