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Comme quoi, rester chez soi, parfois, c'est pour le mieux

Nouvelle inachevé, début 2021

Cette randonnée me fait un bien fou. Emprunter ce petit chemin dans cette belle forêt était une excellente idée. Je marche sans me soucier du temps pour pouvoir profiter pleinement du paysage. Le feuillage vert est percé par les rayons de soleil de ce début d'après midi d'été. Les troncs sont tous espacés ce qui me donne une large vision de l'endroit. L'herbe verte fait ressortir les nombreuses fleurs sauvages et le tout rend ce lieu magique. Même les animaux semblent sortis d'un roman féerique : j'ai pu approcher un écureuil sans qu'il ne s'enfuie ainsi que plusieurs oiseaux.

Un air de jazz me reviens en tête, je commence à le siffloter paisiblement, sans me soucier d'être entendu par quiconque. Le passage semble ne pas avoir été utiliser depuis des lustres. Je n'ai croisé personne. Mais cela me conviens. Seuls quelques oiseaux répondent à mon swing improvisé. Je continue sur ma lancé en accordant la liberté à mes jambes, qui ne demandaient qu'à enchaîner quelques pas de danse. Ravis de cette sensation d'épanouissement, je continue ma route en chanson.

-Excuse moi.

Une voix d'homme me fige. Vu le volume de sa voix, je dirais qu'il est à seulement quatre mètres derrière moi. En entrant dans ma transe musicale, je n'ai pas du l'entendre s'approcher. Dans d'autres circonstances, me retrouver seule dans les bois avec un parfait inconnu, m'aurait fait réellement flipper. Mais le timbre de sa voix avait été si doux que ma garde est rester baissé. Cependant je me sentais extrêmement honteuse d'avoir été entendu et vue alors que je me pensais seule. Je sens mes oreilles rosir. Je me retourne pour faire face l'inconnu.

-Vous m'avez fait...

Devant moi, ce trouve un loup blanc géant. Ses oreilles sont dressé vers moi et leurs pointes doivent atteindre les trois mètres sans difficulté. Ses yeux rouge sang me fixent sans sourciller. Des marques de la meme couleurs zèbres son pelage neige. Son museau est si proche de moi que lorsqu'il expulsa de l'air, je sentis son haleine qui atteignis mes yeux. Tout à fait normal.

Si normal, que je me mît à courir entre les arbres. Je ne criais pas, en réalité j'étais un peu perdu. Je ne sais pas si c'est la peur ou la surprise qui accélère autant mon rythme cardiaque. Est ce que c'était vraiment un monstre ? Est ce que qu'il a vraiment parlé ? Est ce qu'un homme m'a parlé puis a été mangé par ce loup ? Tout ce que je voulais, c'était retrouver la civilisation. Au plus vite.

Une des magnifiques racines, dont je m'émerveillais encore il y a peu, frôla mon pied d'un peu trop près, ce qui provoqua une seconde rencontre : celle de ma figure avec le sol.

Je me laisse là, sur la terre. Je n'ai pas l'énergie de relever mon corps. Toutes mes capacités physiques sont en plein débat pour relativiser ce que j'ai vu. Mes yeux sont ils encore fonctionnels ? Mon ouïe m'a t'elle joué des tours ? Je suis en train de rêver ? Est ce que je suis sur le sol parce que je suis tombé en fuyant, ou parce que j'ai fait une insolation et mon esprit a inventer tout cela ? Est ce que c'est une caméra caché ? Est ce que j'ai bien mit de l'eau dans ma gourde et non pas du whisky ?

-Tu vas bien ?

Encore cette voix masculine. Encore cet impression d'être surprise dans mes pensées. Pitié que ce ne soit pas encore un loup blanc et rouge.

Je relève ma tête doucement et j'ouvre mes yeux tout aussi lentement pour garder l'espoir de voir un homme tout à fait normal me tendre la main. L'animal géant me regarde toujours de ces grands yeux rouges. Je soupire.

-J'irai mieux si tu me disais être le fruit de mon imagination...

Je me redresse péniblement puis empoussière mon sweat. J'ignore mon cœur qui tambourine à trois cent battements par secondes et marche droit devant en passant à côté du loup, l'air de rien. Je suis tombé sur la tête, voilà tout. Je suis en train de rêver, c'est obligé en soit. Les animaux ne font pas cinq mètres. Ils ne sont pas de cette couleurs. Et surtout, ils ne parlent pas. J'en suis persuadé. N'empêche que c'est vraiment très réaliste comme rêve.

-Excuse moi petite créature ?

Petite créature ? Je trouve que mon imagination me rabaisse pas mal. Mais au pire, je lui répond et peut être que l'invention de mon subconscient me révélera que mon corps est actuellement dans un lit confortable proche d'un réveil pénible par la sonnerie de mon téléphone.

-Qu'est ce qu'il te faut, monsieur la grosse créature ?

-J'ai une petite faim, je voulais juste te prévenir que j'allais t'avaler.

Après mûre réflexion, quoi de plus normal venant d'un carnivore géant.

-Après tout, pourquoi pas.

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