Chapitre 6
Salut à tous ! Je pensais pas que j'aurais le courage d'écrire alors que je suis en vacances mais je le fait quand même ^^
Le blabla habituel : mes personnages ne m'appartiennent pas et soyez indulgent sur les fautes !
Enjoy!
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https://youtu.be/YyknBTm_YyM
La porte fermé s'ouvrit avec une lenteur calculée. Peu à peu, le décor d'un appartement se fit voir. Doucement, des formes humanoïdes entièrement vêtues de noirs entrèrent dans le miteux trois pièces. Armes braqués en avant, ils cherchèrent des yeux leur cible. Un à un, ils passèrent la porte à moitié ouverte sur leurs gardes, observant chaque recoins. Ils ouvrirent chaque placard, chaque chose susceptible de leur cacher leur cible. Finalement, après plusieurs minutes de recherche brève mais intense, ils revinrent au milieu de la pièce principale bredouille.
Un grand gorille s'apparentant à leurs chef sortit finalement un talkie-walkie.
« Ici Faucon 1, l'oisillon n'est plus dans le nid. Je répète, l'oisillon n'est plus dans le nid. A toi Faucon 2.
- Ici Faucon 2, l'oisillon n'est pas dans mon viseur. A toi Faucon 1. »
Sur le toit d'un immeuble se trouve l'ombre d'un sniper couché à même le sol. Son fusil sur un trépied posé en face, l'assassin connu sous le nom de Red-Eyes attendait la réponse de son collègue. Ses yeux cachés et protégés par des verres rouges -d'où son surnom- étaient rivés sur la façade grise et plus précisément sur une fenêtre éclairée par une lumière blafarde faisant deviner quelques ombres. Ces ombres mouvantes étaient ses collègues, des mercenaires, qui avaient été recrutés par une organisation louche pour cette mission plutôt étrange.
Quelque chose d'inquiétant sortit l'assassin professionnel de sa rêverie. Une à une, les ombres s'effondrèrent, leurs nombres se réduisant et pour accompagner ce spectacle macabre, de nombreux cris venant des appareils de communication. De plus, il pouvait apercevoir une autre ombre bouger à grande vitesse, donnant pas mal de coups précis et puissant avant que ses adversaires ne tombent. Impuissant, le blond observa la scène de son perchoir. Un grésillement l'arracha de la danse macabre et, d'un sursaut de conscience, il appela ses collègues pour connaître la situation avec plus de précision. Il ne put entendre que des gargouillis incompréhensible.
Il se remit à observer la fenêtre : il devait rester environ cinq hommes debout contre une forme plus petite. Armée d'une dague, il attaquait rapidement et revenait à sa position initiale. Les adultes ne pouvait qu'encaisser les chocs à la fois puissant et précis. Tout était préparé, calculé, comme si toute l'action avait été défini à l'avance. Elle suivait un schéma précis et ce combat était à sens unique, car les mercenaires, bien que professionnels, sont plutôt balourd et ne pouvaient rien faire contre les attaques rapides. Tout les mouvements de l'attaquant étaient empreint d'une grâce et d'une élégance étrange et morbide. Un feu follet virevoltant au milieu des opposants.
Puis, soudain, tout s'arrêta. Les mercenaires s'effondrèrent au sol en même temps, tel des marionnettes privées de leurs fils et, au centre, leur adversaire. Un autre grésillement provint de l'appareil avant qu'une voix inconnue et chantante prenne sa place :
« Allo ? Ici l'oisillon, Faucon 1 et sa bande n'est plus en état de combattre ni même de parler. Que décidez-vous de faire Faucon 2~ ? »
Malgré son trouble et sa nervosité grandissante, Red-Eyes prit le talkie-walkie dans une main et affirma sa prise. C'est d'une voix qu'il voulu calme qu'il répondit :
« Comment vont-ils ?
- Vos Roucools n'ont pas fait le poids face à moi... Même après un passage au centre pokémon, ils sont bons pour plusieurs mois de rééducation~.
- On est pas dans un jeu... Et qui es-tu réellement ?
- Bien sûr que si~. En acceptant d'essayer de me tuer, vous avez accepté de joué à mon jeu Red-Eyes~. Mais mon conseil est d'abandonné l'idée de m'assassiner, vous n'avez pas réussi avec Koro-sensei, vous n'y arriverez pas avec moi~. »
L'assassin en resta pantois. Comment ce gosse connaissait son identité ? Et comment sa nouvelle cible était au courant de son seul échec ? C'était étrange.
