Douce adrénaline
Et tournoient les couleurs, mille astrétincelles percuteuses de rétines, caresseuses de cœurs. C'est une hémorragie interne de bonheur qui trempe ses organes, jailli, bouillon de sang propulseur, et son pied ne touche plus les tombes, non, il s'envole loin très loin mais pourtant si proche, presque une vague de douleur face à cette distanciation. Douce, si douce adrénaline que sont les coups de l'euphorie portés tout droit à l'estomac.
Et ça sent l'herbe coupée, les draps amoureux et la lessive de maman. Et ça sent les épices, le sable, souvenirs enfantins chocolat sur la cuillère en bois tu peux la lécher mon garçon, asphalte avant l'orage, vieux livres et histoires à dormir debout, tout plein les narines, plein les poumons, poumons qui semblent s'ouvrir comme des fleurs en hivers, grandir et tout aspirer, mouchoirs blancs secoués devant l'âge adulte.
Et il lui semble qu'il danse, de cette toujours même immuable éphémère danse qu'agitent les sentiments trop fort pour rester immobiles.
Et l'air avalé lui brûle la trachée, et son ventre crie de joie, et ses yeux arrosent les fleurs, et ses jambes le portent plus que jamais, et, et, et,
Nouvelle écrite par Aampersand
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