Chapitre 12
Salut les gens~. ET non, je ne suis pas morte, pas encore en tout cas. Première chose, je suis TERRIBLEMENT DÉSOLÉE pour l'absence. Les vacances d'étés ont été riches en émotions et la rentrée en terminale m'a carrément tuée. Mais je suis là! et comme promis, je vous amène un nouveau chapitre de Nouvelle Vie. Ce chapitre conclut (ENFIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN) la deuxième partie (je sais, elle a été courte) et vous savez ce que cela veut dire.... UN INTERLUDE!! Bien, hum, j'aimerais faire un sondage, interlude sur Dosan ou Hayashi (vu que la plupart des lecteurs ont décidés que l'interlude 1 serait su Ginkoo). Bref, je parle je parle mais je n'en viens pas aux faits.
ALORS.
1°) Interlude 2, Hayashi ou Dosan?
2°) Un week-end à Ikebukuro, une partie deux ou non?
Vous avez jusqu'au... 14 décembre pour y répondre! Après je ne réponds plus de rien. (LOL)
Mais passons aux choses sérieuses, aux choses que vous m'avez supplié!
PS: les personnages ne m'appartiennent pas, sauf les mobs (oups, spoil)
PSS: Pour la musique, c'est quand vous voyez {Insérez la musique} que je vous conseille de la mettre
PSSS: Désolé pour les fautes, n'hésitez pas à me dire q'il y a un problème
PSSSS: Je suis désolée désolée désolée pour le retard T.T
PSSSSS: Vous en avez marre hein?
PSSSSSS: Moi aussi
PSSSSSSS: j'adore les fanarts *hausse les sourcils plusieurs fois* vous savez ce qu'il vous reste à faire
PSSSSSSSS: Mais seulement si vous avez envie hein!
PSSSSSSSSS: Bonne lecture!
{Insérez la musique}
Avant...
L'ex-rouquin posa ses binocles sur le bureau et relâcha son adversaire en gardant le sourire. Ce qu'il avait lu ne lui a pas beaucoup plus plût qu'auparavant. Son sourire si caractéristique lui collait cependant au visage, et, d'un pas rapide, il partit à l'adresse indiqué sans un mot aux autres.
Quand le stagiaire referma la porte, les filles, consternés, reprirent le décodage de la lettre informatique, curieuse de savoir ce qui avait mit en rogne leurs collègue. Dosan quant à lui, se remis de ses émotions en allumant une nouvelle cigarette, la main tremblante.
Maintenant...
En plein milieu d'après-midi, dans les rues de la ville encore grouillantes de monde malgré l'heure creuse, des jeunes personnes se baladaient. Parmi eux, des lycéens qui séchaient les cours, des chômeurs en recherche d'emploi, des étudiants de la fac en pause. Cependant, un petit groupe de délinquants détonnaient le plus dans la foule à cause de leurs nombreux bandages et hématomes. Riant, se bousculant, ils semblaient joyeux pour une raison obscure.
Derrière eux, une silhouette recouvert d'un hoodie noir à capuche, les suivant sans bruits. Le tissu cachait la plupart de ses traits et son physique était des plus normaux. Les mains dans les poches, il évitait sans peine les passants, son sourire carnassier, seul partie visible de son corps, en effrayait plus d'un. Mais le groupe de jeunes ne semblaient pas le voir, continuant de chahuter.
Ils arrivèrent finalement à un croisement donnant sur une petite ruelle. Peu éclairée malgré le soleil brillant, elle représentait les nuages qui annonçaient la tempête. La personne au hoodie noir, attendit qu'ils s'enfoncent dans la ruelle avant de les héler. Les délinquants se retournèrent, sur leurs gardes et agressifs ; un peu plus tôt dans la semaine, ils ont été blessés dans une bagarre à un contre six. Rien de méchants physiquement (bien que l'un d'eux ait le bras cassé) mais leur fierté en avait prit un sacré coup. Passif agressifs, ils s'approchèrent de l'inconnu et l'entourèrent.
La capuche toujours remontée, seul le sourire du garçon signala qu'il préparait quelque chose. Lentement, il retira une main de ses poches, la montrant paume vers le ciel pour prouver qu'il n'avait pas d'arme avant de l'approcher du tissu recouvrant sa tête. Son index et son pouce pincèrent doucement le tissu et, d'un mouvement fluide, il la retira, dévoilant une chevelure feu et faisant reculer de terreur les délinquants.
