Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 11

Et oui! Me revoilà! Plus folle que jamais et toujours aussi... Posez ces couteaux... Voilà, au sol, gentiment. Maintenant, vous allez aussi posez ces armes à feu. Même le bazooka, VOILAAAAAA. Gentil les lecteurs.

Karma: qu'elle idée de ne pas donner de nouvelles pendant plus de 6 MOIS ?!

Auteure: Maiiiiiiiis, j'ai eu beaucoup de choses à faire ;A; ! Le bac en première S c'est pas simple!

Karma: Tu aurais pu prévenir les lecteurs!

Auteure: C'est... Vrai --''

Karma: Tu t'excuses MAINTENANT!

Auteure: beuh, je me fais victimiser par Karma ;A;!!! Mais je suis profondément désolé de ne pas avoir posté la suite plus tôt! Je le ferai plus! Promis!

Karma: Dis pas des promesses que tu vas pas tenir

Auteure: Gnagnagna... bref, je suis encore désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, et s'il n'y avait pas eu @Istia-chan43 vous ne l'auriez pas eu du tout! Remerciez la les enfants~

Karma *frappe l'auteure*: bref... Les personnages ne lui appartiennent pas, même pas les OCs,

Auteure: Si! quelques uns!

Karma: *roule les yeux* les méchants seulement

Auteure: Pour la musique, même principe! quand vous voyez la phrase magique, activez la!

Les deux: *s'inclinent* bonne lecture à vous!

-------------------------------------------------------------------------

Avant...

Revenant à la réalité, Karma soupira et se passa une main dans sa chevelure pour les ramener en arrière. Il avait dû se les colorer en vitesse et quand il jeta un œil à sa main, il vit des pigments noirs accrochés sur la paume, signifiant la qualité médiocre de son déguisement.

Soupirant une nouvelle fois, il s'engouffra dans une ruelle qui lui permettrait de rentrer plus rapidement chez lui quand il percuta quelqu'un.

Maintenant...

Les deux personnes tombèrent en arrière dans un mouvement synchrone. Immédiatement, Karma se releva et tendit une main en s'excusant. Qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir Kuroko, les fesses par terre et un air complètement paumé collé à son visage.

Merde, j'espère que je lui ai pas fait un trauma crânien.

Le rouquin passa sa main devant les yeux de son interlocuteur qui semblait perdu dans ses pensées. Le regard bleu se posa sur lui et semblait attendre quelque chose... Ou l'observer, au choix. Ses yeux semblaient si vides, contrairement à ceux de Nagisa qui brillaient toujours d'une lumière particulière. Pour il ne savait qu'elle raison, Karma avait envie de secouer le basketteur comme un prunier tout en lui hurlant dessus pour voir s'il allait avoir une quelconque réaction.

Secouant la tête pour se débarrasser de ces pensées, Karma se pencha vers Kuroko en lui tendant une main secourable. Celui-ci la prit par automatisme, et se releva avec l'aide de l'ex-rouquin. Ce dit rouquin prit le temps de l'observer quelques secondes ; le collégien semblait légèrement essoufflé et tenait son téléphone -clapet ouvert- dans une main. Intrigué, Karma tenta une conversation... qui finit aussi vite qu'elle avait commencée.

Kuroko ne répondait à aucune de ses questions et jetait de fréquents coups d'œil autour de lui, comme s'il tentait de se repérer. Il se serait perdu ?

Au bout de quelques secondes, il sembla se rendre compte de la présence du rouquin. Il lui jeta un regard empli de détresse et Karma comprit qu'il se passait quelque chose de grave. Très grave.

« Karma-kun, où se trouve le terrain de basket le plus proche ? »

Ou peut-être pas. Réprimant un fou rire nerveux, le collégien lui proposa de le mener jusqu'au lieu demandé. Heureusement que c'était sur son chemin.

Ils partirent rapidement et traversèrent les rues sinueuses de Kyoto. Kuroko le suivait aveuglément et le rouquin pouvait sentir le regard perçant de celui qui le suivait dans son dos, le faisant accélérer sensiblement.


{INSERTION MUSIQUE}


Quand ils arrivèrent, Karma bénit plusieurs fois le ciel d'avoir eu peur de ce regard transparent. Parce qu'il semblait que la manager qui collait tout le temps l'équipe de basket du collège, avait des ennuis. Et aucun métis à la peau caramel à l'horizon pour la protéger. Ni de géant vert et encore moins de ranger violet. Sans parler du mannequin enfantin et d'un rouquin milliardaire. Bref, elle était toute seule face à une bande de lycéens qui semblait ne pas lui vouloir que du bien.