Non, en fait, tout était étrange. Son contrat avec l'organisation chelou,la raison inexistante de tuer un gamin, le fait qu'il puisse se débarrasser aussi aisément de mercenaires professionnels, le fait qu'il ait deviner son surnom et aussi le fait qu'il savait pour l'unique fois où il dû s'annoncer vaincu. Trop de choses clochaient dans cette histoire.
Rapidement, Red-Eyes réfléchit aux mots prononcés par la cible. Rares sont les personnes qui appellent ce monstre en forme de poulpe géant « Koro-sensei », en réalité, elles se limitent à la classe 3-E.
Puis, il se remémora les informations qu'il avait eu pour abattre la cible actuelle ; un nom, Akahana, et une photo. L'image montrait un jeune homme marchant dans la rue, le regard vissé sur son lecteur MP3. Les écouteurs vissés sur les oreilles, il ne faisait pas attention à la foule environnante. Ses cheveux noirs aux mèches et rebelles volait au gré du vent et ses lunettes de forme rectangulaire cachait une partie de la couleur de ses iris. Cependant, avec une observation plus approfondie, on pouvait voir qu'ils étaient dorés.
Enfin, il compara l'image qu'il avait eu à celle des élèves de la classe E de Kunugigaoka. Il avait du apprendre par cœur leurs visages puisque sur son ancienne mission, ils étaient partenaires. Rapidement, un visage se superposa à celui de sa cible et il en vint à une conclusion sûre ; Akabane et Akahana ne font qu'un.
Soufflant un coup, il porta le talkie-walkie à ses lèvres en regardant dans les yeux la cible maintenant posté à la fenêtre.
« Karma... Akabane ? »
Le sourire déjà grand du gamin s'agrandit encore plus.
Il avait donc raison, son groupe c'était attaqué à plus fort qu'eux. Un assassin entraîné pour tuer un monstre humanoïde était trop pour un simple groupe de mercenaires. De plus, il savait que Karma avait un don inné pour le combat ce qui rendait la tâche nettement plus ardue. Même lui aurait du mal, étant un assassin spécialisé dans les attaques à distance.
Ah la belle arnaque! Il avait l'habitude de traîner dans des combines puisqu'il vivait de l'autre-côté du monde mais c'était un vrai suicide de partir sur cette affaire. Et il sentait bien qu'il était le seul a avoir eu aussi peu d'information sur cette mission. Son contrat avec l'organisation qui l'avait employé était terminée.
Comprenant que le combat était perdu d'avance, il désamorça son arme puis leva les bras en l'air, voyant le revolver pointé sur lui. L'adolescent baissa légèrement le canon de l'arme et porta l'appareil de communication à sa bouche :
« Vous venez récupérer vos copains ou je les balance à la poubelle pour voir si ils volent comme des oiseaux ? »
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Karma se réveilla sous les cris de frayeur des passants.
Ah... Ils ont enfin été trouvés.
Après s'être étiré tel un Miaouss, il fallait vraiment qu'il arrête les jeux de mots relatif à Pokemon, il décida de grignoter quelque chose.
C'est enfin propre et prêt qu'il sortit de son appartement avec sérénité. C'est quand il arriva dans le couloir menant à la salle du conseil qu'il se dépêcha. Voyant la porte ouverte, il allongea le pas pour tomber sur une scène tout simplement hilarante. Akashi, le grand Akashi Seijuroo, couvert de poussière et de crasse de la tête aux pieds. Seul dans la pièce, il fulminait, mitraillant les objets du délit, à savoir un sceau et un effaceur de tableau. Serrant les lèvres, il se dirigea vers la victime avec ce qu'il ressemblait le plus à un regard scandalisé par la situation.
Cela semblait marcher puisque de furibond, il passa à passablement gêné par la situation.
Karma, en bon élève et bon acteur, lui tendit un mouchoir que son collègue prit de bonne grâce. Arriva ensuite Arai, qui de par son professionnalisme légendaire, s'esclaffa avant d'envoyer quelques piques à son président. Cette situation semblait amusante d'apparence puisque les deux adolescents se parlaient sarcastiquement mais pour de plus fins observateurs, on s'apercevait que cette conversation n'était pas si pacifique mais possédait bien un fond de violence et de haine. Dosan n'appréciait pas Akashi et le lui faisait comprendre.
Puis arriva Ginkoo, qui, avec son expression froide calma la conversation tempétueuse de ses collègues. Cependant son regard glacial fondit comme neige au soleil en voyant l'état pitoyable de son cher président adoré. Elle se précipita auprès de lui, tout en gardant un air hautain et l'aida à se nettoyer, tapotant le dos de sa veste.