-0-
Courir n'a jamais été une passion. Au contraire, il fuyait comme la peste le sport. Rien ne l'exécrait plus que la sueur et les courbatures. Ses muscles n'ont pas été créés pour cela, non merci. Mais dans certains cas, il acceptait le mouvement répétitif de ses muscles, lors des bagarres par exemple. Serrer les poings, les balancer, esquiver, plier les jambes, frapper dans les endroits les plus sensibles ou quand il y a une ouverture, contrer, parer. C'est la seule chose que son cerveau et son esprit acceptent, et, effet kiss-cool, l'adrénaline le faisait sentir vivant, humain. Mais ses victimes le voyaient toujours comme le démon, le mal, l'ennemi à abattre.
Mais pour une fois, il n'avait pas d'autre choix que de se dépêcher. Et pour cela, il devait courir. Vite. Avant qu'il ne soit trop tard.
Il avait déjà perdu trop de temps pour se rendre compte qu'il s'était passé quelque chose au sein même de sa propre école, et pour trouvé le lieu de rendez-vous. Il pouvait déjà sentir la chair suivre ses mouvements et sentir les os se briser sous ses doigts. Secouant la tête, il se remit les idées en place. Il devait rester concentré, ne pas partir dans un délire bizarre comme il en avait l'habitude. Il était sensé être sous couverture, pas se faire remarquer.
Ses mèches noires lui cachaient un peu la vue, plaqué contre front par la pluie et le vent. Enfin, la bruine et la brise seraient des termes plus exact mais à sa vitesse de course, tout lui semblait plus dangereux, plus rapide, plus violent.
Il n'avait pas d'arme sur lui, il n'en voulait pas. Son corps en lui-même était une arme de destruction massive. Il était étonnant qu'il ne soit pas allé plus souvent à l'hôpital avec les folies qu'il fait faire à son corps, et ce, sans échauffement, mais il s'en fichait. Aller dans des centres de soins signaleraient sa faiblesse et il se serait fait repérer deux fois plus vite.
Évitant les passants, s'excusant quand il bousculait trop fort quelqu'un, il s'arrêta dans un dérapage à peine contrôlé devant l'entrée du métro. Il avait mentalement calculé que ce serait plus rapide de prendre le train que de courir ou prendre le bus. Il chercha frénétiquement sa carte d'abonnement et ne perdit pas de temps dans les escaliers. La trouvant, il ne regarda même pas les pancartes, suivant son instinct, passant les points de contrôles. Il prit la Karasuma Line et sauta dans le train. Une seconde plus tard, les portes se refermèrent derrière lui.
Reprenant son souffle il décida de faire une pause dans sa course. Son arrêt ne viendrait pas avant un bon bout de temps. Tapotant le sol avec son pied, il attendit avec impatience. Son attention se porta sur un duo qui débattait à grand cri leur destination. Ah, non, un trio, constata-t-il, en remarquant une touffe de cheveux blancs planqué derrière celui au crâne chauve. Qui portait un kimono noir... A la réflexion, ils portaient tous un kimono noir et avaient même un katana à leurs côtés. Et ils se sont toujours pas fait arrêter ? Quoi que, vu les plumes colorées et col orange vif que portait le troisième, c'était peut-être un cosplay. Et cela expliquerai les cheveux blancs du plus jeune. Oui, ça devait être ça.
Voyant qu'ils débattaient toujours, et n'arrivaient à rien, il soupira. Il n'aidait pas les gens, normalement, c'était même le contraire. Mais en les voyant tourner en rond, il eut un peu pitié. Finalement, il s'approcha d'eux et décida de leur indiquer le chemin :
« Si vous voulez au Shokōku-ji, je vous conseille de vous arrêtez à la station Imadegawa.
– Merci beaucoup mon chou~. Répondit celui au carré. »
Karma haussa des épaules et sortit de la voiture en voyant son arrêt. Étrangement, il ressentit une main s'accrocher à son blazer mais quand il regarda derrière lui, il n'y avait rien. Le train repartit, emportant avec lui le trio étrange de Kyoto.
Suivant les panneaux une nouvelle fois, il changea de ligne, prenant la ligne Tozai. Il devait aller à la station Nishioji-Oike et, à partir de là, faire son carnage. Suivant le même schéma qu'auparavant, il ne rencontra pas, cette fois-ci, de groupe étrange. Bien que la situation l'avait amusée, les regards perçants que les trois hommes lui avaient lancés lui fichait la frousse. Comme si il n'avait jamais dû les voir.
