Chapitre 18
- Non mais attends, Chan c'est une blague là ? On va devoir tout monter au premier à nous deux ? dit le fennec, après que les livreurs aient déposés les cartons de meuble dans le salon.
- Bah oui, tu vois quelqu'un d'autre que nous peut-être ?
- Mais, mais, tu m'a regardé ? L'armoire fait le triple de mon poids.
- Mais soit logique, on ouvre le carton et on monte les planches une à une, je m'occupe des portes et des grandes et toi les petites, pareil pour le reste et le tour et joué.
- T'es pas con toi, dit le fennec.
- Ouais je sais, heureusement que je suis là alors.
Le noiraud rigola.
-Je vais mourir, c'est long, dit le fennec, après avoir monté les pièces de l'armoire.
- Innie, ça fait à peine quinze minutes, souffla Chan, concentré à comprendre qu'elle vis était la numéro cinq.
- La blague et il reste en encore la suite en bas, je vais pleurer.
- Oui bah meurt en silence et viens m'aider, parce que plus te plains moins on avance vite et donc plus tu vas pleurer. On doit avoir fini avant que Jisung ne revienne et accessoirement Minho. Donc, debout s'il te plaît.
Le plus jeune soupira avant de tout de même se lever du lit.
Quatre heures plus tard :
- On est trop fort, dit Jeongin frappant dans ses mains.
- Ouais c'est ça "trop fort". Tu n'as fait que te plaindre pendant deux heures et tu ma coincé les doigts dans la porte, alors ton trop fort tu te le garde.
- Mais je me suis excusé, dit le noiraud.
- Hmm, mais ça n'efface pas la douleur, un peu plus fort et ils étaient cassés. La prochaine je demande à Jisung, il se débrouillera surement mieux que toi.
- Mais ... je te fais la tête alors, dit le fennec avant de sortir de la chambre.
- Tu te fous de moi ? C'est toi qui me tue les doigts et en plus tu fais la tête, on aura tout vu ! dit Chan en sortant de la chambre.
- Exactement, dit le noiraud en descendant les escaliers. Tu demanderas à Jisung de dormir avec toi ce soir.
Le brun resta bloqué au milieu des marches.
- Attends deux secondes, tu fais vraiment la gueule pour de vrai ? Pour ça ! Innie t'es pas sérieux là ?
- Oui, je rentre, dit-il, en allant prendre son manteau, posé sur un des hauts tabourets de la cuisine.
C'est ce moment que choisirent Jisung et Minho pour rentrer, le brun étant partit le chercher en revenant de sa journée.
- Salut Jeongin, dit Jisung, tout joyeux, il se refroidit directement en sentant l'odeur qui émanait du noiraud. Le blond se tourna vers Minho, derrière lui, tout aussi surpris.
- Salut Jisung, je dois rentrer on se voit demain, dit-il avant de leur passer devant et de prendre la porte.
- Jeongin attends, dit Chan, ne comprenant pas la réaction du plus jeune.
- Nan, reste avec eux, je rentre, dit le noiraud, avant de réellement claquer la porte, faisant sursauter la panthère
- Monsieur Minho, pourquoi Jeongin il est pas content ? demanda l'écureuil, les oreilles basses.
- Alors là ce n'est pas à moi de le dire, je n'en sais rien, dit-il, tout en tournant le regard vers Chan, qui était descendu.
- Chan explication, demanda la panthère.
- Là je n'ai pas de réponse, dit l'aîné.
- Tu n'as pas dit quelque chose qui le vexe par hasard ?
- Je lui ai dit, pour rigoler, que je prendrais Jisung pour monter des meubles, parce que lui c'est une catastrophe. Et après il m'a dit que je n'ai qu'a dormir avec Jisung ce soir et puis il c'est barré.
Le blond écarquilla les yeux d'être la cause de la dispute.
- Mais pourquoi il l'a pris comme ça ? C'est pas si méchant, surtout s'il t'as ralentit et fait mal, dit Minho.
- Je t'avoue je ne sais pas pourquoi il a fait ça.
- Ca va lui passer, t'en fait pas. Tu veux dormir à la maison ce soir ?
- Nan, je fais ça alors là c'est une crise diplomatique carrément qu'il risque d'y avoir. Je vais vous faire à manger puis je vais rentrer.
