Et elle s'était battu
Contre la vie
Car pour elle, Amena la vie est un combat
Et on doit l'affronter
On a pas le choix
Soit elle frappe soit vous cogner

Lui aussi l'avait frappé
La vie avait cogne Sonrar
Sans qu'il faiblisse
Fort très fort

Alors Amena s'était redresse
Et l'avait regarder en face
Sans baisser les yeux
Sans courber le dos
Les épaules
Sous les coups rude
Et douloureux
Elles s'étaient affronter dans un combat des plus violent

Parfois Sonrar avait user de ruse
Rivaliser d'intelligence
Mais elle l'avait frappé
Pour le brisé
Le mettre à genoux
Devant elle
Jamais
Il lui avait rit au nez
Lui avait montré le dos
Par vantardise
Sans qu'elle puisse lui arraché une larme

Ils avaient affrontés
Leur ennemi commun
En en faisant parfois un allié
Dans un bras de fer sans cesse renouveler
Mais sans jamais faiblir
Ni abandonné

Car pour eux la faiblesse n'était pas une option
Il fallait être fort
Invincible
Il était interdit de se courber
De se plaindre
De pleurer

Non
Pour ces deux âmes il fallait se battre sans faillir
Sans se fatiguer
Il fallait être ferme
Dur
Impitoyable
Insensible

Alors ils avaient aiguisé leur lame
Durci leur coeur
Et frappé
Encore et toujours