Sortant de la bouche de métro, il ne prit pas la peine de courir. En moins de cinq minute il était arrivé. Le lycée Saikyō. C'était le lieu où ses déductions l'avaient menées. Le lycée semblait fermé et vide, étrange mais pas impossible. Debout devant la grille, les mains dans les poches, Karma se mordit la lèvre inférieure, réfléchissant. Mentalement, il relut le message crypté.
Au second du rouquin,
Mon premier est le lieu de ta future déchéance scolaire,
Mon second est le lieu où les empereurs asseyait leurs pouvoirs,
Mon troisième est le contraire du nom du Japon.
Tu sais ce qui arrivera si tu es en retard~.
La code en lui-même n'avait pas été difficile à décrypter ; c'était plutôt le point de rendez-vous. Karma ne connaissait pas encore Kyoto comme le dos de sa main, et il avait dû récupérer un plan de la ville pour comprendre où il devait aller.
Le premier était le lycée, lieu scolaire où les rumeurs sur la difficulté était nombreuses. Le second était la rue en elle-même, et le seul endroit où les empereurs vivaient était l'ancien palais impérial, le château de Nijo. Le dernier indice indiquait le temps, il devait être là-bas avant le coucher du soleil, merci au surnom du Japon, le « pays du soleil levant ».
Ayant toutes les cartes en main, il s'était précipité au lycée Saikyō, le lycée le plus proche du palais. Maintenant, il devait tout prix franchir ce portail et entrer dans le bâtiment. Aussitôt dit, aussitôt fait ; escaladant la grille à la seule force de ses bras et de sa détente de saut, dieu merci, ses muscles ne protestaient pas encore contre le traitement. A peine il eut le temps d'atterrir qu'il se retrouva encerclé par des lycéens qui avaient un look de délinquant, à défaut d'avoir l'air dangereux. Ils devaient être des mobs, ou des slims, seulement là pour le ralentir et le fatiguer.
Tant pis pour la politesse.
Il fit craquer ses doigts et son cou, son sourire démoniaque reprenant le dessus. Il allait pouvoir se défouler avant d'arriver au boss du niveau.
-0-
Dans une pièce sombre se trouvait cinq personnes. La lumière passait doucement à travers les stores presque fermés, les ampoules n'étaient pas allumées, les plongeants dans une douce pénombre. Assis en rond sur des chaises en bois, ces cinq personnes discutaient tranquillement. Deux semblaient se disputer assez violemment tandis que deux autres les ignoraient. La cinquième, elle, jetait fréquemment des regards à la porte, nerveuse. Détendus, les deux filles du groupe qui discutaient musique, essayèrent de calmer le nerveux. Acquiesçant, il prit une gorgée de thé. En effet, le petit groupe était installé autour d'une table en fer blanc, et dessus était posé un service à thé.
Dehors, des bruits de combat signalait que tout n'était pas aussi calme. Quelques cris aigus perçaient leurs tympans et cela fit rire le plus grand du groupe. Rejetant la tête en arrière, il sortit une cigarette qu'il alluma, ignorant les protestations des autres, et le plus nerveux accepta une cigarette, ressentant un besoin pressant de se calmer.
Soudain, la porte s'ouvrait dans un claquement, amenant plus de lumière dans la pièce. Celui qui l'avait ouverte semblait au bord de la crise de panique, et il tenait à ses côtés un autre homme salement amoché. Des contusions recouvraient son visage et ses bras, il avait même un œil au beurre noir.
« Chef ! Il arrive ! Le monstre arrive !
– Le monstre ? Demanda l'une des personnes en penchant la tête sur le côté
– Notre invité est connu sous le nom du monstre aux yeux d'or. Plutôt intéressant comme surnom non ? »
Les deux lycéens, ne demandant pas leur reste, partirent, refermant la porte derrière eux et jetant un froid sur l'assemblée. Soudain, le nerveux se leva, et se dirigea à grand pas vers la sortie.
« Notre contrat est terminé, nous avons fait ce que vous avez demandé. Mais nous ne pouvons pas prendre plus de dommage, notre deal ne marche plus. »
Il ouvrit la porte en même temps qu'il parlait, et, ne voyant pas ce qu'il y avait devant lui, se heurta à quelqu'un. Hargneux, les dents relevés comme un animal, il s'apprêta à réprimander l'impudent quand il vit le regard froid de l'inconnu. Il passa par quatre teintes différentes avant de devenir complètement blanc. Il commença à bégayer quelque chose, des excuses, semblait-il, mais n'eut pas le temps de finir qu'il se retrouvait face contre terre, assommé.
