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-Chapitre 44-

Point de vue de Kyle

Je me suis coltiné un bon nombres de préparations pour que cette sortie en amoureux soit parfaite. En l'espace de peu de temps, j'ai du nous mijoter un bon petit plat, parce que non, je ne compte pas amener Dana au restaurant.

Ce serait bien trop simple  et banal pour une fille magique comme elle, pour notre deuxième premier rendez-vous. Je veux qu'il soit aussi bien, voir mieux, que notre tout premier. Je m'en rappelle bien, je lui avais fait découvrir ma cabane, nous nous étions inconsciemment baignés dans le lac givré et avions dormi, exclusivement, ensemble. C'était une soirée parfaite.

Celle de ce soir le sera aussi, je m'en assurerai personnellement. Pour l'occasion j'ai même prévu du champagne, la boisson à bulle préférée des français.

"-Kyle, Dana pointe le bout de son nez dans la cuisine et je m'empresse de recouvrir toute mes préparations, dis moi juste où est-ce que l'on va?

-Non mon cœur, ce sera une surprise. Je lui fait un clin d'œil.

-Mais dans tous les cas tu devras me le dire avant d'arriver sur les lieux vu que c'est moi qui conduirai ma voiture. Elle croise les bras sur sa poitrine.

-Quoi? Tu ne me laisserais même pas conduire ta voiture? Je demande choqué. Mais, enfin Dana, c'est moi, je ne vais pas exploser ta voiture dans la première vitrine en t'imaginant te déhancher sensuellement en petite tenue dedans.

Des images me viennent à l'esprit et je souris grandement, ce serait un spectacle succulent, si j'étais le seul à pouvoir en profiter bien-sûr.

-Pourquoi tu souris niaisement? Elle ronchonne. Ne me dis pas que tu m'imaginais, putain Kyle, elle se tire les cheveux, tu me désespères.

-Pardon d'être un homme! Je lève les mains au ciel. Bref, mon cœur, ce n'est pas parce que tu roules une voiture de luxe que tu ne dois pas me la prêter de temps en temps.

-Bah, quand c'était toi, tu ne m'as pas laissé conduire Pétunia! Elle renchérit.

-C'est un blague? J'ouvre les yeux. Tu n'avais même pas le permis, c'est normal! 

-Ce n'est pas une excuse. Tu ne conduiras pas ma voiture un point c'est tout.

-D'accord, je souffle et elle sourit. Nous prendrons les transports en commun alors. 

Son sourire se fane rapidement.

-D'accord, d'accord, tu pourras conduire ma voiture! Elle lève à son tour les mains en l'air.

Je m'approche d'elle et la coince contre le plan de travail. Nos bassins sont liés et son visage est si proche du mien, je passe tendrement ma main sur sa joue.

-Il faut que tu sortes un peu de ta zone de confort mon cœur, je chuchote, prennes des risques, le métro ce n'est pas la mort.

-Si tu veux, mais pas ce soir... 

Elle mime une tête adorable de chien battu.

-Tu n'essaierais quand même pas de me corrompre avec cette tête là? Je plaisante.

-Quoi? Je ne suis pas trop mignonne comme ça? Elle s'offusque.

-Si, mais, ça ne fonctionne pas comme ça avec moi!

-Et il faut faire quoi pour vous corrompre très cher? Elle dit le tout avec un air faussement enjôleur, léchant ses lèvres et caressant sa poitrine. Elle a même adopté un drôle d'accent étranger.

-Je peux savoir à quoi tu joues? Je me retiens d'exploser de rire.

-Bah quoi? Elle s'étonne tristement. Je croyais que ça excitait tous les mecs les allumeuses avec un accent russe.

-Je serais curieux de savoir où tu as entendu des conneries comme ça toi! Alors qu'elle entrouvre la bouche pour répondre je reprends. Non, tu sais quoi, je secoue la tête, je ne veux rien savoir. Et pour ta gouverne, ça me vexe vraiment que tu me mettes dans le panier de tous ces hommes ne pensant qu'à la baise, c'est tellement surfait, je soupire hautainement.