Enfin, Hayashi entra avec son katana en bois sur l'épaule et en tenue de kendo. Paradoxalement, l'atmosphère se détendit subtilement. Quand la kendoka vit l'état d'Akashi, le brin de femme jeta un regard suspicieux à Karma. Celui-ci ne se laissa pas démonter dans son jeu d'acteur et continua de s'occuper du président.
L'incident passé, ils se mirent au travail ; Ginkoo vérifiait les comptes, Hayashi donnait les horaires des prochaines réunions d'Akashi et Arai jetait un œil aux doléances.
N'ayant rien à faire et ayant déjà servit le thé, Karma sortit de la pièce et alla se promener à l'extérieur. Les professeurs étaient pour la plupart absent car en stage et personne ne les remplaçaient. Karma commençait à se poser quelques questions sur le laxisme envers les cours avant de voir les nombreux bâtiments sportifs. Il avait oublié que Teiko se reposait sur les résultats sportifs des élèves que les résultats scolaires. Il erra ainsi quelques minutes et se retrouva par hasard devant la salle d'entraînement du premier groupe de basket.
Mû par une curiosité grandissante, il ouvrit la porte et jeta un œil à l'intérieur. Le même spectacle qu'il avait eu la veille reprit. Tout les mouvements étaient naturels et emplies d'une grâce certaine. Sans qu'il ne se rende compte, il avait refermé la porte silencieusement et alla dans les gradins sans se faire remarquer. Assis près du vide, il était hypnotisé par le ballon et les joueurs.
Cela faisait très longtemps qu'il n'était pas aussi fasciné par quelque chose, et, quelque part au fond de lui, cela l'effrayait. Il paniqua intérieurement, ce n'était pas normal, d'habitude, toute les situations possibles et imaginables se confrontait et perdait irrémédiablement face à son masque. Rien ne le faisait peur, pas même sauté du vide en mettant sa vie en jeu, mais savoir que quelque chose le prenait aux tripes le rendit nerveux.
Frénétiquement, ses yeux cherchèrent un point de repère pour le faire sortir de cet état de panique grandissant. Il tomba sur des iris azurs et des mèches ciel. Son émotion associa ses couleurs à Nagisa et il se calma immédiatement. Prenant une profonde inspiration, il regarda la cause de cette rapide hallucination ; et quelle surprise de tomber sur le mec qu'il avait sauvé du racket il y a maintenant une semaine. Encore lui. Ce type était un vrai fantôme, il apparaissait et disparaissait comme un ectoplasme. Il ne le voyait pas dans les couloirs et encore moins dans les cours qu'ils avaient en commun. Pourtant il était sûr qu'Akashi se mettait à côté de quelqu'un en sciences.
Sentant le regard bleu sur lui, il se leva et sauta dans le vide, atterrissant sur le sol trois mètres plus bas en pliant au maximum les genoux. Préférant la retraite tactique, il ne regarda pas le terrain et prit la sortie de secours sous les regard interloqués des joueurs ayant remarqués sa présence. Il décida de rentrer dans le bâtiment pour plus de sûreté. Sur le chemin, il croisa Akashi qui lui indiqua que Ginkoo le cherchait.
Pestant contre sa malchance, il se plia à la demande de son supérieur et retrouva la trésorière dans la salle du conseil en train de faire ses comptes avec une calculatrice à côté d'elle. Il attendit patiemment qu'elle daigne le regarder, plus il sera silencieux, plus la conversation se terminera rapidement. Quand elle posa son regard sur lui, il le vit se durcir et elle commença la conversation :
« Je ne t'aimes pas. »
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Vous êtes toujours là? Vous avez réussi à tenir? Parfait! Parce que la fiction est pas encore fini! Les choses commencent enfin à se précisez! Entre Dosai qui remet en doute Akashi et Ginkoo qui annonce tout de suite la couleur à Karma, qui en bave déjà, que pensez vous qu'il va se passer? Dites le moi par commentaires ou MP parce que là, j'ai besoin d'avis extérieur ^^. Si vous avez une quelconque suggestion pour la suite, faites le moi savoir!
En attendant, l'envers du décor!
Karma *en combattant les mercenaires*: un jour je serais le meilleur assassin~ je me battrai sans répit~ je ferais tout pour être vainqueur, et vaincre mes ennemis~Pokemon! Tabasse les tous~!
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Red Eyes: Je suis Red-Eyes. Je suis un assassin, un sniper. Je ne rate jamais ma cible (à part quand elle va à Mach 20) pourtant, sans même avoir pu tirer une balle, j'ai été vaincu par un gamin...
Karma: C'est parce que t'es pas un bon assassin ^^
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