L'inconnu, un sourire fou aux lèvres, les yeux brillants de pure démence, il détailla chaque personne dans la pièce. Il ouvrit finalement la bouche :
« J'aurais dû m'en douter... »
Tout à coup, comme si ces mots avaient appuyés sur un bouton invisible, les stores s'ouvrirent, laissant la lumière passer et dévoilant, par la même occasion, l'identité des inconnus.
-0-
Et tadaaaaaaaa !
Merci beaucoup d'avoir lu, et désolé pour... heum... *se ratatine sous les regards accusateurs des personnes*
Inconnu1 : tu crois pas que tu pousses un peu trop ta chance là ?
Inconnu2 : ne nous force pas à te faire des choses que tu regretteras...
Inconnu3 : ça vaut mieux pour tout le monde
Karma : Maintenant au travail et finit moi ce chapitre correctement !
-0-
Le regard dur, Karma Akahana détailla un par un les quatre adolescent assis autour d'une tasse de thé.
« Akashi... »
Le dit Akashi finissait sa tasse de thé tranquillement, fermant les yeux. Quand il les rouvrit, il posa doucement le récipient sur la table, un sourire conquérant au lèvres, ses yeux bicolores brillant de suffisance.
« Félicitation Karma, tu as passé le test avec brio.
– Tch, et en passant, j'ai perdu mon pari. Gronda le seul blond de la pièce.
– Je t'avais que tu allais perdre si tu pariais contre Akashi-sama, crétin de singe. Répliqua Ginkoo, les yeux rivés sur un livre... de comptes.
– Tu me dois 20 000 yens Dosan. Répliqua ironiquement Akashi
– Je soutiens toujours que cela aurait dû être Akina au poste de vice-président, tête rouge.
– Pourriez-vous vous comporter de manière civilisé au moins une fois. Akashi, Ginkoo, arrêtez de le provoquer et Arai, arrête de remettre ta petite amie dans cette histoire. Elle est déjà dans le club de maquillage, et j'ai entendu dire qu'elle serait candidate potentielle au poste de présidente du club de couture. »
Il semblerait que Hayashi soit passablement, irritée de la situation. Et Karma était au bord de crise d'hypertension.
« Vous êtes en train de me dire que vous avez sciemment détruit les vitres de la salle du conseil, avez créés cette scène pour me faire passer un TEST !
– Je l'avais dit qu'il le prendrait mal. Signala Hayashi
– Il fallait bien que nous voyons de quel bois tu es fait Akahana. Akashi-sama ne peut se permettre de s'entourer de traître. Dosan toussa en arrière plan. Et malgré mon désaccord à ce sujet, je passerai outre mes sentiments et t'accepterai en tant que vice-président.
– Vous vous rendez compte que j'ai tabassé des lycéens pour RIEN ?!
– On est tous passer par là, frère. Mais pour toi ça a été plus dur vu qu'on te connaissait pas trop. Mais dis-toi que tu l'as fait pour protéger nos étudiants.
– Dosan a raison, Karma. Tu as agi comme un vice-président exemplaire.
– Je suis pas sûr que le fait d'intimider des collègues et se battre contre l'ennemi sois vraiment exemplaire. Permet moi d'en douter.
– Mais tu es venu au péril de ta vie non ? Tu n'as pas hésité à courir à ma rescousse tête baissé. C'est ce qu'un membre du conseil doit faire ; pouvoir proteger et sauver les étudiants au péril de leurs vies, même si c'est contraire aux règles. Pour le test en lui-même du vice-président, cela a été fait sur une période plus longue. Tu es capable de me tenir tête sans que cela en vienne aux mains comme avec Dosan. Un cri indigné se fit entendre. Tu peux faire des comptes rapidement comme la trésorière. Un petit 'humpf' s'incrusta dans la conversation. Et tu n'as aucun problèmes avec les autres étudiants. En clair, tu es un touche à tout compétent et qui serait capable de support n'importe quel poste au sein du conseil et tu as un talent de leader. Ne dément pas, je t'ai vu lors de la préparation du premier tournoi inter-scolaire. »
Le rouquin se leva et sortit une pièce de tissu rouge de sa poche. Il la tendit au jeune homme encore un peu sonné par les événements, l'œil gauche brillant d'une énergie étrange.
« Bienvenue dans le conseil des élèves, vice-président. »
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