- Tu ne vas faire rien du tout et tu vas rentrer oui. T'as vu l'heure qu'il est, laisse moi gérer. S'il faut demain je vous donne votre jour, j'embarquerais Jisung avec moi c'est tout.
Chan acquiesça.
- Merci Lino, désolé pour ça.
- C'est rien t'inquiètes, merci quand même pour la chambre, à plus tard, dit-il, une fois Chan prêt.
- Ouais à plus, si jamais je cherche un asyle politique, je reviens, rit-il.
- Bien sûr hésite pas, dit la panthère.
L'aîné soupira avant de prendre la route, Jeongin étant partit à pied.
Minho rentra et retrouva Jisung, assis sur le fauteuil, les oreille basses.
- Qu'est ce qu'il y a Jisung ? demanda t-il en s'asseyant à côté de lui.
- C'est, c'est parce que Jeongin il fait la tête à monsieur Chan, c'est à cause de moi, dit-il, en reniflant, les yeux rougit.
- Mais non Jisung, il ne faut pas dire ça. Je te promet que ce n'est pas à cause de toi, il le prit contre lui, pour essayer de le calmer.
- Alors pourquoi, pourquoi Jeongin il a dit ça, j'ai fait quelque chose de mal ?
- Il a dit ça juste parce qu'il était énervé, il ne le pense pas. Jeongin t'aimes beaucoup, tu le sais non ?
Leblond acquiesça.
- Il a juste repris ce que Chan a dit, il aurait dit mon nom ou Jinnie, Jeongin aurait dit ceux là à la place. Ne t'en fait pas, il s'énerve souvent pour rien et après il redevient tranquille, tu vas voir.
- Promis ?
- Oui promis, alors ne pleure plus.
Jisung le serra contre lui, pour se rassurer un instant, avant de se détacher.
- T'as faim ? demanda l'aîné.
Jisung acquiesça.
- Vas mettre ton manteaux, on va aller manger dehors, j'ai la flemme de faire quelque chose.
Le blond ce leva donc.
***
Quelques jours passèrent, dans une ambiance glaciale, due au comportement du fennec.
Jisung n'osait même plus parler en ça présence, sentant son énervement, il ne voulait pas qu'une nouvelle bombe explose.
Chan avait abandonné l'idée de comprendre la raison de cette longue prise de tête, il laissa le plus jeune décider d'arrêter de faire la tête par lui même.
Minho, tout comme Jisung, ne disait rien attendant simplement un retour à la normale.
- Ils se sont parlé aujourd'hui ? Demanda la panthère au blond, lorsqu'il rentra et que le couple était partit.
Jisung avala sa bouché avant de parler.
- Non, même pas un mini mot. Chan est triste, même quand on a fait les cours ce matin. C'est horrible, Jeongin il fait encore la tête, il rigole pas.
Minho soupira.
- Ça fait une semaine quand même, ça devient long, ça doit être leur plus longue dispute depuis le début.
- C'es pas facile d'être amoureux on dirait.
- Ouais, il y a des moments où c'est pas la joie, comme là. Mais ça va bien finir par passer t'en fais pas.
L'écureuil acquiesça.
- J'ai oublié, mais demain tu vas rester seul deux trois heures. Chan et Jeongin ont des rendez-vous et ils tombent sur les mêmes créneaux horaires. Ça va le faire ?
- Oui comme à chaque fois, je ferme bien la porte, je réponds pas et c'est bon.
- Ouais tout à fait, dit le brun.
Le lendemain :
- Jisung tu fais attention. Je reviens d'ici deux heures, dit Chan, après avoir fait la liste des mille et une mise en garde possible et imaginable. De toute façon Jeongin sera revenu entre deux.
- Oui Chan, à toute à l'heure, dit Jisung, fermant la porte à clé, avant d'aller dans sa chambre pour s'habiller.
Une fois cela fait, il se fit quelque chose à manger avant de se poser sur le canapé et de commencer la lecture d'un nouveau livre.
La sonnette de la porte se fit entendre, Jisung sursauta avant de se lever.
Il sentit une odeur de miel et pensa logiquement que Jeongin était revenu en avance.
Il ouvrit donc.
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