Sans qu'il ne se soit rendu compte, le fantôme se retrouva à côté du manager, infligeant au passage une bonne frousse aux délinquants. Il ne pouvait pas rester en place deux secondes ?

Soupirant, Karma les rejoints et s'inséra dans la bande d'idiots qui tentaient d'intimider ses camarades, sans grand effort. Retirant ses lunettes, il les mit dans son sac en vue d'un futur combat.

« T'es qui toi ? Tu nous cherches l'nabot ? Demanda le chef de la bande

- Désolé de vous déranger mais je suis venue chercher mon amie... tenta pacifiquement le basketteur

- Ah c'est toi le fameux prince charmant ? T'es v'nu chercher ta princesse aux mains des méchants lycéens ? Et comment tu vas faire pour repartir avec elle gringalet ? En te battant ?

- Hé bien...

- Laissez Tetsu-kun tranquille bande de pervers !

- Qu'est-ce qu'elle dit la gamine ? T'crois vraiment qu'on vous laissera partir sans rien dire ?

- En réalité c'est moi qui ne vais pas vous laissez partir sans rien faire. Ajouta Karma un sourire flottant sur ses lèvres

- T'es qui toi ?! Questionna le chef après avoir sursauté

- Mon nom n'importe pas vraiment... Il jeta un regard au fantôme qui hocha la tête et emmena discrètement la manager loin de la scène. Disons que je suis juste un gars qui passait par ici et qui voyait des déchets harceler des personnes qui n'avaient rien demandés...

- Hein ? Tu m'traites de déchet sale morveux ? Il éclata d'un rire gras. Dans ce cas tu vas voir ce que des déchets font d'idiots comme toi ! »

Sur ces mots il balança un coup de poing vers le rouquin qui esquiva avec facilité. Goguenard, il jugea un par un les assaillants. Aucun ne ferait le poids. Quelle déception. Soupirant, le collégien tira ses cheveux en arrière d'un mouvement de main, retirant en grande partie les pigments noirs.

« Que la fête commence... »

Et, avec un regard fou, il se jeta à corps perdu dans la bagarre. Les coups s'échangeaient avec force, c'était donnant donnant. Poing pour poing, pied pour pied. Une véritable anarchie avait prit le terrain de basket, et les rares piétions qui passaient à cette heure de la journée baissaient la tête et fuyaient le lieu. Le jour déclina petit à petit, tout autant que le nombre de lycéens qui tombaient comme des mouches sous les coups du rouquin.

Enfin, le chef de la bande fut le dernier debout, tremblant de tout ses membres. Karma avança d'un pas, l'autre recula. Excité par la bagarre, le collégien avait les yeux brillants, et un sourire digne du Joker accroché à son visage. Doucement, il pencha la tête sur le côté, ses yeux devenant celui d'un prédateur. D'une voix doucereuse, il se moqua des lycéens :

« Déjà fini ? Quel dommage, on venait à peine de commencer... Mais bon, pour des déchets, il faut pas s'attendre à grand-chose de votre part... »

Hystérique, le baraqué poussa un couinement de frayeur en voyant les yeux dorés étincelants et les cheveux couleur sang qui se reflétaient avec la lumière artificielle des lampadaires.

« T'es... T'es un Akashi !

- Perdu~ »

Et il plaça un puissant coup dans le sternum du lycéen, qui s'effondra sur le sol dans un bruit mât.

« Je suis le démon. »

Le rouquin se retourna, faisant face aux lycéens à terre, et les pointa du doigt, tirant la langue.

« Et que j'vous retrouve pas ici, bande de faiblard ! »

Sur ces mots, il sortit du terrain de basket en traînant les pieds. Fouillant dans son sac, il ressortit ses lunettes et son téléphone portable. D'un geste, il remit ses binocles sur le nez tout en composant un numéro.

« Oui, allô l'hôpital ? »

-0-


Et la vie repris son cours, en douceur. Non, surtout en lenteur. Le reste de la semaine passée fut la semaine la plus longue de la vie du rouquin. Oh, bien sûr, il s'était occupé. Entre toutes les corvées que lui avait refilé le conseil, les attaques persistantes des mercenaires qui ne sont pas au courant des dernières nouvelles et les cours, Karma devait en faire des choses. Mais, paradoxalement, la routine installée ne lui plût pas, même s'il devait avouer que le calme environnant l'apaisait.