-Non, c'est vrai, toi, Kyle Winchester tu es au-dessus de tout ça, tiens, la preuve c'est que quand je t'annonce que je prévois une grève de s...

-Non! J'écarquille des yeux alors qu'elle sourit victorieusement. Pardon mon cœur, je me suis mal exprimé, je voulais dire par là que tu n'as pas besoin de faire d'accent merdique pour m'exciter. Tu es naturellement excitante. Rien que le fait de te voir dans tes hideux survêtement j'en suis déjà toutes choses. Alors, là, t'avoir aussi près de moi, je murmure, je suis au bord de l'explosion.

-Mouais... bien rattrapé, elle roule des yeux. Alors tu conduis ma voiture ou un mois de pure souffrance t'attend.

Elle est affreuse, elle a vraiment pris la confiance la petite, mais je suis un homme faible, je ne pourrais jamais tenir un mois en la voyant se trimbaler dans ses petites tenues échancrées sans ne jamais rien tenter.

-C'est une automatique?"

Elle acquiesce joyeusement avant de quitter la cuisine. Encore une fois, elle a brillamment réussi à dévier le problème à son avantage, chapeau bas mon cœur.

"-Bon, alors, tu fais vraiment très attention, elle est puissante et accélère très rapidement, le frein à main est juste là, et pour déma...

-C'est bon Dana, ça fait cinq minutes que tu m'expliques, tu ne penses pas que j'ai compris? Je m'agace.

-Mais, ça fait longtemps que tu n'as pas conduit... fais attention, il a plu il y a une semaine, la chaussée est peut-être encore glissante.

-Tu te fous de moi Dana? J'expire bruyamment. Je gère, relax!"

Elle hoche la tête mais elle reste septique. La confiance règne, c'est bien.

Quand je démarre et sors du parking sans encombres, madame finit par inspirer et se détendre. 

Nous quittons bientôt Manhattan et ses quartiers huppés et traversons le Brooklyn Bridge pour finir par nous garer non loin de là.

Dana me regarde tranquillement débarrasser la voiture sans daigner bouger son joli cul pour venir m'aider... je me retrouve donc à porter tout un tas de sacs contenant nourritures, et autres.

On s'enfonce dans le Brooklyn Bridge Park qui a comme spécificité de donner sur la grande baie de New-York. Les bâtiments au loin offrent un spectacle majestueux de lumières scintillantes et remplacent les étoiles absentes dans le ciel New-yorkais. 

Depuis mon arrivée à New-York, je n'ai plus vu d'étoiles brillant dans le ciel. Je croyais que c'était un mythe quand on disait qu'il n'y en avait pas au-dessus de New-York. Ce serait du au fait que la ville soit trop éclairée par les milliers de buildings, les réverbères, pour percevoir la douce et pétillante lumière provenant des étoiles.

Mais, il me suffit de regarder Dana face à moi, souriante, pour contredire ce mythe, il y a bien des étoiles à New-York, Dana en est la preuve vivante. Cette fille est véritablement une étoile, un soleil.

C'est ça, elle est mon soleil et je gravite autour d'elle, dépendant exclusivement de l'attraction qu'elle veut bien porter sur moi. 

Si l'attraction que produit le Soleil sur la Terre venait un jour, pour une raison quelconque et invraisemblable, à se rompre, la Terre serait-elle dans une éternelle chute, les hommes ressentiraient-ils cette chute, la lune nous suivrait-elle dans notre descente aux enfers?

Ce sont des questions que je me pose depuis toujours en observant le ciel. Peut-être que si j'avais suivis un peu plus les cours de physique au lycée j'aurais eu les réponses que je convoite tant.

Et elle tient réellement mon monde, même le fait de savoir que j'ai été refusé chez Ear Entertainment ne m'a pas réellement affecté tant je suis heureux à ses côtés. Je ne sais pas ce que je ferai... mais, une chose est sûre, je resterais aux côtés de Dana.

Je devais être un sacré trou du cul à l'époque pour être parti. Ou c'était peut-être mon plus grand acte de courage. Quitter celle qu'on aime parce qu'on la blesse trop est une noble cause et jusqu'à aujourd'hui, en voyant la femme qu'elle a réussi à devenir, je n'arrive pas à regretter d'être parti. Je regrette juste la façon dont je l'ai fait, il aurait mieux fallut que je ne consulte pas cette pute de Taïs, et que j'en parle en face avec Dana.

Même si aucun de nous ne voulait se l'avouer, nous avions tout deux besoin d'espace et ces trois ans nous ont fait certes mal, mais aussi beaucoup de bien, j'en suis persuadé. C'est le destin qui s'est chargé de nous réunir, personne n'échappe à son destin, je ne peux pas lui échapper.

Je reporte ma concentration sur la femme se trouvant à mes côtés. Elle mange en silence le plat de pâtes carbonaras que je lui ai préparé. Je sais que c'est assez simpliste, mais c'est un clin d'œil à notre premier rendez-vous, et il faut bien que j'avoue qu'à l'époque je savais à peine cuisiner, depuis j'ai bien évoluer. Elle fixe la ville illuminée devant nous.

C'est rare de voir une Dana silencieuse, alors je l'admire secrètement. Je pourrais passer mon temps à l'admirer tellement elle est belle. Elle pourrait avoir tous les mecs à ses pieds, et je suis fier d'être le seul qu'elle ait aimé. J'espère que je serai le seul.

Je sais que je l'aime, plus qu'il y a trois ans, comme un mari aime sa femme et je crois que c'est réciproque. Ça se voit dans la façon qu'elle a de me regarder, elle émet toujours un sourire en me voyant et ses yeux brillent. C'est juste qu'aucun de nous n'a encore osé le dire à l'autre. Pour ma part je trouve que ce serait beaucoup trop tôt. Après tout, nous ne sommes ensemble que depuis 2 jours, c'est notre 3eme jour aujourd'hui.

Je nous serre deux coupes de champagne et lui en tends une. Elle me regarde souriante:

"-Dans ce pays je suis considérée comme mineure tu sais? Elle commence. Je n'ai pas droit à l'alcool.

-Ce n'est pas comme si tu n'en avais jamais bu... je soupire.

-Peut-être, mais tu es majeur, tu n'as pas a m'inciter à boire de l'alcool.

-Sinon quoi? Je la défie du regard. Tu vas porter plainte pour détournement de mineurs, mon cœur?

-C'est une idée! Elle s'exclame pleine de malice.

-Tu sais que je suis courageux pour te supporter comme je le fais? Tu es la personne la plus chiante que je n'ai jamais connu. Je me plains.

-Mais tu m'aimes comme je suis."

Oui, je t'aime.

Son sourire s'étend jusqu'à ses oreilles alors qu'elle reporte son attention vers la baie, je ne crois pas qu'elle se soit vraiment aperçue de ce qu'elle vient de dire.

En tous cas, me voila, contraint à descendre ces deux coupes tout seul, j'avoue que ce n'est pas la pire des contraintes, et puis, je tiens très bien l'alcool, alors ce n'est pas deux petites coupes qui me retourneront le cerveau.

Je passe mon bras autour de ses épaules et elle se blottit contre moi.

"-Je veux me faire un tatouage. Je sors sous le coup de la folie.

Dana porte ses yeux vers moi et cherche à savoir si je rigole ou non.

-Tu veux le faire où?

-Sur mon avant bras.

-Montre moi... elle chuchote.

-Donc, j'attrape doucement son index et dessine du bout de son doigts l'image que j'ai en tête. Au centre, il y aura un soleil, simple et sans artifices, autour, il y aura un cercle de gravitation, certainement en pointillés et là, je m'arrête sur un point de ce futur cercle, et là il y aura une planète, Saturne certainement, c'est ma préférée.

-Et ça a une signification particulière? Elle me regarde attentivement dans la clarté de la nuit.

Je secoue la tête le regard dans le vide.

-Toi.

-Moi? Elle plisse les yeux perdue.

-Oui toi, tu es le soleil et mon monde tourne autour de toi. Je dis tout bas.

-Depuis quand tu penses à le faire?

-Hum... je regarde ma montre. Depuis un peu plus de cinq minutes.

-Je suis flattée Kyle... je t'assure, mais, elle soupire, c'est une mauvaise idée.

-Peut-être, mais je m'en fou, je veux le faire. Je lâche.

-On sort ensemble depuis trop peu de temps, Kyle, un tatouage c'est pour toute la vie. Elle déblaie.

-Je sais... j'expire, mais je n'ai pas dit que je le ferai maintenant, j'attendrai.

-D'accord. Puisque nous sommes dans notre moment des envies folles, elle reprend, je veux me couper les cheveux.

-Pardon? Je sursaute de surprise.

-Oui, tu ne trouves pas que les cheveux longs font comme si je suis une petite gamine?

-Non, moi j'aime bien tes cheveux longs, tu ressembles une princesse comme ça.

-Voilà, c'est ça le problème. Kyle, où trouve-t-on les princesses? Elle m'interroge.

-Dans les palais... je réponds comme si c'était évident.

-C'est vrai, elle pouffe de rire. Je demande ça à un anglais moi...

-Je suis plus américain qu'anglais, je te signale tout de même. 

-Tu es né en Angleterre, et tu y as vécu, elle marque une pause, quelques temps. Un américain de pure souche aurait répondu, dans les contes de fées, ce à quoi j'aurais ajouté, qui lit les contes de fées? Les petites filles.

-Je vois... j'expire. Et l'américaine que tu es veut faire quoi? 

-Un carré assez long! Elle dit toute enthousiaste.

-En gros tu seras presque chauve... je soupire, je ne suis pas sûr de rester avec toi dans ces conditions, tu sais ça me fera un certain choc. 

Elle me cogne le torse et j'explose de rire.

-J'ai bien faillit te croire à un instant.

-Mais non mon cœur, que tu ressemble à Raiponce ou à un crâne d'œuf, tu resteras ma Dana à moi. J'affirme en rigolant de plus belle."

Elle boude quelques temps avant de se joindre à mes rires, ses cheveux flottent au vent, ils vont me manquer ceux là.

Après avoir rangé nos quelques affaires dans la voiture de Dana, je décide que ce n'est pas la fin de notre soirée à deux, surtout que je ne lui ai pas encore fais part de mes tourments, mais je préfère tout lui dire à la fin. 

Je l'attrape par la main et nous marchons dans le petit parc verdoyant dans la nuit, il fait froid et Dana frissonne légèrement, j'hésite avant de lui tendre ma veste, après tout, moi aussi j'ai froid... mais bon, il faut bien être gentleman.

Nous arrivons sur une place et le regard de Dana s'émerveille, c'était la réaction escomptée, un manège illuminé de chevaux de bois se dresse sous nos yeux, il n'y a pas grand monde, juste une dizaine de personnes souvent accompagnées d'enfants.

Dana grimpe sur le carrousel et me fait signe maintes et maintes fois de me joindre à elle, mais si elle savait à quel point je me sens bien à l'observer à ma place, tournoyer au rythme du manège le sourire aux lèvres. 

Pour quelqu'un qui ne veut plus être confondue avec une gamine, elle incarne plutôt bien le rôle d'une enfant remplie de rêves.

Elle descend après une nombre incalculable de tours et me saute dans les bras. Elle m'embrasse amoureusement et charnellement, sur le coup, je regrette vraiment de ne pas être plus proche de son appartement. Moi qui avais froid, je suis maintenant en surchauffe et je ne fais rien pour arranger la situation puisque mes mains trouvent bientôt les belles courbes de ses hanches, la serrant fort contre moi.

Je me décolle d'elle et elle s'amuse à planter des centaines de baisers chastes sur mon visage, le tout en souriant. Je m'éloigne de nouveau d'elle et elle me suit jusqu'à la rambarde donnant sur la baie contre laquelle je m'accoude, le regard vers l'horizon.

Je sens son parfum sucré s'envoler jusqu'à mes narines grâce à la force du vent et entends son souffle. Je sais qu'elle est à mes côtés, mais, je suis perdu dans mes pensées, encore.

Cette fois elles sont floues, je sais que je dois lui en parler, mais c'est tout nouveau pour moi ce genre de trucs, déjà que dans le passé je gardais tout un tas de choses pour moi quand j'étais avec Dana à qui je faisais confiance, ça s'est empiré quand je l'ai quittée. 

A Londres, je n'avais confiance en personne, même pas en ma grand-mère, alors, je ne me confiais jamais et gardais tous mes tourments pour moi, mon esprit et mon cœur.

Mais voilà que moi, Kyle Paul Winchester, ai eu la majestueuse idée, de suivre les conseils de mon meilleur ami, Alex, sur comment conserver son couple dans la durée. Jamais je n'aurais cru qu'il serait devenu mon repère niveau côté cœur celui-là.

"-C'est quand tu veux, chuchote Dana pour me relancer.

J'absorbe l'air frais, supplément courage et je me lance.

-Tu te rappelles de pourquoi je suis allé à la BRIT school, n'est-ce pas?

-Oui, tu m'as dit que ta mère y a étudié.

-Et tu ne te souviens pas de comment je l'ai sus? Je l'interroge.

-Non... pas vraiment...

-A la télévision ils passaient un reportage, on y parlait de la BRIT school et des stars qui y ont étudié au fil des années. L'année de mes 3 ans, ils ont passé une photo de toute la promotion, et parmi les diplômés, il y avait ma mère, et cette année là, la star qui y a étudié c'est...

-Marlon Cain... elle me coupe en chuchotant.

[NDA: je crois que rares sont les personnes qui ont fait le rapprochement, mais j'ai évoqué le nom de Marlon Cain dans le chapitre 24.]

-Oui... donc il connaît forcément ma mère.

-Sans vouloir te vexer Kyle... elle fait gênée, peut-être que Marlon était dans la même classe que ta mère, mais rien ne dit qu'il s'en rappelle ou qu'ils ont gardé contact. Regarde, toi par exemple, avec combien de personnes de ta classe de terminale tu as gardé contact? Aucune.

-Si, une, Alex. Je me défends. Mais, je sais je me suis dit la même chose au début. Mais après quand tu m'as donné le chèque de 50 000 dollars, mes doutes sont revenus en force.

-Je te l'ai dit Kyle... elle souffle. Ear Entertainment est vraiment très riche, alors pour eux, c'est comme acheter une baguette de pain.

Mais putain, pourquoi est-ce qu'elle s'obstine à ne pas me croire? 

-Tu crois vraiment qu'ils offriraient en dédommagement 50 000 dollars à quelqu'un, alors que je suis persuadé qu'il y a des employés là-bas qui gagnent moins à l'année? Ce n'est pas logique Dana. Mon cœur s'emballe et mon ton monte crescendo. 

-C'est une putain de technique commerciale Kyle, elle essaie de me convaincre mais je sens qu'elle est agacée, ils pensent qu'en te donnant cette somme tu n'iras pas voir d'autre label et que tu te contenteras de cet argent.

-Très bien, comment tu expliques, madame j'ai réponse à tout, que le fils de Marlon s'appelle Paul, comme mon deuxième prénom, et qu'il ressemble comme deux gouttes d'eau à moi quand j'étais petit? Je suis bel et bien énervé cette fois.

-Mais tu t'entends? tu es entrain de dire que ta mère c'est la femme de Marlon ou je rêve? Paul c'est un prénom super courant et je ne trouve pas que Paul te ressemble quand tu avais son âge. Et puis, si tu étais vraiment le demi-frère de Paul, tu ne crois pas que Marlon t'aurait accueillit dans son label? Elle masse nerveusement ses tempes.

-Dana, je sais que j'ai raison, je ne peux pas l'expliquer, mais je le sens. Ma voix est dénuée de sentiments. Alors, crois moi.

Elle entrouvre la bouche en tremblant, elle semble un instant vouloir ratenir ses paroles, mais ça ne dure pas très longtemps.

-Arrête Kyle. Arrête de la chercher. Tu te fais plus de mal qu'autre chose, tu t'accroches à du vide et des suppositions, mais merde tu es con où quoi? Réveille toi! Ça fait 21 ans que tu es né, 21 ans que tu n'as pas eu de nouvelles d'elle, elle sait que tu existes, c'est quand même elle qui a accouché, mais si après toutes ces années elle ne t'a pas trouvé... elle se mord la lèvre. C'est peut-être parce qu'elle ne te cherche pas, qu'elle n'a pas envie de te voir et qu'elle n'en a rien à foutre de toi."

Si je pouvais tuer quelqu'un, maintenant, tout de suite, je choisirais sans hésiter Dana.  Comment ose-t-elle me dire des choses comme ça. Mes mâchoires sont contractées et un léger goût de sang baigne dans ma bouche, mes poings se serrent et mes phalanges blanchissent.

J'essaye de regarder la baie devant moi pour me détendre, mais ça ne fonctionne pas, je n'y vois qu'une bonne façon de tuer Dana, la noyade, il n'y a pas beaucoup de gens autour de nous, je pourrais faire passer ça pour un accident.

Au lieu de ça, je reporte mon attention sur Dana, mon regard est dur, je sais que je vais faire une inévitable connerie.

"-Vas te faire foutre Dana, sincèrement, je te déteste. Je lui crache à la figure. Toi, madame vie parfaite, tu n'as aucune idée de ce que c'est de n'avoir aucun de ses parents, et puis, tu me dégouttes, tu as la chance d'avoir tes deux parents pour toi, et tu ne prends même pas la peine de les appeler, de prendre de leurs nouvelles. Alors tu peux pleurer, ou crever de faim comme tu sais si bien le faire, je m'en bats les couilles. Je vais chercher ma mère et je la trouverai. Bye."

Sur ce, je m'éloigne le plus rapidement que possible d'elle sans me retourner, parce que je sais que si je croise son regard blessé par ma faute, j'irais sur le champs m'excuser.

Mais cette fois ce n'est pas mon tour, ce n'est pas moi qui ai tout gâché, c'est elle. Elle ne sait pas à quel point j'ai besoin d'une mère, d'un parent, d'un signe d'autorité. Merde, c'est si dur à comprendre? Je ne veux plus être considéré comme un orphelin. Je veux ma mère, plus que tout au monde, même plus qu'elle.

Alors, peut-être que j'y ai été trop fort à la fin, mais, je l'avais prévenue, je suis méchant et la fais souffrir, c'est dans ma nature.

J'aurais du être fidèle à moi-même et ne pas faire dans la communication, en attendant, je me retrouve sans toit, avec un billet de 50 000 dollars dans ma poche, j'ai connu pire.

Nique ta mère Dana et advienne que pourra. Ça rime en plus.

*******

Hey!❤

J'espère que vous allez bien,

Et que ce chapitre vous aura plu!

Beaucoup d'entre vous me demande si c'est bientôt la fin de mon livre et combien de chapitre est-ce qu'il reste. Eh bien, je sais ce que je veux faire mais je ne sais pas en combien de chapitre je ferais tout ça, peut-être une dizaine, peut-être plus, ça dépend vraiment de mon imagination.

Et aussi, je voulais vous dire que j'ai une idée d'une nouvelle histoire, mais l'idée est assez bizarre et particulière et je ne sais vraiment pas si ça vous plaira, ou si ça ne plait qu'à mon esprit. Mais je l'écrirais quand même parce que cette histoire m'intrigue et je veux vraiment voir jusqu'où elle m'emmènera. De toutes façons j'attendrais de boucler Nous, pour la commencer sinon je vais devenir schizophrène! Et bien-sûr vous serez les premiers au courant !

Voila, voila!

Merci pour tout, bisous :*

Noémie =)

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