Vendredi était arrivé, et son lot de folie aussi. Le noiraud, il s'était reteint les cheveux avec de la teinture de meilleure qualité, courait dans tout l'établissement pour distribuer les colles, faire un peu d'ordre dans les couloirs et faire le postier avec le courrier des profs, quand il nettoyait pas le bureau du conseil. Toute les tâches ingrates que le conseil pouvait lui refiler.

Enfin, aux alentours de midi, il put souffler, s'asseyant contre le cerisier. Il profita du parfum des fleurs et était décidé à faire une sieste quand il fut interrompu par un blondin surexcité.

Et non, ce n'était pas Dosan. Le responsable des relations humaines était justement en train de parler avec une fille, celle-ci semblait le réprimander mais il semblait s'en ficher. Comme d'habitude.

En réalité, ce blondin n'était autre que Kise Ryouta, le mannequin de talent, le basketteur de talent, le tombeur de toute les filles. Bref, l'homme qui avait tout pour plaire. Bien que quelque chose criait « Gay ! » dans l'esprit de Karma quand il le voyait avec le rangeur bleu. Rangeur bleu qui le suivait de près d'ailleurs, quand on parle du loup, il ne manque plus que son ombre. Ombre qui ne semblait pas là, malgré l'entièreté de la bande.

Un mouvement sur sa gauche le fit tourner la tête et, oh !, qu'elle surprise de tomber sur un regard de poisson mort. Karma fit un bond de plusieurs centimètres en laissant échapper un petit cri. Lui qui se ventait de n'avoir aucune peur, faudra que la fierté repasse une autre fois.

« Karma-kun ! »

Et boum, maintenant le nez dans la terre, attaqué par une paire de seins.

La propriétaire de cette poitrine n'était autre que la manager du groupe, Momoi.

« Merci de nous avoir aidé la dernière fois ! C'est bizarre, j'ai l'impression que tes cheveux étaient plus roux...

- Manager, vous êtes en train de l'étouffer... nanodayo »

Karma ne put que bénir le géant vert et promettre qu'il mangerai plus de petit pois à partir d'aujourd'hui. La jeune fille se redressa en s'excusant. Le blond se rapprocha de Karma, entrant un peu trop dans son espace vital.

« Karma-shii... Vu que t'es dans le conseil, t'aurais pas vu Akashi-shii ? »

L'ex-rouquin fit signe que non de la tête, et la bande repartit en soupirant et en le remerciant. Cependant, cette question inquiéta Karma. Si les basketteurs n'avait pas vu leurs capitaine, où pouvait-il être ? Se relevant d'un bond, et pressé par un mauvais pressentiment, il alla rejoindre Dosan qui continuait de se faire réprimander. Il interrompu la conversation poliment et lui demanda s'il avait vu son « cher et tendre président ». La réponse négative lui rajouta un poids, et, sans demander l'avis du blond, il le traîna à la salle de Kendo où se trouverait normalement Hayashi.

En effet, elle était en train de battre à plate couture son opposant. Un peu moins respectueux qu'avec son premier collègue, Karma lui posa la même question. La négation lui arracha un juron entre les dents et il partit à la recherche de Ginkoo.

Inquiète, la secrétaire les suivit, Dosan n'ayant pas le choix et étant traîné de force. Ils la trouvèrent avec ses amies, en train de manger des sushis avec la grâce d'un cygne. Cette fois-ci c'est la plus jeune qui posa la question. Et, voyant l'air inquiet de ces collègues, elle n'eut pas besoin de répondre pour se lever d'un bond et de courir vers la salle du conseil.

Comprenant l'urgence de la situation, Dosan se dégagea de la poigne de Karma et partit devant, sa taille lui permettant de courir plus vite. Ils arrivèrent devant la porte, essoufflés. Elle était déjà ouverte, le battant tapait contre l'encadrement, signalant le vent présent dans la pièce.

« Quelqu'un avait ouvert les fenêtres ? Demanda Hayashi, toujours en tenue de Kendo, et inquiète. »

Tous dénièrent. Ne voyant personne qui voulait faire le premier pas, Karma se résolut à ouvrir la porte. Ce qu'il vit ne lui plût pas. Pas DU TOUT. Des morceaux de verres étaient éparpillés au sol du bureau ; les tours et écrans d'ordinateurs, complètement explosés ; les feuilles déchirées. La pièce a été ravagée, saccagée. Les tissus des fauteuils tranchés et même les coussins ont été éventrés. Ils recherchaient quelque chose ; la pièce a été passé au peigne fin et le résultât ne fut pas le rangement mais la destruction.

Malgré leurs incrédulités, Dosan fut le premier à avancer. D'un pas sûr, il marcha sur les débris de fenêtres et se plaça au milieu de la pièce, observant la situation.

« J'ai toujours détesté ces vitres. »

Ginkoo fut la suivante à sortir de la transe. Dès que le responsable des relations humaines finit de parler, elle se dirigea directement vers le coffre du conseil, fermé par des clés et par un code que elle seule connaissait. En passant, elle frappa durement le crâne de son homologue en reproche d'avoir dit une bêtise aussi grosse que lui.

Fumiko entra à son tour, elle observa les dégâts matériels en pestant quelques fois, son katana de bois tapotant avec légèreté son épaule, frôlant au passage Dosan qui se recula pour plus de sécurité.

Karma, médusé par leurs comportements somme tout serein, s'empressa de refermer la porte dès qu'il fut à l'intérieur, il fallait éviter les regards indiscrets. Il évita soigneusement de regarder le sol qui le reflétait sûrement un millier de fois et remua ses cellules grises pour sortir l'hypothèse la plus probable qui causerait ce déchaînement méthodique de violence.

Une exclamation de joie le sortit de ses pensées et il s'aperçut que c'était la trésorière qui exprimait son contentement de retrouver son argent et ses comptes intacts.

Levant les yeux au ciel, il se concentra sur Dosan qui s'était affalé sur le canapé et avait sorti une cigarette. Le blond souffla la fumée toxique et s'aperçut du regard insistant du stagiaire. Souriant, il lui répondit :

« Quoi ? Les fenêtres sont ouvertes. »

Un raclement de gorge provenant de la benjamine du groupe détourna son attention et ils regardèrent avec curiosité la secrétaire qui tenait un papier et une clé USB entre les mains.

Elle tourna le papier vers eux et lurent « essayer de déchiffrer si vous pouvez ». Synchroniquement, Dosan se leva en éteignant sa cigarette sur un des bras du canapé, Ginkoo sortit un PC du coffre et le referma, et Hayashi fit de la place sur le bureau.

Tous se regroupèrent autour de l'ordinateur et attendirent qu'il s'allume. Une fois opérationnel, ils mirent la clé et un programme s'ouvrit. Une série de chiffres agrémentés de quelques lettres s'afficha devant eux.

« Un code. » annonça Karma d'une voix impassible

Dosan tapa deux fois dans ses mains, faisant un applaudissement sarcastique avant de lui répondre :

« Merci Monsieur Je-dis-les-évidences ! »

Karma, concentré à déchiffrer le code de tête, ne lui dit qu'une phrase qui était sortie d'elle-même d'un ton affirmé :

« Dosan, c'est pas le moment. »

Piqué au vif par cette remarque qu'il prit comme un affront direct et un défi, il posa lourdement une main sur le bureau et cracha :

« Oh que si c'est le moment, sale merd-...

- Dosan... le coupa Hayashi d'une voix menaçante

- Je fais ce que je veux, la taupe, et là j'ai envie de le frapper donc laisse les grandes personnes parler entre elles et retourne dans tes bacs à sables. »

Le collégien amorça un crochet du droit en direction de la joue de Karma mais le coup ne vint jamais.

La scène se passa comme au ralenti, tandis que le poing de Dosan se rapprochait dangereusement de Karma, la main de ce dernier jaillit tel une flèche et emprisonna la gorge du responsable des relations humains dans un étau d'acier. Le coup se suspendit dans l'air et la tension monta d'un cran tout en devenant électrique.

D'un côté, ceux qui ne croient pas ce qu'il vient de se passer, composé du blond et de la brune, de l'autre, celle qui se doutait de quelque chose, la myope.

De son autre main, Karma fit glisser les lunettes de son nez et afficha un sourire malsain. Sa voix, timide et sage fut remplacée par un ton mielleux et dangereux.

« Dosan~, ce n'est pas le moment~. »

L'ex-rouquin posa ses binocles sur le bureau et relâcha son adversaire en gardant le sourire. Ce qu'il avait lu ne lui a pas beaucoup plus plût qu'auparavant. Son sourire si caractéristique lui collait cependant au visage, et, d'un pas rapide, il partit à l'adresse indiqué sans un mot aux autres.

Quand le stagiaire referma la porte, les filles, consternés, reprirent le décodage de la lettre informatique, curieuse de savoir ce qui avait mit en rogne leurs collègue. Dosan quant à lui, se remis de ses émotions en allumant une nouvelle cigarette, la main tremblante.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro